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Canada

  • Le Canada entre l'Inde et la Chine

    30154311 poignee de main diplomatique entre les pays les drapeaux de l inde et du canada en surimpression lesPendant que de nombreux pays dont le Canada, réexaminent leur position face à la Chine, l’Inde, loin de se croiser les bras, intervient pour mieux se situer dans la ronde des accords commerciaux internationaux. Selon le Fond Monétaire International (FMI), l'Inde est la 6e puissance économique mondiale et en ‘parité de pouvoir d'achat’ (PPA) : au 3e rang mondial après la Chine 1ère et les États-Unis 2e. L’Inde est donc de fait aujourd’hui déjà la 3e puissance économique mondiale, selon la PPA.  

    Inde

    La nouvelle politique commerciale de l’Inde s’appelle ‘récolte précoce’. Elle avance progressivement vers des accords de libre-échange à grande échelle avec la Grande-Bretagne, l’Union européenne, l’Australie, les Émirats Arabes Unis et maintenant le Canada.

    En effet, le Canada, (10e puissance économique selon le FMI, 17e en ‘parité de pouvoir d'achat’ -PPA-) et l’Inde préparent en ce moment le terrain pour une relance des pourparlers officiels de libre-échange entre les deux pays; alors que le gouvernement Trudeau cherche à diversifier ses partenaires économiques à la suite du différend sur l’affaire Meng Wanzhou et des deux Michael. Le Canada a entamé des négociations commerciales avec l’Inde il y a plus d’une décennie sous le gouvernement Harper. Le processus a été suspendu en 2018, alors que le gouvernement Trudeau était en renégociation intense sur l’accord du libre-échange nord-américain avec les États-Unis et le Mexique, à l’initiative du gouvernement Trump.

    Association des Nations de l’Asie du Sud-Est

    Le Canada cherche à réduire sa dépendance économique envers la Chine et à se diversifier sur de nouveaux marchés asiatiques. Il a donc aussi lancé des négociations commerciales avec l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) : un bloc de 10 pays : Indonésie, Malaisie, Singapour, Thaïlande, Philippines, Brunei, Vietnam, Laos, Birmanie et Cambodge.

    Chine 

    Canada de drapeaux pays de la chine concept de poignee de main d amitie d association 89662324 2Mais, la Chine n’a pas dit son dernier mot. Elle courtise les gens d’affaires canadiens grâce aux bons soins du ‘Conseil d’affaires Canada-Chine’, créé et financé par le clan Desmarais. La proximité entre ce clan et l’Empire du Milieu n’est plus à démontrer. Par ce Conseil, les entrepreneurs canadiens et québécois ont pu participer à un évènement sur le 14e plan quinquennal du gouvernement chinois, afin de saisir les opportunités d’affaires. À l’intérieur de ce plan, le gouvernement Xi Jinping détaille les secteurs à surveiller, notamment l’éducation, l’énergie, la sécurité et l’agroalimentaire. 

    Invité de marque de l’événement virtuel, l’ambassadeur chinois Cong Peiwu a rappelé l’importance de la relation économique entre le Canada et la Chine : « Avec le plan quinquennal, la Chine aura plusieurs opportunités pour les entreprises canadiennes », a-t-il rappelé. Pendant le séminaire, l’ambassadeur canadien en Chine, Dominic Barton a fait valoir l’intérêt d’investir en Chine : « La Chine demeure le deuxième partenaire économique du Canada. Il s’agit de la deuxième économie du monde », a-t-il précisé. 

    Power Corporation, Bombardier et SNC-Lavalin font partie du 'Conseil d’affaires Canada-Chine' (CCBC), qui se veut être le principal porte-parole des entreprises canadiennes en Chine. Son président fondateur est feu Paul Desmarais père, proche des libéraux, qui a longtemps été à la tête de l’empire Power Corporation. Olivier Desmarais premier vice-président de Power Corporation, est président du CCBC. Son président honoraire est nul autre qu'André Desmarais, président délégué du conseil de Power Corporation et conjoint de France Chrétien, fille de l’ex-premier ministre libéral Jean Chrétien. Ils ont d’importants intérêts en Chine.

    Huawei

    À la mi-septembre, la Conférence de Montréal, un autre événement présenté par Power Corporation, qui a reçu près de 2 millions de dollars de fond public, avait accordé une place importante à l’entreprise chinoise Huawei. Questionné sur Huawei, le premier ministre Trudeau a confirmé qu’une réflexion est entamée à propos de l’entreprise. 

    Filière libérale

    Le CCBC a son siège social à Toronto. La société d’État fédérale 'Exportation et développement Canada' (EDC) y a injecté 175000 $ et d'anciens ministres fédéraux libéraux y sont membres.

    En conclusion, le Canada jouera sur les deux tableaux : L'inde et la Chine, deux voisins, certes pas toujours en accord, mais tous les deux, de nouvelles puissances économiques mondiales dépassant l'Europe et très bientôt les États-Unis.   

     

    Sources :

    La Tribune (Sherbrooke) : L'Inde pousse à la reprise des négociations commerciales avec le Canada, Mike Blanchfield, 28/11/21

    Journal de Montréal : Un organisme des Desmarais joue les entremetteurs pour les Chinois, Olivier Bourque et Francis Alain, 29/09/21  

  • 16 novembre 1885, Louis Riel est pendu !

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    Le 16 novembre 1885 - À Regina, au terme d’un procès pour haute trahison, devant un jury composé uniquement d’anglophones, Louis Riel est exécuté, malgré les demandes de clémence et d'appel, Macdonald : " Même si tous les chiens du Québec aboient, Louis Riel sera pendu ! "

    Héros du mouvement de résistance métis de 1869-1870, qui avait réussi à faire obstacle à la prise de possession unilatérale des territoires de l'Ouest par le Canada, Louis Riel avait ensuite été forcé de s’exiler aux États-Unis. En 1884, il revient d’exil pour répondre à l’appel des Métis de la Saskatchewan et forme un gouvernement provisoire à Batoche l’année suivante, son but : Créer un territoire réservé aux Métis et aux opprimés.

    L’insurrection échoue devant le corps expéditionnaire et Riel se rend en croyant parvenir à débattre sa cause au tribunal. Ses avocats tenteront sans succès de plaider l’aliénation mentale. Même ses avocats n'étaient pas vraiment pour lui !

    Source : Sympatico : « Riel, notre frère, est mort… » par Marie-Lyse Paquin, 16/11/15

  • Course très serrée à la chefferie du Parti Conservateur

    Mackay otoole

    À la course à la chefferie du Parti Conservateur du Canada (PCC), contrairement à ce que nous annonçaient nos illustres journalistes, Peter MacKai ne sera pas élu par couronnement. En effet, un sondage "Mainstreet" mené auprès des membres du PCC, indique une véritable course à la chefferie. Non seulement le député ontarien O’Toole talonne-t-il MacKai, mais il y a une forte possibilité qu'O'toole gagne au 3e tour.

    Premier tour

    MacKay 40%

    O'tool   34%

    Indécis 13%

    Lewis     9%

    Sloan     5%

    Les premiers candidats éliminés seront sans doute Sloan et Lewis, deux candidats de la branche conservatrice, Peter MacKay, progressiste-conservateur, devra convaincre cette aile ultraconservatrice de le soutenir. Il s’agit d’un défi de taille.

    Erin O’Toole récolterait 40 % des 2e choix des électeurs de Lewis et Sloan, MacKay, n’en obtiendrait que 13 %.

    En somme, ces chiffres nous indiquent que la course à la direction du Parti conservateur pourrait une fois de plus se terminer avec un vote très serré au dernier tour de scrutin.

    Le sondage a été mené le 11 mai pour le compte d’iPolitics auprès de 6 624 membres du Parti conservateur du Canada par appels automatisés.

    Mackay est rassuré par le fait que généralement les indécis votent en majorité pour le candidat qui mène, plus que pour le second. Pour ma part, je considère que MacKai devrait l'emporter par un vote serré. Ce qui rentrerait dans les plans de la direction progressiste-conservateur du PCC.

    C'est avec MacKay que le PCC a de bonnes chances de vaincre le parti Libéral de M. Trudeau aux prochaines élections et non avec O'toole, trop conservateur et pas assez progressiste.

  • Élection canadienne 2019, les Conservateurs devraient l'emporter...

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    Photo gratuite sur Pixabay 

    Selon les sondages, les Libéraux et les Conservateurs sont nez à nez. Le problème avec les sondages, c'est qu'ils ne tiennent pas compte du pourcentage d'électeurs qui ne votent pas. En effet, le taux de participation aux élections fédérales se situent entre 58 et 69% depuis 1993. De sorte que, lorsqu'un sondage nous informe que 50% des électeurs sont indécis, on peut facilement conclure qu'en réalité, 30 à 40 % des électeurs ne voteront pas et que ce sont des indécis. Il ne reste donc que 10 à 20 % des électeurs, qui sont réellement indécis et qui voteront. D'après moi en général, un électeur indécis suit plus ou moins la campagne électorale, de sorte qu'il vote en se basant sur les grandes lignes des partis.

    Lors de la campagne électorale, les Conservateurs frapperont l'imaginaire des électeurs, en invoquant les dépenses immodérées des Libéraux, qui amènent le gouvernement vers un déficit record. D'autant plus que le simple citoyen n'y voit aucun gain pour lui. Tout au contraire ses taxes et ses impôts demeurent très élevés. Les Conservateurs offrent une baisse de taxes qui leur apportera des gains électoraux, d'autant plus que leur chef n'a jamais exercé le pouvoir, donc on ne peut rien lui reprocher. 

    Contrairement à Trudeau qui a mal géré l'affaire Lavalin, le conflit avec la Chine, sans oublier sa visite aux Indes qui fut désastreuse. Il a perdu un peu lors de la nouvelle entente commerciale signée avec les États-Unis. Les producteurs laitiers ne voteront pas pour lui.

    Trudeau se doit de ne pas trop parler de la loi sur la laicité du Québec, car elle obtient l'appui d'environ 70% de la population québécoise et ne l'oublions pas, elle a aussi l'approbation de 40% de la population canadienne hors Québec. Plus il parlera contre cette loi et plus il augmentera le vote du Bloc. Le chef du Parti Conservateur soutient pour sa part, qu'il ne contestera pas la loi devant les tribunaux, respectant ainsi l'autonomie des provinces. Ce que Trudeau se refuse.

    Certes, la légalisation de la marijuana est une réalisation positive dans l'histoire de l'humanité, mais elle n'apportera pas vraiment de votes aux Libéraux. 

    En se basant sur la source gouvernementale "Élections Canada", aux élections fédérales de 2015, les Libéraux avaient élus 184 députés avec 6 833 000 votes, les Conservateurs 99 et 5 533 000 votes, le NPD 44 et 3 407 000, le Bloc 10, 817 000 et le Parti Vert 1 avec 591 000.

    Selon la même source, aux dernières élections provinciales, en 2019, le Manitoba a élu les Conservateurs, haut la main, le NPD 2e et les Libéraux loin derrière. En Alberta le "Parti conservateur uni" a gagné haut la main. Ce ne sont pas des gens qui voteront Libéral au fédéral. Le NPD 2e et le parti libéral presque inexistant. À l'Île-du-Prince-Édouard, les Conservateurs gagnent et surprise, les Verts forment l'opposition officielle, les Libéraux 3e et le NPD quasi inexistant. Terre-Neuve porte les Libéraux au pouvoir, les Conservateurs forment une opposition officielle forte et le NPD 3e. 

    En 2018, le Nouveau-Brunswick porte les Conservateurs au pouvoir avec un siège de plus que les Libéraux. Les Verts obtiennent quand mëme 3 députés et l'Alliance des gens 3 également. Ces derniers ne voteront pas Libéral aux élections fédérales. Le Québec élit confortablement la CAQ, les Libéraux 2e, le PQ et QS, nez à nez. L'Ontario met confortablement au pouvoir les Conservateurs, les Libéraux 2e, le NPD 3e.   

    En 2017, la Colombie britannique met au pouvoir les Libéraux de justesse devant le NPD et les Verts élisent 3 députés. La Nouvelle-Écosse porte au pouvoir les Libéraux, les Conservateur 2e et le NPD 3e. 

    En 2016, en Saskatchewan, le "Parti saskatchewanais" remporte facilement l'élection et le NPD 2e. Encore une fois, ce ne sont pas des gens qui voteront Libéral.

    Aux élections provinciales, en général, plus on se rapproche de 2019 et plus les Conservateurs prennent le haut du pavé. J'en conclu qu'aux élections fédérales, la perte de vitesse des Libéraux s'accentuera en Colombie Britannique, au Manitoba, en Ontario, au Québec et dans les Maritimes. En Alberta et en Saskatchewan, ils seront presque inexistants. Les Conservateurs gagneront du terrain presque partout et le Parti Vert doublera son électorat de 500 000 votes à 1 000 000 et fera ainsi la lutte au NPD pour la 3e place. Le NPD est vraiment en descente libre, à un tel point que l'électorat ne sait meme plus ce que ce parti a à lui offrir. Le Bloc semble avoir freiné sa perte de vitesse et devrait se maintenir ou augmenter quelque peu sa députation.

    Donc, les Conservateurs l'emportent majoritairement. Les Libéraux perdent du terrain. Le Parti Vert devient un vrai parti politique, pendant que le Bloc survit et que le NPD vivote.  

     

     

     

     

  • Conflit Chine - Canada

     

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    Mme Meng

    Justin Trudeau congédie l'ambassadeur du Canada en Chine, John McCallum.

    Ce dernier avait déclaré publiquement que Meng Wanzhou, directrice financière du la multinationale chinoise de télécommunication Huawei, première mondiale dans le domaine, dispose d'arguments juridiques solides pour éviter l'extradition vers les États-Unis.

    Mme Meng avait été arrêtée à l'aéroport de Vancouver le 1er décembre dernier, en vertu d'un mandat d'arrestation américain. Les États-Unis l’accusent d'avoir contourné les sanctions commerciales imposées à l'Iran. Huawei utilise des composantes de fabrication américaine dans ses systèmes téléphoniques et Washington interdit à toute compagnie étrangère, qui utilise des composantes américaines dans ses produits, de les vendre à l’Iran. Ce que fait Huawei.

    Son arrestation a provoqué une crise majeure entre le Canada et la Chine. À noter que Mme Meng est libérée sous caution, mais qu’elle ne doit pas quitter le Canada jusqu’à ce que la cours décide de son sort. Depuis, deux Canadiens ont été arrêtés en Chine. Un 3e condamné pour trafic de drogue, portait sa cause en appel et sa peine de 10 ans de prison a été commuée en peine de mort. Le Cirque du Soleil qui devait participer à l’émission de télévision chinoise la plus écoutée au monde, n’y participera finalement pas.

    L'ambassadeur canadien avait affirmé publiquement, que Mme Meng pouvait se servir du fait que le président américain avait déclaré, que la détention de Mme Meng pouvait servir dans les négociations avec la Chine. Cette affirmation va à l’encontre du système judiciaire canadien, qui est totalement séparé du politique. L’ambassadeur avait également déclaré que : « Le Canada et la Chine sont deux pays qui n’imposent pas de blocus envers l’Iran. » Cela pouvait servir sa cause.

    Trudeau a congédié son ambassadeur lorsque celui-ci a affirmé que l'abandon de la demande d'extradition de Mme Meng serait bien pour le Canada. Le chef de mission adjoint à l'ambassade du Canada à Pékin, Jim Nickel, le remplacera à titre de chargé d'affaires.

    En vertu de la loi canadienne sur l'extradition, les États-Unis disposent de 60 jours, à compter de la date de l'arrestation de Mme Meng, pour déposer une demande d'extradition officielle. Les Américains ont donc jusqu'au 30 janvier.

    Le ministère américain de la Justice affirme que l'affaire Meng, n'a pas été affectée par la paralysie partielle qui a touchée l'administration américaine.

    Personnellement, je tiens à féliciter grandement l'ambassadeur canadien. C'est lui qui a raison.

  • Le NPD se tire une balle dans le pied

     

    Une habitude de la Gauche

    Thomas Mulcair
    Thomas Mulcair lors de son discours devant les délégués du NPD   PHOTO : JASON FRANSON

     

    Dans la capitale albertaine, le résultat est tombé. 52 % des délégués se prononcent pour une course à la chefferie. Comme le dit si bien Emmanuelle Latraverse : "Soudainement on a eu l'impression que l'air était sorti de la salle". 

    Comme seule c'est le faire la Gauche, le parti est maintenant profondément divisé. Après huit années Jack Layton et quatre années Thomas Mulcair, le « centrisme » prend le fossé de la route et d'aplomb. Le véhicule orange est fortement endommagé. Le moteur fume. Plus rien ne bouge et le conducteur est lui-même éjecté du véhicule.

    Le Québec a toujours eu peur de voter NPD, le trouvant trop à gauche et peu sensible aux francophones. Jack Layton lui fait alors la cour, affirmant s'occuper des problèmes de la province. Le Québec le croit et pense qu'en votant NPD, il empêchera Harper de rester au pouvoir. En 2011, le Québec devient orange pour la première fois de son histoire. C'est exceptionnel ! Il a même passé du bleu du Bloc québécois à l'orange du NPD canadien.

    Pourtant, le NPD de l'ouest canadien continuera d'agir comme si le Québec est une province canadienne comme les autres. Il ne se rend même pas compte que si le NPD est devenu pour la première fois l'opposition officielle, c'est dû au Québec. J'ajoute qu'il ne percoit pas la culture francophone du Québec. De sorte qu'en 2015, la couleur orange de la province francophone s'estompe quelque peu.

    Après ce dernier congrès, je crois qu'on pourra s'attendre à ce que la couleur orange disparaisse totalement du décor québécois et peut-être même n'en restera-t-il pas grand chose dans le décor canadien. 

    On ne se débarrasse pas d'un chef de cette façon. On dirait que la Gauche aime vraiment ça se tirer une balle dans le pied!