Le "Lion" progresse grâce aux avancées du "Tigre"

En dépit des raids aériens américains, les combattants étrangers continuent d'affluer en Syrie, au rythme de 1000 par mois, un record, ont indiqué des responsables américains du renseignement, interrogés par l'Agence France Presse. L'antiterrorisme américain estime leur nombre à 16 000, dont une bonne partie au sein du groupe État islamique. «Et la tendance est à la hausse». La plupart d'entre eux viennent du Moyen-Orient, d'Afrique du Nord et de Tunisie, 2000 d'Europe et 200 d'Amérique du nord. Cela donne raison aux analystes prédisant la volonté de l'EI à provoquer les bombardements aériens des États-Unis pour augmenter leur recrutement. 

Pendant ce temps dans le centre du pays, selon l’agence iranienne Fars, les unités de l’armée syrienne, commandées par le fameux colonel  al-Hassan, surnommé "le Tigre", figure montante en popularité chez les pro-Assad, ont réussi à reprendre Boïzeh, après avoir repris Mourak. Les observateurs estiment que "le Tigre" arrivera à récupérer, entièrement, la province d'Hama.

ALEP 

"Entre nous et les rebelles, ici, il n'y a même pas dix mètres de distance", affirme un membre de l'armée du "Lion" surnom de Bachar el-Assad témoignant de leur reconquête de la seconde ville de Syrie, Alep. Pendant que l'attention de la communauté internationale se focalise sur Kobané, le rouleau compresseur du régime continue ses avancées. Après avoir reconquis l'ouest du pays, coupant la rébellion du Liban où elle s'approvisionnait, "le Lion" est sur le point de reproduire le même scénario à Alep (Nord-Ouest). En effet, si le régime parvient à encercler totalement la ville, il privera la rébellion dans la région de ses ravitaillements depuis la Turquie. Toutefois, Al-Nosratrouve la force de lancer une contre-offensive sur la ville d'Idlib, une zone baptisée " le champ des chacals" située aussi au Nord-Ouest. C'est peut-être son baroud d'honneur.

Car Al-Nosra se meurt à petit feu, il est en retrait à Ghouta. L'avancée des forces syriennes se poursuit vers la ville de Zamalka et la dernière ligne défensive d'Al-Nosra à Jobar est tombée. Une de ses bases les plus importantes, la ville de Morek est maintenant aux mains du "Tigre". Al-Nosra a également perdu Deir Ezzour aux mains de l'EI

L'État islamique, lui, s'est emparé d'un deuxième gisement gazier dans la province centrale de Homs, à l'issue de combats avec les forces gouvernementales syriennes. L'Armée Arabe Syrienne a cependant repris un des deux gisements gaziers.

Cet article ne se veut pas pro-Assad ou pro-EI mais une simple photographie de la réalité.

site web internet blog html site