Alep et Ramadi : Ça chauffe toujours !

Un habitant d'Alep assis sur le toit d'un minibus passe devant un immeuble endommagé, le 20 novembre 2014 en Syrie
(c) Afp

C’est une petite route de campagne partant du Nord-Est d’Alep en remontant vers la frontière turque, zigzaguant entre les positions de l’armée syrienne et de l’État islamique. La route de Castello du nom du restaurant qui marque son point de départ, est la seule voie de ravitaillement des rebelles (ASL, pro-démocratique) barricadés dans la moitié Est d’Alep. « C’est la dernière bouteille d’oxygène qu’il nous reste », résume un militant de la démocratie.

L'Observatoire Syrien des Droits de l'Homme affirme que les forces aériennes du gouvernement ont mené 581 frappes au pays depuis le début du mois de novembre, tuant 115 personnes, dont 19 enfants.

La vidéo de la décapitation de Peter Kassig et des 18 soldats syriens a été largement diffusée en Syrie et montrée de façon non censurée. Ces exactions renforcent le pouvoir syrien.

Irak - L'État islamique a lancé une offensive d'envergure, pour prendre entièrement la ville de Ramadi, à une centaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad. Cette ville est l'une des dernières zones urbaines dans la province sunnite d'al-Anbar à être en partie sous le contrôle des autorités irakiennes. L'EI a lancé une attaque surprise depuis le nord, l'ouest, l'est et le sud. La majorité des quartiers périphériques de la ville sont tombés. Les forces gouvernementales irakiennes contrôlent le centre-ville. L'armée irakienne, a lancé une contre-offensive. La coalition y mène régulièrement des raids aériens.

Liban - Le principal chef politique de la communauté druze du Liban et aussi personnalité influente du Proche-Orient, appelle les Druzes de Syrie à couper les liens avec le régime syrien. C'est un revirement de 180 degrés. M. Joumblatt appuyait auparavant l'autorité de Damas.