Répression en Égypte

L’ONU, la maison blanche, Londres, Paris dénoncent, les condamnations à mort de près de 700 partisans des Frères Musulmans. L’ambassade égyptienne à Washington explique que la justice égyptienne est indépendante et que ces condamnations sont susceptibles d'être interjetées en appel.

 

Le juge, qui avait déjà prononcé 529 peines capitales le 24 mars, en a commué, 492 en prison à vie. Les 683 condamnations à mort, comme les 37 restantes du précédent procès, devraient être annulées en appel pour la grande majorité, tant les droits les plus élémentaires de la défense ont été bafoués.

 

Une large partie de la population de même que les médias, applaudissent la répression contre les islamistes. Plus de 1 400 manifestants pro-Morsi ont été tués en dix mois et plus de 15 000 de ses partisans sont emprisonnés. La répression est devenue pire que sous le régime d’Hosni Moubarak.

Un tribunal du Caire a interdit le Mouvement du 6-Avril, un groupe laïc de gauche, fer de lance de la révolte populaire, qui en dix-huit jours dans la lignée des printemps arabes, chassa du pouvoir M. Moubarak, début 2011. Le groupe manifeste depuis plusieurs mois contre le régime. Ce qui lui a valu cette répression.

Condamné à mort lundi pour avoir incité aux violences, M. Mohamed Badie, le guide suprême des Frères musulmans,  est également jugé au Caire dans plusieurs autres procès pour lesquels il encourt la peine capitale, tout comme M. Morsi. La quasi-totalité des leaders des Frères musulmans ont été arrêtés. La confrérie a été décrétée terroriste par le gouvernement qui la rend responsable d'une vague d'attentats.

Pendant ce temps, la chef de la diplomatie européenne Mme Catherine Ashton finalise un accord, à propos de la mission d'observation électorale pour les prochaines élections présidentielles.

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