"Ce sont des élections libres et transparentes, avec une liberté totale. Tu votes pour qui tu veux, sans pression, sans pots de vin", témoigne avec émotion un autre électeur.
Syrie - Selon France 24, l’un des vétérans de l'opposition syrienne laïque, Louay Hussein, vient d'être arrêté. L'opposant est accusé "d'affaiblir le sentiment national et de propager des mensonges". M.Hussein avait déclaré que le régime "était en train de s'effondrer", appelant ses compatriotes "à œuvrer en vue de former une coalition représentant le pouvoir et l'opposition" pour se substituer au régime actuel.
Selon Palestine Solidarité (site d'information sur la Palestine et le Moyen-Orient) deux projets diplomatiques distincts sont en cours. Le premier, souhaité par la France et la Turquie, consiste à geler le conflit d'Alep, où l'ASL (pro-démocratique) et certains autres groupes qui contrôlent l'Est, sont en passe d’être totalement encerclés par l’Armée arabe syrienne, qui tient les quartiers Ouest de la ville.
Le deuxième projet, défendu par la Russie et l’Egypte, prévoit la tenue, à Moscou, d’une conférence inter-syrienne avec la participation de représentants du pouvoir et des personnalités de l’opposition.
Kobané - Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, les Kurdes (Unités de protection du peuple) progresse dans le Nord-Est de la ville après avoir repris le Sud de la cité.
Zahra - Selon l'OSDH, Al Nosra poursuit son attaque contre les localités chiites de Zahra et Nebbol, situés dans la province d'Alep. Les villages sont défendus par la Défense nationale (milice pro-régime) appuyé par le Hezbollah libanais.
Irak - Des commandos SAS britanniques mènent des missions nocturnes pour éliminer des djihadistes de l'État islamique. Ces opérations auraient permis de tuer 200 combattants, selon les révélations du Mail on Sunday. Le ministère de la Défense confirme la présence de soldats britanniques sur le sol irakien mais refuse de commenter l'action des forces spéciales.
Ramadi - Dans la capitale de la province d'al-Anbar, de violents combats opposent l'armée irakienne, à l'État islamique qui cherche à prendre le contrôle total de la ville. Selon l'Agence Anadolu, les combats les plus féroces se déroulent près de l'enceinte du gouvernement dans le centre de Ramadi. La coalition lance des frappes aériennes. Cinq avions chargés de matériel militaire sont arrivées en appui aux forces gouvernementales.
États-Unis - Chuck Hagel, secrétaire à la Défense, seul républicain au cabinet d'Obama à la maison Blanche, a démissionné. Selon le New York Times, cette démission est en partie liée à des différends sur la stratégie à adopter contre l'État Islamique.
État islamique - Selon Jeune Afrique : l'EI a sa star : Fatiha Mejjati, véritable icône du djihadisme au féminin. Elle a la responsabilité d'encadrer les femmes de Daesh et est surnommée Oum al-Mouminine (la mère des croyants). Vivant à Raqqa, on lui prête des liens privilégiés tant avec le calife autoproclamé qu'avec Omar al-Chichani, Premier ministre de l'organisation.
Russie - Selon le journal Kommersant, l'ambassadeur des États-Unis, a déclaré "La Russie et les États-Unis devraient renforcer leur coopération dans la lutte contre l'État islamique en Syrie."
Pakistan - La présence symbolique de l'État islamique à travers le pays devient de plus en plus préoccupante. Des drapeaux noirs, des graffitis et des affiches arborant le logo de l'organisation fleurissent un peu partout dans les bidonvilles.
Un humain, un vote !
Journée historique, première élection présidentielle tunisienne teintée d'un grand standard démocratique. La première fois que les Tunisiens élisent au suffrage universel leur président depuis l'indépendance de 1956. Quatre ans après la révolution du jasmin à l'origine du "printemps arabe" (rappelons-nous, le point de départ : l'Homme qui s'était immolé par le feu parce qu'il n'arrivait plus à nourrir adéquatement sa famille).
Afin d'éviter un retour à la dictature, la nouvelle Constitution donne des prérogatives assez limitées au président mais l'élection au suffrage universel lui confère un poids politique important. Dans les rues comme dans les cafés, de nombreux Tunisiens discutent de l'élection avec passion, certains plaident pour la stabilité, d'autres pour la protection de la révolution. "Je suis venue de mon plein gré et j’ai fait mon choix de mon plein gré," lance avec fierté une retraitée.
Des dizaines de milliers de policiers et de militaires sont déployés par crainte d'attentats djihadistes. 5,3 millions d'électeurs sont appelés aux urnes. La publication de sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote est interdite. L'instance électorale doit annoncer au plus tard le 26 novembre, les résultats. Si aucun des prétendants n'obtient la majorité absolue, un deuxième tour aura lieu fin décembre.
À l’issue du scrutin, aucun incident majeur n’avait été signalé. "C'est très important, cette élection. Il ne faut surtout pas la rater, il s'agit d'achever la révolution," dit un électeur. Cinq prétendants ont jeté l'éponge durant la campagne mais restent inscrits sur les bulletins. Le vainqueur sera appelé à présider la Tunisie pendant cinq ans, un mandat renouvelable une seule fois. Une trentaine de candidats sont en lice.
Le favori, Beji Caid Essebsi 87 ans, vétéran de la politique, ministre des Affaires étrangères dans les années 80, premier ministre intérimaire après la révolution en 2011. Ce vieux routier fédère une bonne partie de la population, excédée par l'instabilité. Son parti Nidaa Tounes, coalition hétéroclite, parti anti-islamiste, est arrivé en tête des dernières élections législatives, il y a un mois, devant les islamistes de la formation Ennahda.
M. Essebsi espère qu'une victoire lui permettra de former une coalition majoritaire au gouvernement, sa victoire aux législatives étant insuffisante pour gouverner seul. Il a fait campagne sur la nécessité de renforcer l'état et son prestige, la Tunisie ayant vécu une transition mouvementée marquée par les assassinats de deux opposants à Ennahda. Il est considéré comme le rempart contre les islamistes, comme la troisième voie qui pourrait permettre d'éviter à la fois l'islamisme et la dictature. Vu son âge, les Tunisiens estiment qu'il y a très peu de risques qu'il s'arroge tous les pouvoirs comme Ben Ali, même s'il en avait la volonté.
Son principal concurrent est le président sortant, Moncef Marzouki, élu par l'Assemblée constituante fin 2011 après avoir longtemps vécu en exil en France, il se pose en rassembleur contre le "retour à l'ancien régime". Son alliance avec les islamistes lui a permis de devenir président. Ces derniers, arrivés deuxième aux législatives, ont décidé de ne soutenir aucun candidat. Sûrement pour donner plus de chance à M. Marzouki. Il se pose en candidat naturel de la révolution, par opposition à M. Essebsi qui a servi comme ministre sous Bourguiba et présidé le Parlement de Ben Ali au début des années 1990.
Vingt-cinq autres personnalités sont en lice, dont des ministres du président déchu Ben Ali, une figure de proue de la gauche Hamma Hammami qui se présente comme le "fils du peuple", dont les partis sont respectivement arrivés troisième et quatrième aux législatives du 26 octobre. le richissime homme d'affaires Slim Riahi ainsi qu'une magistrate Kalthoum Kannou, seule femme candidate.
Voter "pour la stabilité" ou "pour la révolution"? Choisir "une femme" ou "un milliardaire" ou un "fils du peuple"? Devant les bureaux de vote, chez eux ou dans la rue, les Tunisiens en discutent avec passion.
La plupart des observateurs estiment que ni Essebsi, ni Marzouki ne devraient être en mesure d'obtenir la majorité absolue. Un second tour, prévu en décembre, devrait être nécessaire.
Après cette présidentielle, son vainqueur qui ne sera connu que fin décembre en cas de probable second tour, connaît déjà ce qui l'attend à l'étape suivante : construire une majorité parlementaire stable. C'est-là que le troisième candidat M.Hammami tirera son épingle du jeux.
"Ce sont des élections libres et transparentes, avec une liberté totale. Tu votes pour qui tu veux, sans pression, sans pots de vin", témoigne avec émotion un autre électeur.
Alep - ville coupée en deux par la guerre, séparée par une ligne de front qui court du nord au sud. Entre ces deux zones : les snipers. Un point de passage périlleux a fermé il y a un an, à cause des francs-tireurs. Les rebelles contrôlent la moitié Est de la ville, le régime 40% et les Kurdes 10%.
"La route de la peur"
Turquie - Le Premier ministre turc a offert de l'aide militaire à l'Irak pour lutter contre l'État islamique.
Irak - L'État islamique a lancé une offensive d'envergure vendredi, pour prendre entièrement la ville de Ramadi, à une centaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad. Cette ville est l'une des dernières zones urbaines dans la province sunnite d'al-Anbar à être encore en partie sous le contrôle des autorités irakiennes. L'EI a lancé une attaque surprise depuis le nord, l'ouest, l'est et le sud. La majorité des quartiers périphériques de la ville sont tombés. Les forces gouvernementales irakiennes contrôlent toujours le centre-ville. L'armée irakienne, a lancé une contre-offensive samedi. Il y a des combats à la périphérie de la ville. La coalition y a mené des raids.
Libye - Le président égyptien demande aux États-Unis et à l'Europe d'aider l'armée libyenne à vaincre les milices islamistes pour éviter que la Libye ne connaisse le sort de l'Irak et de la Syrie. "La Libye deviendra une terre d'accueil pour les islamistes et représentera un danger pour la stabilité de toute la région".
Il a réaffirmé que l'Egypte apportait son soutien à l'armée libyenne mais n'était pas intervenue directement dans les combats. L'Egypte forme notamment sur son sol des combattants libyens anti-islamistes et partage des informations avec les services libyens. Selon certaines sources, des pilotes libyens aux commandes d'avions égyptiens ont bombardé des positions de l'EI. La ville de Derna entre autre est sous le contrôle de l'État islamique.
Turquie - Le vice-président américain Joe Biden a tenter sans succès d'obtenir le soutien du gouvernement turc à la coalition anti-État-islamique. La Maison Blanche a cependant souligné l'accord des deux pays sur « la nécessité de frapper et de défaire l'EI, de travailler à une transition du pouvoir en Syrie et de soutenir les forces de sécurité irakiennes et l'opposition syrienne modérée ».
Dans les faits, le gouvernement turc a posé comme condition, la création d'une zone-tampon doublée d'une zone d'interdiction aérienne le long de sa frontière avec la Syrie. Ce que lui refuse les État-Unis. De son côté, la Turquie, refuse de fournir une aide militaire aux kurdes qui défendent la ville de Kobané, les considérant comme terroristes. Ankara estime que la menace djihadiste ne sera écartée qu'avec la chute du président syrien. Les Américains, eux, restent focalisés sur la lutte anti-djihadiste.
Iran - Selon l'AFP, la Chine double ses investissements dans les projets énergétiques d'Iran, passant de 25 à 52 milliards de dollars, incluant l'eau, l'électricité, le pétrole, le gaz et la pétrochimie. Soumis à de sévères sanctions internationales en raison de son programme nucléaire controversé, l'Iran s'est tourné vers la Chine, la Russie et la Turquie pour financer ses grands projets économiques.
France - La France déploie six Mirage 2000-D en Jordanie, s'ajoutant aux neuf Rafale déjà basés aux Emirats arabes unis, pour lutter contre l'État islamique d'Irak. Un 2e Français a été identifié parmi les bourreaux de l’EI. Un Belge avait également été reconnu.
État islamique - "Depuis sa percée fulgurante au printemps dernier, l'EI a tenté de faire peur avec le spectre de la chute de Bagdad. Il n'a jamais été question pour l'EI d'envahir les régions chiites. Il n'envisage pas non plus d'affronter les Kurdes d'Irak.", estime Thomas Pierret, spécialiste de la Syrie.
Daech cherche surtout à consolider ses positions dans le Sunnistan, les régions à majorité sunnites. En avançant quelque peu sur les territoires chiites et kurdes, il s'assure que les combats aient lieu en territoire ennemi. Une fois que les Chiites et les Kurdes auront reconquis leurs territoires, il est loin d'être certain que ceux-ci voudront continuer en territoire sunnite.
Le groupe sait, depuis sa création, avancer à la mesure de sa puissance et patienter avant d'avancer ses pions. Il a fait du slogan baqiya, (demeurer) sa ligne de conduite: On reste et on attend.
Cependant sa transformation d'un petit groupe rebelle de taille modeste en une armée presque conventionnelle, dotée de gros moyens logistiques, le rend plus vulnérable aux frappes aériennes de la coalition.
Syrie - 11 000 personnes ont bénéficié de l'amnistie générale décrétée par M. Assad et sont sorties de prison. Pour sa part, l'Observatoire Syrien des Droits de l'Homme avance le chiffre de 7 000 amnistiés.
Iran - Le gouvernement iranien a démenti qu'un de ses ingénieurs nucléaires ait été assassiné en Syrie la semaine dernière, comme l'a affirmé l'OSDH, rapporte l'agence de presse iranienne Irna.
Rocket tiré par l'EI dans Kobané.
Selon l'Orient Le Jour, journal de Beyrouth, Kobané passe présentement de la défensive à l'attaque. En effet, après avoir coupé une route de ravitaillement à l'EI dans la banlieue sud, les YPG ont repris carrément le sud de la ville, puis maintenant six bâtiments dans le nord, précise l'OSDH, une organisation non-gouvernementale qui suit le conflit, grâce à un réseau d'informateurs sur le terrain.
Un cérémonial est devenu quotidien depuis deux mois, dans deux villages turcs devant la frontière. Ils forment une longue chaîne humaine face à Kobané et entonnent des chants à la gloire du PKK et des YPG. Depuis un petit promontoire, retranchés dans leur fortin, des soldats turcs les observent sans broncher.
Selon un journaliste kurde syrien, qui se trouve du côté turc de la frontière, les avions de la coalition ont mené sept raids nocturnes très intenses. Les explosions ont été entendues à 20 km à la ronde, faisant trembler les voitures des journalistes présents à la frontière.
1.200 personnes, ont été tuées en l'espace de deux mois à Kobané, rapporte l'Observatoire Syrien des Droits de l'Homme, dont 712 djihadistes de l'EI, 398 combattants kurdes, 27 civils kurdes et 16 rebelles de l'Armée syrienne libre.
Le gouvernement syrien lui, a commencé à mener des raids contre les villes contrôlées par l'EI dans le Nord-Est du pays.
Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) regroupant six pays du golfe Persique dont l'Arabie saoudite, Oman, le Koweït, Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Qatar, crée une armée commune de 500 000 hommes et souhaite signer des accords d'assistance militaire en cas d'attaque, avec le Maroc, la Jordanie, l'Égypte et le Pakistan. Il est probable que l'on s'achemine tranquillement vers une nouvelle carte des acteurs régionaux, et un déclin de l'influence occidentale dans la région.
Les enquêteurs de la cellule belge contre le terrorisme pensent avoir reconnu un Belge dans la dernière vidéo de décapitation de groupe publiée cette fin-de-semaine par l’État islamique révèle Het Laatste Nieuws. Les services secrets français pensent également avoir reconnu un Français.
L'État islamique décapite un otage américain et 18 soldats syriens
Un djihadiste français ferait parti des décapiteurs.
Syrie - Des hommes armés ont tué cinq ingénieurs nucléaires, quatre syriens et un iranien, dans la banlieue de Damas, annonce l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
Dans le Nord-Ouest, l'aviation américaine a frappé le groupe Khorassan, sa troisième attaque contre ce groupuscule d'Al Qaïda. Les raids menés dans la province d’Idleb, près de la frontière turque, ont tué plusieurs djihadistes d’al-Nosra. Un autre sur la province d’Alep, a causé la mort de six djihadistes d’al-Nosra, selon l’OSDH.
Au Sud, dans la province de Deraa, berceau de la révolte syrienne et limitrophe de la Jordanie. Les rebelles ont pris la ville de Nawa. Poursuivant sur leur lancée, les groupes islamistes et les brigades de l'Armée syrienne libre, se battent côte à côte. Leur prochain objectif est de prendre Ezreh, et de chasser l'armée de Cheikh Miskine, à 22 kilomètres au nord de Deraa. Leur ultime objectif est d'assurer une continuité territoriale entre les régions sous leur contrôle dans les provinces de Deraa et de Quneitra. S'ils réussissent, ils pourront alors menacer la capitale à partir du sud-syrien.
Quelque 13,6 millions de personnes, ont été déplacées par les conflits en Syrie et en Irak, a déclaré l'agence de l'Onu pour les réfugiés.
Irak - L'armée avait déjà remporté une victoire significative en reprenant Baïji dans le nord de l'Irak. Elle est maintenant parvenue à chasser les djihadistes du barrage d'Adhaim, au nord de Bagdad.
Turquie - La Turquie et les Etats-Unis ont finalisé leur accord en vue d'entraîner sur le sol turc, 2.000 combattants de l'Armée syrienne libre. L'entraînement devrait débuter fin décembre.
France - Flavien Moreau, le premier djihadiste français rentré de Syrie à passer en jugement, a été condamné à 7 ans de prison ferme.
PKP annoncera sûrement sa candidature à la chefferie du Parti Québécois dimanche matin, pendant l'assemblée générale de son comté. Un sondage Léger-Le Devoir sorti aujourd’hui, lui donne 36% des votes, contre 30% pour Couillard et 19% à Legault, David suit avec seulement 11%.
Ce n'est pas pour rien qu'il y a acharnement et harcèlement de la part des autres partis à son égard. Quand on s'attaque impunément à un politicien en devenir comme Pierre-Karl Péladeau, il faut s'attendre à l'effet boomerang. Rappelez-vous lorsqu'il a annoncé sa candidature à la dernière élection. Ce fut un tremblement de terre médiatique pendant quatre jours.
PKP propriétaire de tant de médias leur fait peur. Pourtant, il ne s'est jamais servi de ses médias pour promouvoir la souveraineté. Contrairement à la famille Desmarais qui elle, favorise le fédéralisme à travers ses médias.
PKP mettra ses avoirs en fiducie. Ce qui est suffisant.
À voir : Péladeau qui éclipse Legault...
http://www.youtube.com/watch?v=UGyipGKl28g
Il y a un an, cette carte brandit par l'État islamique, je la trouvais farfelue. Aujourd'hui, je me rend compte qu'ils sont sérieux.
Un message audio diffusé jeudi sur Internet, attribué à al-Baghdadi, chef de « l'État Islamique », dément les rumeurs de sa mort. La voix affirme que L'État islamique est maintenant implanté dans cinq autres pays de la région dont l’Arabie Saoudite, le Yémen, l’Égypte, la Libye, et l’Algérie. À cette heure, l’authenticité de la voix n’a pas été confirmée. (Mais, c'est sûrement celle de Baghdadi).
La Commission d'enquête sur les crimes en Syrie, mise en place par les Nations Unies, accuse L'État Islamique de commettre des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre à grande échelle, dans les territoires qu'il contrôle. La Commission établit une longue liste de crimes, documentés par 300 témoignages, en passant par des massacres de masse contre des groupes ethniques et religieux, par des décapitations et de l'esclavage sexuel...etc...
Selon l'Associated Press, l'État islamique et Al-Nosra auraient signé un accord d'alliance afin de permettre des attaques communes contre Assad et l'Armée syrienne libre, au Nord de la Syrie. Al-Nosra vient tout juste de rompre le traité de non-agression face à l'ASL.
L'État islamique est apparu dans le conflit syrien en 2012. Il vient de lancer sa propre monnaie et d'exécuté un de ses hauts dirigeants condamné pour détournement de fond, le décapitant et le crucifiant, annonce l'OSDH.
Syrie - Selon la chaîne de télévision panarabe al-Mayadeen, à el-Qalamoun, au nord de Damas, l'armée syrienne a pris d'assaut les positions d'al-Nosra.
Libye - La ville de Derna est la première enclave de l'État islamique hors d’Irak et de Syrie. Ils y ont une mosquée, un tribunal islamique, une police... La ville est connue pour avoir été un foyer insurrectionnel d’islamistes hostiles au pouvoir de Mouammar Kadhafi.
Maroc - Arrestation de 6 militaires marocains pour appartenance à l'État islamique.
Égypte - Deux policiers et trois soldats ont été tués par balle jeudi dans deux attaques différentes, dans le nord du Sinaï.
Irak
Les Américains ont décidé de mettre principalement l'emphase sur l'Irak, là où ils ont la meilleure possibilité d'obtenir des gains. 23 raids aériens ont été effectués depuis lundi. Des conseillers militaires américains ont pour la première fois été déployés dans la province d'Al-Anbar, signe tangible de la “nouvelle phase” annoncée par les Etats-Unis dans leur lutte contre l'État islamique. Leur déploiement est maintenant à hauteur de 3 000 conseillers.
Selon le site internet du chef du gouvernement irakien, 26 officiers de l'armée irakienne ont été limogés et 10 autres mis à la retraite pendant que 18 nouveaux commandants ont été nommés. La télévision officielle irakienne annonce la reprise de Beiji, à 250 kilomètres au nord de Bagdad. La porte est donc ouverte pour reprendre également la ville voisine de Tikrit.
La rumeur, qui entoure le sort du chef de l'EI, Abou Bakr al-Baghdadi, depuis les raids de la coalition qui ont visé la semaine dernière "un convoi de dix véhicules qui transportaient peut-être des chefs de guerre" selon le Pentagone, s'épuise.
Syrie
Kobané : « Les YPG ont mené une attaque durant la nuit (leur spécialité), sur la route Halanj-Kobané au sud-est de la ville et coupé ainsi cette voie d’approvisionnement de l’EI », a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme. L'YPG avait déjà repris le sud de la ville.
Alep : Les rebelles que l'on dit modérés, islamistes comme séculaires, y sont désormais coincés entre le régime de Bachar Al-Assad qui avance d'un côté, et l'État islamique de l'autre. Une seule route leur est encore accessible pour se ravitailler ou se ressourcer en Turquie.
Liban
Nous assistons à une surenchère sur les livraisons d’armes à fournir à l’armée libanaise par l’Iran et l’Arabie Saoudite. L'accord signé en début de semaine entre le mouvement
Des Power rangers du Hezbollah sont apparus dans le paysage libanais. Il s'agirait d'une nouvelle entité d'élite de ce mouvement.
Jordanie
Des responsables de sécurité jordaniens évaluent à 1.300 le nombre de salafistes ayant rejoint les mouvements djihadistes depuis les bombardements américains en Irak et en Syrie. Le courant djihadiste jordanien est généralement estimé à 4.000 membres.
Égypte
Une bombe a explosé à une centaine de mètres d'un palais présidentiel du Caire, une autre dans un wagon de train et une troisième dans un wagon de métro. Les attaques, d'abord cantonnées au nord du Sinaï, ont rapidement gagné la capitale égyptienne. Des assaillants à bord de plusieurs embarcations ont attaqué un navire de la marine militaire égyptienne en Méditerranée. Le navire a pris feu et quatre des embarcations utilisées par les agresseurs ont été détruites.
Europe
Allemagne : Huit personnes de nationalité allemande, sont soupçonnées d'avoir participé à une série de cambriolages et d'avoir utilisé leurs butins pour financer l'envoi de nouveaux combattants volontaires vers la Syrie.
Suisse : Une cellule de recrutement pour l'État islamique a été démantelée.
Syrie
L'aviation syrienne a bombardé Al Bab, une ville du nord du pays contrôlée par l'État islamique, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Des officiers syriens parlent de missiles à tête chercheuse thermique tirés sur eux par l’EI, et disent qu’une partie du trafic radio de l'État islamique est effectué en langue tchétchène et géorgienne.
Des patrouilles de surveillance syriennes annoncent percevoir des avions non identifiés, volant de nuit, en provenance de la Turquie. Ils ne savent pas si ce sont des drones ou des avions, ni si ces machines sont américaines. Les officiers syriens parlent aussi de nouvelles armes antichars TOW qui sont apparues aux mains des rebelles (ASL).
Moaz al Khatib, qui a dirigé, de sa création en novembre 2012 à sa démission en mars 2013, la Coalition nationale syrienne, s'est entretenu avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et a demandé le départ d'Assad.
Kobané
"Les Unités de Protection du Peuple (YPG) avancent à travers rues et bâtiments dans le sud de Kobané après de multiples combats contre l'EI ", a annoncé l'OSDH. La ville est défendue par des milices kurdes aidées par des Peshmergas irakiens et des rebelles syriens (ASL).
Irak
Le chef du groupe armé État islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, a été touché par une frappe aérienne, ont rapporté les autorités irakiennes, ce que n'a pas confirmé le Pentagone. L'armée américaine a annoncé samedi des raids aériens menés la veille près de Mossoul, seconde ville d'Irak contrôlée par l'EI et où étaient rassemblés, selon Washington, des chefs de l'organisation ultra-radicale. Elle n'a cependant «pas pu confirmer si le chef de l'EI était présent ». (Comprendre qu'il n'y était pas. C'est une tactique classique, faire accroire qu'on a blessé ou tué le chef ennemi pour qu'il communique et qu'on essaie de le localiser. Ça fonctionne rarement mais ce n'est pas perdu que d'essayer.)
Le chef du renseignement militaire israélien, estime à 80% les combattants de l’opposition syrienne d'obédience islamiste. Al-Nosra et l’État islamique combattent pour une théocratie.
Jusqu’au mois d'août, al-Nosra et les rebelles pro-démocratiques combattaient côte à côte l'EI et le régime. Mais la donne a changé fin septembre, lorsque Al-Nosra s'est retrouvé visé par les bombardements américains. Alors, il a tourné ses armes contre ses anciens alliés.
Selon l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme, Al-Nosra branche officielle d'al-Qaida, s'est emparé de trois villages dans la province d’Idleb, dans le Nord-Ouest de la Syrie. Ces trois localités étaient jusqu’à présent sous le contrôle du mouvement Hazem et du Front Révolutionnaire Syrien, armés en partie par les États-Unis. Ces deux composantes de l'opposition démocratique à Bachar el-Assad ont été expulsées de leur fief, une défaite symbole. Après cette déroute, le FRS et Hazem voient leur force de frappe se réduire et n’apparaître qu'au sud du pays à Deraa.
Le Times of Israel nous apprend que sur le plateau du Golan, par jeu de dominos, l’Armée Syrienne Libre (pro-démocratique) force Al-Nosra à quitter la zone frontalière d'Israël et la pousse vers le régime d’Assad plus à l’Est dans la banlieue ouest de Damas. Al-Nosra a abandonné les villages qu'il contrôlait dans la province de Quneitra. À l’heure actuelle, l’ensemble de cette province est sous le contrôle de l’ASL, à l’exception de la capitale provinciale et d'une ville druze, qui sont restées fidèles au régime d’Assad. Ce dernier triple ses bombardements sur l'ASL.
Selon Laurent Fabius, la coalition engagée dans la lutte contre l'État islamique en Syrie doit désormais tourner ses efforts vers la ville d'Alep, dans le Nord-Ouest du pays. Cette ville est tenue en grande partie par les rebelles pro-démocratiques. Le ministre français des Affaires étrangères estime que ce bastion de l'opposition syrienne est presque totalement encerclé par les forces d'Assad.
Dans le Nord-Ouest du pays, nous assistons présentement à la déconfiture des forces démocratiques au profit des forces dictatoriales d'Assad qui viendront surement à bout des forces théocratiques d'Al-Nosra.
Sur le Plateau du Golan, ce sont les forces démocratiques qui ont expulsé les forces théocratiques. Deux poches importantes appuient les forces dictatoriales.
Dans l'Ouest région alaouite, ce sont les forces dictatoriales d'Assad qui l'emportent. Forces, ne l'oublions pas qui restent à la défense des Alaouites, Chiites, Druzes et Chrétiens orthodoxes.
Dans le Sud région sunnite, les forces démocratiques contrôlent les alentours de Deraa, là où avaient commencé les manifestations pacifiques pro-démocratiques qui s'étaient propagées à travers tout le pays. Manifs réprimées dans le sang et la mort par le régime dictatorial, d'où l'origine de la guerre civile. À cet endroit, la rébellion démocratique est fortement appuyée par un base d'entrainement financée par les Américains et installée de l'autre côté de la frontière, en Jordanie. Les forces gouvernementales bloquent ces forces démocratiques et les talonnent.
Dans l'Est et le centre, régions sunnites, le fief de l'État islamique.
Dans le Nord-Est, les forces théocratiques de l'EI envahissent le territoire kurde. Les Kurdes syriens appartiennent à la démocratie de gauche. Kobané est située dans cette région.
Forbes publie son classement annuel des personnalités les plus puissantes du monde. Notons, l’arrivée d’Abou Bakr al-Baghdadi, le Calife de Daech, en 54ème position.
Obama double son contingent militaire en Irak
Le président des États-Unis a autorisé l'envoi de 1 500 conseillers militaires américains supplémentaires en Irak pour entraîner les forces irakiennes et kurdes.
Le djihad en Egypte
L’État Islamique, appelle ses partisans à propager le djihad en Egypte, au cœur du Caire, en se servant du désert du Sinaï comme base arrière. Il a également appelé les Djihadistes à «cibler les Coptes», minorité chrétienne, "Les suivre et les tuer est l’une des principales façons de servir la cause", est explicitement écrit sur les sites Web de l'EI. En Libye, des guerriers avec le drapeau islamique de Daech ont été aperçus dans certaines villes.
La Turquie proche de l'implosion
Selon L'Orient le Jour, journal de Beyrouth, la Turquie joue serré en Syrie. Volontiers ambiguë, très critiquée, la ligne turque s'oppose frontalement à celle des États-Unis et des Occidentaux. Ceux-ci ont fait de l'État islamique leur principal ennemi tandis qu'Ankara s’inquiète de l'activité kurde. Le président turc qualifie de «terroristes» le principal parti kurde de Syrie (PYD), de même que le PKK, Parti des travailleurs du Kurdistan de Turquie. Il redoute une victoire Kurde à Kobané et ne veut pas de l'indépendance de la Rojava, la partie kurde de Syrie.
Pressé par ses alliés d'intervenir, le régime islamo-conservateur turc, a du faire une concession, un geste symbolique, en autorisant le passage sur son territoire de 150 Peshmergas irakiens, pour renforcer la défense de Kobané. Ce convoi a été accueilli par des foules kurdes turques en liesse, provoquant l'embarras du gouvernement. Avec leur ligne pro-capitaliste et conservatrice, les Kurdes d'Irak ont quand même offert à la Turquie l'occasion de démontrer qu'elle était anti-PKK et non pas anti-kurde.
La crise de Kobané menace de faire dérailler les pourparlers de paix entamés avec le PKK. Le mois dernier, la politique syrienne d'Ankara a provoqué de violentes manifestations pro-kurde en Turquie, plus de 30 morts. La plupart lors de heurts entre Kurdes et le mouvement islamiste Huda-Par. De sa prison, le chef du PKK M. Öcalan a prévenu que la chute de Kobané signifierait la fin du processus de paix. « C'est la Turquie qui a ouvert la porte à l'EI », a accusé, le chef militaire du PKK, M. Bayik.
L'Institut international d'études stratégiques qualifie la crise de «coup majeur aux espoirs de résolution de la question kurde en Turquie». L'International Crisis Group met en garde "le conflit syrien pourrait rouvrir les vieilles failles ethniques de la Turquie". Il appelle le gouvernement et le PKK à «définir un objectif commun qui va au-delà d'une simple survie du processus de paix».
Le quotidien Hürriyet révèle que M. Öcalan et les services de renseignements turcs ont repris leur pourparler. De son côté, M. Bayik s'est dit prêt à solliciter un médiateur. «Ni nous, ni la Turquie, ne parviendrons à leurs fins par la guerre, il faut une solution politique.» a-t-il confié.
Les Kurdes de Turquie éprouvent de plus en plus de ressentiment contre leur gouvernement. Pendant que les islamistes d'Huda-Par ressentent de plus en plus d'hostilité envers eux. Deux pays viennent d'imploser: la Syrie et l'Irak, la Turquie pourrait bien devenir le troisième.
Les Peshmergas équipés de pièces d'artillerie et de véhicules blindés ont pu pilonner des positions de l'EI autour de la ville et reprendre plusieurs villages des alentours mais la situation n'a guère évolué sur la ligne de front. L'est de la ville est toujours aux mains des combattants de l'EI tandis que les Unités de protection du peuple (YPG) et leurs alliés tiennent l'ouest.
En dépit des raids aériens américains, les combattants étrangers continuent d'affluer en Syrie, au rythme de 1000 par mois, un record, ont indiqué des responsables américains du renseignement, interrogés par l'Agence France Presse. L'antiterrorisme américain estime leur nombre à 16 000, dont une bonne partie au sein du groupe État islamique. «Et la tendance est à la hausse». La plupart d'entre eux viennent du Moyen-Orient, d'Afrique du Nord et de Tunisie, 2000 d'Europe et 200 d'Amérique du nord. Cela donne raison aux analystes prédisant la volonté de l'EI à provoquer les bombardements aériens des États-Unis pour augmenter leur recrutement.
Pendant ce temps dans le centre du pays, selon l’agence iranienne Fars, les unités de l’armée syrienne, commandées par le fameux colonel al-Hassan, surnommé "le Tigre", figure montante en popularité chez les pro-Assad, ont réussi à reprendre Boïzeh, après avoir repris Mourak. Les observateurs estiment que "le Tigre" arrivera à récupérer, entièrement, la province d'Hama.
ALEP
"Entre nous et les rebelles, ici, il n'y a même pas dix mètres de distance", affirme un membre de l'armée du "Lion" surnom de Bachar el-Assad témoignant de leur reconquête de la seconde ville de Syrie, Alep. Pendant que l'attention de la communauté internationale se focalise sur Kobané, le rouleau compresseur du régime continue ses avancées. Après avoir reconquis l'ouest du pays, coupant la rébellion du Liban où elle s'approvisionnait, "le Lion" est sur le point de reproduire le même scénario à Alep (Nord-Ouest). En effet, si le régime parvient à encercler totalement la ville, il privera la rébellion dans la région de ses ravitaillements depuis la Turquie. Toutefois, Al-Nosra, trouve la force de lancer une contre-offensive sur la ville d'Idlib, une zone baptisée " le champ des chacals" située aussi au Nord-Ouest. C'est peut-être son baroud d'honneur.
Car Al-Nosra se meurt à petit feu, il est en retrait à Ghouta. L'avancée des forces syriennes se poursuit vers la ville de Zamalka et la dernière ligne défensive d'Al-Nosra à Jobar est tombée. Une de ses bases les plus importantes, la ville de Morek est maintenant aux mains du "Tigre". Al-Nosra a également perdu Deir Ezzour aux mains de l'EI.
L'État islamique, lui, s'est emparé d'un deuxième gisement gazier dans la province centrale de Homs, à l'issue de combats avec les forces gouvernementales syriennes. L'Armée Arabe Syrienne a cependant repris un des deux gisements gaziers.
Cet article ne se veut pas pro-Assad ou pro-EI mais une simple photographie de la réalité.
La fin de semaine dernière à Kobané, 150 Peshmergas irakiens sont arrivés. Dès lundi, ils ont pris part au combat, en se joignant au petit groupe d’une cinquantaine de combattants de l’Armée Syrienne Libre (ASL), arrivés mercredi dans la ville. Les deux forces ont travaillé de concert, visant les positions de Daesh à l’ouest de la ville, selon les Unités de protection du peuple (YPG). Les Peshmergas se sont également déployés derrière les forces kurdes syriennes et les soutiennent avec des tirs d'artillerie et de mortier, selon Reuters.
Malgré tout, les djihadistes continuent d’infliger de lourdes pertes aux Kurdes. Des sources hospitalières turques ont indiqué à Reuters une augmentation du nombre de blessés et de morts, transportés depuis Kobané vers la frontière turque.
Les djihadistes reçoivent eux aussi de nombreux renforts depuis le début de l’offensive. Selon l’OSDH, quelques 3.500 djihadistes livrent combat à environ 1.700 YPG.
Kobané, n'est pas stratégique pour les Turcs qui sont beaucoup plus préoccupés par Alep. Selon eux elle pourrait tomber aux mains de l'État islamique. Selon moi, il y a plus de chance qu'elle tombe aux mains du gouvernement syrien.
Après avoir reconquis l'ouest du pays au printemps dernier, coupant la rébellion du Liban où elle s'approvisionnait, Bachar el-Assad est sur le point de reproduire le même coup à Alep dans le Nord-Ouest. Si le régime parvient à encercler la ville, il priverait la rébellion de ses ravitaillements depuis la Turquie. C'est la stratégie qui semble avoir été adoptée depuis le début de l'automne, par l'armée syrienne.
D'après l'OSDH, l'État islamique s'est emparé du champ pétrolier d'Al-Chaer, situé près du site archéologique de Palmyre à Homs.
Les premiers renforts de combattants kurdes irakiens à destination de Kobané sont arrivés dans la nuit de mardi à mercredi en Turquie. Il s'agit de 150 Peshmergas. Une partie d'entr'eux ont commencé à être acheminés vers la frontière.
La communication de l'EI
La propagande de l’EI affiche son drapeau, avec ses écritures blanches sur fond noir. Pour la plupart des Occidentaux, ces écritures ne sont pas compréhensibles, mais en tant que symbole, il est aisément reconnaissable et se diffuse facilement sur les médias sociaux.
Dans la stratégie du groupe, les messages diffusés dans les réseaux virtuels doivent être repris par les médias traditionnels pour avoir leur plein impact. De plus, le passage de ces messages dans les médias traditionnels crée des controverses : on débat à savoir si l’on doit les diffuser ou non dans les journaux ou à la télévision. On fait dès lors naître une nouvelle sur une nouvelle ! C’est l’effet multiplicateur que recherchent les stratèges djihadistes.
C’est une approche de masse. Le groupe applique un principe de base du marketing : Gardez votre marque bien en évidence. On nous montre des choses horribles commises par les infidèles comme des enfants gazés en Syrie par Bachar al-Assad ou des bombardements de villages par la coalition en Irak.
C’est une véritable confrontation qui s’annonce sur Internet. Hier les Etat-Unis ont appelé les membres de la coalition internationale qui luttent contre l’État Islamique à lutter aussi sur le web. Le but : Vaincre le système de communication de l’Etat Islamique.
la coalition menée par les Etats-Unis peine à freiner l'avancée des djihadistes, notamment dans l'ouest de l'Irak.
Ahmed Toumeh, le chef du gouvernement de la Coalition nationale syrienne (CNS), qui réunit l'opposition syrienne modérée soutenue par les Occidentaux, a été réélu à ce poste après un bras de fer entre Doha et son rival saoudien. Toumeh a le soutien du Qatar, des Frères musulmans et des Turcs, Le problème du CNS : Il a besoin d'argent et cet argent vient des puissances régionales. Toumeh a été élu par 63 voix sur 65 votes exprimés sur 109 membres.
Le gouvernement en exil, formé en novembre 2013, est installé provisoirement dans le sud de la Turquie. La Coalition nationale syrienne (CNS), avait élu, le 9 juillet dernier, Hadi Al Bahra appuyé par l'Arabie saoudite, comme président.
À la reprise des cours cette semaine, les écoliers des territoires occupés par l'EI, ont droit à de nouveaux programmes. Les professeurs ne peuvent plus enseigner la musique, l’art, le sport, l’histoire, les sciences sociales, la philosophie et la psychologie. Dans la même foulée, la théorie de l’évolution et les sciences dures sont aussi proscrites. Les filles et les garçons doivent être séparés, élèves comme professeurs. L’Etat islamique impose aussi que les filles couvrent leur visage d’un voile. Des hommes armés sont chargés de faire respecter les consignes. Une bombe à retardement selon certains étudiants.
Pendant ce temps, le front est toujours stable à Kobané.
La semaine dernière, le régime syrien a appelé à la mobilisation générale, les hommes de 18 à 50 ans. Les succès de l'Armée Arabe Syrienne continuent. La libération de Mourak, lui permet d’avancer vers Hama. Ce qui rendrait possible une pointe vers Alep.
Sonnée au début du soulèvement, proche du KO technique dès les premiers mois du conflit, l'armée syrienne a perdu de larges pans de son territoire. M. Neguizian, expert militaire au Centre d'études internationales et stratégiques, basé à Washington, affirme que l'Armée Arabe Syrienne a perdu la moitié de ses effectifs. "Les désertions et les pertes ont réduit les effectifs de 325 000 soldats en 2011 à environ 178 000 en 2013", a-t-il indiqué.
Cependant, les militaires qui opèrent sur le terrain depuis deux ans forment indubitablement une force plus aguerrie. "De grands bataillons ont été divisés en petite unités souples, les commandants âgés et inefficaces ont été écartés au profit de jeunes officiers auxquels ont été confiées d'importantes responsabilités opérationnelles", explique M. Neguizian.
Pourtant, malgré ses progrès, les experts doutent que l'armée soit en mesure de rétablir l'autorité du régime sur tous les territoires perdus. "Cela va être une longue guerre, car ce type de conflit dure au moins 7 à 10 ans, parfois même une génération ou plus". avance Stephen Biddle, un expert au Conseil américain des relations internationales.
En effet selon moi, ce sera difficile pour Assad de récupérer les parties sunnite et kurde du pays. Par contre L'ASL, Al Nosra et l'EI devront abandonner l'idée de renverser militairement Assad des régions chiite, alaouite et chrétienne.
Depuis le 23 septembre, les frappes aériennes de la coalition ont fait dans ce pays : 553 morts dont 464 combattants de l'EI, 57 du Front al-Nosra, 32 civils (6 enfants et 5 femmes), a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. La grande majorité des combattants de Daech et du Front al-Nosra tués par les bombardements aériens ne sont pas Syriens.
Toujours selon l'OSDH depuis mars 2011, plus de 190 000 personnes sont mortes, dû à ce conflit, dont 67 000 soldats et miliciens pro-régime, 55 000 rebelles et djihadistes, sans oublier 63 000 civils.