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Chine

  • Taïwan : un conflit armé est pour l’instant écarté mais...

    La présidente de la Chambre des représentants des États-Unis Nancy Pelosi a rencontré à Taïwan la présidente indépendantiste taïwanaise Tsai Ing-wen. Cette visite ne passe pas du côté de Pékin. L'île est revendiquée par la Chine. Aussi en réponse, Beijing effectue en ce moment une série d'exercices militaires à l'entour de Taïwan - les plus importants jamais effectués - des opérations qui selon Taïwan violent ses eaux territoriales. Notons que plusieurs navires militaires américains sont aussi présents dans la région. 

    Pourtant, le scénario d’un conflit armé est pour l’instant écarté par les observateurs, mais cette visite donne à la Chine, l'occasion de sortir son armée de l'ombre et de démontrer sa puissance militaire face à une parcelle de l'armée américaine présente sur les lieux.

    Les Américains constatent que la politique de la Chine érode petit à petit le statu quo dans le détroit de Taïwan. La Chine veut quant à elle, mettre fin à l'approfondissement des relations politique et de défense entre les États-Unis et Taïwan. Elle démontre présentement à la population taïwanaise sa détermination à employer des méthodes musclées pour parvenir à ses fins. Le message qu'elle envoie est : Vaut mieux négocier que la guerre, parlez-en au peuple ukrainien. 

    Le problème est complexe, si Taïwan refuse catégoriquement une négociation sur son retour en Chine, Bejing devra alors utiliser son armée avant que l'armée américaine ne devienne trop puissante dans la région. Problème insoluble pour les États-Unis, car s'ils tentent d'augmenter leur présence militaire, ils poussent l'armée chinoise à agir plus tôt que prévu. La Chine confirme qu'une série d'exercices militaires et tirs à longue portée débutera cette nuit tout autour de l'île en réponse aux provocations des États-Unis. 

     

     

  • Le Soleil artificiel chinois

    Ezgif 5 f427d69902 1Le 30 décembre 2021, le soleil artificiel en développement depuis 2006, réacteur nucléaire chinois entré en opération en décembre 2020, a chauffé pendant 17 minutes à 70 millions de degrés lors de son dernier test, une chaleur cinq fois supérieure à celle du véritable Soleil. La Chine vient de battre le record de durée. C'est une nouvelle avancée dans le domaine de la fusion nucléaire. 

    L’idée est de reproduire en laboratoire la réaction de fusion nucléaire, qui se produit à l’intérieur du Soleil et des étoiles. La fusion nucléaire représente un réel espoir dans le cadre de la production d’électricité "propre". À différencier de la fission nucléaire, déjà maîtrisée. 

    La Chine a déjà dépensé 840 millions d’euros pour le projet. Son « soleil artificiel » avait atteint en mai dernier 120 millions de degrés Celsius pendant 101 secondes, puis 160 millions de degrés Celsius pendant 20 secondes. Désormais, l’objectif principal est de maintenir la température à plus de 100 millions de degrés pendant une longue période.

    Le réacteur à fusion HL-2M Tokamak, surnommé « soleil artificiel », peut théoriquement atteindre des températures de plus de 200 millions de degrés Celsius, soit 13 fois plus que le cœur du Soleil. Le développement de ce réacteur pourrait permettre de combler les besoins énergétiques actuels de la Chine tout en développant une énergie durable. En effet, en imitant la réaction de fusion nucléaire qui alimente le vrai Soleil, les scientifiques espèrent créer une énergie propre illimitée.

    En utilisant une technique de confinement magnétique, on chauffe de l’hydrogène — avec un gaz de type deutérium — jusqu’à ce qu’il en devienne totalement ionisé, générant un plasma d’hélium. Les étoiles tirent leur énergie et leur brillance de ce type de réactions. L’énergie générée peut s’avérer colossale. L’enjeu est de stabiliser cette réaction à une haute température sur le long terme, afin de pouvoir la récupérer via les parois et l’utiliser comme source.

    Plusieurs autres pays font aussi des recherches similaires. 

    Sources :

    South China Morning Post

    Agence de presse chinoise Xinhua

  • 13 décembre 1937 : Le massacre de Nankin

    131294206 428554255192670 4952510800022667806 n 2Profitant de la guerre civile chinoise entre le Guomindang de Tchang Kaï-chek et les communistes de Mao Zedong, remontant de Shanghai, l'armée japonaise entre dans la ville de Nankin (Nanjing), alors capitale de la Chine.

    Aussitôt commencent des massacres à grande échelle. Exécutions à la baïonnette, au sabre, à la mitrailleuse, viols et mutilations : 300 000 morts. Le massacre de Nankin figure parmi les crimes contre l'humanité, même si le gouvernement japonais persiste à en nier l'importance. Il annonce les horreurs de la Seconde Guerre Mondiale.

    Les photos du massacre étant trop atroces, j'ai préféré mettre la photo du monument de commémoration. Plus tard, Mao et Tchang Kaï-chek s'uniront pour sortir les Japonais hors de Chine et finiront par la suite leur guerre civile de 1945 à 49.

    Source : Hérodote : 13 décembre 1937 Le « viol de Nankin », 03/04/19

  • Les empreintes d'animaux les plus anciennes sont en Chine

    L’animal qui a laissé ces empreintes n’est pas identifié

    7td777zniphz67itu5audv5iruDes empreintes d'animaux vieilles de 541 millions d'années ont été découvertes en Chine en 1998, les plus anciennes jamais mises en évidence sur la planète. Les chercheurs ne savent pas de quel animal - minuscule - il s'agit. La créature n'a malheureusement pas pu être identifiée, car elle n'est pas morte à proximité de ses empreintes et aucun fossile correspondant n'a été retrouvé aux alentours. Les empreintes ne sont séparées que de quelques millimètres l'une de l'autre, et ressemblent à deux rangées de petits trous. Elles sont symétriques bilatéralement. 

    Elles ont été découvertes dans les gorges du Yangtsé, dans le sud de la Chine. Les roches contenant les empreintes fossilisées ont été datées entre 551 et 541 millions d'années, explique le chercheur Zhe Chen, de l'Académie chinoise des sciences.  Peut-être un ancêtre des arthropodes (insectes) ou des tétrapodes (animal à poumons et à quatre pattes). Tous les animaux terrestres, y compris les humains descendent des tétrapodes. 

    L'ancêtre des tétrapodes, le sarcoptérygien est une espèce de poissons, qui avait des nageoires pectorales, sans doute pour vivre dans des milieux lagunaires. Là où l'eau est si peu profonde que les grands prédateurs aquatiques ne pouvaient s'aventurer. Ces animaux devaient vivre dans une relative tranquillité, se déplaçant en s'appuyant sur le fond. Les sarcoptérygiens, avaient perdu leurs nageoires dorsales et ventrales. Les pectorales, elles, se faisaient charnues et les os solides qui les charpentaient ressemblaient beaucoup aux membres des animaux à quatre pattes, les tétrapodes. 

    Nos ancêtres les premiers tétrapodes sont donc plus anciens qu'on ne le pensait. Les restes fossiles d'invertébrés trouvés aux alentours et les caractéristiques du sol montrent qu'il s'agissait d'un milieu marin découvert à marée basse. 

    Source : Futura Planète ; Empreintes d'animaux : les plus anciennes ont été découvertes en Chine. 

  • Relations d'affaires Canada -Chine

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                                                                                                                                       Justin Trudeau et Xi Jinping dans une conférence internationale

    Après 3 ans de tension diplomatique entre la Chine et le Canada, le 27 octobre dernier à Beijing, en visioconférence, lors du 43e souper du Conseil d’affaires ‘Canada-Chine’ - organisation pour hommes d’affaire voulant réussir au Canada et en Chine -, le vice-ministre chinois du Commerce a déclaré que le retour de Meng Wanzhou en Chine, avait supprimé le plus grand obstacle, mais cela ne signifie pas pour autant que les relations bilatérales reprendront automatiquement.

    Le vice-ministre chinois est positif sur les perspectives des relations entre les 2 pays. Mais selon lui, la prochaine étape se situe au niveau de l’autorisation ou non de la participation de Huawei au développement de la 5G au Canada. Cette décision à l’étude depuis 3 ans, sera prise dans les prochaines semaines par Justin Trudeau. Le vice-ministre chinois appelle Ottawa à fournir un meilleur environnement pour les entreprises chinoises, y compris Huawei.

    Les investissements de la Chine au Canada ont créé 30000 emplois au Canada. Huawei vient d’augmenter son personnel de 25%, atteignant 1500 emplois. Selon ‘Statistique Canada’, le commerce entre les 2 pays a atteint 76 milliards $ en 2020, soit 10 % du commerce extérieur du Canada. Pour les 9 premiers mois de 2021, le commerce entre les 2 pays a augmenté de 31 %, 37 % de croissance pour les importations chinoises depuis le Canada, note le vice-ministre chinois. Il invite les 2 pays à coopérer davantage dans les économies verte et numérique, pensant à la lutte contre les changements climatiques, domaine où la Chine est maintenant leader mondial.

    Source : French China : Un « problème majeur » résolu dans les liens sino-canadiens, 28/10/21

     

  • Les multinationales et les Ouïghours !

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    La presse occidentale dénonce à tous les jours le traitement des Ouïghours par le gouvernement Chinois. Pourtant ces mêmes médias sont silencieux sur les liens entre les multinationales occidentales et les camps de rééducations chinois pour les Ouïghours, dans la région autonome du Xinjiang.

    Le Xinjiang faisant parti de la Route de la soie, est traversé par la voie ferrée Yiwu, où le fret transite en continue vers Londres et Madrid. La plus longue liaison ferroviaire du monde traverse huit fuseaux horaires. S’étendant sur plus de 13 000 kilomètres, reliant Yiwu en Chine, à Madrid en Espagne. 

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    La région étant infiltrée par des extrémistes musulmans, elle est fortement militarisée et il y existe des camps de rééducation. Ce qu'on sait moins, et ce dont la presse parle rarement, c'est la complicité que ces camps ont avec des firmes, 83 au total parmi lesquelles des firmes automobiles, des grandes marques de prêt à porter etc... On estime que dans la région autonome du Xinjiang, des dizaines de milliers (certains disent un million ) de Ouïghours sont internés dans des camps de rééducation. La liberté de mouvements est restreinte par une surveillance d'appareillages électroniques, allant de la caméra à des bracelets. Ces camps sont rattachés à des unités de productions, qui font écran à leur caractère carcéral. Ainsi "Taekiang a Qingdao" emploie 600 travailleurs forcés en plus de ses salariés.

    Voici les noms des 83 multinationales impliquées, notons la présence de Bombardier : Abercrombie & Fitch, Acer, Adidas, Alstom, Amazon, Apple, ASUS, BAIC Motor, BMW, Bombardier, Bosch, BYD, Calvin Klein, Candy, Carter’s, Cerruti 1881, Changan Automobile, Cisco, CRRC, Dell, Electrolux, Fila, Founder Group, GAC Group (automobiles), Gap, Geely Auto, General Motors, Google, Goertek, H&M, Haier, Hart Schaffner Marx, Hisense, Hitachi, HP, HTC, Huawei, iFlyTek, Jack & Jones, Jaguar, Japan Display Inc., L.L.Bean, Lacoste, Land Rover, Lenovo, LG, Li-Ning, Mayor, Meizu, Mercedes-Benz, MG, Microsoft, Mitsubishi, Mitsumi, Nike, Nintendo, Nokia, Oculus, Oppo, Panasonic, Polo Ralph Lauren, Puma, Roewe, SAIC Motor, Samsung, SGMW, Sharp, Siemens, Skechers, Sony, TDK, Tommy Hilfiger, Toshiba, Tsinghua Tongfang, Uniqlo, Victoria’s Secret, Vivo, Volkswagen, Xiaomi, Zara, Zegna, ZTE.

    Leurs produits jouissent de tous les allègements de taxes que leurs confèrent les traités de libre échange, parfois des aides publiques dans certains états.

    Depuis 1949, la Chine mène une véritable politique de peuplement pour mieux contrôler la région et rendre progressivement impossible toute possibilité d'indépendance. En 1949, la région ne comptait que 200 000 Hans (l'ethnie majoritaire en Chine), ils sont presque dix millions en 2015, soit un nombre légèrement inférieur à celui des Ouïghours. Cette politique de peuplement n'est pas sans provoquer de nombreux heurts communautaires, qui depuis 1997 vont de la manifestation à l'émeute, en passant par les bombes aux arrestations arbitraires et ce, malgré que la région soit passée en 1955 du statut de province, à celui de région autonome. 

    La Chine, dont les citoyens augmentent leurs niveaux de vie à une vitesse grand "V", ne pourrait maintenir cette cadence, advenant la dislocation du pays en plusieurs états. Il est même fort possible que l'économie s'effondrerait. C'est du moins la raison pour laquelle le gouvernement central refuse toute indépendance aux régions. Cette lutte entre fédéralistes centralisateurs (le gouvernement chinois) et les indépendantistes, a mené à une radicalisation de la lutte des Ouïghours, qui est maintenant partiellement contrôlée par des islamistes.

    Pour ce qui est de l'Occident dit démocratique, les gouvernements élus, parfois dans des systèmes démocratiques totalement rétrogrades (comme au Canada), sont subjugués par les multinationales, qui font la loi sur les marchés internationaux, sans se préoccuper des populations locales impliquées dans leurs ententes.

    Le fonctionnent des multinationales à l'international, me fait souvent penser carrément au Moyen âge.

    Sources :

    83 marques et multinationales profitent du travail forcé des Ouïghours, Médiapart, le blog de JMLF.

    Uyghurs for sale -Australian Strategic Policy Institute.

    ​Apple, Nike, BMW, Alstom, Lacoste... 83 grandes marques liées au travail forcé des Ouïghours en Chine, selon une ONG - Marianne.

    Les produits en coton en provenance de la région du Xinjiang en Chine sur la sellette - Commodafrica

  • La route de la soie : Le plan Marshall de la Chine

    Routes de la soie

     

    La "route de la soie" de la Chine est l'équivalent du "plan Marshall" des États-Unis, d'il y a 70 ans.

    On estime que la Chine a dépensé plus de 35 milliards de dollars pour construire la ceinture économique de la nouvelle route de la soie, visant à relier la Chine à l'Europe par le biais de la terre et la route de la soie maritime, dans le but de relier la Chine à la Méditerranée via l'océan Indien, le golfe, la mer Rouge et le canal de Suez.

    Selon Manuel Almedia analyste politique et consultant spécialisé sur le Moyen-Orient, ancien rédacteur en chef du journal Asharq Al-Awsat, titulaire d'un doctorat en relations internationales de la London School of Economics and Political Science, le président chinois Xi Jinping a promis 20 milliards de dollars de prêts aux pays arabes et plus de 100 millions de dollars d'aide financière au Liban, la Jordanie, la Palestine, la Syrie et le Yémen. La Chine et les pays arabes vont également mettre en place un consortium de banques pour gérer un fonds de 3 milliards de dollars.

    Ceci pour la relance des industries et la coopération dans les domaines du pétrole, du gaz, du nucléaire et des énergies renouvelables, ces mesures visent à promouvoir le développement régional en tant que force stabilisatrice et pacificatrice. Le président chinois a également déclaré que la Chine souhaitait former un partenariat stratégique avec la Ligue arabe afin de devenir "le gardien de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient".

    Ce n'est qu'un début, car le tout est présenté par Manuel Almedia, comme étant l'abandon progressif de la position traditionnelle chinoise de non-ingérence, au profit d'une approche engagée, mais toujours prudente.

    En effet en 2016, la Chine est devenue le principal investisseur étranger dans le monde arabe, avec 32% des investissements, soit 30 milliards de dollars. Les États-Unis représente le troisième investisseur avec 7 milliards de dollars.

    En juillet 2017, la Chine a ouvert sa première base militaire à l'étranger à Djibouti. Stratégiquement située à la porte de la mer Rouge menant au canal de Suez, la base est conçue pour soutenir la participation de la marine chinoise à des missions humanitaires et à la lutte contre la piraterie.

    Selon Manuel Almedia, la route de la soie est l'équivalent du plan Marshall des États-Unis. De 1948 à 1952, des milliards de dollars d'aide économique des États-Unis ont contribué à la reconstruction d'après-guerre de l'Europe occidentale. Bien que son impact économique a été exagéré, son importance politique et géostratégique est incontestable.

    Le président américain Truman a étendu le plan aux pays asiatiques, dont la Chine. Aujourd'hui, c'est la Chine qui est à la pointe des grandes conceptions géostratégiques et économiques. Avec l'Eurasie comme base, l'initiative chinoise de la "Route de la soie" sera aussi importante que le plan du secrétaire d'état américain George Marshall, d'il y a sept décennies.

  • Russie, Chine et États-Unis possèdent le missile hypersonique

    Le glaive sort finalement vainqueur de sa course contre le bouclier .

    La Russie vient de tester son premier missile hypersonique

    HypersoniqueLe 25 octobre dernier, le "Yu-71", issu du projet 4202, a été mis en orbite par le missile intercontinental SS-19. D'ici 2025, 24 unités de ce missile hypersonique devrait voir le jour. Elles seront installées sur les nouveaux missiles intercontinentaux Sarmat. Selon Izvestia, l’engin a atteint Mach 15, soit 15 km/sec, plus de 11.200 km/h. Le missile hypersonique vole plus vite que les missiles-intercepteurs. Le "Yu-71" est doté d'un propulseur Ramjet, capable d’être lancé à partir de rampes terrestres, bâtiments de la marine ou bombardiers. 

    En plus d'être très malléable, ce nouveau missile hypersonique peut transporter des ogives nucléaires et enfreindre les boucliers existants de défense antimissile. 

    La course à l’hypersonique 

    La Russie vient ainsi de rejoindre le club restreint des pays possédant des missiles hypersoniques, dont seuls faisaient partis jusqu'à ce jour, les États-Unis et la Chine. Ces missiles peuvent rejoindre n'importe quelle cible, n'importe où sur la planète. Aucun bouclier ne peut les arrêter.

    Le 9 janvier 2015, la Chine avait réussi l'exploit avec son planeur hypersonique "WU-14". Ce planeur est lancé par un missile balistique traditionnel, dont il se détache lorsqu'il atteint la stratosphère. Ensuite il plane dans la stratosphère avant de s'abattre sur la cible désignée. Il atteint la vitesse Mach 10, soit 12,3 km/s. Les moyens de repérage et de neutralisation antiaériens modernes ne peuvent arrêter un tel missile. L'arme peut transporter des ogives nucléaires. Elle neutralise le bouclier antimissile américain.

    Le e "X-51" américain a atteint Mach 6. Son nom évoque le mythique X-15. Le "X-51" s'élance depuis un bombardier B-52H, puis est accéléré par un propulseur d'appoint à une vitesse de 4,7 Mach avant d'utiliser son statoréacteur, qui lui permet de maintenir une vitesse de Mach 6 pendant au moins 300 secondes. Il peut aussi transporter une ogive nucléaire et perce également tout bouclier antimissile. 

    La France est en train de construire son propre missile hypersonique et rejoindra bientôt le club sélect. En effet, le centre français de recherche aérospatiale Onera élabore actuellement un nouveau type de moteur qui permettra aux missiles de voler à la vitesse de Mach 8, soit à 9.200 km/h.

    D'autres pays suivront, puisqu'il est maintenant acquis que pour se prémunir d'une invasion militaire américaine ou autres, vaut mieux posséder l'arme nucléaire et être capable d'atteindre sa cible. 

    Sources :

    Réseau International : La Russie vient de tester son premier missile hypersonique, 29/10/16
    http://reseauinternational.net/la-russie-vient-de-tester-son-premier-missile-hypersonique/#UEHf24LkiCR4X0IV.99

    Pravda : La Russie vient de tester son premier missile hypersonique, 18/10/16
    http://www.pravdafrance.com/news/defense/28-10-2016/1303774-DEFENSE-0/

    Sputnik : La Chine teste avec succès un missile hypersonique, 11/06/15

    https://fr.sputniknews.com/defense/201506111016519954/

    Les Blogs (24 Heures) : La Russie a testé un appareil hypersonique !, 04/07/15