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Articles de rousseau-philippe

  • Résultat définitif du premier tour de l'élection présidentielle

    Sur fond de violences de la part des talibans, près de sept millions d'Afghans sur douze millions d'électeurs ont voté lors du premier tour pour élire leur nouveau président.

    L’ancien chef de la diplomatie afghane M. Abdullah est arrivé en tête avec 45%, suivi de M. Ghani 32%, un ancien cadre de la Banque mondiale. Les deux se sont qualifiés pour le deuxième tour. Ces chiffres confirment les résultats préliminaires publiés fin avril. 

    M. Abdullah a affirmé qu'en l'absence de fraudes, il aurait pu remporter une victoire décisive dès le premier tour. Celle-ci semble toutefois à sa portée, puisqu'il a demandé le soutien de M. Rassoul, un proche du président sortant, arrivé troisième avec 12%. Ce ralliement pourrait lui permettre de ravir une partie de l'électorat pachtoune, la population la plus importante, surtout dans le sud où M. Abdullah a réalisé sa plus mauvaise performance.

    Un second tour suscite des inquiétudes. Les talibans, qui ont lancé leur offensive du printemps, pourraient tenter de le saboter.

     

  • L'élection présidentielle divise l'Ukraine

    Le président russe M. Vladimir Poutine, ordonne la fin des manœuvres militaires à ses troupes, près de la frontière ukrainienne. En retour, il demande à Kiev de retirer immédiatement ses effectifs de l'est du pays. 

    L’opération antiterroriste lancée le 13 avril par l'armée ukrainienne en territoire pro-Russes, a fait près de 130 morts, soldats, pro-Russes et civils confondus. C'est une Ukraine troublée et déchirée qui se prépare au premier tour de l'élection présidentielle du 25 mai.

    Le médiateur de l'OSCE pour l'Ukraine, le diplomate allemand Wolfgang Ischinger, a dit s'attendre à un déroulement plus ou moins normal des élections présidentielles...

    Pour plusieurs, la présidentielle est un test pour la survie de l’Ukraine. Pour d’autres, seule une Ukraine fédérale y garantirait la paix.

     

     

  • Résultat de l’élection législative indienne

    La semaine dernière, a eu lieu l’élection législative indienne de la Lok Sabha (chambre basse du Parlement), le plus grand suffrage démocratique de la planète, 543 circonscriptions, 814 millions d’électeurs, 100 millions de plus que la dernière élection.

    Pour la première fois, les électeurs avaient la possibilité de ne choisir aucun candidat en votant « None of the above ». 551 millions d’électeurs (66% de la population) ont voté au scrutin uninominal majoritaire à un tour ; la participation la plus élevée depuis l'indépendance de l'Inde, grâce à une augmentation significative du vote des jeunes et des femmes.

    L’Alliance démocratique nationale dont le principal parti est  Le Bharatiya Janata Party (BJP), et son candidat vedette comme premier ministre, le très populaire M. Modi, ont remporté la majorité absolue des sièges soit 336, dont 282 pour le BJP. Ce parti fut déjà au pouvoir de 1998 à 2004. M. Modi est conservateur et controversé, dû à son rôle dans les pogroms antimusulmans de 2002.

    Le BJP a axé sa campagne sur le discrédit de l’ancien gouvernement et sur l’économie, deux thèmes visant la classe moyenne, son principal support électoral. Il met ainsi fin à dix années de règne de l'Alliance progressiste unie (UPA) 59 sièges dont 44 à son principal parti le Congrès national indien.

    L'UPA est une coalition de centre gauche autour du Congrès national indien, sous la présidence de Mme Sonia Gandhi. Cette coalition était au pouvoir depuis 2004 en même temps que son premier ministre M. Singh. Elle a été fragilisée par différents scandales de corruption et une économie moins dynamique, entrainant le départ de plusieurs partis de son sein.

    Beaucoup de jeunes électeurs n’ont pas connu le Grand Old Party à l’apogée de sa gloire. Ils l’ont jugé sur sa situation actuelle. La reprise du leadership par M. Rahul Gandhi, candidat au poste de premier ministre, fils de l'ancien premier ministre Rajiv Gandhi et de l'actuelle présidente Sonia Gandhi, n’a pas été convaincante. Le parti a réalisé le pire score de son histoire.

    18 importants partis régionaux n’ont rejoint aucune coalition. Ils ont obtenu dans leur ensemble, 138 sièges. Les 2 Partis communistes obtiennent quant à eux, 10 députés.

    Les « None of the above » soutirent 6 000 197 non-votes, soit 1,1% des votants.

     

  • Syrie : M. Assad impose sa politique

    La presse américaine a fini par dire tout haut ce que beaucoup d’experts murmurent tout bas. Trois ans après le début de la révolution syrienne, après 150 000 morts et 6,5 millions de déplacés, Bachar Al-Assad est en train de gagner. La solution politique du président s’impose à la suite d’un rapport de force militaire sur le terrain.

    M. Al-Assad affrontera deux candidats à l'élection présidentielle. Le scrutin aura lieu  sur les territoires contrôlés par le régime. Ce qui a pour résultat que le médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe démissionne. Il s'oppose à la tenue de cette élection, qui semble assurer une réélection du président.

    Le gouvernement a repris le contrôle de la ville de Homs, un tournant incontestable. La troisième ville du pays, le symbole, d'où est partie l'insurrection armée, après que les forces du président eurent réprimé dans le sang des manifestations pacifiques, le 15 mars 2011.

    Le gouvernement contrôle maintenant le centre du pays et 60% de la population. Dans le sud, Kherbat et Ghazalah viennent de  passer aux mains de Damas. Les combats entre djihadistes dans l'est ont repris, en dépit de l’appel à l'ordre adressé par le chef d'Al-Qaïda.

    Le chef de la coalition nationale syrienne a de nouveau réclamé en vain, des armes à l'allié américain. Une mission de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) est arrivée à Damas pour enquêter sur une attaque au chlore qui aurait été perpétrée par l’armée. 

     

  • Reconquête de l’Est par Kiev : Échec

    « L'Ukraine est aussi près de la guerre civile qu'on puisse l'être, » a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères. Sur le terrain, des combats entre rebelles pro-russes et soldats ukrainiens se déroulent presque toutes les nuits près de Slaviansk, bastion des insurgés. Le maire demande l’aide de l’armée russe. Lougansk proclame son indépendance.

    La reconquête de l'est par Kiev est sans contredit un échec total. La trahison de la police, l'opposition de la population, ainsi que l'incompétence de ceux qui planifient les opérations en sont les causes principales. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères  se dit préoccupé par la préparation d'exercices militaires russes près de la frontière entre l'Ukraine et la Russie. 

  • Falloujah, toujours aussi difficile à reprendre

    C'est dans la province d'Al-Anbar que les troupes irakiennes tentent de reprendre les régions contrôlées par les rebelles jihadistes et des tribus antigouvernementales. La nouvelle opération militaire de l’armée iraquienne,  s’est soldée par la libération de 3 localités, dans le Sud de la ville de Falloujah. 

    À Falloujah même, le torchon brule entre l'EIIL et le conseil militaire  des révolutionnaires des tribus. C’est ce qui explique le départ de certains  insurgés de  l’EIIL vers la frontière syrienne.

    La prise de Falloujah par les rebelles a été provoquée, le 30 décembre dernier par le démantèlement à Ramadi, d'un camp de protestataires sunnites anti-gouvernementaux. Des jihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) et des combattants de tribus anti-gouvernementales avaient alors pris le contrôle de la ville, ainsi que de certains quartiers de Ramadi.

    Depuis, l’armée a repris  le contrôle de Ramadi, mais Falloujah reste sous la coupe des insurgés et est le théâtre de bombardements réguliers.

    En 2004, l'armée américaine, avait elle-même eu énormément de difficulté à reprendre la ville. Une première tentative avait échouée. La deuxième fut la bonne.

  • Réactions au référendum de l'Est de l'Ukraine

    Les pro-russes de l'Est ukrainien ont revendiqué un soutien de 90% pour l'indépendance à l'issue du référendum. La République de Donetsk réclame son rattachement à la Russie et annonce que l'élection présidentielle prévue le 25 mai en Ukraine n’aura pas lieu, sur son territoire.

    La Russie respecte l'expression de la volonté des Ukrainiens de l'Est. Elle ne voit pas non plus, l'utilité de nouveaux pourparlers internationaux, si le dialogue n'est pas engagé avec les représentants des régions de l'est.

     

    Kiev et l'Occident dénoncent le référendum et le jugent illégal. Gazprom coupera ses livraisons de gaz à l'Ukraine à partir du 3 juin si Kiev n'a pas règlé la facture, d'ici là.

     

    Environ 400 mercenaires d'une entreprise américaine opèrent en Ukraine aux côtés des soldats et des policiers dans des opérations contre les pro-russes. Les combats ont repris, comme à chaque jour, dans le village d'Andriïvka, encerclé par les forces ukrainiennes.

    Bruxelles a réitéré son soutien aux nouvelles autorités ukrainiennes. Le gouvernement ukrainien y est  attendu mardi pour conclure plusieurs accords avec l'Union européenne.


     

  • Ukraine : Référendum de l'Est

    Les prorusses ont obtenu un soutien de 89 % des suffrages exprimés en faveur de l'indépendance de la région de Donetsk. Le taux de participation est estimé à 75%.

     

    Les pro-russes ont indiqué, après l'annonce des résultats, que le statut de Donetsk ne changera pas fondamentalement. Ils ne cesseront pas de faire partie de l'Ukraine. Ils ne feront pas partie de la Russie.  Ils voulent seulement dire au monde qu’ils souhaitent le changement [...] Ils veulent décider eux-mêmes du sort de leur région. Dorénavant, toutes les troupes présentes en Ukraine de l’Est seront considérées comme illégales par les pro-russes. Kiev et l'Occident dénoncent le référendum et le jugent illégal.

     

    La France n'a aucune intention de suspendre la livraison des deux navires de guerre de type Mistral à la Russie, un contrat de 1,2 milliard d'euros. L’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder estime pour sa part que l'Union européenne est la principale responsable de la crise ukrainienne : « L'erreur fondamentale vient de la politique de l'UE en faveur d'un traité d'association  que Bruxelles voulait signer avec l'Ukraine. » Affirme M. Schröder. « L'UE a ignoré le fait que l'Ukraine est un pays profondément divisé culturellement. Depuis toujours, les gens du sud et de l'est du pays sont plutôt tournés vers la Russie et ceux de l'ouest, plutôt vers l'UE », rappelle-t-il.

     

  • Ukraine, référendum, élection, guerre civile

    L'Ukraine devra payer à l'avance, ses livraisons de gaz russe en raison des milliards de dollars impayés par Kiev. La rébellion atteint Kramatorsk. Affrontements meurtriers à Marioupol. Les combats reprennent sporadiquement aux abords de Slaviansk.

    Il est peu probable que des élections présidentielles puissent se tenir sur l’ensemble du territoire. L’élection sera-t-elle une solution ou un élargissement de la crise? Notons cependant un besoin urgent de reconstruire une légitimité démocratique.

    Le président russe a affirmé que les troupes russes ont été retirées de la frontière. Cependant, ni l'Otan ni la Maison Blanche ne le constatent.

    Le Kremlin a indiqué qu'il analysait la situation après l'annonce par les pro-russes qu'ils maintenaient le référendum dont Vladimir Poutine leur avait demandé le report.

    L’Homme fort de la rébellion armée, Viatcheslav Ponomarev, de son fief de Slaviansk, s’est prononcé pour une union avec la Russie à l'issue du référendum prévu dimanche dans l'est de l'Ukraine.  

     

  • L'armée irakienne attaque bel et bien l'EIIL à Falloujah

    Dans la province d’al-Anbar, l’armée irakienne encercle Falloujah. Cela fait quatre mois qu’elle s’y consacre. Elle a commencé ses opérations de nettoyage. Les militaires demandent aux gens de quitter leur maison.

    L'État islamique d’Irak et du levant (EIIL) après avoir envoyé des tirs aux obus de mortier sur l’armée, fuit vers la frontière irano-syrienne. Ce qui prépare le terrain au nettoyage de la province et de la municipalité par les forces iraquiennes.

    Les militaires et la sécurité irakienne ont réussi à reprendre aux  rebelles liés à l'EIIL, la localité d'al-Aamariya. 

  • Élections présidentielle et législatives

    Plus de trois ans après le printemps arabe de 2011, Ennahda accepte de céder le pouvoir à un gouvernement d'indépendants qui a pour responsabilité de conduire le pays vers des élections avant la fin de l'année.

    En effet, l'Assemblée nationale  a adopté la nouvelle loi électorale qui permettra la tenue d'élections législatives et présidentielle. Elle instaure des législatives au scrutin proportionnel à un tour par circonscription, sans seuil minimal à atteindre. On note l’obligation pour les partis de présenter des listes paritaires « homme-femme ». La présidentielle se déroulera en revanche au scrutin majoritaire à deux tours.

    L’adoption de la loi électorale intervient trois mois après celle de la nouvelle Constitution. Ces élections auront probablement lieu à la mi-novembre, une fois que les députés auront décidé si les scrutins législatif et présidentiel se feront ou non le même jour.

    Trois principaux partis se feront la lutte. Les islamistes d’Ennahda, le parti Nidaa Tounes (l'appel de la Tunisie), constitué des anciens réseaux de Ben Ali, de militants progressistes et de syndicalistes, et le front populaire, situé à gauche sur l’échiquier.

    Difficile de prédire qui l’emportera et quelles seront les alliances?

     

  • Syrie les derniers développements

    Washington accorde aux bureaux de l'opposition syrienne aux États-Unis, le statut de mission diplomatique étrangère ; un geste symbolique annoncé en amont d'une visite à Washington, du chef de la coalition nationale syrienne.

     

    Le leader d'Al-Qaïda, al-Zawahiri, a ordonné au Front Al-Nosra, de cesser les combats contre l’État islamique d’Irak et du Levant. Cette sommation provient d'un nouvel enregistrement sonore mis en ligne sur des sites islamistes.

    Al-Nosra assurent vouloir transférer la bataille de Deir Ezzor vers Raqqa. Les dirigeants de l’EIIL ont d’ailleurs quitté cette ville. Un convoi d’une centaine de 4x4, bourrées de miliciens s’est rendu en Irak. Des hélicoptères irakiens ont d’ailleurs essayé en plein territoire syrien d’empêcher ce convoi d'y entrer.

    Raqqa, jusque-là épargné des combats avec Al Nosra, subi l’offensive d’une autre milice, la Brigade des révolutionnaires de Raqqa.

    Pendant ce temps, l’armée arabe syrienne reprend l’entrée nord-est d’Alep et la milice pro saoudienne le Front islamique pilonne les quartiers Bab al-Faraj et Manchiyyé, où se trouvent plusieurs bureaux gouvernementaux.

     

    Dans la province nord de Lattaquié, près de Kassab, proche de la Turquie, L’armée arabe syrienne récupère les collines situées au nord de l’Observatoire 45. De plus, l’aviation syrienne bombarde le siège de la milice Jaïch Mohammad à Azzaz.

    À Homs, un accord a été conclu entre le régime syrien et Al Nosra à propos du retrait  de 1 200  insurgés. Toutes leurs lignes de ravitaillement étant coupées. Les rebelles ne contrôlent plus que Waer, un quartier de la périphérie.

    Après une semaine de bombardements sur Zabadani, à l'extrémité sud du massif du Qalamoun, le régime syrien annonce la  capitulation imminente de cette ville, la dernière le long de la frontière libanaise encore tenue par les rebelles.

    L’armée syrienne s’active ardemment dans la Ghouta, à l’est de Damas. Elle y lance une opération de grande envergure au nord-est de Jobar, en même temps que celle de Mliha.

    C’est au sud de la Syrie, près de la Palestine occupé et de la Jordanie que l’opposition prend sa revanche. L’armée syrienne libre contrôle maintenant  la colline Tal-Ahmar, situé entre Damas et le Golan. Dans la province de Deraa, l’armée arabe syrienne s’est retirée de ses deux barrages qu’elle effectuait aux alentours de la localité de Nawa.

    La Grande Bretagne annonce d’ailleurs la reprise des livraisons d’équipements non létaux à l'Armée syrienne libre. Des ordinateurs portables avec connexion internet satellitaire, des téléphones portables, des 4x4, des générateurs portables, des tentes et des kits médicaux pour un montant total d'un million de livres.

    La coalition nationale syrienne fonde de nouveaux espoirs sur la récente création d'un groupe de rebelles modérés, le Front du Sud, combattant le régime au pouvoir, avec l'intention ferme, de contrôler cette région avant d'avancer vers la capitale. Ce regroupement concède toutefois que le régime concentre une de ses plus importantes forces militaires dans la région.

     

  • Situation en Syrie

    La Chine appelle à un cessez-le-feu. Pendant que le délai pour le dépôt des candidatures pour la présidentielle est expiré. Il y aura 24 candidats, dont le président Bachar al-Assad qui devrait aisément l’emporter sans surprise.  Le scrutin a été qualifié par l'opposition et l'Occident de farce et de parodie de la démocratie.

    Ce scrutin se tiendra dans les zones tenues par le régime, soit 40% du territoire sur lesquels vivent plus de 60% de la population. M. Bachar al-Assad n'a pas encore annoncé officiellement sa candidature.

    L'armée intensifie depuis décembre ses attaques contre les positions d’Al Nosra dans la ville d'Alep et sa province. Dans la province de Deraa au sud, elle maintient la pression sur l’Armée syrienne libre. Plus de 90% des armes chimiques ont été évacuées du pays, selon la mission internationale chargée de superviser le processus.

    Il y a quelques semaines, le gouvernement turc interdisait YouTube pour éviter la diffusion d'une discussion interceptée entre le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu, et le chef des services secrets turcs Hakan Fidan. On y entend les deux hommes envisager une attaque militaire contre la Syrie. Il existerait des négociations secrètes USA-Hezbollah, sur le Liban, la Syrie et l’Iran.

     

  • Répression en Égypte

    L’ONU, la maison blanche, Londres, Paris dénoncent, les condamnations à mort de près de 700 partisans des Frères Musulmans. L’ambassade égyptienne à Washington explique que la justice égyptienne est indépendante et que ces condamnations sont susceptibles d'être interjetées en appel.

     

    Le juge, qui avait déjà prononcé 529 peines capitales le 24 mars, en a commué, 492 en prison à vie. Les 683 condamnations à mort, comme les 37 restantes du précédent procès, devraient être annulées en appel pour la grande majorité, tant les droits les plus élémentaires de la défense ont été bafoués.

     

    Une large partie de la population de même que les médias, applaudissent la répression contre les islamistes. Plus de 1 400 manifestants pro-Morsi ont été tués en dix mois et plus de 15 000 de ses partisans sont emprisonnés. La répression est devenue pire que sous le régime d’Hosni Moubarak.

    Un tribunal du Caire a interdit le Mouvement du 6-Avril, un groupe laïc de gauche, fer de lance de la révolte populaire, qui en dix-huit jours dans la lignée des printemps arabes, chassa du pouvoir M. Moubarak, début 2011. Le groupe manifeste depuis plusieurs mois contre le régime. Ce qui lui a valu cette répression.

    Condamné à mort lundi pour avoir incité aux violences, M. Mohamed Badie, le guide suprême des Frères musulmans,  est également jugé au Caire dans plusieurs autres procès pour lesquels il encourt la peine capitale, tout comme M. Morsi. La quasi-totalité des leaders des Frères musulmans ont été arrêtés. La confrérie a été décrétée terroriste par le gouvernement qui la rend responsable d'une vague d'attentats.

    Pendant ce temps, la chef de la diplomatie européenne Mme Catherine Ashton finalise un accord, à propos de la mission d'observation électorale pour les prochaines élections présidentielles.

  • Élections législatives en Irak

    Fallouja est depuis le début du mois de janvier aux mains des jihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) et de combattants de tribus anti-gouvernementales, tout comme certains quartiers de la ville voisine de Ramadi, chef-lieu de la province à majorité sunnite d'Al-Anbar.

    Au moins deux membres de la Commission électorale ont été tués dans un attentat dans un village au nord-ouest de la ville de Kirkouk dans le nord du pays. Il s'agit du seul incident signalé à la mi-journée.

    A la surprise générale, le calendrier des élections législatives est en passe d'être respecté. Sauf catastrophe de dernière minute, les Irakiens se rendent aux urnes, aujourd’hui mercredi 30 avril, pour élire leur premier parlement depuis le retrait des forces militaires américaines en 2011, et leur troisième depuis la chute de M. Saddam Hussein, en 2003.

    Les préparatifs du scrutin ont été menés à bien en dépit de la poursuite des violences, qui ont fait 3 000 morts depuis le début de l'année. Neuf mille candidats se sont démocratiquement affrontés, au cours d'une campagne particulièrement animée. 

    La Coalition de l'État de droit, dirigé par le premier ministre chiite Nouri Al-Maliki, candidat à un troisième mandat, est attendue comme gagnante par les observateurs, en raison de l'image d'homme fort  dont jouit le chef du gouvernement et des divisions de ses adversaires.

     

  • Élection afghane

    Impossible pour M. Hamid Karzaï président sortant, de se représenter comme candidat à sa succession après deux mandats successifs. Huit hommes politiques ont participé à la course présidentielle. Au total, près de 7 millions des quelques 12 millions d'électeurs ont voté au premier tour, le 5 avril.

    Vingt jours plus tard, le dépouillement de plus de 80 % des bulletins, donnent en tête de liste, l'ex-chef de la diplomatie afghane M. Abdullah Abdullah. Les résultats officiels finaux seront connus le 14 mai.

    Avec près de 45 % des voix, M. Abdullah, ophtalmologiste et ex-ministre des affaires étrangères (2001 à 2006)  du président sortant, compte une dizaine de points d'avance sur M. Ashraf Ghani, anthropologue ayant fait l'essentiel de sa carrière à la Banque mondiale, ministre des finances de M. Karzaï (2002 à 2004). M. Ghani obtient 32% des suffrages. Par contre, M. Zalmay Rassoul finit, lui, en troisième place, avec près de 12% du scrutin.

    C’est la première grande surprise de cette élection. Contrairement aux prévisions, M. Zalmaï Rassoul, un proche de M. Karzaï, considéré comme le candidat du pouvoir actuel, accuse un retard insurmontable. M. Rassoul néphrologue, a longtemps vécu auprès de l'ex-roi M. Zaher Shah dans son exil à Rome, avant de rejoindre fin 2001 l'équipe de M. Karzaï, dont il fut le conseiller pour les affaires de sécurité nationale. Des contacts ont d'ores et déjà été noués semble-t-il, avec l'équipe de campagne De M. Abdullah.

    D'ici là, les autorités vont enquêter sur plusieurs centaines de milliers de bulletins litigieux qui ne devraient pas, même s'ils étaient comptabilisés, permettre à M. Abdullah de franchir les 50%. Cet ophtalmologue, qui a combattu l'occupation soviétique des années 1980 au côté de M. Massoud dans la vallée du Panshir, est à moitié pachtoune. Cependant, il trouve l'essentiel de ses soutiens dans la communauté tadjike, la deuxième du pays, dont il se fait le défenseur.

    Le Pachtoune M. Ashraf Ghani est quant à lui un intellectuel renommé qui a suivi des études d'anthropologie aux États-Unis et a vécu près d'un quart de siècle à l’étranger. Il  a fait son retour au pays, une fois les talibans partis, dans la foulée de l'intervention américaine.

    Pour être élu au premier tour, tout candidat devait obtenir plus de 50% du suffrage exprimé. L'élection connaîtra donc un second tour. M. Abdullah, l'ex-chef de la diplomatie afghane, affrontera M. Ashraf Ghani, économiste.

    Ce second tour aurait lieu probablement le 7 juin.

     

  • Syrie aujourd'hui

    L'élection présidentielle syrienne  aura lieu le 3 juin. M. Bachar al-Assad et son père, avaient été élus précédemment par référendum. Maintenant, la nouvelle constitution donne pour la première fois la possibilité à plusieurs candidats de se présenter.Comme nous pouvions nous y attendre, aucun leader de l'opposition n'a annoncé sa candidature. Notons toutefois, qu’un candidat fera la lutte au président. Il s’agit d’un député indépendant M. Maher Hajjar. Il est originaire d'Alep, la principale ville du nord et  a participé au mouvement pacifique populaire du début de la crise  en mars 2011.

    Moins d'une semaine après la reprise par l'armée syrienne de la ville chrétienne de Maaloula, le président Bachar al-Assad y a effectué dimanche un déplacement hautement symbolique pour les fêtes de Pâques.

     

    Le chef de la Coalition nationale de l'opposition syrienne, a demandé une aide accrue pour l'Armée syrienne libre (ASL). M. Jarba a été reçu mardi par le prince héritier saoudien Salman ben Abdel Aziz et le ministre des Affaires étrangères. Le royaume d’Arabie saoudite est l'un des principaux bailleurs de fond de l'opposition syrienne. Il a souligné que l'accroissement de cette aide était nécessaire face à l'augmentation du nombre de mercenaires du Hezbollah et des milices irakiennes combattant aux côtés du régime et à l'intensification de l'aide militaire et économique de la Russie et de l'Iran, alliés du régime syrien. Il a aussi fait valoir que l'ASL se retrouve contrainte d'affronter les forces extrémistes comme Daech (L'État islamique en Irak et au Levant, EIIL).

     

  • Deux seuls candidats aux élections présidentielles

    Les Frères musulmans, qui ont remporté toutes les élections en Égypte depuis la révolution qui a chassé M. Hosni Moubarak du pouvoir en 2011, subissent une très violente répression depuis que le président islamiste M. Mohamed Morsi a été destitué par l'armée en juillet 2013.

    Aux élections des 26 et 27 mai, il n’y aura que deux seuls candidats dont l'ex-chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi qui jouit d'une immense popularité auprès de l'opinion publique, largement hostile aux islamistes, mais qui est en même temps la bête noire des pro-Morsi.

    Le leader de gauche Hamdeen Sabbahi sera l’autre candidat. Un question se pose, est-il un faire-valoir du président Sissi ? Aucun autre candidat n'ayant déposé son dossier à la fermeture du dépôt des candidatures. Le scrutin se jouant qu'entre deux candidats, il n'y aura qu'un tour. 

    Pendant ce temps, l'assistance militaire des États-Unis apportée  à l’Égypte, s'élève à  1,5 milliards de dollars par an. Cette aide est destinée notamment au renfoncement de la protection des frontières et à la sécurité dans la péninsule du Sinaï, ainsi qu'à soutenir la lutte contre le terrorisme. 10 hélicoptères apaches seront livrés incessamment.

     

  • Le travail des médias pour aider le PLQ est flagrant

    Si vous voulez laisser un commentaire à la fin de l'article, n'oubliez pas d'inscrire pour l'anti-spam seulement les lettres qui sont sur un fond noir puis cliquez sur ajouter. Un message apparaîtera pour vous dire : Merci.

    Le parti souverainiste se fait balayé et couper la tête. Le Parti gagnant est  un parti fortement fédéraliste et fortement corrompu.

     

    Au début de la campagne, sur un ton virulent, M. Couillard affirme détester le Parti Québécois (langage inacceptable). Les médias ne s’en offusquent pas. Chef du Parti Libéral du Québec, il était auparavant ami avec  M. Porter, lui-même accusé de fraude et emprisonné au Panama. Les deux avaient enregistré une compagnie ensemble. Les médias ne s’en offusquent pas. M. Porter écrit une lettre pour affirmer que M. Couillard, fera un excellent premier ministre. Les médias ne s’en offusquent pas. Le Parti Libéral du Québec perd la trace de 400 000$ de ses goussets. M. Couillard affirme que ce n’est que dans les livres du parti. Les médias ne s’en offusquent pas. L’UPAC enquête sérieusement sur plus d’une dizaine de libéraux. Ce parti fraudait pour se financer. Il n’a rien changé de son fonctionnement. Plusieurs personnes du passé sont encore présentes. La commission Charbonneau après avoir éclaboussé injustement le Parti Québécois, arrête les comparutions pendant la campagne électorale dans le but évident d’épargner le PLQ. Les médias transmettent ces informations mais ne s’en offusquent pas.  

     

    Par contre pour ce qui est du PQ, rien n’était bon pour les médias. Tout ce que ce parti faisait était critiquer et même ridiculisé. Ils présentaient Mme Marois comme quelqu’un de gauche alors que M. Couillard était présenté comme quelqu’un de solide.

     

    Les deux partis étaient nez à nez dans les sondages. M. Péladeau se présente. Un tremblement de terre médiatique, les médias en parlent pendant 4 jours et le plus négativement possible. Un sondage sort. Les deux partis sont encore nez à nez ou presque. Arrive le premier débat des chefs, M. Couillard fait peur à la population en affirmant catégoriquement qu’il y aura un référendum avec le PQ au pouvoir. Alors que Mme Marois répond toujours : Référendum si les Québécois sont prêts.

     

    Les deux jours suivants, les médias se font les porte-paroles de M. Couillard en faisant les mêmes affirmations en leurs propres noms. Les journalistes, les analystes et commentateurs  s’offusquent tous d’une possibilité de référendum. Aucune réponse du PQ n’est satisfaisante y compris : "Il n’y en aura pas de référendum". Puis, les sondages sortent : Cassure totale, le PQ dégringole, le PLQ prend une forte avance auprès des intentions de vote. Le PLQ, la CAQ, QS et les médias sans oublier derrière eux, les milieux financiers et d’affaires, tous ont finalement réussi à casser le PQ.

     

    Celui-ci essaye de remonter la pente en attaquant le PLQ sur son absence d’éthique. M. Couillard traite le PQ de lanceur de bouettes et tous les médias ou presque y vont à qui mieux mieux pour affirmer la même chose en leurs propres noms. Ils réussissent à faire accroire à une grande partie de la population que le PQ est semblable aux libéraux du point de vue éthique. Sans compter qu’ils n’ont jamais ridiculisé la CAQ ou QS.

     

    L’erreur du PQ a été de ne pas crier au scandale! Il a subi du bashing de la part des médias qui s’appuyaient gros comme le bras sur les sondages qui dans certains pays sont interdits pendant une campagne électorale.

     

     

     

     

     

     

  • Afghanistan : L'élection présidentielle

    Le 5 avril, 7 millions d'Afghans sur 12 millions d'électeurs inscrits, se sont rendus aux urnes pour élire un nouveau président. Les premiers résultats connus, sont basés sur les  50% du vote comptabilisé dans 34 provinces.

    Le grand favori de l'élection présidentielle, M. Abdullah, ancien ministre des Affaires étrangères, est en avance avec 44% des voix, suivi de M.Ashraf Ghani Ahmadzai 33% des voix, alors que M. Zalmai Rassoul occupe le troisième rang avec 10%.

    Une avance confortable sans pour autant lui assurer une élection dès le premier tour. « Nous nous attendions à cette avance, ce n'est pas une surprise, mais peut-être nous attendions nous à une avance plus importante. Nous espérons toujours que l’élection s'achève au premier tour. L'idée de former une coalition afin d'éviter un second tour n'est pas à l'ordre du jour », a déclaré M. Abdullah.

    Pour l'emporter, un candidat doit obtenir plus de 50% des suffrages exprimés. Si aucun d'eux n'y parvient au premier tour, les deux candidats arrivés en tête de liste s'affronteront lors d'un second tour. Un éventuel second tour aurait lieu vers la fin du mois de mai.

    Les résultats définitifs du premier tour, sont prévus pour le 14 mai.