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Articles de rousseau-philippe

  • Réactions à l'État Islamique

    L'État islamique (EI) mène une campagne systématique de nettoyage ethnique dans le nord de l'Irak, où il se livre également à des exécutions de masse, dénonce Amnesty International.

    Les ministres des Affaires étrangères des pays arabes se sont mis d'accord pour prendre les mesures nécessaires pour affronter les groupes terroristes y compris l'Etat islamique.

    Après l'exécution de deux journalistes américains, le président Obama asure que l'Etat islamique, responsable d'atrocités en Irak et en Syrie, finira par être vaincu, notamment grâce à la constitution d'une vaste alliance internationale. Neuf pays s'unissent autour des États-Unis : la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, la Pologne, le Danemark, l’Italie, la Turquie, l’Australie et le Canada. L'aviation militaire américaine bombarde des positions de l'État Islamique.

    En effet, l'avancée fulgurante de l'État islamique en Iraq et en Syrie, nous a tous pris par surprise. Pourtant, dès le début de son existence, ce mouvement affirmait vouloir unir les parties sunnites de l'Irak, de la Syrie, du Liban et de la Jordanie.

    Août 2014, les combattants de l'État islamique, affrontent l'armée libanaise à Ersal. Les assaillants ont été repoussés vers le jurd libanais, près de la frontière Syrienne.

    En même temps, dans le sud de la Jordanie, la ville de Maan échappe au contrôle des autorités jordaniennes. Pauvreté, insécurité et extrémisme religieux y forment un terreau pour l'État Islamique. Il y recrute déjà des djihadistes et ambitionne d'ajouter la fragile monarchie hachémite à ses conquêtes. 

    L'État Islamique menace Vladimir Poutine en raison de son soutien au régime syrien et le met en garde contre le déclenchement d'une guerre dans le Caucase du Nord. L’aviation de l'armée arabe syrienne a bombardé samedi la ville de Rakka, capitale de l’Etat islamique (EI) dans le nord de la Syrie. 

    Les revenus de l'État islamique serait de l'ordre de 2 millions de dpllars par jour, surtout dû aux champs pétroliers sous son contrôle et à la contrebande entre la Syrie er l'Irak de même qu'entre la Jordanie et l'Irak. 

  • L'État Islamique dans la mire des États-Unis

    EiLe président américain Barack Obama a assuré vendredi que l'Etat islamique, responsable d'atrocités en Irak et en Syrie, finirait par être vaincu, notamment grâce à la constitution d'une vaste alliance internationale. Neuf pays s'unissent autour des États-Unis: la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, la Pologne, le Danemark, l’Italie, la Turquie, l’Australie et le Canada. En effet, l'avancée fulgurante de l'État islamique en Iraq et en Syrie, nous a tous pris par surprise. Pourtant, dès le début de son existence, ce mouvement affirmait vouloir unir les parties sunnites de l'Irak, de la Syrie, du Liban et de la Jordanie.

    Il vient tout juste d'attaquer des positions de l'armée libanaise. En même temps, dans le sud de la Jordanie, la ville de Maan échappe au contrôle des autorités jordaniennes. Pauvreté, insécurité et extrémisme religieux y forment un terreau pour l'État Islamique. Il y recrute déjà des djihadistes et ambitionne d'ajouter la fragile monarchie hachémite à ses conquêtes. 

    L’aviation syrienne a bombardé samedi la ville de Rakka, capitale de l’Etat islamique (EI) dans le nord de la Syrie.

    BAbou Bakr Al-Baghdadi, est son chef (photo ci-contre, l'une des deux seules connues). Il ne semble craindre personne et joue sur tous les tableaux à la fois. Washington offre 10 millions US pour des informations pouvant mener à sa capture. Le régime syrien et l'Arabie saoudite le veulent mort. Il est devenu un incontournable des crises syrienne, iraquienne et peut-être même bientôt libanaise et jordanienne.

    L'État Islamique vient tout juste de menacer Vladimir Poutine en raison de son soutien au régime syrien et le met en garde qu'il pourrait y avoir des  actes terroristes et le déclenchement d'une guerre dans le Caucase du Nord.

    Abou Bakr a commencé par défier le chef d'Al Quaïda. Déjà ce n'est pas exactement la chose à faire, si on aspire à une vie tranquille. Il a coupé les liens avec Al-Qaïda et affronte ses anciens alliés sur le terrain syrien. L'État Islamique croise régulièrement le fer, contre Al-Nosra resté fidèle à Al-Qaïda et plus souvent qu'autrement l'emporte. 

    Il existe des divergences fondamentales entre l'État Islamique et al-Zawahiri, chef d'Al-Qaïda. Comme sur le statut religieux des chiites dans le monde arabe, que Zawahiri refuse d'excommunier. Il y a ensuite une divergence générationnelle : au sein d'al-Qaida, l'expérience de référence reste celle du djihad afghan contre les Soviétiques dans les années 1980 ; pour les partisans de l'État Islamique, c'est le djihad en Irak contre les Américains, dans les années 2000.

    Cette génération est plus violente, plus radicale, mais aussi plus efficace en matière de communication, de combat, de financement et d'organisation. Au final, l'EI est beaucoup plus attractif pour la jeune génération de djihadistes. Al-Qaida prône un djihad déterritorialisé, où l'Occident est l'ennemi principal. L'EI, quant à lui, établit sa domination sur un territoire, en établissant immédiatement ses institutions, notamment ses tribunaux et sa police religieuse, sans attendre la fin du conflit.

    On sait peu de choses sur celui qu'on surnomme le fantôme en raison de son extrême discrétion. Né en Irak en 1971, Al-Baghdadi porte plusieurs noms d'emprunt et vivrait en ce moment en Syrie. Des militants ont affirmé qu'il se couvre le visage d'un foulard même en présence de ses proches collaborateurs. 

    Abou Bakr al-Baghdadi est actif depuis l'invasion de l'Irak par les Américains en 2003. Sa marque de commerce est l'efficacité. Plusieurs djihadistes étrangers rejoignent ses rangs pour cette raison. Plus de 2 000 Européens l'ont rejoint. Lorsqu'il attaque une ville, il vise immédiatement les banques, là où est l'argent et les bases miitaires, là où est l'armement. Il instaure immédiatement un impôt à la population.

    L'État Islamique vend du pétrole et des armes au régime de Bachar al-Assad. Ses positions de chaque côté de la frontière irako-syrienne lui permettent de faire du trafic de toutes sortes. Sa force de frappe est en tout cas indiscutable sur le terrain, ce qui fait croire qu'il jouit possiblement du soutien d'individus puissants. Il est hostile aux chiites, considérés comme des ennemis de l'intérieur. 

    Combattants islamiquesLes combattants de l'EI sont plutôt bien payés. Ils sont très efficaces, bien équipés et n'ont pas peur de risquer leurs vies. La contrebande de pétrole irakien et syrien constitue leur principale source de financement qui rapporte plusieurs millions de dollars. Le groupe bénéficie également d'entrées d'argent grâce aux rançons d'otages et à des saisies auprès des commerçants et des banques. Ils ne bénéficient pas du soutien d'un état, mais ils peuvent compter sur des dons privés émanant principalement du Golfe. 

    L'EI compte des Irakiens qui ont une très bonne connaissance du terrain, mais aussi de nombreux Syriens formés par trois ans de guerre contre Bachar al-Assad. La présence de djihadistes français et belges dans ses rangs vient d'être clairement établie. D'autres combattants ont été formés en Tchétchénie et en Afghanistan. Dans leur offensive, ils libèrent les prisonniers des villes irakiennes tombées entre leurs mains afin de grossir leurs rangs. L'EI peut compter sur le soutien de certaines tribus et de segments de la communauté sunnite, exaspérés par la politique du gouvernement central.

    On constate qu'au sein d'al-Qaïda, dans la péninsule arabique (AQPA), plusieurs responsables yéménites de haut niveau affichent désormais leur soutien à l'EI, ce qui laisse penser que la prochaine scission aura probablement lieu au sein de l'AQPA. Plusieurs organisations djihadistes à Gaza et dans le Sinaï ont explicitement déclaré leur soutien à l'EI. 

    L’effort de guerre des forces syriennes se concentre davantage contre le Front Al-Nosra soutenu par le Qatar et contre le Front Islamique soutenu par l'Arabie Saoudite que contre l'État Islamique.

    Jusqu'à maintenant, l'État Islamique s'en sort très bien malgré que l'aviation militaire iraquienne vient d'annoncer la mort du bras droit d'Abou Bakr Al-Baghdadi et même si l'aviation militaire américaine semble le freiner quelque peu dans ses attaques contre les Kurdes qui sont maintenant armés par l'Iran. Les Peshmergas kurdes reprennent maintenant du terrain.

    Amerli ville chiite située à 160 km au nord de Bagdad, a été libérée dimanche soir après avoir été encerclée durant deux mois par l'État islamique. Même scènes de liesse ce lundi dans la localité de Souleimane Bek, 15 km plus au nord.

    L'État Islamique torture et exécute, les civiles sunnites qui n'acceptent pas leurs lois, des militaires, des Chiites, des Chrétiens et des Kurdes. Il est répressif envers les femmes. Leur férocité fait en sorte qu'on leur obéit. Mais cette force peut devenir leur faiblesse. La population pouvant finir par se rebeller. 

    Une autre erreur consiste à attaquer les autres communautés. Il devrait se contenter des territoires sunnites. S'il était moins radical, cela l'aiderait mais alors, il aurait probablement moins de combattants. 

    Ses exactions le porteront probablement vers sa perte.

  • Cessez-le-feu permanent

    Les combattants de la resistance ont change la regle du jeu avec l occupant s est felicite ismail haniyeh premier ministre du hamas jeudi a gaza 

    Usmail Haniyeh premier ministre de Gaza : "Les combattants de la résistance ont changé la règle du jeux avec l'occupant" 

    Au cinquantième jour de l’opération Bordure protectrice, Israël et Gaza sont tombés d’accord pour un cessez-le-feu à durée illimitée. Celui-ci a débuté mardi soir, peu après 19 heures locales. Négocié par les moukhabarat (renseignements égyptiens), l'entente prévoit une accalmie totale sur le terrain d’une durée d’un mois en échange d’une large ouverture des points de passage contrôlant les accès de la bande de Gaza, ainsi qu’un élargissement de la zone de pêche dévolue à l’enclave.

    Cet accord ressemble à ceux conclus en novembre 2012 et janvier 2009, et qui n'avaient pas vraiment été respectés par Israël. De nombreux points de dissensions entre les deux camps devront être abordés à la fin septembre dans le cadre de nouvelles négociations pour parvenir à un accord de cessez-le-feu permanent.

    L'issue de ces longs pourparlers aura donc débouché sur un accord politique, puisque rien ne pouvait être conclu sur le plan militaire. Mais aujourd'hui les objectifs sont plus ambitieux : le Hamas exige la construction d'un port et d'un aéroport, ainsi que la levée totale du siège imposé à la bande de Gaza depuis 2006. 

    Pour la première fois depuis le début du blocus de Gaza, le PAM a traversé la frontière égyptienne pour délivrer plus de 15 000 colis alimentaires dans l'enclave palestinienne.

    L'armée israélienne souffre du même syndrome que toute armée occidentale. Elle ne peut plus accusée de pertes en vies humaines. L'opinion publique n'est plus capable d'accepter les morts contrairement aux armées arabes. En 1967, l'armée israélienne gagnait la guerre en une semaine contre l'Égypte, la Syrie et la Jordanie. En 1973, elle ne perdait que le canal de Suez. La guerre avait durée deux semaines. Mais à cette époque, les armées arabes perdait 12 000 hommes et Israël 4 000 en une semaine ou deux. Il y a quelques années, l'armée israélienne a été incapable d'éradiquer le Hezbollah en plusieurs mois. Aujourd'hui, elle est incapable de venir à bout du Hamas et ce depuis plusieurs semaines et à plusieurs reprises : 2009 et 2012, maintenant 2014.

    Comme le disait si bien, un des plus grands stratèges militaires du 20e siècle, le général Giap : "Pour gagner une guerre il faut que les gens sur le territoire convoité soient pour nous, sinon c'est l'échec à coup sûr.

    - L’offensive israélienne déclenchée le 8 juillet pour tenter d’anéantir la capacité militaire du Hamas a fait plus de 2 130 morts palestiniens, pour trois-quarts des civils selon l’ONU. Côté israélien, trois civils et 65 soldats ont été tués, le plus lourd bilan militaire depuis la guerre contre le Hezbollah libanais en 2006.

    - 70% des habitants des localités israéliennes frontalières avec la bande de Gaza avaient évacué leurs maisons en raison des tirs de missiles et d’obus en provenance du territoire palestinien. Les missiles tombaient comme de la pluie. 

    - l'ex ministre de la Guerre d'Israël, Shaoul Mufaz, a reconnu, sur la chaîne 10, la défaite militaire, à Gaza, et la victoire de la Résistance, qui a entraîné Israël dans une guerre d'usure. Il a affirmé que l'offensive "Roc invincible" n'avait atteint aucun de ses objectifs et qu'elle a, de surcroît, plongé les colons dans un sentiment d'insécurité sans précédent. 

    - Avri Bar Youssouf, expert en sécurité nationale, a estimé, au cours d'un entretien avec Ynet, que l'offensive "Roc invincible" a affaibli l'armée israélienne : "En dépit de sa suprématie militaire, Israël se devra d'accepter son incapacité à faire face, militairement, au Hamas. Le secret des Palestiniens est très simple: ils savent comment utiliser des moyens très rudimentaires contre une armée ultra-équipée qui perd tous ses moyens à affronter le simple, le rudimentaire." 

    - Un autre expert israélien, Michael Bar Zouhar, affirme à "Yediot Aharonot" : "L'offensive contre Gaza a montré que l'armée israélienne, bien qu'intelligente, est défaite. L'armée israélienne s'appuie, exclusivement, sur son "dôme de fer", ainsi que sur l'assassinat des figures de proue de l'ennemi. Sa défaite est, aussi celle de son Armée de l'air, qui n'a pas su détruire les stocks de missiles palestiniens, des missiles qui ont assuré aux Palestiniens la capacité de résister à Israël qui possède la plus puissante armée du Moyen-Orient. Leurs missiles ont, par ailleurs, envoyé des millions d'Israéliens dans des abris."

     - l'analyste politique et militaire, Ronin Pirgman, partage ce point de vue et affirme qu'Israël a échoué à Gaza. "Le nombre des pertes n'est pas un bon critère, pour juger de la victoire ou de la défaite d'une armée. En effet, c'est la capacité d'une armée à réaliser ses objectifs qui devra servir de référence pour toute évaluation. En ce sens, c'est le Hamas qui sort victorieux de la guerre contre Gaza, car, outre ses tirs de missiles, le Hamas a su utiliser les tunnels souterrains qu'il avait creusés, pour s'infiltrer au cœur du territoire israélien où il a visé les militaires." 

    Rassemblement à Gaza pour fêter la victoire 

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    Tunnel du Hamas

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  • Crise ukrainienne

    La monnaie nationale ukrainienne chute à son plus bas niveau historique. Le ministre de l'économie démissionne. C'est la deuxième démission retentissante cette semaine après celle de la journaliste et militante Tetiana Tchornovol, chargée de la lutte contre la corruption au sein du gouvernement.

    Les combats se sont intensifiés dans l'est de l'Ukraine, provoquant la mort de plus de 40 civils dans la région de Donetsk, dont la capitale a subi des tirs d'artillerie massifs jusque dans le centre-ville, près du fameux stade du Shakhtar.

    La localité de Makiïvka, encore épargnée il y a quelques jours, est devenue depuis 48 heures l’un des objectifs stratégiques majeurs de l’armée ukrainienne. Si l’armée ukrainienne réussissait à s’en emparer, elle pourrait achever l’encerclement de Donetsk, ce qui permettrait de couper encore davantage les troupes rebelles, de l’arrière-pays, et donc de toute possibilité de se fournir en armes, en munitions et de recevoir des renforts.

    Selon la Garde nationale de l’Ukraine, les militaires ont repris aux opposants le contrôle de la ville d’Ilovaïsk. L'armée ukrainienne évoque des combats de rue dans le centre-ville de Louhansk. Kiev affirme y avoir saisi deux blindés appartenant à une division aéroportée russe.

    180 poids lourds russes d’aide humanitaire sont bloqués à la frontière ukrainienne.

    Le pays est en grande crise économique et le gouvernement ukrainien réussit de surplus à détruire une partie de l’Est. Tout ça parce qu’il refuse de négocier avec les pro-Russes.

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  • Manifestation pro Gaza à Montréal

    Plulieurs miliers de personnes à la manifestation pro Gaza de Montréal :

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  • Gaza

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  • Gaza dimanche

    Palestine

    Dimanche 27 juillet 2014 :

    Le hamas accepte une trêve humaintaire de 24 heures. Israël accepte 12 heures.

    Trêve israélienne annoncée, puis brisée.

    "A la suite des tirs incessants de roquettes par le Hamas durant la trêve humanitaire (...), l'armée va reprendre immédiatement son activité dans la bande de Gaza, dans les airs, sur la mer et au sol", a annoncé l'armée israélienne dimanche matin.

    Situation confuse sur le cessaz-le-feu, les combats reprennent.

    Les militants du Hamas tirent malgré l'annonce d'une trêve par lemouvement.

    Israël, qui a annoncé avoir frappé près de 3 600 "sites terroristes" depuis le début de son opération "Bordure protectrice", entend mener à son terme la neutralisation des "tunnels offensifs" construits par le Hamas et son allié, le Jihad islamique.

    L'Égypte a de son côté annoncé avoir détruit 13 tunnels reliant la péninsule du Sinaï à Gaza.

  • Gaza aujourd'hui

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    Attaque israélienne avant la trêve, tunnel du Hamas, trêve humanitaire ,M75 du Hamas.

    La trêve temporaire entre Israël et le Hamas a pris fin vers 20 h (13 h, heure de l'Est), près de deux heures après l'expiration de la première trêve de douze heures, avec la reprise de tirs de roquettes par le Hamas. Son des roquettes qui décollent de la bande de Gaza, les sirènes d'alarme qui résonnent en Israël. Par contre Israël prolonge le cessez-le-feu de quatre heures.

    La proposition soumise vendredi par John Kerry refusée par Israël, acceptée par le Hamas, prévoyait une trêve temporaire de sept jours, durant laquelle Israël et le Hamas mèneraient des négociations indirectes sur l’allégement du blocus de la Bande de Gaza. 

    A Gaza, plus de 150 000 Palestiniens ont été chassés de leurs domiciles par les bombardements, 1000 morts depuis le 8 juillet. Avec le répit de la trêve, la découverte de corps dans les décombres continue d'alourdir le bilan. Du côté israélien, l'armée de l'Etat hébreux déplore 37 décès dans ses rangs tandis que deux civils israéliens ont également trouvé la mort. 

    Le chef du Hezbollah appelle les Arabes à armer la résistance à Gaza.

    Des centaines d’intellectuels dénoncent le soutien du Canada à Israël.

    Une réunion internationale a lieu à Paris, ce samedi afin d'examiner la situation  et faire converger les efforts dans la recherche d'un cessez-le-feu. Dirigée par Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères de la France, elle réunit ses homologues américain, britannique, italien, allemand, qatari et turc, ainsi que Catherine Ashton, représentante de l'UE pour la politique internationale. 

    Ministres

  • Gaza au jour le jour

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    Un Palestinien descendant dans un tunnel au sud de Gaza.

    Mise à jour 25/072014

    Israël rejette un cessez-le-feu.

    Poursuite des frappes israéliennes contre Gaza.

    Pendant que le bilan des victimes palestiniennes de l’offensive en cours continue à s’alourdirchaque soir au moment où se couche le soleil sur la Méditerranée, des groupes d’Israéliens se rassemblent au sommet des collines proches de la frontière de Gaza, pour pousser des acclamations, des cris de joie, et des sifflements approbateurs, au spectacle de déluge de bombes qui s’abat sur la population palestinienne, à quelques kilomètres de là. 

    A 11h45 (0845 GMT), les Brigades Qassam ont bombardé l'aéroport Ben Gourion avec trois roquettes M75 juste après l'annonce de la reprise des vols vers Tel Aviv.

    Le ministre turc des Affaires étrangères annule une visite en France pour se rendre au Qatar pour aider à la négociation d'une trêve.

    Shimon Pérès  quitte la présidence israélienne, en faisant un ardent plaidoyer pour la guerre menée à Gaza contre les islamiste du Hamas.

    Israël: les noms d'enfants tués à Gaza interdits de diffusion.

    La Mauritanie éxige la fin des massacres.

    Le Canada dénonce l'ouverture d'une enquête de l'Onu sur les éventuels crimes de guerre commis par l'armée israélienne dans la bande de Gaza lors de l'actuelle opération Bordure protectrice.

    En Iran, des millions de personnes ont manifesté vendredi en solidarité avec les Palestiniens de Gaza.

    Plus de 800 morts dans la bande de Gaza, 80% des civiles. Israël a 35 morts dont 33 militaires et selon les gouvernements occidentaux : Le pays civilisé est Israël, les terroristes sont le Hamas.

    La situation à Gaza enflamme la Cisjordanie.

    Cisjordanie

    Le conflit de Gaza s’étend à la Cisjordanie et aussi à  Jérusalem-Est occupée.

    Cinq Palestiniens ont été tués à Hébron et à Naplouse, vendredi 25 juillet, après que des manifestations contre les frappes israéliennes ont dégénéré.

    Israël perd la bataille des médias sociaux.

    Mise à jour 24/072014

    Plus il y a de morts, moins les occidentaux sont compatissants envers Israël. 

    Des employés de l'ONU tués dans le bombardement d'une école.

    La médiation piétine. Le principal point d'achoppement porte sur la levée du blocus imposé sur Gaza depuis 2006, réclamée par le Hamas et refusée par Israël.

    777 morts du côté palestinien, dont une grande majorité de civils. Du côté israélien, 34 morts dont  32 soldats et 2 citoyens.

    Le Mali décrète une journée de deuil nationale pour Gaza.

    L’ONU lance une enquête sur l’offensive israélienne. La France débloque 11 millions d’euro d’aide humanitaire. Le Hamas : Pas de cesser le feu sans la fin du blocus.

    Mise à jour 23/07/2014

    16ème jour de conflit, toujours pas de trêve.

    Depuis le début des hostilités, quelques 1 700 impacts de roquettes ont été comptabilisés, et environ 420  projectiles ont été détruits en vol.

    L’armée  israélienne a découvert 28 tunnels, avec 60 entrées. Leur destruction est un des objectifs stratégiques d’Israël.

    Pour la deuxième nuit consécutive, un Palestinien a été tué en Cisjordanie occupée où les manifestations de soutien à Gaza gagnent en ampleur depuis quelques jours.

    Israël poursuit son pilonnage sur Gaza. Le Hamaz continue le sien sur Israël. 29 militaires israéliens, deux civiles tués, des milliers d'Israéliens fréquentent quotidiennement les abris, l'économie est perturbée, les vols vers Tel Aviv annulés. Du côté palestinien, 80% des victimes sont civiles. 650 morts, 3 600 blessés, 100 000 déplacés, des quartiers annihilés, des enfants meurent.

    Hamas rocket

    Palestine

  • Gaza

    Gaza israel

    Mise à jour 25/072014

    La Mauritanie éxige la fin des massacres.

    Les vols vers Tel Aviv repris.

    Mise à jour 24/072014

    Plus il y a de morts, moins les occidentaux sont compatissants envers Israël. 

    Des employés de l'ONU tués dans le bombardement d'une école.

    La médiation piétine. Le principal point d'achoppement porte sur la levée du blocus imposé sur Gaza depuis 2006, réclamée par le Hamas et refusée par Israël.

    777 morts du côté palestinien, dont une grande majorité de civils. Du côté israélien, 34 morts dont  32 soldats et 2 citoyens.

    Le Mali décrète une journée de deuil nationale pour Gaza.

    L’ONU lance une enquête sur l’offensive israélienne. La France débloque 11 millions d’euro d’aide humanitaire. Le Hamas : Pas de cesser le feu sans la fin du blocus.

    Mise à jour 23/07/2014

    16ème jour de conflit, toujours pas de trêve.

    Depuis le début des hostilités, quelques 1 700 impacts de roquettes ont été comptabilisés, et environ 420  projectiles ont été détruits en vol.

    L’armée  israélienne a découvert 28 tunnels, avec 60 entrées. Leur destruction est un des objectifs stratégiques d’Israël.

    Pour la deuxième nuit consécutive, un Palestinien a été tué en Cisjordanie occupée où les manifestations de soutien à Gaza gagnent en ampleur depuis quelques jours.

    Israël poursuit son pilonnage sur Gaza. Le Hamaz continue le sien sur Israël. 29 militaires israéliens, deux civiles tués, des milliers d'Israéliens fréquentent quotidiennement les abris, l'économie est perturbée, les vols vers Tel Aviv annulés. Du côté palestinien, 80% des victimes sont civiles. 650 morts, 3 600 blessés, 100 000 déplacés, des quartiers annihilés, des enfants meurent.

    Lors des cinq dernières semaines, trois adolescents israéliens ont été assassinés en Cisjordanie, un jeune palestinien a été brûlé vif, un adolescent américain a été brutalement frappé par la police israélienne et plus de 40 enfants de Gaza sont morts sous les raids aériens israéliens. 

    Les appels au cessez-le-feu ne fonctionnent pas. Nos gouvernements échouent. Les entreprises occidentales continuent à investir dans la colonisation illégale d’Israël qui confisquent des terres à des familles arabes pour y installer des familles juives.

    Une directive européenne empêchant le financement des colonies illégales a causé tout un émoi au sein du gouvernement israélien. La décision du fonds de pension néerlandais PGGM de se retirer des colonies illégales suite à un appel des citoyens a également créé une tempête politique. 

    Israël occupe, colonise, bombarde, attaque et contrôle l’eau, le commerce et les frontières d’un état libre et reconnu par les Nations Unies. À Gaza, Israël a créé la plus grande prison à ciel ouvert, puis lui  impose un blocus.

    Si Israël refuse de mettre fin aux occupations illégales de terres palestiniennes, le monde doit agir pour lui rendre le coût insupportable.

    ABP, le fonds de pension néerlandais, investit dans les banques israéliennes qui financent la colonisation de la Palestine. D’énormes banques comme Barclays financent les fabricants d’armes israéliens. Le géant de l’informatique Hewlett-Packard fournit des systèmes de surveillance sophistiqués pour contrôler les mouvements des Palestiniens. Et  Caterpillar produit des bulldozers qui sont utilisés pour détruire des maisons et des fermes palestiniennes.

    17 pays de l'UE alertent les entreprises sur le risque lié aux relations commerciales avec les entreprises israéliennes installées dans les territoires occupés.

    Certains membres de l’UE, comme la France, la Grande Bretagne, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie, déconseillent à leurs entreprises de se livrer à des échanges commerciaux avec les entreprises israéliennes installées dans les territoires occupés. Depuis le début du mois de juillet, ils sont 17, soit une majorité de l'UE, à rappeler qu'il existe des risques liés aux activités économiques et financières dans les colonies israéliennes. Le mouvement a été vivement critiqué par le ministre israélien des Affaires étrangères,

    Cette décision est l’occasion de rappeler le caractère illégal de l’occupation des territoires occupés par Israël, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Elle présente toutefois une ambiguïté. Officiellement, l’UE n’interdit pas les relations commerciales avec les entreprises israéliennes installées dans les territoires occupés. Elle se contente de déconseiller l’achat et la vente de biens en provenance de ces colonies.

    Une des sociétés françaises visées par les recommandations pourrait être la banque franco-belge Dexia, dont l’État français détient une majorité du capital. Après l'achat d’une banque israélienne, Dexia a en effet des activités de financement dans le secteur de la construction, dont certaines à Gaza et en Cisjordanie. D’autres entreprises européennes ont préféré se retirer de projets controversés, comme la société de chemins de fer allemande ou la société des eaux néerlandaise.

    Ce durcissement de ton de l’UE à l’égard d’Israël se fait en toute discrétion.

    Source : EurActiv.fr, France24, Avaaz.org, Haaretz, Les Échos.fr

  • Iraq, guerre civile ?

    Iraq ethnic map

    Nous l’avons sous-estimé. En trois jours, l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) prend l’ensemble du triangle sunnite, soit  Fallouja, Mossoul deuxième ville d'Irak, riveraine depuis des millénaires du Tibre, bordée de champs pétroliers. Ils prennent en fait la province de Ninive en son entier (nord), Tikrit (foyer du clan de Saddam Hussein) et d'autres régions de la province de Salaheddine, ainsi que des secteurs des provinces de Diyala (est) et de Kirkouk (nord). Les djihadistes s'emparent par la suite, d'une grande partie de Tal Afar, ville stratégique à la frontière syrienne et d’Al-Awja, village natal de Saddam

    Les combattants en tenues noires prennent contrôle de tous ces territoires, en récupérant les armes et l’argent des banques, en appelant la population à poursuivre ses activés et en dissuadant tout pillage.

    Leur objectif est maintenant la capitale. Ses rues sont quasi-désertes et les commerces fermés. Les insurgés, s’y trouvent à peine, à cent kilomètres au nord et à une soixantaine à l'ouest.

    L’EIIL n'aurait jamais pu emporter un tel succès sans appuis locaux. Ce changement s’est produit grâce à la complicité de certains éléments de l’armée de l’ancien régime irakien, dirigés par Izzat al-Douri, une des plus hautes autorités politiques d’Irak sous Saddam Hussein.

    Pendant ce temps, les peshmergas, force kurde, ont pris le contrôle de Kirkuk, dans le nord du pays. Ils en rêvaient depuis longtemps. C'est chose faite. Ils ne permettront jamais à l'EIIL d’y entrer.

    Après plusieurs jours de déroute totale, l’armée iraquienne a repris près de Bagdad, Ishaqi, Muatassam,  Dhoulouiya et repoussé une attaque à Baâqouba. Elle entame donc une contre-offensive.

    Le premier ministre al-Maliki, commandant en chef des forces armées, a obtenu du gouvernement des pouvoirs illimités pour combattre les rebelles. Dans la province de Kirkouk, l’armée a écarté les djihadistes de Bachir, mais ces derniers se sont emparés de Moultaqa.

    Ainsi donc, trois ans après le départ des troupes américaines, l'Irak est en train de se désagréger. Selon l'ONU, il est menacé dans sa souveraineté et son intégrité territoriale. L'offensive djihadiste suscite d’ailleurs l’inquiétude de la communauté internationale, notamment des États-Unis qui se sont militairement retirés du pays, après huit longues années.

    Les Américains envisagent d’en discuter avec l'Iran, tout en excluant toute coopération militaire. Notons qu’un porte-avions est déjà déployé dans le Golfe. Ils n’enverront pas de troupes au sol mais pourraient par contre utiliser des frappes aériennes soit par jets, drones ou missiles.

    Le président iranien indique une coopération possible avec les États-Unis et promet une aide au gouvernement iraquien. Quelques 5 000 Iraniens se portent d’ailleurs volontaires pour défendre les lieux saints chiites d'Irak. Ceux-ci sont en réalité la face visible de l’iceberg. Il est donc probable de voir des pasdarans (troupe d’élite iranienne), combattre au côté de ce qui reste de l'armée irakienne. Leur fameux général Souleymani, se trouverait déjà à Bagdad.

    Le premier ministre Maliki est détesté par la minorité sunnite, qui l'accuse de marginalisation et de persécution, en refusant de l'intégrer dans les institutions et dans le champ politique. L’Arabie saoudite accuse ouvertement Maliki de conduire l'Irak vers la guerre civile par sa politique d'exclusion des sunnites. Maliki lui, accuse Ryad de soutenir les insurgés.

    Eiil2

  • En Syrie, une odeur de paix commence à se faire sentir

    Armes chimiques

    L'un des deux navires où sont stockées les armes chimiques de la Syrie, a pris la mer. Il les livre à la Finlande et aux États-Unis, pour qu'elles soient détruites.

    Dans le sud du pays, un processus de réconciliation est en cours. Le gouvernement demande à plus de 5 000 rebelles d’origine syrienne de déposer les armes et de se rendre, en favorisant la sortie des djihadistes étrangers de la région. 

    Au même moment, Barack Obama augmente son aide en équipement et en formation à l’armée syrienne libre. La Grande Bretagne y ayant déjà emboité le pas. On parle de quelques millions de dollars seulement.

    Ensemble, ils en sont venus à la conclusion que le président syrien ne cèdera pas. Les États-Unis qui envisageaient au départ, un soutien à l’opposition jusqu’à la chute du régime, visent dorénavant un règlement politique. Ils fournissent maintenant aux forces modérées un soutien qui les placerait en position de mener des négociations avec le régime. 

    Assad, lui, veut démontrer qu'il n'y a qu'une solution, la sienne. Le président syrien a annoncé la plus grande amnistie depuis le début de la révolte en 2011 et ce, une semaine après sa victoire présidentielle qui lui accorde une certaine légitimité.

    Après trois ans de conflit sanglant et les dernières victoires de l'armée arabe syrienne, cette amnistie, pourrait toucher des dizaines de milliers de prisonniers et de révolutionnaires. Elle concerne tous les prisonniers et les combattants rebelles qui désirent déposer les armes. Les précédentes amnisties excluaient ceux qui avaient commis des crimes de sang.

    Bachar al-Assad se présente comme le seul capable de ramener la sécurité et de réconcilier les Syriens. Il faudra se faire à l'idée qu’il restera et s'accommoder de lui pour quelque temps. Le temps que son clan trouve quelqu’un de présentable pour le remplacer, certainement quelques années de patience, encore.

    On ne peut nier le fait que beaucoup de gens ont voté pour lui parce qu’ils voulaient le retour de la paix et de la sécurité, un sentiment partagé également par certains réfugiés syriens.

    M. Assad est quand même placé en tête d'une liste de criminels de guerre présumés, en compagnie de responsables syriens et de membres de l'insurrection. Vingt dossiers d'inculpation ont été remis à la Cour pénale internationale. 55 000 clichés fournis par un photographe de la police militaire syrienne surnommé César ont apporté des preuves évidentes du recours systématique à la torture et du décès de 11 000 détenus.

    Pendant ce temps, l’armée arabe syrienne  fait des gains sur la ligne de front de Lattaquié dans l’Ouest du pays. Au nord à Alep,  son plan consiste à encercler la ville depuis le sud. D’autres unités ont continué leurs avancées en prenant Al-Khanat. Elle est maintenant dans les monts Azzan. Les forces de l'armée syrienne sont à environ 10 kilomètres de la route Alep-Damas. Les soldats de l'armée ont mené de vastes opérations dans la localité de Joubar près de Damas. 

    Lors d’offensives majeurs des forces gouvernementales, le Hezbollah a réussi à assumer un rôle important dans la direction des opérations de l’armée arabe syrienne. A Qoussayr (Juin 2013), il a pris directement en main le commandement des opérations, assumant parallèlement la surveillance aérienne du champ de bataille, via des drones. Il a augmenté énormément sa capacité en tant que véritable armée. Israël le craint beaucoup plus qu’auparavant.

    L’Iran accorde toujours un soutien matériel et financier constant à la Syrie (on parle de quelques dizaines de milliards) et assume un rôle fondamental dans la formation de milices chiites, notamment celles venus d’Irak. La Russie vend toujours des armes (dont certaines sophistiquées) à la Syrie (des dizaines de milliards de dollars).

    Selon un rapport du Brooking Doha Center, de 100 000 à 120 000 djihadistes seraient en Syrie. Leurs parrains : l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie. Beaucoup d'argent (on parle encore de milliards) a été transféré vers ces islamistes radicaux, pas forcément par les États eux-mêmes, mais par des personnes très riches de ces pays.

    Il faut reconnaître que les groupes radicaux sont des professionnels de la communication sur Internet. Ils peaufinent leur propagande et savent parler aux jeunes qui sont à la recherche d'affirmations radicales et de sensations fortes. Ils ont de l'argent et sont bien armés.

    Ils utilisent la dimension religieuse que représente la Syrie dans l'imaginaire musulman. La Syrie (Bilad el-Sham en arabe), joue un rôle particulier dans l'eschatologie musulmane (discours sur la fin des temps). Dans le Coran, c'est en Syrie que doit se dérouler l'affrontement final contre Satan, lors du jugement dernier. Cela résonne bien dans l'imaginaire djihadiste.

    Sept groupements fédérés au sein d’un front uni disposent de 60 000 combattants et constituent une des plus importantes formations militaires du pays. Trois de ces formations Ahrar As Cham (les hommes libres du levant), Soukour As Cham (Les Aigles du Levant) et Jaych al Islam (l’Armée de l’Islam), opèrent en coordination étroite avec Al Qaeda, via al Nosra. Son but ultime : la création d’un État islamique en Syrie.

    EIIL (État islamique d’Irak et du Levant), se distingue davantage  par sa sauvagerie, entrainant son expulsion d’Al Qaeda en février 2014. EIIL a été expulsé d’Alep,  de Lattaquié et d’Idlib, mais contrôle encore l’axe routier Alep-Raqqa. C’est un mouvement transfrontière. Son objectif va au-delà de la Syrie et de l’Irak. Il serait en train de  transférer les armes  confisquées en Irak par la prise de Mossoul, vers la Syrie. À Deir Ezour, de violents affrontements entre lui et le front Al-Nosra ont toujours lieu. Il consolide ses positions en Irak et avance vers Bagdad.

    L’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie ont contribué, à l’évolution de l’opposition vers l’extrémisme. Cependant, les Turcs déçus par l’attitude de ses alliés de l’OTAN dont l’abandon définitif d’une intervention militaire par les Américains, souhaiteraient mettre un terme aux combats. Ils viennent d’inscrire le groupe al Nosra [filiale d’Al Qaeda], sur la liste des groupes terroristes.

    Le Qatar appelle au cessez-le-feu. Les États-Unis à une solution politique. Assad se présente comme l’homme de la réconciliation et de la paix.

    Et bien en cas de paix, la reconstruction syrienne prendra sûrement entre 15 et 20 ans. Le coût en est établi à environ 165 milliards de dollars, 18 fois le budget annuel de la Syrie.

    Ceci ne dérangera pas le premier cercle de Bachar Al Assad puisque qu’en reconstruisant le pays avec l’aide de compagnies iraniennes, russes et occidentales, tout ce beau monde fera d’énormes profits. Ils sont gagnants sur toute la ligne.

     

    NB

    Il est très difficile de connaître le nombre exact de soldats de l’armée syrienne libre ou de djihadistes ou de combattants étrangers, idem pour le nombre de soldats dans l’armée arabe syrienne ou  du Hezbollah et des milices chiites venus d’Irak impliqués en Syrie. La même chose pour les milices kurdes de Syrie, d’Irak d’Iran ou de la Turquie.

  • Iraq : EIIL et Mossoul

    Carte irak menace djihadiste

    Une période noire, l'Irak s'effondre sous l'assaut des djihadistes qui s’emparent du nord. Mossoul, deuxième ville du pays et capitale de la province de Ninive, passent aux mains des rebelles sunnites de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL), groupe dissident d'Al Qaeda. Mossoul, est stratégiquement importante par ses ressources pétrolières. Ses résidents fuient vers le Kurdistan.

    L’EIIL hisse son drapeau. Après s’être emparé de Mossoul, la grande ville du nord et de toute la province de Ninive, il prend six secteurs de la province de Kirkouk et deux de la province de Salaheddine, au nord de Bagdad. Il réussit le coup de force de contrôler une région entière, une première. Il unifie ses fronts irakiens et syriens. C’est ce qui explique le départ de Fallouja de certains  insurgés de  l’EIIL vers la frontière syrienne.

    Un nouveau pas dans sa politique de conquête, (aussi connu sous l'appellation arabe « Da'ich » (Dawla islamiyya fi Iraq wa Chaam) afin de concrétiser son projet de  créer un état islamique à cheval sur le Liban, la Syrie et l'Irak, Da'ech.

    Fondé en Irak en 2007 durant l'offensive américaine, L'EIIL s'est imposé comme le groupe djihadiste le plus violent et le plus sectaire. Grâce à sa pureté radicale et à son extrême violence, il réussit à attirer les jeunes djihadistes du monde entier, avides d'action et de sensations fortes.

    L’attaque fut fulgurante, un  coup de massue, l’armée déconfite, les soldats démoralisés, les autorités impuissantes. Les forces armées ont peut-être même été infiltrées. Une offensive d'une envergure sans précédent qui a conduit le premier ministre irakien, Nouri Al-Maliki, à réclamer  l'état d'urgence. D’ailleurs, le gouvernement fournira les armes à tout volontaire pour combattre les insurgés.

    M. Maliki venait d’être élu sous la promesse de mener une lutte sans merci à l'EIIL. Il vient de lancer un appel à l'aide internationale.

    Washington se dit prêt à fournir à Bagdad toute l'assistance nécessaire pour mener à bien la contre-offensive. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon et le chef de la Ligue arabe Nabil al-Arabi, se disent  très inquiets.

    L'EIIL, aidé par des tribus hostiles au gouvernement, jouit d'un certain soutien au sein de la minorité sunnite qui s'estime marginalisée par le pouvoir dominé par les Chiites.

    Il contrôle déjà Fallouja et plusieurs autres secteurs de la province occidentale d'Al-Anbar à majorité sunnite et voisine de Ninive. Il occupe certains quartiers de Ramadi,  progressent en direction des faubourgs nord de Bagdad et a conquis une partie de la cité de Samarra. L'armée a bien tenté un assaut sur Fallouja en passant par Saqlawiya, au nord de la ville mais sans succès. 

    Les avancées de l’EIIL témoignent d'une situation chaotique, alimentée par les tensions confessionnelles Sunnites/Chiites, le conflit en Syrie voisine, alors que les partis mènent depuis plusieurs semaines des discussions pour former un nouveau gouvernement.

    L’Arabie saoudite et le Qatar doivent s’en frotter les mains. En effet, le premier ministre chiite Nouri al-Maliki accuse régulièrement ces deux pays sunnites, de soutenir financièrement les insurgés de l’EIIL. 

    NB  

    Le 15 avril 2003, les troupes américaines ouvrent le feu à Mossoul sur des manifestants dénonçant leur présence en Irak, la fusillade fait au moins dix morts. C'est également à Mossoul que sont tués en juillet 2003, les deux fils de Saddam Hussein, l'ancien président irakien.

     Eiil

  • Analyse de l’élection présidentielle égyptienne

    Abdel fattah al sissi a droite avec le prince al walid ben talal premiere fortune d arabie saoudite

    Abdel Fattah Al-Sissi (à droite) avec le prince Al-Walid Ben Talal, première fortune d’Arabie saoudite.

    L'ex-maréchal de l'armée Abdel Fattah al-Sissi a remporté comme prévu, une victoire écrasante à la présidentielle d’Égypte, avec 93% des voix. Le roi d’Arabie Saoudite et M. Poutine l’ont félicité. Ceci, 11 mois après avoir destitué l'islamiste Mohamed Morsi par un coup d'état militaire et éliminé par la répression, toute opposition religieuse ou laïque.

    Quelles sont ses priorités? Lutter contre l'insurrection islamiste et relancer l'économie par le tourisme pour promouvoir l'arrivée de nouveaux investisseurs. Il insiste aussi sur la nécessité de l’austérité. Il demande à la population de se préparer à des sacrifices. Ceci, dans un pays de 85 millions d'habitants dont une grande partie connaît la pauvreté, sentez-vous l’odeur d’une autre rébellion?

    Son unique adversaire, Hamdeen Sabbahi, une vieille figure de la gauche et considéré souvent comme un faire-valoir, n'a obtenu que 4% des votes, 3% ayant été rejetés.

    Mais lorsque l’on regarde le taux de participation, que les autorités ont voulu augmenter, en ajoutant un troisième jour de scrutin, au dernier moment. Il s'établirait à 47% selon le gouvernement, 44% selon des sources judiciaires. L’Observatoire arabe pour les droits et les libertés, lui, le situe seulement à 12. On peut en conclure, le manque d'enthousiasme des Égyptiens pour ce vote. Lors de l'élection de 2012 remporté par Mohamed Morsi, la participation était un peu plus haute, soit à 52.

    M. Sissi, qui réclamait un vote populaire massif en sa faveur, avait espéré 40 millions des voix, sur les 54 millions possible. Il a finalement obtenu 21 millions, malgré une propagande médiatique extraordinaire, en sa faveur.

    Le maréchal empoche près du double des voix qu'avait alors recueillies M. Morsi (13,2 millions). Toutefois, l’élection de 2012 était un véritable scrutin, les Frères musulmans n’y étant pas interdits.

    L'organisation Human Rights Watch estime que la répression qui a suivi la déposition de M. Morsi n'a pas créé le climat nécessaire au bon déroulement du scrutin. Les interpellations massives de milliers d'opposants, qu'ils soient islamistes ou non, ont verrouillé la scène politique et ôté tout sens à ses élections. 

    Les pro-Morsi ont été les premières victimes de l'implacable répression des autorités installées par M. Sissi qui a fait plus de 1400 morts, quelques 15 000 arrestations et des centaines de condamnations à mort.

    M. Sissi se retrouve donc dans une situation beaucoup moins favorable que prévue, pour mener à bien ce qu’attendent ouvertement de lui, les possédants et une partie des classes moyennes urbaines ou rurales, désireuses d’un retour à l’ordre.

    Le pays s’est enfoncé dans une crise profonde. Les Frères musulmans  et leurs partisans continuent de manifester presque chaque jour dans les rues et sur les campus universitaires. Sans compter les mouvements terroristes qui font fuir les touristes.

    L’économie est à genoux. Le calme n’est pas revenu. L’Égypte ressemble à un volcan dormant. On sait qu’une autre éruption est éminente. On ne sait pas quand. Mais  on se doute que c’est pour relativement bientôt.

     Egypte

     

  • Ukraine, essai géo-économique

    Pour la première fois, depuis l’effondrement de l’URSS, une crise majeure très importante secoue l’arrière-cour de l’Union européenne qui se trouve malencontreusement aussi l’avant-cour de la Russie : L’Ukraine.

    Pays industrialisé, libre marché émergeant, une agriculture au grand potentiel, l'Ukraine, deuxième pays d'Europe par sa superficie, l’un des plus peuplés du continent (45 millions), joue un rôle prépondérant dans la distribution gazière européenne, arrivant de Russie. Ce pays en est son principal partenaire économique. Kiev s'efforce toutefois de se tourner vers l'Union européenne.

    L'Ukrainien en est la langue principale mais le Russe domine à l'est et la plupart des Ukrainiens le parlent ou le comprennent. Son potentiel économique est très puissant. Entre son indépendance et la révolution orange, son PIB augmentait, dans les deux chiffres par année, malgré sa presque faillite récente.

    La Russie considère l'Ukraine comme faisant partie de sa zone d'influence puisqu’elle en est son principal partenaire économique. Ce qui n'est pas faux. L'Occident considère la même option, puisque le choix de la majorité de la population ukrainienne semble le choisir. Ce qui n'est pas faux non plus.

    Par contre, la Russie, étant la deuxième puissance militaire de la planète, son arsenal nucléaire dissuade toute velléité de guerre, entre elle et l’Occident. Sans compter que l’opinion publique occidentale est incapable d’accepter de nos jours, de grandes pertes en vies humaines de la part des siens, pour un tel conflit.

    Après s'être entre-tués (malheureusement), les pro-russes et les pro-européens devront inévitablement régler en table de concertation, en tenant compte des forces et des atouts de chacun. La solution existe, sans aucun doute le fédéralisme à la canadienne, n'en déplaisent aux Occidentaux.

    L’Union européenne des Quinze n’a forcé aucune des 13  républiques des pays de l’ex-bloc de l’Est à la rejoindre. Qu'en reste-t-il de cet ex-bloc de l’Est ? Coté occidental, l’Ukraine, la Biélorussie et la Russie, coté Caucase et Asie centrale, Azerbaïdjan, Arménie, Kazakhstan, Kirghizstan… 

    La Russie elle-même, aspire à se rapprocher du grand ensemble européen, voir occidental, ce qui sous-entend les États-Unis. Seulement, on voit bien qu’il y a un problème de leadership. Ni l’Europe, ni les États-Unis, ne veulent le partager  avec elle. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle se joue ce bras de fer. L’Ukraine, reliquat de l’éclatement du bloc de l’Est n’aurait  jamais été ébranlée territorialement sans cette crise (Crimée).

    Les Russes font maintenant partie intégrante du giron capitaliste. Ils étaient les décideurs d'un autre système. Ils ne veulent pas suivre mais faire partie des décideurs. Une assimilation par l’Occident est toujours possible tant les points de convergence sont nombreux. L'Ukraine occidentalisé deviendrait alors un talon d’Achille pour eux. Le capitalisme russe est moins effréné qu'en Occident et ils ne veulent pas en perdre le contrôle chez eux au profit des Occidentaux. Les oligarques deviendraient moins riches.

    Cependant, l'Occident ne peut outre-passer ses valeurs démocratiques et humanistes. Il ne peut tolérer la dictature, ni la torture dans les prisons entre autre, ni le soutien à certains régimes comme la Tchétchénie, la Syrie ou  l'Iran. Il soutient également l'égalité entre femmes et hommes, de même qu'entre homosexuels et hétérosexuels.

    Ces mêmes Occidentaux sont habitués d'être les décideurs et ne font jamais  de concession à qui que ce soit, sauf à ceux qui sont aussi forts qu'eux. Leur survie en tant que capitalistes dépend essentiellement du capitalisme effréné : production, production, production, profits, profits, profits... augmentation du niveau de vie...Cependant la fin du procédé ne peut être que cataclysmique. Exploitation à outrance en spirale, en dernier lieu : il ne reste plus rien, c’est la catastrophe inévitable à moins que l'on en contrôle un peu mieux le tir.

    Le communisme s'est effondré, étant incapable d'être compétitif, face à des compagnies privées habituées de vivre dans un tel système. Le fait d'être trop rigide du point de vue liberté individuelle a certainement joué également.

    En fait, ce qui a sauvé le capitalisme occidental de l'effondrement, c’est sa grande capacité de faire entrer dans son système de production effrénée qu'on appelle aussi libre marché, de plus en plus de pays, en commençant par la Corée du Sud, dans les années soixante-dix. Le niveau de vie de ce pays augmentant de façon fulgurante, il en fut plus aisé d'intégrer d'autres grands joueurs comme la Chine, puis tout récemment, l'Inde qui en est encore à ses balbutiements, en la matière. En fait, la première réussite du capitalisme effréné fut certainement le Japon, après la deuxième guerre mondiale. 

    Le conflit ukrainien se situe dans une optique où l'ordre économique mondial est en train tranquillement de changer de mains. De l'Occident, qui en fut depuis longtemps le principal dépositaire, l'ordre économique a tendance depuis plusieurs décennies à se déplacer subrepticement vers l'Asie.

    En ce moment, la Russie et la Chine jouent le rôle de contre-pouvoir face à l'Occident. Bientôt l'Inde y sera. Et l’Occident se sent dépassé par ces deux mastodontes que sont l'Inde et la Chine. En plus de l'argent, ils ont le nombre, nouvelle donnée non négligeable.

    Je soupçonne l’Occident de ne pas s’arrêter à l’Ukraine et aux autres pays de l’ex-bloc de l’Est. Il voudra contrôler également le système économique russe pour faire contrepoids aux deux mastodontes. M. Poutine ne sera pas au pouvoir éternèllement. Les Occidentaux essayeront certainement dans un avenir pas si lointain de soutenir un parti ou un candidat pro-occidental à la présidence russe.

    Le monde se dirige sensiblement vers un nouvel ordre mondial. Et si l’Occident entend prendre les devants, il sait aussi que sa puissance monétaire atteindra ses limites dans un avenir rapproché. L’Asie tôt ou tard s’emparera de la force de l’argent. Et dès lors, les politiques monétaires expansionnistes de l’Occident autant à l’Est qu’à l’Ouest en seront neutralisées.

    D’ici là, la Russie lutte pour sa zone d’influence. Elle  minimise les pots cassés et reprend de la force, surtout depuis la guerre en Géorgie. Elle essaye de conserver sa place (Syrie, Iran) en faisant partie également de l’association BRICS. Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud.  Sa zone d’influence lui assurera son avenir quoi qu’il arrive.

    La Chine est de plus en plus présente sur la scène internationale, même si elle se cache  plus souvent qu’autrement derrière les Russes. En même temps, très liée économiquement avec les États-Unis, elle en finance le gouvernement par les certificats de dépôts, 300 milliards $. Elle produit énormément pour eux et la planète entière. C’est l’usine planétaire. Elle est déjà dans la spirale effrénée du capitalisme à l’occidentale. Mais, elle semble de plus en plus contrôler sa propre économie et devenir  une puissance militaire. Son pouvoir décisionnel ne peut qu'aller en augmentant. En fait, elle est déjà la première puissance mondiale. Prudente, elle avance lentement mais sûrement.

    L'Inde puissance régionale, est en devenir, surtout après l'élection qui a mis au pouvoir un parti foncièrement capitaliste qui promet l'augmentation du niveau de vie de l'ensemble de sa population.

    L’Occident joue-t-il la bonne carte face à la Russie? S’il acceptait de partager le pouvoir avec elle, se mettrait-il en meilleure position ou réussira-t-il à gober l’économie russe? Cherche-t-il vraiment à pousser d'avantage Moscou vers Pékin et New Dehli avec lesquels les Russes ont déjà ouvert le dialogue? 

     

     Ukraine 01

     

  • Syrie

    Londres suit l’exemple des États-Unis et donne le titre de mission diplomatique à la coalition nationale syrienne.

    Toutefois, l’armée arabe syrienne continue son avancée et lance une offensive contre les rebelles de la ville de Nawa, dans la province de Deraa, dans le sud. Elle a également réussi à briser le siège imposé depuis plus d'un an par les rebelles à la prison centrale d'Alep dans le nord du pays. Cette progression a permis de couper une voie de ravitaillement essentielle aux combattants rebelles.

    Des centaines de rebelles ont d’ailleurs déposé les armes et se sont rendus aux forces gouvernementales. Le gouvernement syrien a annoncé, à plusieurs reprises qu’il accueillait à bras ouvert les guerriers déposant leurs armes.

    L’armée jordanienne renforce sa présence sur les 370 kilomètres de frontière qu'elle partage avec la Syrie.

    Pour la première fois depuis le début de la guerre civile, les rebelles syriens ont bombardé un meeting consacré à la réélection de Bachar el-Assad à Deraa dans le Sud, faisant 22 morts.

     

     

  • Ukraine : Petro Porochenko, le nouveau président

    25 mai 2014

    Petro Porochenko, vainqueur au premier tour à l’élection présidentielle. 56% des voix. À l'Est, le scrutin a été fortement perturbé. En revanche la participation a été très élevée à Kiev.

    M. Poutine respectera les résultats de l'élection.

    Voici le nouveau président :

    Petro Porochenko, le  roi du chocolat,

    Petro porochenko le roi du chocolat

    et nouveau président. Ce magnat de la confiserie, l'une des dix plus grandes fortunes d'Ukraine, a été le premier oligarque à soutenir le soulèvement pro-européen. Cet ex-ministre de l'économie a reçu le soutien de l'ancien boxeur Vitali Klitschko, qui a joué un rôle décisif au sein du mouvement ayant entraîné la destitution de Viktor Ianoukovitch. Sa chocolaterie Rochen, a été visée par les sanctions russes.  

     

  • M. Assad, est-il en train de gagner la guerre?

    Syrie : Carte de Wikipedia

    Rouge 2  

    Rouge : Bachar Al Assad.  Gris : EIIL.  Vert : ASL et Al Nosra.  Jaune : Kurdes.                                       Bleu : Zones disputées.

    Bachar Al Assad a réussi à  délégitimer la rébellion, en soulignant les ingérences étrangères dans le pays. Le président  a compris que pour tendre la main à son adversaire, il faut imposer un rapport de force qui préfigure la fin du conflit. Le régime de Damas reconquiert de plus en plus son territoire.

    On voit se multiplier des accords entre le régime et les rebelles. Certaines unités de l’armée syrienne libre (ASL) passent du côté de l’armée arabe syrienne. L'opposition, qui s’en allait déloger le lion, en est réduite à négocier des couloirs d'évacuation. Certains révolutionnaires syriens sont résignés. Ils commencent à voir le danger d’une Syrie livrée aux exactions des groupes djihadistes comme Al Nosra et l’EIIL.

    Aujourd’hui, on se retrouve avec plus de 150 000 morts, 6 millions 500 mille réfugiés, des pertes matérielles gigantesques, un pays sur les rotules. Pourtant, le régime de Bachar Al Assad est toujours là, debout à narguer l’opposition par une élection présidentielle à travers laquelle, il ira chercher sa légitimité.

    L’occident aurait dû comprendre que les groupes modérés qu’il était supposé soutenir allaient être marginalisés.

    L’Arabie saoudite et le Qatar financent des groupes fondamentalistes dont le lien avec Al Quaïda  a été démontré. Alors, d'un conflit entre une dictature sanguinaire et une opposition syrienne aspirant à la démocratie, la crise s'est transformée en une guerre entre un régime despotique et des djihadistes dont l'objectif est d'installer un état islamique et non la démocratie.

    Les américains ont décidé de ne pas recourir au bombardement pour ne pas engendrer le chaos en favorisant Al Nosra (Al Quaïda) et l’État islamique en Iraq et au Levant (EIIL). Deux mouvements dont la majorité des membres sont étrangers au pays. Deux mouvements dont leurs puissances dépassent clairement celle de l’armée syrienne libre, pro-démocratique.

    Il n’y a eu aucune scission majeure au sein du  cercle entourant Al Assad. Des années de guerre, ont été incapables de détruire l’homogénéité de ce groupe. M. Assad, lui-même, a une connaissance phénoménale de la géopolitique mondiale envers  la région.

    La diplomatie occidentale improvise. Pourtant, leurs services secrets les avaient mis en garde, sur l’afflux massif de djihadistes. On sait que le régime syrien excelle dans le rapport de force. Il ne sait pas dialoguer. À partir du moment où on a militarisé le conflit, il était évident qu’il saisirait l’occasion pour en justifier la répression.

    Aujourd’hui semble-t-il, même le gouvernement Israélien, dit en privé aimer mieux voir M. Assad au pouvoir que les groupes djihadistes.

    La guerre laissera trop de cicatrices. Vous ne pensez pas?

     

  • Égypte : Élection, répression, corruption

    L'Union Européenne ne déploiera pas d’observateurs pour le scrutin présidentiel des 26 et 27 mai, n’ayant obtenu aucune garantie pour le bon déroulement de leur tâche.

    Al sissi

    Le candidat à la présidentielle M. al-Sissi a obtenu 94,5 % des voix, lors des élections organisées pour les Égyptiens à l'étranger. Son unique concurrent, le leader de gauche Hamdeen Sabbahi, a réussi 5,5%.

    La répression contre les frères musulmans continue de plus bel, au moins 15 000 prisonniers et 1400 morts.

    M moubarak

    Avec ses fils Alaa et Gamal, M. Moubarak a été condamné  pour s’être emparé de sommes destinées aux palais présidentiels, Ses deux fils ont écopés de quatre ans de prison et lui de trois. Tous payeront une amende de trois millions de dollars et devront rembourser les sommes détournées, estimées à 17,5 millions de dollars. 

  • Tunisie, les candidats aux élections présidentielles

    La loi électorale pour l'élection présidentielle étant votée, même si la date en est encore indétermminée,  une quarantaine de candidats y démontrent un intérêt sérieux. 

    On y retrouve le leader du parti ouvrier représentant le front populaire, regroupant les partis de gauche; le président du  Nidaa Tounes (Appel de la Tunisie) constitué d'anciens réseaux de M. Ben Ali et de militants autant progressistes que syndicalistes; M. Jebali, une figure de proue du parti islamiste Ennahda; de même que le chef du parti républicain  qui, lui, s'était déjà présenté contre l’ex-président déchu; Mustapha Ben Jaafar pour Ettakattol (Forum démocratique pour le travail et les libertés); le président actuel Monsef Marzouki; une femme, Emna Mansour Karoui pour défendre les acquis de la femme tunisienne; Wided Bouchammaoui, présidente des patrons, favorite du monde des affaires; Hamed Karoui, ex-premier ministre de Ben Ali; Kemal Morjane, ancien ministre de Ben Ali.

    La puissante centrale syndicale UGTT,qui, de l’avis de tous, a sorti le pays de la crise, ne s'est pas prononcée. Des bruits courent que son homme fort, M. Abbassi, est pressenti, non seulement par des syndicalistes mais aussi par des organisations de la société civile et même par certains entrepreneurs. Fin négociateur et homme de compromis, il peut réunir  un large consensus, afin de remettre le pays sur les rails. Par contre, il affirme nettement qu'il en est aucunement intéressé.