Articles de rousseau-philippe

  • Kobane, symbole de la résistance à l'EI

    Kobanéune ville devenue aux yeux du monde le symbole de la lutte contre l'Etat islamique.

    L'EI progresse, par contre la résistance des Kurdes est acharnée !

    Bz1goofcmaaxnokLes Turcs bombardent le PKK. Les affrontements entre combattants de l'État islamique et kurdes ont eu lieu à proximité du poste frontière turc de Mursitpinar, menaçant de couper tout passage entre la ville syrienne assiégée de Kobané et la Turquie. Par contre, les YPG ont mené une contre-offensive dans le secteur sud de Kobané et repris deux positions qui étaient sous contrôle de l'EI, tuant 13 jihadistes.

    Le siège s'éternise parce qu'en combat urbain, l'offensive est particulièrement risquée y compris avec des moyens supérieurs. Sur un terrain ouvert on estime traditionnellement qu'un rapport de force favorable est de trois contre un. En zone urbaine, le rapport de force doit être bien plus élevé pour l'assaillant. Il faut doubler les effectifs au minimum: 6 à 10 contre un. Le sniper embusqué, par exemple, peut résister longtemps face à des fantassins débarqués.

    Le siège de Kobané dure et devrait durer encore. A tel point que l'Etat islamique a fait venir des renforts de sa capitale Rakka afin de mettre un terme à cette bataille qui concentre tous les regards. Un mois qu'il tente de prendre la ville, sans succès. Ce qui pousse les hommes d'Al-Bagdadi à prendre des risques.

    Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) menace de reprendre les armes contre les forces de sécurité turques si Ankara ne fait rien pour Kobane.

     

  • La reconstruction de Gaza est engagée

    La conférence sur la reconstruction de la bande de Gaza, qui s'est déroulée au Caire, a permis de récolter 5,4 milliards de dollars américains. 

    Le Qatar fournit à lui seul 1 milliard de dollars. L'Union européenne 568 millions, les États-Unis 400, les Émirats Arabes Unis 200, la Turquie 200, l'Allemagne 63, la France 50, le Royaume-Uni 32.

    Après 50 jours de guerre entre Israël et les groupes armés palestiniens, dont le Hamas, il y a eu 2 100 morts palestiniens et 73 israéliens. Quelques 100 000 Palestiniens se retrouvent sans abri où 45 % de la population active et 63 % des jeunes étaient au chômage avant même la guerre.

    Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a exhorté Israël à engager de nouveaux efforts de paix fondés sur le plan présenté par l'Arabie saoudite en 2002 et rejeté par l'État hébreu.

    Ce plan, présenté par Riyad lors du sommet de la Ligue arabe de 2002, prévoyait la pleine reconnaissance d'Israël à condition qu'il restitue toutes les terres occupées depuis la guerre des Six Jours en 1967 et qu'il accepte une solution juste pour les réfugiés palestiniens.

  • Péladeau au-dessus de la mêlée ?

    Au Québec, nous vivons présentement une période relativement pauvre du point de vue qualité de nos politiciens. Le Parti Libéral reproche au Parti Québéquois ce que lui-même fait quotidiennement et ce que le Pati Québécois fait seulement sporadiquement. L'ensemble des journalistes et des médias ne semblent pas s'en rendre compte de même que la moitié de la population. 

    Libéraux, Caquistes, Solidaires et journalistes, voguent allégrement sur un tsunami anti-péquistes. On s'acharne sur eux comme la misère sur le pauvre monde.

    Le lançage de bouette envers M. Péladeau s'inscrit dans ce contexte. Je crois fortement que nous percevons tous, la possibilité que M. Péladeau devienne un politicien au-dessus de la mêlée. Jusqu'à maintenant, il est ordinaire comme les autres. Il est probablement en train de vivre le test le plus important de sa vie. S'il se sort gagnant de ce conflit, il se hissera au-dessus des autres et forcément, il les clanchera tous. Si non, il demeurera un politicien ordinaire comme les autres.

    Ça me rappelle M. Jonhson père. En 1966, M. Daniel Johnson père était chef de l'Union Nationale et chef de l'opposition. Les Libéraux et les journalistes le surnommaient Danny boy. Les médias et la bourgeoisie de l'époque le percevaient négativement et transmettaient leur perception à travers les médias. On disait même de lui que s'il était élu, il mettrait la province à terre. Il a été élu. Il est devenu premier ministre et est considéré aujourd'hui comme un des grands premiers ministres que le Québec a porté. Rappelez-vous son slogan: "Égalité ou indépendance."

    M. Péladeau, je serais bien heureux que vous réussissiez à les clancher, ces politiciens ordinaires. Je sens que vous avez le sens du timing et que vous attendez le bon moment pour le faire. Vous êtes sûrement en train de travailler pour que ce bon moment arrive!

    Pour réussir, il faudra que le M. Péladeau homme d'affaires et M. Péladeau politicien soient différents. C'est encore possible!

  • Kobané contrôlée à 40% par l'EI

    L'État islamique exécute un journaliste irakien. 

    Yezid Sayigh, du Carnegie Middle East Center de Beyrouth, met en garde Washington contre le risque de réveiller l'anti-américanisme dans le monde musulman, malgré les efforts de dialogue et d'apaisement de l'administration de Barack Obama après l'ère George W. Bush. L'EI est devenu le symbole de la résistance contre les puissances occidentales pour ceux qui sont pleins de ressentiment envers l'Occident. 

    Le département d'état américain, tout en prônant la politique des bombardements ciblés, admet que l'EI réussit à grossir, à se renforcer, à recruter et à se financer.

    Les djihadistes renforcent leur emprise sur Kobané.

    L'Etat islamique contrôle maintenant plus de 40% de Kobané, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Les djihadistes ont pris le contrôle du carré de sécurité à Kobané qui comprend le complexe militaire des Unités de protection du peuple (YPG, principale milice kurde syrienne), la base des Assayech (forces de sécurité kurde) et le siège du conseil local de la ville.

    Kobane 1

  • Turquie, la colère kurde ne dérougit pas

    Kurdes1Le volcan kurde de Turquie se réveille ! les Kurdes battent le pavéLa population kurde de Turquie est descendue massivement dans les rues depuis lundi à l'appel de son principal parti politique, le PKK. 41 personnes sont mortes, 1 050 ont été blessées et 4 000 arrêtées dans le sud-est de la Turquie, lors de manifestations kurdes dénonçant l'inaction d'Ankara contre l'État islamique. Les protestations ne se sont pas limitées aux villes majoritairement kurdes, elles ont gagné également Ankara, Istanbul et d'autres villes.

    Ces affrontements se sont produits entre militants et forces de l'ordre mais aussi entre les partisans du PKK et les islamistes de Hudapar. Six militants de Hudapar ont été tués. A Kiziltepe, deux hommes ont été tués par ballesDans une autre ville, deux policiers sont morts mitraillés par des inconnus et leur commandant a été grièvement blessé. 

    Pour la première fois depuis 20 ans, les autorités d'Ankara ont imposé un couvre-feu dans six provinces du pays à majorité Kurde pour tenter d'y ramener le calme. Tout ce que M. Erdogan président de la Turquie, trouve à dire, c'est que le PKK est plus dangereux que l’État islamique. 

    M. Öcalan chef du PKK, aurait déclaré au gouvernement qu'il ne considérerait plus le processus de paix lancé pour résoudre la question kurde en Turquie comme étant en vigueur si l'exécutif ne prenait aucune mesure d'ici le 15 octobre


     

  • Les frontières du Liban




    La frontière israélo-libanaise sous tension. 

    Le Hezbollah a pour la première fois depuis 2006 revendiqué très clairement l’explosion d’une bombe contre une patrouille israélienne, faisant trois blessés. L’explosion  s’est produite sur les collines de Chebaa occupée illégalement par l’armée israélienne. À la suite de cette attaque, les Israéliens ont bombardé deux positions du Hezbollah.

    Un membre du Hezb, avait été tué le 5 septembre dernier alors qu'il démantelait un engin d'espionnage israélien au sud du Liban.

     

    Frontière libano-syrienne

    Al Nosra a lancé une vaste offensive dimanche contre 10 bases du Hezbollah dans l'est du Liban, donnant lieu à de violents combats. Le Hezb a répliqué, infligeant de lourdes pertes aux assaillants. Sans tarder, Al Nosra a vite été contraint de quitter les positions libanaises qu’il avait conquis dont celle d’Oum Kharaj.

    Il se peut qu’Al Nosra soit tombé dans un guet-apens, le Hezb ayant feint de diminuer sa présence dans la région.

     

     

  • Kobané résiste malgré tout !!!

    Le Canada rentre en guerre contre l'État islamique !

    Les combattants kurdes continuent de contrôler les 2/3 de Kobané, assiégée par l'État islamique. Les États-Unis et leurs alliés ont intensifié leurs frappes, a indiqué l'armée américaine. Le porte-parole du Pentagone avertit que les frappes aériennes seules ne suffiraient pas à sauver la ville. Empêcher la chute de Kobané n'est pas un objectif stratégique pour les États-Unis.

    De violents combats se produisent actuellement après que l'EI a lancé une offensive pour reprendre les zones qu'il avait perdues, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Au moins 412 personnes ont été tuées dans les combats, mais le bilan pourrait s'avérer beaucoup plus lourd.

    Kurdes

    La colère des Kurdes de Turquie contre Ankara ne dérougit pas.

    La population kurde de Turquie est descendue massivement dans les rues depuis lundi à l'appel de son principal parti politique. Au moins 14 personnes sont mortes dans le sud-est de la Turquie lors d'affrontements entre les forces de l'ordre et les manifestants kurdes dénonçant l'inaction d'Ankara contre les djihadistes. Pour la première fois depuis plus de 20 ans, les autorités d'Ankara ont été contraintes d'imposer un couvre-feu strict dans six provinces du pays peuplées en majorité de Kurdes pour tenter d'y ramener le calme. Pour M. Erdogan président de la Turquie, le PKK (parti politique kurde de Turquie) est plus dangereux que l’Etat islamique. 

    D'après le frère du leader emprisonné du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan aurait déclaré au gouvernement qu'il ne considérerait plus le processus de paix lancé pour résoudre la question kurde en Turquie comme étant en vigueur si l'exécutif ne prenait aucune mesure d'ici le 15 octobre. 

    La diaspora kurde est dans la rue depuis deux semaine dans presque toutes les villes européennes, mais aussi au Canada, en Australie et au Japon pour protester contre les attaques barbares et appeler la communauté internationale à agir immédiatement avant qu'il soit trop tard.

    La Turquie a appelé à la création d'une zone sécurisée du côté syrien à la frontière turco-syrienne, où des dizaines de milliers de Syriens ont fui les combats en tant que réfugiés. Elle a également souhaité voir établir "une zone d'exclusion aérienne" dans la région frontalière syrienne limitrophe avec la Turquie pour que cette dernière se protège de la violence en Syrie.

    Le secrétaire d'état américain John Kerry et son homologue britannique Philippe Hammond ont annoncé qu'ils réfléchiraient à l'idée de la création d'une zone tampon du côté syrien à la frontière turco-syrienne pour accueillir et protéger les civils déplacés. 

    Le premier ministre irakien Haydar Ebadi refuse toute intervention terrestre de forces étrangères à l’intérieur de son pays, sous prétexte de combattre Daesh. Le premier ministre turc Davutoglu a assuré que son pays ne mènera aucune action en Irak sans l’accord du gouvernement de Bagdad. Selon lui, les  forces turques auront une mission défensive et non offensive. 

  • M. Péladeau dérange, pour quelle raison?

    M peladeau

    Les médias, les journalistes, la CAQ, QS, certains péquistes, les libéraux, plusieurs ministres ainsi que le premier ministre emboîtent le pas. M. Péladeau ne peut demeurer actionnaire de contrôle de Québecor et ambitionner devenir chef du Parti québécois (PQ), voire premier ministre du Québec. 

    Cet homme fait peur. C'est certain. C'est du jamais vu. On n’a jamais mis autant de pression sur un politicien. On dit qu'il pourrait se servir de ses médias pour faire la promotion de l'indépendance. Où étiez-vous messieurs dames, ces dernières années ?

    Est-ce que M. Péladeau s'est déjà servi de ses médias pour faire la promotion de l'indépendance. La réponse est : NON. Est-ce que M. Péladeau s'est servi de ses médias pour faire la promotion de la droite ? La réponse est : OUI.

    Pendant la dernière campagne électorale, lorsque M. Péladeau a annoncé sa candidature, ce fut un choc médiatique, que dis-je un tremblement de terre médiatique pendant quatre jours. Ce n'est pas lui qui a cassé le vote péquiste. Les sondages sont restés stables pour le PQ.

    Quatre jours après sa candidature, M. Couillard sort l'épouvantail du référendum. Tous les médias, de nombreux journalistes, la CAQ, QS, les libéraux, les analystes et commentateurs même ceux de TVA, du Journal de Montréal, de 24 Heures (3 propriétés de Pierre Karl Péladeau) affirment en leurs propres noms que la possible possibilité d'un supposé référendum est inacceptable. Là, les médias réussissent à faire peur à une bonne tranche de la population, à un tel point que le vote du PQ s'effondre. 

    Depuis quelques années, les médias  (y compris ceux de M. Péladeau) influencent les gens en s'acharnant et ridiculisant le PQ pendant que les libéraux, parti fortement corrompu vogue allégrement au pouvoir et s'acharne sur les pensions des travailleurs pendant que les riches volent des milliards à l'état en mettant leur argent dans des abris fiscaux.

    Je crois que M. Péladeau fait peur parce que l'on sent qu'il sera un bon politicien, un excellent politicien, hors du commun, un incontournable, un orateur ayant du charisme. Nous avons rien vu encore. Nous le verrons à son meilleur, une fois chef du Parti Québécois.

    Je ne suis pas de droite mais je me méfie quand l'ensemble de la classe journalistique, quand l'ensemble de la classe politique et quand l'ensemble de la classe des affaires s'unissent contre un seul homme. C'est probablement que cet homme a une aura que les autres n'ont pas, genre une très grande valeur humaine.

    Soit dit en passant, j'ai écrit comme les journalistes en employant le mot classe à tort. Les journalistes, politiciens et business men ne sont pas une classe en soit mais font partis d'une classe de la société qui se nomme : La bourgeoisie.

    J'ai volontairement écrit le nom de M. Péladeau en caractère gras. Une partie de sa future force viendra du fait qu'il est attaqué par l'ensemble de sa propre classe. Ses plus grandes forces seront de savoir être proche des gens, d'être intelligent et charismatique en  plus d'être orateur.

    Finalement, vous me donné le goût de voter Péladeau ! D'autres gens suivront, suivront, suivront...

  • Kobané !!!

    L'État islamique a reçu des renforts en hommes et en véhicules blindés Humvees. Il avance vers le centre-ville.

    L'EI sait que les frappes ont lieu la nuit, alors ils se dispersent et cachent leur arsenal. Les combats ont atteint le centre-ville. Les Turcs sont prêts à attaquer au sol. Ils ne veulent pas y aller seul et les Américains refusent, se rappelant 2003.

    N'oublions pas que la création de l'État islamique est une conséquence de l'intervention américaine en Irak en 2003, sans mandat de l'ONU, sous un faux prétexte (l'affirmation de la possession d'armes chimiques par Saddam Hussein était fausse et nous le savions à l'époque). Guerre qualifiée par beaucoup de guerre illégale. Le président Bush (fils) affirmait qu'Hussein était pro-Al-Quaïda, ce qui était ridicule. Sans oublier les tortures et sévices que les prisonniers irakiens ont subis à la prison d'Abou Ghraib de la part des soldats américains.

    La prise de Falloujah par l'État islamique a été provoquée, le 30 décembre 2013 dernier par le démantèlement à Ramadi, d'un camp de protestataires sunnites anti-gouvernementaux.

    En 2004, l'armée américaine, avait elle-même eu énormément de difficulté à reprendre la ville de Falloujah. Une première tentative avait échouée. La deuxième fut la bonne. 100 soldats américains y ont perdu la vie.

    Le 15 avril 2003, les troupes américaines ouvrent le feu à Mossoul sur des manifestants pacifiques dénonçant leur présence en Irak, la fusillade fait au moins dix morts chez les civils.

    L'EI a la complicité de certains éléments de l’armée irakienne, dirigés par Izzat al-Douri, une des plus hautes autorités politiques d’Irak sous Saddam Hussein.

    La situation est chaotique et catastrophique, alimentée par les tensions confessionnelles Sunnites/Chiites.

    Pour toutes ses différentes raisons, je ne crois pas que les bottes des soldats occidentaux doivent frotter le sol en Syrie ou en Irak. Ce doit être les Kurdes, l'Armée Syrienne Libre, l'armée irakienne qui doivent faire le travail. L'armée turque doit fermer sa frontière avec la Syrie pour empêcher le ravitaillement en combattants étrangers et en matériel à l'État islamique.  

     

  • La duplicité turque

    "La terreur ne sera pas stoppée (...) tant que nous ne coopérerons pas en vue d'une opération terrestre", a déclaré M. Erdogan président de la Turquie. Mais qu'est-ce qui l'empêche d'agir? Elle ne veut pas y aller seul. 

    Mais comment se fait-il que Daech exécute les otages occidentaux et que les otages turcs, eux, ont été libérés sans la moindre égratignure?

    Selon le quotidien britannique The Times,  les 49 otages turcs auraient été échangés contre 180 prisonniers djihadistes, dont deux Britanniques. Nous pouvons probablement ajouter à cette entente que la Turquie accepte les 180 000 réfugiés Kurdes sur son territoire, pendant que l'État islamique exécute un nettoyage ethniqe dans la région de Kobané. Sans oublier que l'armée turque ferme le passage de sa frontière aux Kurdes turcs qui veulent aider les Kurdes de Kobané. 

    L’État islamique a implanté ses troupes tout au long d'un large pan de la frontière turco-syrienne. Mais jusqu’à présent, la poche résistante de Kobané l'empêche de contrôler une bande de territoire continue de 100 kilomètres entre Jarabulus et Tell Abyad. 

    Depuis le début de la guerre civile syrienne, de nombreux djihadistes ont pour la plupart transité impunément par la Turquie pour rejoindre les combattants de l'EI, en franchissant cette frontière poreuse. L’État islamique n’a jamais lancé de campagne contre la Turquie, comme c'est le cas en Irak, en Syrie et comme il le tente maintenant au Liban et bientôt si possible en Jordanie où des sympathisants l'attendent. 

    Pour la Turquie, défendre Kobané, reviendrait à se battre aux côtés du PKK, dont une branche tient la ville. Or, le parti des travailleurs kurdes (PKK) reste l’ennemi juré de la Turquie. Le premier but du premier ministre turc demeure toujours le renversement d'el Assad plutôt que celui de l'EI.

    Si la Turquie rejoint la coalition internationale, elle continue de jouer un double jeu. Le Parti des travailleurs kurdes, le PKK  accuse Ankara de duplicité depuis le début des opérations. Il menace de rompre le traité de paix qui le lie à elle, si celle-ci laisse tomber Kobané aux mains de l'EI. Rappelons que depuis 26 ans le conflit entre l'armée turque et les kurdes a fait 46 000 morts. La Turquie ne veut pas d'un état kurde. 

    Faut-il rappeler que ce pays fait partie de l’OTAN et qu’il aspire à rejoindre l’Union européenne ? On verra dans les jours qui viennent où et comment Ankara interviendra si nécessaire en Syrie et en Irak contre les groupes terroristes. N'oublions pas que si l'État islamique attaque la Turquie, l'OTAN rentre en guerre contre lui, les troupes au sol et tout, la clause D'artagnan ! Un pour tous et tous pour un ! Comme ce fut le cas pour l'Afghanistan. 

    La guerre risque de reprendre de plus bel entre les Kurdes et la Turquie. L'Occident risque de requérir la fermeture de la frontière turque face à l'État islamique pour empêcher son ravitaillement en hommes et en matériels. Techniquement, la Turquie a sûrement les moyens d'accomplir les deux missions à la fois. Elle a une armée efficace, bien équipée et dont les soldats et l'opinion publique n'ont pas peur de la mort contrairement aux Occidentaux. Ce qui peut toujours changer en cours de route. Elle demandera sûrement en échange une éventuelle participation à l'Union européenne.

    Sauf que cette fois-ci, l'opinion publique occidentale risque fortement d'être en faveur des Kurdes et que l'État islamique ne laissera pas la Turquie fermer sa frontière sans réaction. Ce sera la guerre. Entre temps, à Kobané, les drapeaux noirs se multiplient. La ville tombe.

    Depuis deux ans, Assad (dictateur sanguinaire) a raison sur ces deux points : Il se bat contre des terroristes et des étrangers. Deuxièmement, la guerre civile syrienne est une poudrière pour toute la région.

     

  • Carte de la Syrie : La guerre civile en détail. Affrontement au Liban

    Cliquez sur ce lien pour avoir accès à la carte de la Syrie et savoir qui contrôle les différents territoires : Points rouges : L'Armée Arabe Syrienne. Points verts : Rebelles soit l'Armée Syrienne Libre ou Al Nosra (Al QuaÏda). Points jaunes : Kurdes. Points noirs : L'État islamique. 

    en.wikipedia.org/wiki/Template:

    Le régiment d'artillerie de la 20e brigade blindée de l'armée turque a été placé en alerte maximum dans la région de Kobané pour prévenir toute agression terroriste sur leur territoire, rapporte l'agence de presse officielle AnadoluPilonnée de jour comme de nuit par l'artillerie lourde et les chars de l'EI, Kobané tient toujours, Kobané tient encore. À un contre cent, il ne reste plus que des combattants accrochés à des lambeaux de murailles.

    À court de vivres, à court de munitions. Ils ont repoussé la première offensive djihadiste de juillet, les voilà devant le deuxième assaut de ceux que l'on nomme là-bas et avec raison, «les coupeurs de têtes». Une combattante kurde a mené dimanche un attentat suicide contre une position de l'EI aux abords de Kobané, faisant plusieurs morts, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). 

     

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    Les combats entre l'Etat islamique et les combattants kurdes (YPG) font rage dans trois quartiers à l'entrée Est de la ville où l'EI a hissé son drapeau. Il y a combat de rue.

    Au Liban pas trop loin de la frontière syrienne, l'État islamique a attaqué le Hezbollah qui a réussi à repousser l'agression. L'armée libanaise s'est déployée dans la zone des affrontements. 

    Des F-16 néerlandais commencent à survoler les zones de combats en Irak et le premier bombardement d'un F-16 belge a eu lieu de même que le premier bombardement de l'Australie.

     

  • L'actualité de la guerre à l'État islamique, aujourd'hui :

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    Manifestation monstre de soutien pour Kobané à la frontière turco-syrienne du côté turc.

    Les Kurdes sont les seuls capables de combattre efficacement l’État islamique, sur le terrain. Selon moi, la coalition devrait mieux les armer. Surtout que finalement, l'armée turque n'agit pas. L'EI resserre son étreinte sur la ville syrienne kurde de Kobané même s'il est freiné par les frappes aériennes de la coalition et la résistance Kurde. Une combattante kurde a mené un attentat suicide contre une position de l'EI aux abords de Kobané, faisant plusieurs morts, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

    Les Peshmerga irakiens reprennent à l'EI, la ville nommée Rabia, point de passage stratégique entre l'Irak et la Syrie.

    En 2004, un document américain avait envisagé en partie le scénario actuel de l’État islamique. Selon le Sunday Times, un manifeste, écrit par un officier supérieur  de l’EI appelle l’organisme à se préparer à une guerre contre l’Iran et la Syrie en proposant une alliance impossible avec la Russie pour connaître les installations nucléaires iraniennes.

    Selon RTS INFO Les talibans pakistanais se sont ralliés samedi au groupe État islamique. L'EI semble être en train de supplanter Al Quaïda.

    Un second lot de chasseurs Sukhoï russes qui seront pilotés par des irakiens arrive en Irak. Les sukhoï et les Apachs russes s'avèrent particulièrement efficaces dans les zones de combat à Tikrit, Salaheddin et à Mossoul.

    Human Rights Watch demande une enquête sur sept éventuels morts civils causés par des missiles américains dans la province d'Idlib en Syrie. 

    Toujours en Syrie, selon Iran French Radio, le Hezbollah a effectué des raids avec des drones contre Al Nosra à Qunettara. Au Liban près de la ville d’Ersal, le Hezbollah a repoussé une attaque d'Al Nosra.

  • Gain d'Assad à Alep ! L'EI une tête tombe ! Kobané peut tomber !

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               Manifestation de soutien pour Kobané à la frontière turco-syrienne

    Alan Henning 47 ans, chauffeur de taxi britannique qui avait tout laissé pour rejoindre une mission humanitaire en Syrie, otage depuis dix mois, a été égorgé par l’État islamique, en riposte aux frappes britanniques en Irak. l'EI montre un autre otage, américain celui-là, Peter Kassig 26 ans, et menace d'en faire sa prochaine victime. 

    L'Armée Arabe Syrienne d’Assad progresse au nord d'Alep, menaçant d'assiéger complètement les secteurs tenus par les rebelles soit l’Armée Syrienne Libre (démocrate) et Al Nosra (Al QuaÏda), indique l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.

    Le président Bachar al-Assad mène la prière de l'Aïd al-Adha à la mosquée Nouaman ben Bachir à Damas, a indiqué l'agence officielle SANA.

    L’EI n'est plus qu'à quelques centaines de mètres de Kobané qui peut tomber d’un moment à l’autre malgré les frappes de la coalition et la défense de la ville par les Kurdes. Un massacre dans cette ville, signerait la fin du dialogue Ankara-PKK. En effet, le leader kurde emprisonné Abdullah Öcalan avertit que les négociations de paix entre le PKK et l'état turc tourneraient court si la population kurde de Kobané, venait à être massacrée.

    Y aurait-il les bons Kurdes qu'on aide ceux d'Irak et les mauvais Kurdes ceux qu'on aide plus ou moins, ceux de Kobané ?

     

     

  • La guerre à l'État islamique au jour le jour

    Le Canada participera à des frappes aériennes en Irak.

    l'Australie se joint aux frappes aériennes contre l'EI en Irak.

    Le Parlement danois a voté en faveur de l’envoi de sept avions de chasse F-16 en Irak.

    Au nord de la Syrie, l'État islamique encercle toujours la ville de Kobané dont le coeur est la cible des tirs de mortier des jihadistes depuis ce matin, a constaté une journaliste de l'AFP. La ville a vécu son bombardement le plus violent depuis le début de l'assaut jihadiste. La Turquie a déclaré qu'elle n'accepterait pas la capture de la ville par l'ÉI.

    Le parlement turc autorise une possible intervention de son armée en Syrie et en Irak et permet l'utilisation de son territoire par des troupes des pays de la coalition. Le gouvernement islamo-conservateur d’Ankara a toutefois fait savoir clairement qu’il ne prendrait pas de mesures immédiates après ce vote. En fait, la Turquie veut ériger une zone tampon en Syrie à la frontière turque. Cette motion serait davantage motivée par le désir de contenir les Kurdes en Syrie. 

    Damas considèrera toute intervention militaire turque en Syrie comme une agression.

    En Iran, les drones des forces armées survolent nuit et jour,  les frontières est et ouest du pays.

    Les forces irakiennes ont repoussé un assaut de l'État islamique dans la ville de Doulouiya, au nord de Bagdad.

    Le groupe Junud Al-Khilfah, opérant dans l’est algérien, annonce son allégeance à l’État islamique.

    Entre parenthèse : (La Suède va reconnaître l'Etat de Palestine).

  • el Assad progresse contre l'Armée Syrienne Libre

    Depuis le début des frappes, le gouvernement de Damas est informé à l'avance des opérations de la coalition et se réjoui de voir la communauté internationale se mobiliser enfin contre des "terroristes" qu'il dénonce depuis trois ans et demi. Washington, qui depuis 2011 présente el Assad comme le principal obstacle à la paix en Syrie, reconnaît le tenir informé mais récuse toute coopération avec lui et demande toujours son départ.

    L’armée Arabe Syrienne  profite des frappes aériennes de la coalition contre l'État islamique dans l'est du pays pour intensifier ses opérations dans l'ouest contre l’Armée Syrienne Libre soutenue par les États-Unis. L’armée de l'air syrienne bombarde les positions de l’ASL dans les provinces de Hama, Idlib, Homs et Alep, et autour de la capitale Damas. Elle a repris la ville d'Adra al Omalia, entre Damas et Homs. 

  • La Turquie autorise son armée à intervenir en Syrie et en Irak

    La ville syrienne kurde de Kobané frontalière avec la Turquie est presque totalement vidée de ses habitants, les djihadistes de l’État islamique se trouvant à moins d’un kilomètre de l’entrée Est de la ville. Ils pénètrent actuellement dans les faubourgs.

    La Turquie rejoint la coalition anti-État islamique. Le parlement turc autorise une possible intervention de son armée en Syrie et en Irak. La motion débattue par le parlement autorise également l'utilisation du territoire turc par des troupes des pays de la coalition. Dans les prochaines heures, le président et les chefs militaires devront définir les modalités de l'engagement turc auprès de la coalition internationale. En fait, la Turquie veut ériger une zone tempon en Syrie à la frontière turque. Cette motion serait davantage motivée par le désir de contenir les Kurdes en Syrie que de vraiment lutter contre l'EI.

    IstambulSelon AWDNews, à Istanbul, sous les yeux des policiers turcs, une manifestation de soutien au peuple syrien s’est tranformée en manifestation de soutien à Daesh (Etat Islamique). 

    Cemil Bayik, chef du KCK, branche politique du PKK affirme dans un entretien avec The Monitor:  "Il en ressort que la Turquie poursuit ses relations avec Daesh et que la Turquie ne va pas résoudre le problème kurde dans le nord. Parce que la Turquie qui soutient les attaques de Daesh contre Kobani, et qui visent à la dépeupler, et milite en même temps pour la création d’une zone tampon, ne peut pas rompre ses liens avec Daesh." 

  • Kobané, Liban, Syrie, Irak même combat

    La ville syrienne kurde de Kobané frontalière avec la Turquie est presque totalement vidée de ses habitants, les djihadistes de l’État islamique se trouvant à moins d’un kilomètre de l’entrée Est de la ville. Ils pénètrent actuellement dans les faubourgs. Le parlement turc autorise une possible intervention de son armée. 

    IstambulSelon AWDNews, à Istanbul, sous les yeux des policiers turcs, une manifestation de soutien au peuple syrien s’est tranformée en manifestation de soutien à Daesh (Etat Islamique). 

    Selon Al-Jazeera, des avions syriens ont bombardé les repaires de terroristes à Erssal, dans le Nord-Est du Liban après un double assaut des terroristes contre les positions de l'armée syrienne, à Qalamoun. 

    Selon le quotidien L’Orient-le-Jour, l’armée libanaise a repoussé ce matin des hommes armés qui tentaient de s’infiltrer dans la vallée de la Bekaa.

    La France a décidé de mobiliser trois Rafale supplémentaires et une frégate anti-aérienne dans le golfe arabo-persique dans le cadre des opérations militaires contre l'EI.

    Selon Radio-Canada, même si le gouvernement canadien maintient qu'aucune décision n'a été prise, un signe montre que la Défense nationale canadienne se prépare à l'éventualité de frappes aériennes en Irak contre l’État islamique. Des sources confirment qu'une décision pourrait être annoncée vendredi.

  • Kobané, en difficulté, Homs, Bagdad, l'EI revient aux voitures piégées

    En Syrie, l'État islamique poursuit son avancée. Neuf combattants kurdes auraient été décapités. L'EI est maintenant aux portes du centre-ville de Kobané. 90% des habitants ont fui. L'EI bombarde la cité avec son artillerie. La coalition bombarde l'EI avec ses avions pendant que les forces kurdes essayent de les contenir. Chars turquie facebookC’est pourquoi les blindés turcs attendent à la frontière. Ils entreront en opération probablement jeudi, une fois l’approbation du parlement turc acquise. Le chef de l'état M. Erdogan s’est engagé à ce que l'armée turque combatte l’État islamique. Aujourd'hui dans la ville de Homs (centre), reprise en grande partie par le régime, au moins 39 personnes, en majorité des enfants, ont été tuées dans un double attentat à la voiture piégée devant deux écoles du quartier Akrama. Les victimes sont en majorité des Alaouites.

    Pendant ce temps en Irak, l'entrée en action de l'aviation de la coalition a permis aux kurdes de lancer une offensive sur trois fronts et de reprendre aux Islamistes une ville frontalière et des villages dans le nord du pays.  La Grande-Bretagne y a participé, y allant de ses premières frappes aériennes. L'armée irakienne résiste toujours à une offensive de l'EI à 50 kilomètres de Bagdad. L'explosion de trois voitures piégées hier soir dans des quartiers chiites de Bagdad ont fait 13 morts et 41 blessés.

    Barack Obama a admis avoir sous-estimé l'État islamique. Le Canada est en train d'étudier attentivement les options qui s'ouvrent à lui.

     

  • La Turquie prête à intervenir en Syrie

    L'État islamique s'est  rapproché à près de cinq kilomètres de konabé dans l’après-midi de lundi malgré le renfort de 1 500 Kurdes et les bombardements de la coalition. L'EI a pris le contrôle de 67 villages kurdes et a contraint 160 000 Kurdes syriens à trouver refuge en Turquie. Ankara va solliciter le feu vert du Parlement pour intervenir en Syrie et en Irak. Ses blindés sont alignés à la frontière syrienne. 

    En Irak, les Kurdes lancent une offensive sur trois fronts. L'armée irakienne ,elle, résiste à une offensive de l'État islamique à seulement 50 kilomètres de Bagdad.

    Barack Obama admet avoir sous-estimé l'État islamique.

  • Nous sommes partis pour une vraie guerre totale contre L'EI

     

    L'Iran menace d’intervenir en territoire irakien si les combattants de l'État islamique s'approchent de sa frontière. Les États-Unis, la France, la Grande Bretagne et plusieurs pays arabes bombardent l’EI et s’attaquent à son revenu.

    Joseph Henrotin, expert en art de la guerre et chargé de recherches au Centre d’analyse et de prévision des risques internationaux (CAPRI), estime que le projet de l'EI est susceptible de réussir et je le cite : "Nous sommes partis pour une vraie guerre totale".

    Mais comment renverser l'EI? Pour détruire cette organisation, la seule opération aérienne ne suffira pas. L'adversaire se réarticule, transforme ses positions fixes, en un agencement mouvant. Il faut donc des combattants au sol.

    Defile de smpatisants de l ei a mossoul le 23 juin dernier

               Manifestation pro État islamique à Mossoul, le 23 juin dernier.

    La présence de troupes occidentales en terre musulmane reviendrait à la logique des croisades. Ce que l'EI compte bien se servir. Les combattants au sol, doivent être musulmans et sunnites pour la plupart, plus spécifiquement, Syriens, Irakiens, Kurdes ou à la limite, venant des autres pays arabes.

    N'oublions pas que la création de l'État islamique est une conséquence de l'intervention américaine en Irak en 2003. Sans mandat de l'ONU, sous un faux prétexte, l'affirmation de la possession d'armes chimiques par Saddam Hussein était fausse et nous le savions à l'époque.

    Cette Guerre a été qualifiée par beaucoup de guerre illégale. Le président Bush (fils) affirmait qu'Hussein était pro-Al-Quaïda, ce qui était complètement ridicule. Sans oublier les tortures et sévices que les prisonniers irakiens ont subis de la part de certains gardes d'une prison américaine. 

    Les djihadistes de l'EI sont déterminés à mourir pour leur combat. Jusqu’à maintenant ils continuent de dominer la situation mais contre une coalition bien organisée et bien huilée, ils ne feront pas le poids. 

    Aux Philippines, l'armée déploie des renforts dans le sud où le groupe islamiste Abu Sayyaf, rallié à l'EI en juillet, menace de tuer l'un de ses deux otages allemands.

    Les États-Unis ont commencé le 8 août à bombarder les positions de l'EI en Irak et lancé un mois plus tard une coalition d'une cinquantaine de nations (sans Damas, Téhéran ou Moscou), élargissant les opérations à la Syrie le 23 septembre avec cinq alliés arabes (Jordanie, Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Bahreïn, Qatar).

    Cinq pays européens ont décidé d'engager des avions en Irak (France, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Danemark, Belgique) mais Paris est pour l'instant seul à avoir participé à des raids. Le Canada fournit une soixantaine de conseillers militaires aux Kurdes d'Irak. L'Australie fournit également une aide militaire.

    1 500 combattants kurdes ont traversé la frontière turque en direction de Kobané. La coalition frappe également EI autour de la même ville. Par contre, plusieurs branches d'Al Quaïda ont rejoint l'EI.