Articles de rousseau-philippe

  • 2 février 1625, Nouvelle-Amsterdam est fondée

    Nlle hollande map2Arrrivés le 4 mai 1624, le 2 février 1625, les Hollandais établissent un fort sur l'île de Manhattan, à l'embouchure du fleuve Hudson. Autour du fort s'installent trente familles de protestants flamands, français et surtout wallons, envoyées par la Compagnie hollandaise des Indes occidentales. Le petit fortin est baptisé "La Nouvelle Amsterdam". 

    Le gouverneur Peter Minuit achète le terrain en remettant aux Lenapes, appelés aussi Loups par les Français et Delawares par les Britanniques, - peuple autochtone originaire des fleuves Delaware et Hudson - en leur remettant dis-je, des parages de perles de pacotille d'une valeur de 60 florins (quelques poignées de dollars). Les Hollandais y pratiquent le troc de produits européens contre les fourrures des Lenapes. Les débuts sont difficiles, guerres avec les Lenapes, épidémies de choléra...

    En 1664, quatre navires anglais bloquent le port. Le gouverneur Stuyvesant cède la ville au roi d'Angleterre. La Nouvelle Amsterdam devient alors New York, en hommage au duc de York, futur roi d'Angleterre sous le nom de Jacques II. La colonie hollandaise devient définitivement britannique en 1674 avec le traité de Westminster.

    Verrazano a été le premier Européen à découvrir le site en 1524. Ce navigateur florentin travaillait pour le roi de France François Ier. En 1609, à la recherche d'un passage maritime vers l’Asie, l’explorateur anglais Henry Hudson remonte le fleuve. En 1610, un bateau hollandais y disparait. En 1614, l'explorateur hollandais Adrian Block y reste plus d’un an et en 1625, la Hollande y fonde un village. 

     

  • 1er février 2003, la navette spatiale Columbia se désintègre

    144007536 462073655174063 5579801361283621309 n 1Le 1er février 2003 - La navette spatiale Columbia, qui transportait 7 astronautes, se désintègre au-dessus du Texas, durant son retour sur terre, lors de sa rentrée atmosphérique.

    La commission d'enquête a conclu que l'accident était dû à la collision lors du décollage, du bord d'attaque de l'aile gauche avec un bloc de mousse isolante, qui s'était détaché du réservoir principal.

    Lors de la rentrée dans l'atmosphère, la brèche dans l'aile a permis au plasma entourant la navette de rentrer dans la structure, et l’a détruite petit à petit. La destruction finale est due aux forces aérodynamiques, qui se sont exercées de manière dissymétrique sur la cellule, quand l'aile gauche s'est rompue.

    L'absence de décision à la suite des mémos envoyés par les ingénieurs, ayant repéré la collision sur les films de décollage, la non-utilisation des moyens de l'armée de l'air américaine, afin de vérifier par photographie l'état de l'aile, et l'absence de réaction de la NASA face à une anomalie, qui était déjà arrivée à de nombreuses reprises lors de vols précédents, ont été des facteurs de l'accident.

    Photothèque Le Soleil : La traînée lumineuse laissée par la navette Columbia à la suite de son explosion

  • Les avions de reconnaissance de l'OTAN en pleine activité

    Constant phoenix 20210806Étant donné l’activité intense des forces russes aux abords de l’Ukraine, en mer Baltique, en Méditerranée et en mer de Norvège, les avions de renseignement de l’OTAN, notamment américains, ne chôment pas.

    Ainsi le 30 janvier, au moins six missions ont été effectuées, dont trois par des avions de patrouille maritime P-8A Poseidon [une en mer de Norvège, depuis l’Islande, et deux en Méditerranée]. Un RC-135 Rivet Joint [spécialisé dans la collecte de renseignements d’origine électromagnétique – ROEM], ainsi qu’un CL-600 « ARTEMIS » [Airborne Reconnaissance and Targeting Multi-Mission Intelligence System] de l’armée américaine ont survolé la mer Noire. Enfin, un drone HALE [Haute Altitude Longue Endurance] RQ-4 Global Hawk a été repéré au-dessus de l’Ukraine.  Photo : WC-135 Constant Phoenix 

    La veille, une activité de même ampleur a été constatée, à la différence qu’un S-100 Argus [veille radar] et un S-102 Korpen [guerre électronique] suédois étaient de la partie, bien que la Suède ne fasse pas partie de l’OTAN; de même qu’un E-8C « Joint Stars » américain.

    Mais un autre appareil devrait très prochainement entrer dans la danse. En effet, le 30 janvier au matin, un avion WC-135 « Constant Phoenix » du 45th Reconnaissance Squadron, dont la mission consiste à détecter les particules radioactives, est arrivé à Mildenhall [Royaume-Uni], avec l’indicatif ATOM01.

    Source : Zone Militaire : L’avion américain spécialisé dans la détection de particules radioactives est de retour en Europe par Laurent Lagneau, 31/01/22

  • Invention de la conserve

    272983943 696963321685094 8291566231587292218 nLe 30 janvier 1810, répondant à un concours lancé par Napoléon en 1795, le confiseur français Nicolas Appert invente les conserves alimentaires par un procédé de conservation des aliments, en les chauffant dans des seaux hermétiques en verre, de façon à éliminer l’oxygène et les micro-organismes.

    La conservation par stérilisation a l’immense avantage de préserver les qualités nutritionnelles des aliments et notamment leur teneur en vitamine C. Elle va être d’un grand secours pour la prévention du scorbut chez les troupes napoléoniennes jusqu’à Moscou.

    L’administration impériale française lui accorde 12 000 francs le 30 janvier 1810, en échange de quoi l’inventeur renonce à breveter son invention. Mais les Anglais n’ont cure de la générosité de ce "bienfaiteur de l’humanité" (titre que les Anglais lui décerne, sans pour autant lui attribuer de l'argent) et la même année, Peter Durand (un Français), dépose le brevet à Londres.

    En 1817, appert met au point les premières boîtes de conserve en fer-blanc. Cette fois, il veille à en déposer le brevet. L’inventeur mourra dans le dénuement en 1841, à l’âge de 91 ans.

    Source : Encyclopédie Hérodote et Curieuses Histoires.

  • L'Afrique, son importance mondiale augmente de plus en plus

    Telechargement 2 3Non, la terre n'est pas à l'envers. C'est la vision de la planète qu'ont plusieurs Africains. Une carte du monde que les Africains et plusieurs spécialistes trouvent plus réelle, où l'Afrique est considérée comme étant plus à sa place. Comme on le voit sur la prochaine carte, l'Afrique est un continent gigantesque! Physiquement, elle contient les États-Unis, la Chine, l'Europe et quelques autres pays.

    L'Afrique Globalement, est le continent le moins développé, mais possède de très nombreuses ressources et un potentiel de développement énorme. En fait, c'est le continent le plus riche du monde en ressources naturelles : or, diamant, uranium, phosphore, pétrole, charbon, coton, cacao, gaz, cobalt et coltan (colombo-tantalite, minerai contenant du niobium (Nb) et du tantale (Ta), deux métaux stratégiquement importants et source de convoitise, suite à ses nombreuses applications en micro-électronique).

    Dans les pays africains, le nationalisme resurgit à toute vitesse! Les jeunes veulent une Afrique riche et développée. Aussi, ils commencent à prendre les moyens pour y arriver. Ils sont conscients de l'énorme richesse de leur sous-sol et conscient aussi, que si celui qui travaille dans les mines est bien payé, il génèrera du travail tout aussi bien payé pour les autres métiers et professions de par sa consommation, comme c'est le cas chez le reste de la planète. Alors, l'Afrique redevient un enjeu géostratégique des plus Importants. Français, Russes, Chinois et autres y ont chacun leur propre agenda.  

    France 

    Telechargement 6 2La force de la France pendant la guerre froide était son système "Françafrique" complètement intégré et pyramidal, bénéficiant des voix de ses anciennes colonies aux Nations Unies, votant comme un seul Homme en sa faveur. Ses propres partenaires occidentaux lui laissaient gérer l'ensemble de la politique du pétrole, de l’uranium, etc... Mais, continuant de se comporter en Afrique, comme si elle était chez elle; beaucoup de jeunes Africains ont l'impression aujourd'hui que la France est beaucoup trop influente et dirige tout.

    Le Sahel et toute cette région vit une période postcoloniale. D'autant plus que l'État islamique et ses filiales ont fait fuir des dizaines de milliers de coopérants, des ONG et tous les occidentaux de la Mauritanie au Soudan. La seule chose qui reste de cette Françafrique à l'ancienne, c'est l'armée française. Elle apparaît aujourd'hui comme étant seule au front, malgré les efforts d'Emmanuel Macron pour l'européaniser. Elle lutte contre les djihadistes. Mais, le tout ressemble à la fin de la présence française. La France a encore de l'influence grâce à son armée qui est toujours présente en Afrique et parce qu’elle contrôle aux Nations Unies les opérations de maintien de la paix. Cependant, petit à petit, on voit arriver les Chinois en force. 

    Chine

    La Chine est aujourd'hui la première puissance mondiale à investir en Afrique. Elle est en train d'y déloger les Occidentaux. Elle se tourne vers ce continent pour garantir son approvisionnement en matière première, car son économie se développe à une vitesse "Grand V", du jamais vu de toute l'histoire de l'humanité!  L'économie chinoise augmente de 5% par année et plus, ce qui est énorme! Au bout de 20 ans, elle double et ainsi de suite. Aucun pays ne se développe aussi rapidement qu'elle, y compris les États-Unis. 

    Elle investit donc dans tous les pays, qui ont des ressources naturelles. Elle cherche aussi à accroître son marché, à avoir des débouchés pour ses produits finis et ses capitaux. De sorte qu'elle doit s'arranger pour que l'ouvrier africain soit de mieux en mieux payé, pour qu'il puisse consommer les biens chinois. Et c'est ce justement ce que veut la jeunesse africaine : Augmenter son train de vie et par le fait même augmenter la force de l'Afrique. La Chine investit dans les matières premières, la construction de routes et les infrastructures. 

    Russie 

    Ensuite, arrive la Russie. Elle y rejoue un rôle, parce qu'elle en jouait un du temps de l'URSS. Sa porte d'entrée : la sécurité, le domaine militaire et le transport. Pour la Russie il y a des intérêts économiques, mais aussi diplomatiques à obtenir. En fait, les Russes ont toujours été présents dans plusieurs pays africains, comme le Mali. Là-bas, les hommes forts du pays ont été formés en Russie.

    La société russe de sécurité privée Wagner est devenu le principal instrument de réengagement de Moscou sur le continent africain, sur fond de rivalité et de tensions avec l’Occident. Amorce d’une bascule stratégique, qui verra une nouvelle "Russafrique" appuyer la "Chinafrique". À travers la multiplication d’accords de défense et les activités du Groupe Wagner, la Russie s’implante dans plusieurs pays d’Afrique : Mali, Libye, Soudan, République centrafricaine (RCA), Mozambique… Elle rejoue donc un rôle en Afrique, mais plus discret ! La société Wagner lutte contre l'État islamique. 

    Turquie 

    Ensuite, arrive la Turquie. Les grandes entreprises de bâtiments turques s’implantent dans différents pays et même dans d’anciens bastions français comme au Sénégal. Ils achèvent en ce moment la construction de l'aéroport de Dakar. Ils ont aussi construit de nouveaux quartiers dans la capitale. Tout ça, c’est Erdogan [président turc] et Macky Sall [président sénégalais], qui le réalisent main dans la main. 

     

     

     

     

  • Réponse écrite américaine et négociation russo-ukrainienne

    1200x680 000 1bb4a8Avant même le début des négociations, Moscou affirmait que ses demandes n'étaient pas un ultimatum, mais qu'elle ne ferait pas de concessions unilatérales; pendant que Washington qualifiait certains points du document d'inacceptables. 

    Réponse écrite de Washington 

    L'ambassadeur américain a remis au vice-ministre russe des Affaires étrangères, la réponse écrite de Washington aux propositions russes sur les garanties de sécurité en Europe. Comme l'avait souligné auparavant le ministre des Affaires étrangères Sergei Lavrov, Moscou a besoin d'une réponse spécifique sur chaque article des documents présentés - les actions futures de la partie russe et les perspectives de reprise du dialogue en dépendent.

    Le secrétaire d'État américain Anthony Blinken a déclaré aux journalistes que leur réponse avait été coordonnée avec l'Ukraine et ses alliés européens. "Je prévois de parler avec le ministre des Affaires étrangères de la Russie, M. Sergey Lavrov dans les prochains jours, lorsque Moscou aura pris connaissance de notre réponse". Les États-Unis ne divulguent pas le contenu du document, pour laisser place à des négociations confidentielles, en espérant que la Russie en fasse autant. En fait, le gouvernement américain proposerait de relancer des négociations formelles sur le contrôle des armements et de discuter de mesures de transparence réciproques sur les postures militaires et les exercices militaires en Europe. Ce qui ne semble pas suffisant pour la partie russe. 

    Le vice-ministre des Affaires étrangères Alexandre Grouchko a affirmé que la diplomatie russe allait étudier la réponse occidentale. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a aussi minimisé l'impact d'éventuelles sanctions personnelles de Washington contre Vladimir Poutine, envisagées par le président américain Joe Biden. Elles ne seraient pas douloureuses politiquement pour le chef de l'État russe, bien que destructrices pour les relations entre Moscou et les Occidentaux, a-t-il prévenu.

    "La seule façon d'éviter la guerre est de négocier, mais il y a beaucoup de gens qui gagnent de l'argent avec une guerre ou qui spéculent sur son escalade, certains par inconscience et d'autres - en suivant une certaine ligne politique", a déclaré le vice-président du Conseil de sécurité de Russie, aussi ancien président et ancien premier ministre du pays, Dmitri Medvedev.

    Réponse écrite de l'OTAN 

    Le Kremlin insiste pour que l'OTAN mette fin à sa coopération militaire avec les pays post-soviétiques, que l'organisation cesse de créer des bases sur leur territoire et qu'elle limite le déploiement d'armes de frappe près de la frontière russe. La Russie voudrait aussi que les armes nucléaires américaines soient retirées d'Europe et que l'OTAN garantisse sa non-expansion vers l'Est.

    De sorte que, l'ambassadeur de Russie à Bruxelles a reçu une réponse écrite de l'OTAN. Selon le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg, ce document a été soutenu par les 30 alliés faisant partis de l'organisation. Commentant le document en question, Stoltenberg a déclaré que l'OTAN n'abandonnera pas la politique de la porte ouverte et respecte le droit de chaque pays à faire un choix souverain. Il n'y a pas de concessions majeures en réponse aux propositions de la Russie. L'OTAN n'a pas soutenu la demande de non-élargissement de l'Alliance et le retrait des troupes des pays membres d'Europe de l'Est. 

    Négociations sur le Donbass 

    Parallèlement, des négociateurs russe et ukrainien, réunis à Paris avec des médiateurs français et allemand, ont affirmé dans un communiqué commun le respect inconditionnel d'un cessez-le-feu dans le Donbass entre les forces ukrainiennes et les souverainistes prorusses. Les discussions n'ont pas été faciles, car c'est le premier document significatif sur lequel ils sont tombés d'accord depuis 2019. Ils se reverront à Berlin dans deux semaines. On espère des résultats en février et rien de plus n'a été divulgué par rapport à ces négociations. Par contre, la France a salué le réengagement des Russes malgré des conditions difficiles, avant l'entretien prévu aujourd'hui entre le président français Emmanuel Macron et le président russe Vladimir Poutine.

    Ce à quoi on peut s'attendre 

    Donbass

    Si les Ukrainiens demeurent intolérant par rapport au Donbass, l'armée russe bouge pour le sécuriser totalement. L'OTAN ne bougera pas. Il mettra peut-être ses armées en alerte tout au plus, car n'oublions pas, l'Ukraine ne fait pas parti de l'OTAN. Par contre, il y aura des sanctions contre la Russie. Lesquelles ? On verra ! Car plus l'Occident sanctionne la Russie, plus il la pousse vers la Chine, son plus grand concurrent! C'est contre-productif! Mais pas certain que Biden le réalise. Les seules ententes diplomatiques possibles, sont donc le respect total de l'entente de Minsk II de 2015, ou l'indépendance du Donbass ou son inclusion à la Russie. Aucune autre solution diplomatique n'est possible, puisque la très grande majorité de la population du Donbass est russe et soutient pleinement les forces souverainistes, tout en ayant l'appui d'une grande puissance qu'est la Russie. 

    OTAN

    On sait que la France et l'Allemagne ont une position différente de celle des Américains et des Britanniques. Les deux derniers envoient des armes à l'Ukraine. Ce que Paris, Berlin et les 26 autres membres de l'OTAN ne font pas, y compris le Canada. Car si on envoie des armes à Kiev, qui pourraient changer la tournure d'une guerre entre la Russie et l'Ukraine, on force alors la Russie à faire cette guerre avant qu'elle ne soit trop coûteuse pour elle. De sorte que je ne pense pas qu'Anglais et Américains envoient des armes à l'Ukraine, qui pourraient changer l'issue d'une guerre possible.

    Pour ce qui est de l'armement offensif de l'OTAN à la frontière russe, il se peut que l'armée russe détruise volontairement des armes ukrainiennes, juste pour envoyer un message à l'OTAN. Il se peut aussi que l'OTAN déclare un moratoire sur toutes les nouvelles adhésions à l'OTAN, sans le déclarer. Publiquement, il laisse la porte ouverte, mais en affirmant en privée aux Russes, qu'en fait, il n'y aura pas d'autres adhésions. N'oublions pas que la France et l'Allemagne ne veulent pas que l'Ukraine fasse partie de l'Alliance, mais ne l'affirme pas présentement en public, pour ne pas déplaire aux Américains. Alors, ce serait un bon départ pour négocier par la suite sur les armements. 

    Le fait que dorénavant les Américains veulent négocier en privée, est bon signe. Ça veut dire qu'Ils feront des concessions, les Russes aussi, mais les deux ne devront pas perdre la face. Ça dépend aussi, si les Américains veulent ou non une course aux armements. N'oublions pas qu'ils pensent que la course aux armements, est une des choses qui a fait chuter l'URSS. Ils pensent peut-être, qu'une course aux armements sera trop coûteuse pour la Russie.            

     

  • Ukraine : L'OTAN doit faire des concessions à la Russie

    Shutterstock 463640222Donbass

    La crispation actuelle de la Russie est en réaction directe au soutien de l’Occident aux forces ukrainiennes, qui combattent les souverainistes soutenus par la Russie dans les régions de Donetsk et de Louhansk dans le Donbass, contrées majoritairement de langue russe. Il est facile de comprendre qu'il est normal pour la Russie d'intervenir. 

    Pour résoudre le problème, il faut aller au-delà de la proposition ukrainienne, d’une demie-autonomie temporaire pour les régions souverainistes. Il faut en fait, leur accorder une autonomie complète en échange d’un accord de paix et du retrait des troupes russes et ukrainiennes des zones conflictuelles. Amener l’Ukraine à concéder un statut spécial au Donbass, est l'un des points qui évitera l'intensification du conflit. 

    Sortir de cette crise, suppose de faire marche arrière et d'accepter une issue légale pour le Donbass. Pour cela, il faut faire pression sur l’Ukraine pour qu’elle mette en œuvre les réformes constitutionnelles nécessaires pour accorder l'autonomie et l'armistice aux républiques du Donbass. Ces républiques souverainistes bénéficient d’un soutien important de la part de la population locale et sont soutenues par une grande puissance. Elles comptent des milliers de soldats, qui sont plus déterminés à se battre – et à mourir – que ceux de l’OTAN. 

    L'OTAN

    Pour ceux qui pensent que l'OTAN est une alliance défensive, Poutine leur répond que l'OTAN a déjà fait des interventions offensives au Kosovo et en Libye et qu'elle s'expand en Europe de l’Est. Pour la Russie, le simple soutien des États-Unis à l’Ukraine équivaut à une intégration de facto de l’Ukraine à l’OTAN. L’insistance de l’Ukraine à vouloir rejoindre l’organisation et le soutien ferme de l’OTAN à sa politique de la porte ouverte, sont au cœur des griefs de la Russie contre l'Occident. Le Kremlin ne permettra jamais à l’Ukraine de réaliser son ambition d’adhérer à l’OTAN, et l’OTAN ne se battra jamais pour aider l’Ukraine à le faire. Les membres de l’OTAN sont divisés quant à l’intégration de l’Ukraine dans l’Alliance, ce qui rend son adhésion hautement improbable. La France et l'Allemagne ont toujours affirmé qu'ils sont hostiles à l'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN. Il ne s’agira donc pas d’une perte stratégique importante, puisque l’OTAN n’a de toute façon aucune intention d’accepter l'Ukraine. 

    La Russie quant à elle, ne peut faire marche arrière, car sa crédibilité est en jeu. Multiplier les incursions de l'OTAN en mer Noire, augmenter les armes de l'armée ukrainienne, ne fait que conforter la Russie dans sa conviction, qu’il est impossible d'atteindre ses objectifs par la diplomatie, et qu'elle ne peut les atteindre que par la voie militaire. Si l’Ukraine obtient des armes qui peuvent modifier l’équilibre des forces, une attaque militaire russe pour alléger les coûts, devient rationnelle. Plus la Russie attend pour arrêter par la force la progression de l’OTAN en Ukraine, plus les coûts d’une intervention militaire seront élevés. C’est pourquoi l’augmentation de transferts d’armes occidentales vers l’Ukraine, comme le fait la Grande-Bretagne et les États-Unis, est un jeu dangereux! 

    Sanctions

    En cas d'offensive russe, l’Allemagne pourrait suspendre la certification de Nord Stream 2 (NS2), pipeline déjà terminé au coût de 8 milliards d'euros. Mais Berlin a besoin du gaz naturel russe pour sa transition énergétique du nucléaire et du charbon au gaz naturel, moins polluant. Le gouvernement allemand déclare que NS2 est sur la table en fonction de l’escalade de la crise ukrainienne, mais pour autant Berlin n’envoie pas d'armes en Ukraine. La Russie pour sa part, achète la technologie allemande, de sorte que l'échange commercial russo-allemand est fort profitable pour les deux économies. C'est sans compter que l’Union européenne est fortement dépendante de la Russie pour ses importations énergétiques : 41% de son gaz naturel, 27% de son pétrole et 47% de ses combustibles fossiles solides. On comprend que NS2 est une question controversée et nombreux sont ceux qui hésitent à politiser le pipeline.  

    Les États-Unis pourraient imposer davantage de sanctions aux oligarques russes et interdire l’accès à la Russie aux technologies de fabrication américaine. Toutes les institutions financières russes pourraient être interdites du système bancaire SWIFT. La mise en œuvre de ces mesures doit se faire uniquement en cas d’échec à arrêter une intervention militaire russe, puisque le recours à l’une de ces mesures avant l'attaque russe, risquerait plutôt de la précipiter. 

    Il faut considérer de toute façon, que les intérêts des pays occidentaux ne vont pas dans le sens des conséquences résultant de l’imposition de sévères sanctions contre la Russie; car la Maison Blanche veut que le Kremlin maintienne une certaine ambiguïté stratégique entre Washington et Pékin, et non pas qu’il s’aligne totalement sur son rival. Cela se produira inévitablement si les institutions financières russes sont bannies du système bancaire SWIFT. La Russie a déjà son propre système bancaire, pour compenser.  

    En fin de compte, le principal moteur de la conflictualité russo-occidentale est l’Ukraine. Le désir de Kiev d’intégrer l’OTAN s’oppose frontalement à la conception de la sécurité nationale russe. La Russie est prête à se battre pour sécuriser ses intérêts, tout comme l'est l'Ukraine. Mais, Kiev n’a aucune chance réelle de l’emporter sans soutien occidental. Or, l’Alliance atlantique manque de cohésion pour consentir aux coûts associés à un réel soutien à l’Ukraine et le demi-soutien actuel est insuffisant pour dissuader la Russie et encourage plutôt une intervention armée russe pour arrêter la modernisation militaire de l’Ukraine.  

    Solution

    La contrepartie à la solution militaire, consisterait à déclarer un moratoire sur toutes les nouvelles adhésions à l'OTAN et faire pression sur l’Ukraine, pour qu’elle applique l’accord de cessez-le-feu Minsk II, signé en 2015. La pression pourrait alors diminuer sensiblement, surtout si la réponse écrite attendue des États-Unis, allait au-delà des mesures de réduction des risques liés aux exercices militaires et au contrôle des armements. Des concessions sur les déploiements de missiles ou les manœuvres en Europe, ne suffiront pas à empêcher la Russie d’attaquer l’Ukraine pour défendre le Donbass et régler le problème une fois pour toutes! 

    Intervention militaire 

    Une intervention militaire russe – si elle doit avoir lieu – se déroulera très probablement après le 20 février, date de la fin de l'exercice militaire russo-biélorusse et des Jeux Olympiques en Chine.

    Texte fortement inspiré de "Ukraine : Pourquoi l’OTAN doit faire des concessions" par Rémy Carugati du "Réseau d'analyse stratégique" (Montréal, Québec, Canada).

  • 25/01/1627, décède Louis Hébert, 1er agriculteur du Québec

    272514352 694038175310942 7993938431498222843 nLe 25 janvier 1627 décède l'apothicaire Louis Hébert, né en 1575 et premier colon établi en Nouvelle-France.

    De 1588 à 1590, l’adolescence d’Hébert est fortement perturbée par les derniers épisodes des guerres de Religion, particulièrement par le siège de Paris, qui cause la mort de 30 000 personnes dans une ville qui en comprend 220 000. Hébert y côtoie la famine, la mort et les violences religieuses.

    Fils d'apothicaire, provenant d'une grande famille d’apothicaires (pharmaciens de l’époque), il entreprend cinq années d’études pour devenir lui aussi apothicaire. En 1600, il est devenu épicier et marchand apothicaire.

    Il effectue entre 1606 et 1613 deux longs séjours à Port-Royal en Acadie, où ses bonnes relations avec les Amérindiens, lui permettent de procéder à un large inventaire des plantes de la région. Il y expérimente la fertilité du sol, comme le signale le voyageur et écrivain Marc Lescarbot.

    En 1617, lors d’un troisième voyage, il s'installe dans la région de Québec sur l'invitation même de Samuel de Champlain. Il se construit une demeure en pierres, vit de l'agriculture, étudie les végétaux et pratique le métier d’apothicaire. Il entretient de solides amitiés avec les Premières Nations, qui lui transmettent des connaissances exceptionnelles sur la végétation.

    Procureur du roi où il a pour charge l'administration de la justice, il obtient en 1623 des terres en partage avec la Compagnie de Jésus près de Québec. Quelques années plus tard, il est élevé au rang de seigneur. Il meurt le 25 janvier 1627 des suites d'une chute sur la glace, selon le témoignage de Samuel de Champlain.

    Premier agriculteur, Louis Hébert a expédié à Paris un grand nombre de plantes provenant des espaces fréquentés par les Français en Amérique du Nord, ce qui en fait aussi le premier grand botaniste du pays.

    Hébert est à l’origine d’une nombreuse descendance, le désignant comme « l’Abraham de la colonie ». Résilient, professionnel, modèle de colonisateur et d’adaptation à l’autre, travailleur hors pair, Hébert appuyé par Marie Rollet, incarne l’image d’un homme tourné vers la construction d’un nouveau monde.

    Je reconnais dans la personnalité d’Hébert et de sa femme Marie Collet, la personnalité de nombreux et de nombreuses Québécoises et Québécois.

    Sources :

    Dictionnaire biographique du Canada : Hébert, Louis.

    Marc Lescarbot : Voyages en Acadie (1604-1607), Presses de l’Université Laval, 2007.

    Photo : Avec la permission de Wikimedia Commons.

  • 27 janvier 1945, libération d'Auschwitz par l'Armée Rouge

    C41cfc88 3ef3 11ea 82bb 0eda3a42da3cLe 27 janvier 1945 - Les troupes soviétiques libèrent le plus grand camp de concentration et d’extermination du Troisième Reich, le camp d'Auschwitz !

    Où ont été exterminés 1,5 million de prisonniers : Juifs (1 095 000 déportés à Auschwitz, 960 000 décédés), Polonais non juifs (150 000 déportés, 74 000 décédés), Tsiganes (23 000 déportés, 21 000 décédés), prisonniers de guerre soviétiques (15 000 déportés et décédés), 25 000 de d'autres nationalités (Tchèques, Yougoslaves, Français, Allemands, Autrichiens, Belges, Hollandais, 25 000 déportés, 15 000 décédés). Il faut y inclure également des homosexuels.

    Les soldats russes y découvrent moins de dix mille survivants.

    Le commandant Anatoli Chapiro, dont le détachement est arrivé le premier aux portes du camp, raconte : "Dans l’après-midi, nous sommes entrés dans l’enceinte du camp, nous avons emprunté la porte principale portant l’inscription « Arbeit macht frei » (Le travail rend libre). Il était impossible de pénétrer dans les baraques sans masque respiratoire. Des cadavres gisaient sur des châlits à deux étages. On voyait sortir de temps à autre des couchettes un squelette à demi-vivant, qui jurait qu’il n’était pas juif."

    Sources :

    The Holocaust encyclopedia.

    Perspective Monde : Libération du camp d'Auschwitz.

    Russia Beyond.

  • 23/01/1835, Tocqueville publie : La démocratie en Amérique

    2863723 janvier 1835, Alexis de Tocqueville publie le premier tome de « La démocratie en Amérique », immense succès et œuvre majeure en politique, sociologie, philosophie et histoire.

    Lointain héritier de Montesquieu, aristocrate de cœur et démocrate de raison, il a parcouru les États-Unis pendant dix mois et a révélé les Américains à eux-mêmes. D’ailleurs, les principaux spécialistes de Tocqueville sont aujourd’hui des Américains. Il a entrevu l'avènement de la démocratie et les menaces qui pèseront sur elle.

    Son œuvre visionnaire a prédit l'abolition de l’esclavage, la disparition des nations indiennes : « Je crois que la race indienne de l’Amérique du Nord est condamnée à périr et je ne puis m’empêcher de penser que le jour où les Européens se seront établis sur les bords de l’océan Pacifique, elle aura cessé d’exister ».

    La démocratie américaine comportait selon Tocqueville, des faiblesses potentielles : le despotisme populaire, la tyrannie de la majorité. Pour lui la démocratie a tendance à dégénérer vers un despotisme mou. Il note aussi que le seul rôle que devrait jouer la religion, est sa séparation du gouvernement, permettant ainsi l’arrivée d’un pays laïque.

    Il a prédit également l'émergence des États-Unis et de la Russie comme superpuissances, menant à une bipolarisation et le rôle croissant de l'administration dans la vie des citoyens, comme conséquence de l'égalité. Tocqueville : « Démocratie et socialisme n'ont rien en commun sauf un mot, l'égalité. Mais notez la différence : pendant que la démocratie cherche l'égalité dans la liberté, le socialisme cherche l'égalité dans la restriction et la servitude. »

    Plus discutable ses prédictions sur la violence entre les partis politiques, les ignorants qui jugeront les sages et la venue de l'absence de la liberté intellectuelle aux États-Unis, quoique.

    Notons que son livre fut critiqué pour certaines lacunes : comme la quasi absence de la mention de la pauvreté dans les grandes villes. Au temps de Tocqueville, dans les années 1830, au moment où il rédigeait son livre, il est vrai que la pauvreté n'était pas aussi répandue, ni aussi critique, qu'elle le deviendra à la fin du XIXe siècle, dans les villes américaines. Mais ça, il ne l’avait pas prévu.

     

  • Russie - États-Unis : Déploiement militaire

    Photous 848616 2Situation militaire, mise à jour : 22/01/21  

    Ukraine 

    Augmentation de l'aide militaire de l'OTAN, augmentation des spécialistes occidentaux, La Grande-Bretagne a transféré aux forces armées ukrainiennes, des systèmes de missiles antichars BrimstoneQuelques centaines de militaires britanniques sont arrivés et une centaine de soldats canadiens y sont déjà. La Russie évacue ses diplomates; pendant que l'ambassade des États-Unis a demandé au département d'État d'autoriser les familles et le personnel non essentiel à partir.  L'Allemagne va fournir à l'Ukraine un hôpital de campagne

    Donbass 

    L'armée ukrainienne a transféré massivement sur la ligne de front des lance-roquettes multiples lourds Smerch et des véhicules militaires sur toute la ligne de front, dont des obusiers de 122 mm., permettant de mener des frappes d'artillerie à grande échelle. Des renforts ukrainiens, des paramilitaires nationalistes et des renforts de mercenaires de Sociétés privées occidentalessont sont arrivés.

    Parfois, des avions américains de reconnaissance entrent dans la zone d'identification de la défense aérienne des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, à environ 40 kilomètres d'eux. Sur la base de leurs itinéraires, on arrive à la conclusion que la partie centrale du Donbass est surveillée. Donc en cas de guerre, il est probable que les forces armées ukrainiennes tenteront de couper la partie sud du nord. Comme contre poids, Lougansk a déployé des missiles sol-air Buk de fabrication russe, pour contrer les missiles de croisière Tomahawks, les bombes intelligentes et les drones d'attaque. L'Ukraine possède entre 12 et 36 drones d'attaque Bayraktar TB2 de fabrication turque, ayant fait leurs preuves lors des guerres en Syrie, en Libye et au Haut-Karabakh. Ils sont efficaces contre les missiles sol-air Buk, mais ces derniers le sont aussi contre les drones turcs, comme ils l'ont prouvé en Syrie et en Libye. 

    Crimée

    La division russe des missiles en Crimée est prête à lancer une frappe à grande échelle contre les forces armées ukrainiennes. 6000 hommes sont venus renforcer le contingent russe de Sébastopol. Les effectifs y sont maintenant estimés à 20000. La Russie a aussi déployé ses systèmes de défense antiaérienne et antimissile S-400, d'une portée de 400 km. Le S-400 est présentement très efficace en Syrie. Comme Washington estime que Moscou a atteint le contrôle opérationnel en Crimée, l'armée ukrainienne a déployé ses systèmes anti-aérien S-300 près de cette région et l'armée américaine a déployé ses fusées d'artillerie à haute mobilité HIMARS en Roumanie, capables de frapper les installations militaires russes en Crimée.  Le radar russe Nebo-M a été envoyé aux défenses aériennes de Crimée en 2018. Ce radar peut détecter les F-35 furtifs et peut détecter des avions et des missiles balistiques à des distances allant jusqu’à mille kilomètres. 

    Un avion de reconnaissance américain a été perçu près des côtes. La Russie aurait alors utilisé pour la première fois dans cette région, ses armes électroniques. La mission de reconnaissance de l'avion semble avoir été perturbée. Décollés d'une base aérienne d'Allemagne, accompagnés d'un avion ravitailleur et d'un avion de contrôle d'attaque, des avions militaires de l'OTAN ont effectué un exercice près de la Crimée. 

    Kaliningrad 

    Bien que la Suède ne soit pas membre de l'OTAN, il est possible que la Suède aie déployé des missiles HIMARS sur l'île de Gotland, où des unités de l'armée suédoise sont arrivés. Ces missiles peuvent atteindre Kaliningrad. D'autres ont probablement été déployés en Pologne, visant aussi Kaliningrad, ville russe située dans une enclave territoriale, qu'on appelle l'oblast de Kaliningrad, totalement isolée du reste du territoire russe, entre la Pologne et la Lituanie. La Russie y a installé des missiles Iskander, un système de missile balistique à courte et moyenne portée de nouvelle génération.

    Mer Noire

    Six grands navires de débarquement russes chargés d'armes inconnues, y ont été perçus. La présence de navires militaires de l’OTAN, y a pris un caractère permanent. Un avion de reconnaissance britannique s'est dirigé vers la frontière russe et s'est redéplacé subitement vers l'espace aérien ukrainien. Compte tenu des interruptions de son GPS, il semble que l'appareil aie fait face au dispositif de guerre électronique mobile russe Krasukha. Des avions de combat de l'OTAN survolent régulièrement la mer. L’utilisation des avions de reconnaissance autant de l'OTAN que russe y a augmenté de 60 %. 

    Biélorussie

    D'énormes colonnes de matériel militaire russe y sont transférées. L'armée biélorusse a massé un nombre de troupes indéterminées à la frontière ukrainienne, conjointement avec la Russie; de sorte que l’Ukraine y a envoyé 8500 militaires. L'armée de l'air biélorusse y vole constamment. Des aéronefs de reconnaissance de l'OTAN font des missions de renseignement électronique sur les régions frontalières bélarusses.

    Russie 

    Tu 160La Russie a annoncé des exercices navals tous azimuts. Elle est armée de contre-mesures électroniques, qui peuvent désactiver les systèmes de navigation ou supprimer les communications ennemies. Un énorme train transportant des systèmes de missiles Iskander, se dirigeant vers la frontière ukrainienne, a été perçu. L'armée russe teste ses bombardiers stratégiques Tu-160 supersoniques, surnommés cygnes blancs, les plus gros avions supersoniques et les plus lourds avions de combat au monde avec des ailes à géométrie variable. Un avion du ministère russe de la Défense s'est envolé vers le Venezuela et Cuba, dans le but de négocier le déploiement d'armes et d'infrastructures militaires russes sur leur territoire. Des avions américains survolent Cuba et le Venezuela, pour y détecter de nouveaux déploiements. 

    100 000 militaires russes avec équipement moderne sont à la frontière ukrainienne dans 4 bases militaires. Des images satellites américaines d'un camp militaire situé près de Yelnya, indiquent qu'il y a environ un millier de véhicules militaires seulement dans ce camp. Des trains remplis de matériel militaire y arrivent toujours et la Russie renforce sa défense aérienne à plusieurs niveaux. 24 chasseurs-bombardiers Su-34 sont maintenant basés à seulement 180 kilomètres de la frontière ukrainienne.

    On note une intensification quotidienne des missions de reconnaissance de l'OTAN aux frontières russes. qui perçoivent le déploiement de l'armée russe, dans le but d'éventuelles frappes. En revanche, les experts affirment que les systèmes de guerre électronique déployés près des frontières russes, empêcheront les États-Unis de recevoir leurs données satellitaires, de sorte que leurs missiles n'atteindraient pas leurs cibles.  

    Le sous-marin américain "USS New Mexico" équipé de missiles de croisière Tomahawk, s'est approché de la frontière nord de la Russie, surveillé de près par des navires et des sous-marins russes. Il se situe maintenant dans les eaux territoriales norvégiennes.

    Méditerranée

    Images 5 1Le porte-avions "Harry S. Truman" et cinq navires de guerre américains opèrent en Méditerranée entre la Grèce et l’Italie, en mer adriatique. Ils se situent à cet endroit, parce que la mer n'y est pas profonde, donc à l'abris des sous-marins. Ils se pratiquent à frapper les troupes russes stationnées le long de la frontière ukrainienne. Le porte-avions est équipé de F-35 furtifs, qui ont fait leurs preuves lors de bombardements en Irak. De sorte que la Russie a envoyé en Méditerranée près de l'armada, naviguant à une profondeur le rendant non repérable, le sous-marin "Novorossiysk" armé de missiles de croisière Kalibr, qui ont prouvé leur efficacité lors de la guerre syrienne. Utilisé comme arme anti-navire, le missile est faiblement détectable et atteint une vitesse supersonique. Il est d'une précision hors du commun.

    Les avions américains Boeing P-8A Poséidon cherchent sans succès le "Novorossiysk". Ils l'auraient perçu une fois, entre Malte et la Sicile, puis l'auraient perdu. Chose certaine, il n'a pas franchi le Bosphore, ni le canal de Suez, ni Gibraltar. Un avion russe Tu-154M vole dans la même zone que les Poséidons, dans le but d'intercepter et/ou brouiller leurs communications. La flotte de la marine russe comprend maintenant trois sous-marins et 6 navires de guerre en Méditerranée. Elle passera à 7, puisque le grand navire de débarquement Orsk se rend à Tartous, en Syrie.  Le navire de sauvetage russe Epron travaille avec les sous-marins.  

    Mer Baltique

    Des navires de guerre russes s'y déplacent constamment. 

    Mer de Barents

    Mer de l'océan Arctique située au nord de la Norvège et de la Russie, le Kremlin y déploie ses nouveaux missiles hypersoniques furtifs anti-navire Zircon. D'une portée de 1 000 km, sa vitesse atteint 8 fois la vitesse du son. Les Américains ne possèdent pas encore l'équivalent, mais ça viendra. 

    Mer d'Okhotsk

    Mer de l'océan Pacifique, située à l'est des îles Kouriles. La côte de Sibérie est située au nord. Des bombardiers américains y sont apparus à plusieurs reprises, pratiquant des frappes contre les installations militaires russes. À chaque fois l'aviation militaire russe les a perturbés quelque peu. Le Ministère de la défense de la Fédération de Russie signale qu'un exercice militaire russe y ait présentement effectué, dû à l'activité récente des avions de combat de l'US Air Force et de l'armée de l'air japonaise. 

    Mer du nord 

    Trois grands navires de débarquement russes chargés d'armes inconnues s'y dirigeraient. 

    Hawaï 

    Le navire de guerre russe Karelia transportant de l'équipement de renseignement électronique et de suppression électronique, a forcé les Américains à interrompre leurs essais de missiles prévus pour tester un nouveau système de défense anti-missile. 

    Norvège 

    Le câble Internet à fibre optique à Savalbard en Norvège aurait été coupé, le 7 janvier 2021. La plupart des satellites commerciaux et militaires de moins de 500 milles de haut dépendent de ces câbles.

    Côtes américaines

    Est apparu au large des États-Unis et sans se faire remarquer, un sous-marin nucléaire russe de classe Borei, un des plus puissants au monde, si non le plus puissant au monde, armé de 16 missiles balistiques Boulava d'une portée supérieure à 8000 km. Chaque missile possède 16 ogives nucléaires pour un total de 160. Il n'a été possible d'établir son emplacement, que lorsqu'il l'a voulu, soit au moment où il a décidé de retourné à sa base. Il rappelait aux Américains son existence. 

    Grande-Bretagne 

    Un navire de guerre russe de reconnaissance disposant de puissants moyens de renseignement électronique, s'est approché des côtes de la Grande-Bretagne dans le détroit de Douvres, sans être remarqué grâce à l'utilisation de contre-mesures électroniques.

    Arctique 

    L’OTAN nous informe ce 20 janvier, qu'il tiendra des manœuvres militaires d’ici deux mois en Arctique, impliquant 28 pays. La Russie, pour sa part, annonce les siennes dans toutes les régions maritimes relevant de sa responsabilité, y compris en Arctique. Une zone où Moscou, Washington et l’Otan renforcent stratégiquement leur présence.

  • Nucléaire iranien : Près d'un accord !

    000 9836h2D’après l’agence de presse officielle iranienne, la négociation sur le nucléaire iranien entre présentement dans sa phase finale et aussi dans sa partie la plus difficile. De sorte qu’on observe qu’en coulisse, la Chine, partenaire discrète de l’Iran, agit maintenant en tant qu’acteur clef. Car elle a intérêt à la levée des sanctions américaines sur l’Iran, pays avec lequel elle vient de sceller un accord de coopération de 400 milliards $ sur 25 ans.

    En effet, le négociateur chinois négocie heure après heure avec le négociateur américain. Aussi, il semble qu'il soit maintenant convenu que les exportations de pétrole iranien, le rapatriement des revenus et des fonds gelés iraniens, pourraient se faire en quelques jours et que la matière nucléaire en excès par rapport à la limite autorisée, produite par Téhéran, pourrait être exportée en Russie ou diluée. Il semble aussi que les États-Unis ne demandent plus le contrôle de la production de missiles iraniens.

    Mais, il y a toujours un désaccord sur l’étendue des sanctions à lever, le mode de vérification et les garanties que les États-Unis ne reviendront plus jamais sur leur parole. La partie américaine affirme qu'aucune administration américaine ne peut lier les mains de ses successeurs. Alors, pour contrecarrer cette affirmation, la Chine propose que le gouvernement Biden fournisse l’assurance que les compagnies qui investissent sur le marché iranien ne seraient pas exposées à des sanctions américaines, tant que l’Iran respecterait ses engagements sous le contrôle de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique. Mais, il y a toujours quelques problèmes sur l'étendue des sanctions à lever et le mode de vérification. 

    Les Chinois avaient déjà joué un rôle important lors de l’accord de 2015. Chaque fois que les négociations se trouvaient dans l’impasse, le ministre chinois des Affaires étrangères intervenait, présentait une initiative nouvelle et parvenait à relancer les pourparlers. Car, la Chine est le premier partenaire économique de l'Iran et le premier client du pétrole iranien. Les ventes de pétrole iranien à la Chine ont augmenté de 40% ces derniers mois.

    Sans compter que les relations entre Beijing et Téhéran ont franchi une nouvelle étape avec la signature du partenariat historique de 25 ans couvrant les infrastructures, les communications et l'énergie. Outre la livraison de pétrole à prix réduit, cet accord stratégique dont la mise en œuvre a débuté le 15 janvier, prévoit aussi l’assistance sécuritaire de la Chine à l’Iran, notamment par le biais de livraisons de matériel militaire chinois à l’Iran. Ce qui octroierait à la République islamique, l’assurance que l’armée américaine ne l’envahira pas, raison pour laquelle Téhéran cherche à obtenir l’arme nucléaire.  

    La Chine a signé très peu de partenariats de ce type. Beijing deviendra la garantie que l’armée américaine ne pourra plus envahir l’Iran. Outre l’aspect financier, le rapprochement avec l’Iran permet à la Chine de contrebalancer les actions américaines et d’affirmer sa montée en puissance dans la région.

    Le Moyen-Orient n’était pas un élément majeur pour la Chine; mais le tout a changé depuis cinq ans. La diplomatie chinoise fonctionne à plein régime tout comme son économie. Entre le 10 et le 14 janvier, le ministre chinois des Affaires étrangères a reçu six de ses homologues de la région après les avoir visités. Arabie saoudite, Koweït, Oman, Bahreïn, Turquie et Iran.

    Et ces visites ne sont pas sans lien avec la phase finale des négociations sur le nucléaire iranien, puisqu'elles permettent de rassurer les pays du Golfe sur le dossier, assurant la paix tout en réaffirmant les alliances économiques. L’occasion également pour la Chine de montrer à Washington qu'elle joue désormais un rôle clef dans une région où les Américains sont en perte d'influence.

  • 18/01/1943, la Russie brise le siège de Leningrad

    140063043 453173532730742 1650054959301967195 nLe 18 janvier 1943 - Les Russes brisent le siège nazi de Leningrad, qui durait depuis 16 mois.

    Les fronts du Volkhov et de Leningrad font jonction, ouvrant un corridor de 10 à 15 km de large, reliant Leningrad au reste de l’Union soviétique. Malgré que le corridor soit soumis à l’artillerie allemande, un intense trafic de camions amène ravitaillement et munitions. Le chemin de fer est mis en réparation.

    Tout a commencé le 22 juin 1941 avec l'opération Barbarossa.

    L'offensive allemande contre l'Union soviétique est lancée, en dépit du pacte de non-agression germano-russe signé en août 1939. 3 attaques : Moscou, Stalingrad et l'opération Nordlicht (aurores boréales) vers Leningrad. Selon les ordres d'Hitler, la ville doit être rasée de la surface de la terre. Elle est attaquée au Nord par les troupes finlandaises et au Sud par les troupes allemandes.

    À la fin du mois d'août 41, la ville est encerclée. Commence un long siège. Elle n'est plus reliée avec le reste de l'Union soviétique. Il est impossible de la ravitailler, mais elle ne capitule pas.

    Entre septembre et novembre 1941, 80% des raids aériens allemands sont réalisés sur Leningrad. Au 31 décembre 1941, 3.295 bombes explosives, 99.717 bombes incendiaires et 30.154 obus d'artillerie ont été lâchés sur la ville.

    Le rationnement est revu à la baisse cinq fois. La population souffre dramatiquement de la faim surtout durant l'hiver 1941-42. Lorsqu'il n'y a plus de viande, les chiens et les chats sont mangés, puis on mange les cadavres humains. La température est glaciale : -38°Celsius. La population brûle tout ce qu'elle peut - déclenchant parfois des incendies.

    En 1942-43, des provisions sont amenées par le lac Ladoga, avec 90 0000 tonnes de combustibles. Lorsque le lac est gelé, le commandement russe prend la décision d'évacuer une grande partie de la population, tout d'abord par camions à travers le lac gelé, puis par bateaux. 951 000 personnes seront évacuées durant l'année 1942, principalement des enfants majoritairement orphelins. On la nomme «la route de la vie». Malgré que la Luftwaffe (armée de l'air allemande) la frappe régulièrement.

    Le 12 janvier 1943 - Après un calme relatif de 2 mois, les Russes lancent l'opération Iskra, connue aussi sous le nom de 2e bataille du lac Ladoga. L'aviation russe attaque les aérodromes, les gares et les centres de communication. 4 500 pièces d'artillerie russes ouvrent le feu sur les 1res lignes allemandes. C’est au tour de l’armée allemande de connaître l’enfer !

    Le 14 janvier 1943 - 2 divisions de l’armée rouge avancent et brisent le siège le 18 janvier, en faisant jonction. La Wehrmacht bat en retraite. C'est la fin de 872 jours de blocus - l'un des plus long de l'époque moderne, pour une ville.

    Le 18 janvier 1943, la 136e division d'infanterie soviétique appuyée par la 61e brigade blindée entrent dans la cité mais en sont délogés par un barrage d'artillerie allemand. Après de terribles combats au corps à corps, les Allemands réussissent à fuir et à rejoindre les lignes allemandes plus au sud. Les Soviétiques ont obtenu ce qu’ils voulaient, le contact terrestre avec Leningrad et y établissent leurs défenses.

    Un an plus tard en janvier 1944, avant d'entamer leur retraite définitive, les Allemands s'emparent d'un énorme butin, en pillant et détruisant les palais impériaux, les maisons, et emportant les collections d'art qu’ils ont volé.

    Le siège prend fin le 27 janvier 1944.

    La population de Léningrad est passée de 4 millions à moins de 800 000 civils. 1 million 800 milles morts, dont 1 millions de civils et 800 000 militaires Allemands et Russes. À la fin du blocus, il ne reste que 600.000 citoyens sur le sol de Leningrad, les autres sont morts ou ont été évacués.

    En 1965 Leningrad reçoit le titre de ville-héros de la part du gouvernement de l'U.R.S.S.

    Source : Université de la Sorbonne : Les 900 jours : Une chronologie du siège.

  • 18/01/1689 naît Montesquieu: l’origine de la pensée libérale

    Images 4 1Auteur à succès, il fait le tour de l'Europe avant de se retirer pour écrire, ou plutôt dicter, son chef-d’œuvre : L'Esprit des Lois (1748).

    L'auteur recommande de confier les pouvoirs législatif (la rédaction des lois) et exécutif (l'exécution des lois) à des organismes distincts. S'inspirant du modèle anglais et du philosophe John Locke, il propose de diviser le pouvoir législatif entre deux assemblées, l’une qui crée les lois, (chambre basse, chambre des députés ou Communes) l’autre (Sénat, chambre haute ou chambre des Lords) qui les corrige et de confier le pouvoir exécutif, c’est-à-dire le pouvoir judiciaire, à des juges. Cependant, il doutait que son système puisse fonctionner dans de très grands États, comme c'est pourtant le cas aujourd'hui!

    En fait, il est à l'origine de nos constitutions politiques. Il est aussi l’un des fondateurs des sciences politiques modernes avec les Anglais Thomas Hobbes (1588-1679) et John Locke (1632-1704). On considère également qu’il est à l’origine de la pensée libérale. Le "droit comparé" est une discipline redevable à Montesquieu et Keynes, fondateur de la macroéconomie, le considérait comme le plus grand économiste français. Il meurt le 10 février 1755 à Paris.

  • Iran - États-Unis : Un accord semble possible

    En effet, il semble qu'il y a quelques progrès. 

    Telechargement 4Même s'il y a toujours un désaccord sur l’étendue des sanctions à lever, le mode de vérification et les garanties que les États-Unis ne reviendront plus jamais sur leur parole, il semble qu'il soit maintenant convenu que pour ce qui est des exportations de pétrole iranien, le rapatriement des revenus et des fonds gelés iraniens, cela pourrait se faire en quelques jours et que la matière nucléaire en excès par rapport à la limite autorisée, produite par la République islamique, pourrait être exportée en Russie ou diluée. 

    Par contre, pour ce qui est des garanties que les États-Unis ne reviendront plus jamais sur leur parole, la partie américaine affirme qu'aucune administration américaine ne peut lier les mains de ses successeurs. En revanche, il semble que les États-Unis et l'Iran pourraient convenir que l’équipe de Joe Biden fournira l’assurance que les compagnies qui investissent sur le marché iranien ne seront pas exposées à des sanctions américaines, tant que l’Iran respectera ses engagements sous le contrôle de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique.

    Pour l'instant, les deux parties consultent leur gouvernement respectif. Cependant, il y aurait encore un problème sur l'étendue des sanctions à lever et le mode de vérification. 

  • 15/01/1973 Fin des bombardements au Vietnam

    Les États-Unis annoncent la fin des bombardements sur le Nord-Vietnam.

    1033832108 0 210 3600 2246 600x0 80 0 0 84e7ca4233c61c7738c44448228fe6fb jpgEn 1963 à Diên Biên Phu, l’armée française n’a plus aucune chance. Complètement encerclée par l’armée populaire vietnamienne dirigée par le général Giáp, un des plus grands stratèges militaires de tous les temps ; l’armée française recevant une pluie torrentielle de la part de l’artillerie vietnamienne, se rend. Le Nord-Vietnam communiste est né.

    Les généraux français croyaient à tort que les Vietnamiens étaient incapables de monter leurs canons dans les montagnes, n’ayant pas les routes nécessaires et les camions pour le faire. Erreur, les Vietnamiens construisirent des sentiers et hissèrent leurs canons à bras d'hommes dans les montagnes, ayant le nombre pour le faire.

    L’armée américaine prend le relais sur plus d’une dizaine d’années ; faisant face elle aussi au même général Giap et à la même ténacité du soldat vietnamien. En 1968 lors de l’offensive du Têt (nouvel an asiatique) - excellente stratégie, une offensive pendant une fête d’une telle envergure, l’ennemi ne s’y attend pas -. L’armée nord-vietnamienne s’empare de la campagne et des principales villes sud-vietnamiennes, sauf Saigon. L’armée américaine, à fort prix reprendra les villes, mais jamais la campagne contrôlée par le Viêt-Cong et ravitaillée par l’armée nord-vietnamienne via la piste Ho Chi Minh à travers la jungle cambodgienne et laotienne. Les bombardements américains au napalm ne réussiront jamais à détruire la piste, constamment reconstruite par le Viêt-Cong et les Nord-Vietnamiens.

    Les Américains décident alors de l’envahir militairement. Ils se butent à deux fois plus de soldats ennemis qu’eux – en guerre, dans 75% des cas, le nombre a le dessus sur la haute technologie -. Aussitôt rendus près de la piste, les Américains entendent l’ennemi communiquer entre eux. C’est pour eux le seul moment pour déguerpir, car lorsque le silence s’établit, il est trop tard, la mort vient les faucher.

    C’est alors que l’armée américaine décide de bombarder à outrance le Nord-Vietnam avec ses fameux B-52. Hanoï acquiert alors de l’URSS les fameux missiles Sam. Aussitôt reçus, les autorités les paradent à travers Hanoï, pour que la population en soit bien consciente. Avec ses missiles Sam, le Nord-Vietnam descendait un B-52 par jour.

    Le 15 janvier 1973, les États-Unis, conscient qu’ils perdront la guerre, annoncent la fin des bombardements de tapis de bombes sur le Nord-Vietnam.

    Le 27 janvier 1973, sont signés les Accords de Paris, négociés par henry Kissinger du côté américain et par Lê Đức Thọ du côté nord-vietnamien, deux excellents négociateurs. Les États-Unis retirent leur armée du Sud-Vietnam. Hanoï y maintient ses troupes. Washington s'engage à déminer le port d'Haïphong et à contribuer financièrement à la reconstruction du Viet-Nam. Ce qu’il ne fera jamais.

    En 1975, le Nord lance de multiples petites attaques de diversion sur différentes provinces du Sud, forçant ainsi l'état-major sudiste à disperser ses troupes. Soudain, le gros de ses forces envahit la province centrale, divisant le Sud en deux d’Est en Ouest. Se plaçant ainsi en position dominante, le 30 avril Saigon tombe. Le Nord et le général Giáp emportent la guerre. Le Vietnam est réunifié sous la bannière communiste. Le général Giáp est décédé le 4 octobre 2013 à Hanoï à l'âge de 102 ans.

    Ce fut la guerre la plus sanglante après la Seconde Guerre mondiale. De 4 à 5 millions de Vietnamiens tués. Plus de 58 000 morts et 300 000 blessés du côté de l'armée américaine.

    En 1975 dans sa chanson, "Un air de liberté" Jean Ferrat évoque : « un génocide vain perpétré au Vietnam ». Pour Noam Chomsky et Edward Herman, le traitement médiatique du conflit a été biaisé.

  • Situation militaire entre l'OTAN et la Russie

    Un jour après l'échec des pourparlers sur la sécurité européenne entre la Russie, les États-Unis et l'OTAN, le gouvernement ukrainien a subi une cyberattaque massive sur plusieurs de ses sites Web. Sur le site du ministère ukrainien des Affaires étrangères, on pouvait lire le message  : « Ayez peur et attendez-vous au pire ». Cela pouvait faire référence aux inquiétudes concernant une attaque militaire russe contre l'Ukraine, dans le but défendre le Donbass, indépendant de Kiev et en guerre larvée avec l'Ukraine depuis 2014. La plupart des sites Web du gouvernement ukrainien ont été temporairement indisponibles.

    Les sanctions américaines

    Le Sénat américain n'a finalement pas pu imposer des sanctions à la compagnie russe Gazprom à propos du gazoduc North Stream 2. 55 sénateurs ayant voté pour et 44 contre. Il fallait 60 voix pour adopter les sanctions. L'oléoduc de 11 milliards $ acheminera du gaz russe sous la mer Baltique vers l'Europe, mais surtout vers l'Allemagne, la plus grande économie européenne, qui ferme ses centrales au charbon et au nucléaire. Le pipeline vient d'être terminé et attend l'approbation de l'Allemagne et de l'Union Européenne, avant de rentrer en fonction. D'ailleurs si les sanctions avaient été adoptées, elles auraient brisé l'unité européenne contre la Russie. Certains pays européens étant pour l'oléoduc et d'autres contre. 

    Par contre si Moscou s'engage dans des hostilités contre l'Ukraine, la Maison Blanche a dévoilé un projet de loi visant à imposer des sanctions aux hauts responsables du gouvernement russe dont son président, à son armée et aux principales institutions bancaires. Le projet de loi empêchera les banques russes d'utiliser la messagerie sécurisée SWIFT contrôlée par la NSA, l'Agence nationale de la sécurité américaine, responsable du renseignement électromagnétique. Et comme ce n'est pas la première fois que la Russie en est menacée, celle-ci a déjà créé sa propre messagerie sécurisée : le Système de Messagerie Financière Russe. Si la Russie est chassée de SWIFT, étant son deuxième utilisateur, la compagnie SWIFT fera face elle-même à de lourdes pertes. Plus de 600 institutions financières russes l'utilisent, mais s'orientent maintenant vers son remplaçant russe. 

    Situation militaire  

    Selon le ministère russe de la défense, l'OTAN se concentre sur la préparation d’un conflit armé à grande échelle avec la Russie. La Fédération de Russie est clairement identifiée, comme la principale source de menace pour la sécurité de l'organisation. Les provocations de l’Alliance de l’Atlantique Nord près des frontières russes peuvent avec une forte probabilité, se transformer en un conflit armé. Récemment, l’OTAN est passée à la pratique de provocations directes, chargées d’un risque élevé d’escalade vers une confrontation armée. Un exemple, le 23 juin dernier, le destroyer britannique HMS Defender a pénétré les eaux territoriales russes au large de la Crimée. Le fait que le navire militaire britannique était appuyé par un avion de reconnaissance stratégique américain RC-135, indiquait clairement que l'OTAN voulait en fait connaître la façon de répondre de l'armée russe. Celle-ci n'est pas rentrée dans le panneau et n'a répondu qu'avec des coups de semonces d'un garde-côte. 

    Le ministère russe a également souligné qu’après le retrait des États-Unis du Traité sur les missiles à moyenne et courte portée, l’OTAN a ignoré l’initiative du président russe visant à imposer un moratoire sur le déploiement de nouveaux missiles à moyenne et courte portée en Europe et la possibilité d’élaborer des mesures de vérification mutuelle pour éliminer les préoccupations existantes. Le déploiement de tels missiles en Europe n’est pas susceptible de renforcer la sécurité de l’OTAN, conclu le ministère russe de la défense. De sorte que la Russie envisage la possibilité de déployer des bases militaires et des missiles à Cuba et au Venezuela. 

    Pour l'OTAN, une guerre est fortement possible en Europe, si l'armée russe déployée à la frontière de l'Ukraine, passe à l'action. 

    Donbass 

    Moscou parle peut-être en exagérant de 125 000 soldats ukrainiens déplacés vers le Donbass. Le président ukrainien Zelensky affirme : "Mon armée est prête, s'il le faut, à combattre. Ce qu'on sait, c'est que l'armée ukrainienne a transféré des véhicules militaires sur toute la ligne du front.

    Parfois, des avions américains de reconnaissance entrent dans la zone d'identification de la défense aérienne des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, s'approchant d'eux à environ 40 kilomètres. La République populaire autoproclamée de Lougansk a déployé des missiles sol-air Buk de fabrication russe, pour contrer les missiles de croisière Tomahawks, les bombes intelligentes et les drones d'attaque. L'Ukraine ne possédant pas de missiles air-sol de longue portée, efficaces contre les missiles sol-air Buk, possède à la place entre 12 et 36 drones d'attaque Bayraktar TB2 de fabrication turque, ayant fait ses preuves lors des guerres en Syrie, en Libye et au Haut-Karabakh. Ils sont efficaces contre le système de missiles sol-air Buk, mais ces derniers le sont aussi contre les drones turcs. 

    Crimée

    6 000 hommes sont venus renforcer le contingent russe de Sébastopol. Les effectifs russes y sont maintenant estimés à 20000. La Russie a aussi déployé ses systèmes de défense antiaérienne et antimissile S-400 d'une portée de 400 km, un des fleurons de son industrie militaire. Le S-400 est présentement très efficace en Syrie. Aucun appareil volant n'ayant osé faire le pigeon d'argile devant cette arme. Comme Washington estime que Moscou a atteint le contrôle opérationnel en Crimée, l'armée ukrainienne a déployé ses systèmes anti-aérien S-300 près de cette région et l'armée américaine a déployé ses systèmes de fusée d'artillerie à haute mobilité en Roumanie, capables de frapper les principales installations militaires russes en Crimée.

    Un avion de reconnaissance américain a été perçu près des côtes. La Russie aurait alors utilisé pour la première fois dans cette région, ses armes électroniques. Ce qui ce serait avéré semble-t-il profitable, puisque la mission de reconnaissance de l'avion semble avoir été perturbée. Décollés d'une base aérienne d'Allemagne, accompagnés d'un avion ravitailleur et d'un avion de contrôle d'attaque, des avions militaires de l'OTAN sont apparus près de la Crimée, faisant un exercice. 

    Mer Noire

    La présence dans les eaux de la mer Noire de navires militaires non régionaux de l’OTAN, a pris un caractère permanent. Un avion de reconnaissance britannique au-dessus de la mer Noire, s'est dirigé vers la frontière russe. L'avion de manière inattendue s'est redéplacé rapidement vers l'espace aérien ukrainien. Compte tenu des interruptions dans son fonctionnement GPS, cela laisse à croire que l'appareil a fait face au dispositif de guerre électronique mobile russe Krasukha. Des avions de combat de l'OTAN survolent régulièrement la mer. L’utilisation des avions de reconnaissance autant de l'OTAN que russe y a augmenté de 60 %. 

    Pays baltes

    Le Danemark y a envoyé quatre chasseurs F-16 et deux navires de guerre supplémentaires pour renforcer les forces navales de l'OTAN. 

    Biélorussie

    La Biélorussie a massé un nombre de troupes indéterminées à la frontière ukrainienne, peut-être conjointement avec la Russie; de sorte que l’Ukraine a envoyé 8 500 militaires à la frontière biélorusse. 

    Russie 

    100 000 militaires russes avec équipement moderne sont à la frontière ukrainienne dans 4 bases militaires. Des images satellites américaines d'un camp militaire situé près de Yelnya, indiquent qu'il y a environ un millier de véhicules militaires seulement dans ce camp. Des trains remplis de matériel militaire y arrivent toujours et la Russie renforce sa défense aérienne à plusieurs niveaux.

    Quotidiennement, des avions de reconnaissance militaires américains volent près de la Russie et perçoivent le déploiement de l'armée russe, dans le but d'éventuelles frappes opérationnelles. En revanche, les experts affirment que les systèmes de guerre électronique déployés près des frontières russes, empêcheraient les États-Unis de recevoir leurs données satellitaires, de sorte que leurs missiles n'atteindraient pas leurs cibles.  

    Le sous-marin américain "USS New Mexico" équipé de missiles de croisière Tomahawk, s'est approché de la frontière nord de la Russie, surveillé de près par des navires et des sous-marins russes. Pour le moment, il ne s'aventure plus en dehors des eaux territoriales norvégiennes. La Russie surveille en permanence ses mouvements. Il semble que la Russie soit armée de contre-mesures électroniques qui peuvent désactiver les systèmes de navigation du sous-marin ou supprimer ses communications avec le commandement de la marine américaine. 

    Méditerranée

    Le porte-avions "Harry S. Truman" et cinq navires de guerre américains opèrent en Méditerranée entre la Grèce et l’Italie, plutôt que d'entamer leur mission dans le Golfe persique. Ils se pratiquent à frapper les troupes russes stationnées le long de la frontière ukrainienne. Le porte-avions est équipé de F-35 furtifs, qui ont fait leurs preuves lors de bombardements en Irak. De sorte que la Russie a envoyé près de l'armada, naviguant à une profondeur le rendant non repérable, le sous-marin "Novorossiysk" armé de missiles de croisière Kalibr, l'équivalant des missiles Tomahawks américains. Ils ont fait leurs preuves lors de la guerre syrienne. Utilisé comme arme anti-navire le missile est faiblement détectable, vole la majeure partie de son trajet à une vitesse subsonique, tout en atteignant un sprint supersonique à l'approche de sa cible, effectuant des manœuvres évasives. Il est d'une précision hors du commun.

    Les avions américain Boeing P-8A Poséidon anti-sous-marin cherchent sans succès le "Novorossiysk". Ils l'auraient perçu une fois, entre Malte et la Sicile, puis l'auraient perdu. Il est possible que le sous-marin vogue maintenant près des côtes syriennes ou en Méditerranée centrale. Chose certaine, il n'a pas franchi le Bosphore ou le canal de Suez, ni Gibraltar. Un remorqueur de sauvetage russe se trouve également en Méditerranée pour venir à sa rescousse en cas de besoin. Un avion russe Tu-154M vole dans la même zone que les Poséidons, pour intercepter et/ou brouiller les ordres ou informations des systèmes américains de communication. Le sous-marin russe aurait tourné aux alentours du porte-avions pendant sept jours, sans être perçu. 

    Mer Baltique

    Des systèmes américains de fusée d'artillerie à haute mobilité ont été déployés près de la mer Baltique, probablement en Pologne, dans le but d'effectuer des frappes sur la région de Kaliningrad, ville russe située dans une enclave territoriale, qu'on appelle l'oblast de Kaliningrad, totalement isolée du reste du territoire russe, entre la Pologne et la Lituanie. La Russie y a installé des missiles Iskander à capacité nucléaire, un système de missile balistique à courte et moyenne portée de nouvelle génération. Des navires de guerre russes se déplacent constamment sur cette mer. 

    Mer de Barents

    Mer de l'océan Arctique située au nord de la Norvège et de la Russie, le Kremlin y déploie ses nouveaux missiles hypersoniques furtifs anti-navire Zircon. D'une portée de 1 000 km, sa vitesse atteint 8 fois la vitesse du son. Les Américains ne possèdent pas encore l'équivalent de cette arme, mais ca viendra. 

    Mer d'Okhotsk

    Mer de l'océan Pacifique, située à l'est des îles Kouriles. La côte de Sibérie est située au nord. Des bombardiers américains y sont apparus à plusieurs reprises, pratiquant des frappes contre les installations militaires russes. À chaque fois l'aviation militaire russe les a perturbés quelque peu. Le Ministère de la défense de la Fédération de Russie signale qu'un exercice militaire russe y ait présentement effectué, dû à l'activité récente des avions de combat de l'US Air Force et de l'armée de l'air japonaise. 

    Hawaï 

    Le navire de guerre russe Karelia transportant de l'équipement de renseignement électronique et de suppression électronique, a forcé les Américains à interrompre leurs essais de missiles prévus pour tester un nouveau système de défense anti-missile.

    Côtes américaines

    Est apparu très longtemps au large des États-Unis et sans se faire remarquer, un sous-marin nucléaire russe de classe Borei, un des plus puissants au monde, si non le plus puissant au monde, armé de 16 missiles balistiques Boulava, arme principale des forces stratégiques navales russes d'une portée supérieure à 8 000 km. Chaque missile possède 16 ogives nucléaires pour un total de 160. Il n'a été possible d'établir son emplacement, que lorsqu'il l'a voulu, soit au moment où il a décidé de retourné à sa base. C'était pour rappeler aux Américains son existence. 

    Armes nucléaires 

    Le 3 janvier, pour rassurer l'opinion publique mondiale, les membres permanents du conseil de sécurité de l'ONU, soit la Russie, les États-Unis, la Chine, la France et le Royaume-Uni, se sont engagés à prévenir la guerre nucléaire et à éviter la course aux armements. Ils affirment qu'une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne dois jamais être menée. Les armes nucléaires doivent servir à des fins défensives, de dissuasion et de prévention de la guerre. 

    Les 5 devaient se rencontrés en janvier pour discuter du traité de non-prolifération de l'armement nucléaire, signé en 1968 par 190 pays. La réunion a été reportée sine die. En 1986, on comptait plus de 70 000 armes nucléaires. Plus que 13 000 en 2021. Une baisse de 82% en 35 ans. La Russie en possède 6257, les États-Unis : 5550; à eux deux, ils possèdent 90% de l'inventaire mondial. Chine : 350; France : 290; Royaume-Uni : 195; Pakistan : 165; Inde : 160; Israël 150; Corée du Nord de 30 à 60. L'Iran est possiblement en voie de l'obtenir. 

  • La situation militaire entre la Russie et l'OTAN

    Un jour après l'échec des pourparlers sur la sécurité européenne entre la Russie, les États-Unis et l'OTAN, le gouvernement ukrainien a subi une cyberattaque massive sur plusieurs de ses sites Web. Sur le site du ministère ukrainien des Affaires étrangères, on pouvait lire le message  : « Ayez peur et attendez-vous au pire ». Cela pouvait faire référence aux inquiétudes concernant une attaque militaire russe contre l'Ukraine, dans le but défendre le Donbass, indépendant de Kiev et en guerre larvée avec l'Ukraine depuis 2014. La plupart des sites Web du gouvernement ukrainien ont été temporairement indisponibles.

    Les sanctions américaines

    Le Sénat américain n'a finalement pas pu imposer des sanctions à la compagnie russe Gazprom à propos du gazoduc North Stream 2. 55 sénateurs ayant voté pour et 44 contre. Il fallait 60 voix pour adopter les sanctions. L'oléoduc de 11 milliards $ acheminera du gaz russe sous la mer Baltique vers l'Europe, mais surtout vers l'Allemagne, la plus grande économie européenne, qui ferme ses centrales au charbon et au nucléaire. Le pipeline vient d'être terminé et attend l'approbation de l'Allemagne et de l'Union Européenne, avant de rentrer en fonction. D'ailleurs si les sanctions avaient été adoptées, elles auraient brisé l'unité européenne contre la Russie. Certains pays européens étant pour l'oléoduc et d'autres contre. 

    Par contre si Moscou s'engage dans des hostilités contre l'Ukraine, la Maison Blanche a dévoilé un projet de loi visant à imposer des sanctions aux hauts responsables du gouvernement russe dont son président, à son armée et aux principales institutions bancaires. Le projet de loi empêchera les banques russes d'utiliser la messagerie sécurisée SWIFT contrôlée par la NSA, l'Agence nationale de la sécurité américaine, responsable du renseignement électromagnétique. Et comme ce n'est pas la première fois que la Russie en est menacée, celle-ci a déjà créé sa propre messagerie sécurisée : le Système de Messagerie Financière Russe. Si la Russie est chassée de SWIFT, étant son deuxième utilisateur, la compagnie SWIFT fera face elle-même à de lourdes pertes. Plus de 600 institutions financières russes l'utilisent, mais s'orientent maintenant vers son remplaçant russe. 

    Situation militaire  

    Selon le ministère russe de la défense, l'OTAN se concentre sur la préparation d’un conflit armé à grande échelle avec la Russie. La Fédération de Russie est clairement identifiée, comme la principale source de menace pour la sécurité de l'organisation. Les provocations de l’Alliance de l’Atlantique Nord près des frontières russes peuvent avec une forte probabilité, se transformer en un conflit armé. Récemment, l’OTAN est passée à la pratique de provocations directes, chargées d’un risque élevé d’escalade vers une confrontation armée. Un exemple, le 23 juin dernier, le destroyer britannique HMS Defender a pénétré les eaux territoriales russes au large de la Crimée. Le fait que le navire militaire britannique était appuyé par un avion de reconnaissance stratégique américain RC-135, indiquait clairement que l'OTAN voulait en fait connaître la façon de répondre de l'armée russe. Celle-ci n'est pas rentrée dans le panneau et n'a répondu qu'avec des coups de semonces d'un garde-côte. 

    Le ministère russe a également souligné qu’après le retrait des États-Unis du Traité sur les missiles à moyenne et courte portée, l’OTAN a ignoré l’initiative du président russe visant à imposer un moratoire sur le déploiement de nouveaux missiles à moyenne et courte portée en Europe et la possibilité d’élaborer des mesures de vérification mutuelle pour éliminer les préoccupations existantes. Le déploiement de tels missiles en Europe n’est pas susceptible de renforcer la sécurité de l’OTAN, conclu le ministère russe de la défense. De sorte que la Russie envisage la possibilité de déployer des bases militaires et des missiles à Cuba et au Venezuela. 

    Pour l'OTAN, une guerre est fortement possible en Europe, si l'armée russe déployée à la frontière de l'Ukraine, passe à l'action. 

    Donbass 

    Moscou parle peut-être en exagérant de 125 000 soldats ukrainiens déplacés vers le Donbass. Le président ukrainien Zelensky affirme : "Mon armée est prête, s'il le faut, à combattre. Ce qu'on sait, c'est que l'armée ukrainienne a transféré des véhicules militaires sur toute la ligne du front.

    Parfois, des avions américains de reconnaissance entrent dans la zone d'identification de la défense aérienne des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, s'approchant d'eux à environ 40 kilomètres. La République populaire autoproclamée de Lougansk a déployé des missiles sol-air Buk de fabrication russe, pour contrer les missiles de croisière Tomahawks, les bombes intelligentes et les drones d'attaque. L'Ukraine ne possédant pas de missiles air-sol de longue portée, efficaces contre les missiles sol-air Buk, possède à la place entre 12 et 36 drones d'attaque Bayraktar TB2 de fabrication turque, ayant fait ses preuves lors des guerres en Syrie, en Libye et au Haut-Karabakh. Ils sont efficaces contre le système de missiles sol-air Buk, mais ces derniers le sont aussi contre les drones turcs. 

    Crimée

    6 000 hommes sont venus renforcer le contingent russe de Sébastopol. Les effectifs russes y sont maintenant estimés à 20000. La Russie a aussi déployé ses systèmes de défense antiaérienne et antimissile S-400 d'une portée de 400 km, un des fleurons de son industrie militaire. Le S-400 est présentement très efficace en Syrie. Aucun appareil volant n'ayant osé faire le pigeon d'argile devant cette arme. Comme Washington estime que Moscou a atteint le contrôle opérationnel en Crimée, l'armée ukrainienne a déployé ses systèmes anti-aérien S-300 près de cette région et l'armée américaine a déployé ses systèmes de fusée d'artillerie à haute mobilité en Roumanie, capables de frapper les principales installations militaires russes en Crimée.

    Un avion de reconnaissance américain a été perçu près des côtes. La Russie aurait alors utilisé pour la première fois dans cette région, ses armes électroniques. Ce qui ce serait avéré semble-t-il profitable, puisque la mission de reconnaissance de l'avion semble avoir été perturbée. Décollés d'une base aérienne d'Allemagne, accompagnés d'un avion ravitailleur et d'un avion de contrôle d'attaque, des avions militaires de l'OTAN sont apparus près de la Crimée, faisant un exercice. 

    Mer Noire

    La présence dans les eaux de la mer Noire de navires militaires non régionaux de l’OTAN, a pris un caractère permanent. Un avion de reconnaissance britannique au-dessus de la mer Noire, s'est dirigé vers la frontière russe. L'avion de manière inattendue s'est redéplacé rapidement vers l'espace aérien ukrainien. Compte tenu des interruptions dans son fonctionnement GPS, cela laisse à croire que l'appareil a fait face au dispositif de guerre électronique mobile russe Krasukha. Des avions de combat de l'OTAN survolent régulièrement la mer. L’utilisation des avions de reconnaissance autant de l'OTAN que russe y a augmenté de 60 %. 

    Pays baltes

    Le Danemark y a envoyé quatre chasseurs F-16 et deux navires de guerre supplémentaires pour renforcer les forces navales de l'OTAN. 

    Biélorussie

    La Biélorussie a massé un nombre de troupes indéterminées à la frontière ukrainienne, peut-être conjointement avec la Russie; de sorte que l’Ukraine a envoyé 8 500 militaires à la frontière biélorusse. 

    Russie 

    100 000 militaires russes avec équipement moderne sont à la frontière ukrainienne dans 4 bases militaires. Des images satellites américaines d'un camp militaire situé près de Yelnya, indiquent qu'il y a environ un millier de véhicules militaires seulement dans ce camp. Des trains remplis de matériel militaire y arrivent toujours et la Russie renforce sa défense aérienne à plusieurs niveaux.

    Quotidiennement, des avions de reconnaissance militaires américains volent près de la Russie et perçoivent le déploiement de l'armée russe, dans le but d'éventuelles frappes opérationnelles. En revanche, les experts affirment que les systèmes de guerre électronique déployés près des frontières russes, empêcheraient les États-Unis de recevoir leurs données satellitaires, de sorte que leurs missiles n'atteindraient pas leurs cibles.  

    Le sous-marin américain "USS New Mexico" équipé de missiles de croisière Tomahawk, s'est approché de la frontière nord de la Russie, surveillé de près par des navires et des sous-marins russes. Pour le moment, il ne s'aventure plus en dehors des eaux territoriales norvégiennes. La Russie surveille en permanence ses mouvements. Il semble que la Russie soit armée de contre-mesures électroniques qui peuvent désactiver les systèmes de navigation du sous-marin ou supprimer ses communications avec le commandement de la marine américaine. 

    Méditerranée

    Le porte-avions "Harry S. Truman" et cinq navires de guerre américains opèrent en Méditerranée entre la Grèce et l’Italie, plutôt que d'entamer leur mission dans le Golfe persique. Ils se pratiquent à frapper les troupes russes stationnées le long de la frontière ukrainienne. Le porte-avions est équipé de F-35 furtifs, qui ont fait leurs preuves lors de bombardements en Irak. De sorte que la Russie a envoyé près de l'armada, naviguant à une profondeur le rendant non repérable, le sous-marin "Novorossiysk" armé de missiles de croisière Kalibr, l'équivalant des missiles Tomahawks américains. Ils ont fait leurs preuves lors de la guerre syrienne. Utilisé comme arme anti-navire le missile est faiblement détectable, vole la majeure partie de son trajet à une vitesse subsonique, tout en atteignant un sprint supersonique à l'approche de sa cible, effectuant des manœuvres évasives. Il est d'une précision hors du commun.

    Les avions américain Boeing P-8A Poséidon anti-sous-marin cherchent sans succès le "Novorossiysk". Ils l'auraient perçu une fois, entre Malte et la Sicile, puis l'auraient perdu. Il est possible que le sous-marin vogue maintenant près des côtes syriennes ou en Méditerranée centrale. Chose certaine, il n'a pas franchi le Bosphore ou le canal de Suez, ni Gibraltar. Un remorqueur de sauvetage russe se trouve également en Méditerranée pour venir à sa rescousse en cas de besoin. Un avion russe Tu-154M vole dans la même zone que les Poséidons, pour intercepter et/ou brouiller les ordres ou informations des systèmes américains de communication. Le sous-marin russe aurait tourné aux alentours du porte-avions pendant sept jours, sans être perçu. 

    Mer Baltique

    Des systèmes américains de fusée d'artillerie à haute mobilité ont été déployés près de la mer Baltique, probablement en Pologne, dans le but d'effectuer des frappes sur la région de Kaliningrad, ville russe située dans une enclave territoriale, qu'on appelle l'oblast de Kaliningrad, totalement isolée du reste du territoire russe, entre la Pologne et la Lituanie. La Russie y a installé des missiles Iskander à capacité nucléaire, un système de missile balistique à courte et moyenne portée de nouvelle génération. Des navires de guerre russes se déplacent constamment sur cette mer. 

    Mer de Barents

    Mer de l'océan Arctique située au nord de la Norvège et de la Russie, le Kremlin y déploie ses nouveaux missiles hypersoniques furtifs anti-navire Zircon. D'une portée de 1 000 km, sa vitesse atteint 8 fois la vitesse du son. Les Américains ne possèdent pas encore l'équivalent de cette arme, mais ca viendra. 

    Mer d'Okhotsk

    Mer de l'océan Pacifique, située à l'est des îles Kouriles. La côte de Sibérie est située au nord. Des bombardiers américains y sont apparus à plusieurs reprises, pratiquant des frappes contre les installations militaires russes. À chaque fois l'aviation militaire russe les a perturbés quelque peu. Le Ministère de la défense de la Fédération de Russie signale qu'un exercice militaire russe y ait présentement effectué, dû à l'activité récente des avions de combat de l'US Air Force et de l'armée de l'air japonaise. 

    Hawaï 

    Le navire de guerre russe Karelia transportant de l'équipement de renseignement électronique et de suppression électronique, a forcé les Américains à interrompre leurs essais de missiles prévus pour tester un nouveau système de défense anti-missile.

    Côtes américaines

    Est apparu très longtemps au large des États-Unis et sans se faire remarquer, un sous-marin nucléaire russe de classe Borei, un des plus puissants au monde, si non le plus puissant au monde, armé de 16 missiles balistiques Boulava, arme principale des forces stratégiques navales russes d'une portée supérieure à 8 000 km. Chaque missile possède 16 ogives nucléaires pour un total de 160. Il n'a été possible d'établir son emplacement, que lorsqu'il l'a voulu, soit au moment où il a décidé de retourné à sa base. C'était pour rappeler aux Américains son existence. 

    Armes nucléaires 

    Le 3 janvier, pour rassurer l'opinion publique mondiale, les membres permanents du conseil de sécurité de l'ONU, soit la Russie, les États-Unis, la Chine, la France et le Royaume-Uni, se sont engagés à prévenir la guerre nucléaire et à éviter la course aux armements. Ils affirment qu'une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne dois jamais être menée. Les armes nucléaires doivent servir à des fins défensives, de dissuasion et de prévention de la guerre. 

    Les 5 devaient se rencontrés en janvier pour discuter du traité de non-prolifération de l'armement nucléaire, signé en 1968 par 190 pays. La réunion a été reportée sine die. En 1986, on comptait plus de 70 000 armes nucléaires. Plus que 13 000 en 2021. Une baisse de 82% en 35 ans. La Russie en possède 6257, les États-Unis : 5550; à eux deux, ils possèdent 90% de l'inventaire mondial. Chine : 350; France : 290; Royaume-Uni : 195; Pakistan : 165; Inde : 160; Israël 150; Corée du Nord de 30 à 60. L'Iran est possiblement en voie de l'obtenir. 

  • La situation militaire entre la Russie et l'OTAN

    Images 2 1Un jour après l'échec des pourparlers sur la sécurité européenne entre la Russie, les États-Unis et l'OTAN, le gouvernement ukrainien a subi une cyberattaque massive sur plusieurs de ses sites Web. Sur le site du ministère ukrainien des Affaires étrangères, on pouvait lire le message  : « Ayez peur et attendez-vous au pire ». Cela pouvait faire référence aux inquiétudes concernant une attaque militaire russe contre l'Ukraine, dans le but défendre le Donbass, indépendant de Kiev et en guerre larvée avec l'Ukraine depuis 2014. La plupart des sites Web du gouvernement ukrainien ont été temporairement indisponibles.

    Les sanctions américaines

    Le Sénat américain n'a finalement pas pu imposer des sanctions à la compagnie russe Gazprom à propos du gazoduc North Stream 2. 55 sénateurs ayant voté pour et 44 contre. Il fallait 60 voix pour adopter les sanctions. L'oléoduc de 11 milliards $ acheminera du gaz russe sous la mer Baltique vers l'Europe, mais surtout vers l'Allemagne, la plus grande économie européenne, qui ferme ses centrales au charbon et au nucléaire. Le pipeline vient d'être terminé et attend l'approbation de l'Allemagne et de l'Union Européenne, avant de rentrer en fonction. D'ailleurs si les sanctions avaient été adoptées, elles auraient brisé l'unité européenne contre la Russie. Certains pays européens étant pour l'oléoduc et d'autres contre. 

    Par contre si Moscou s'engage dans des hostilités contre l'Ukraine, la Maison Blanche a dévoilé un projet de loi visant à imposer des sanctions aux hauts responsables du gouvernement russe dont son président, à son armée et aux principales institutions bancaires. Le projet de loi empêchera les banques russes d'utiliser la messagerie sécurisée SWIFT contrôlée par la NSA, l'Agence nationale de la sécurité américaine, responsable du renseignement électromagnétique. Et comme ce n'est pas la première fois que la Russie en est menacée, celle-ci a déjà créé sa propre messagerie sécurisée : le Système de Messagerie Financière Russe. Si la Russie est chassée de SWIFT, étant son deuxième utilisateur, la compagnie SWIFT fera face elle-même à de lourdes pertes. Plus de 600 institutions financières russes l'utilisent, mais s'orientent maintenant vers son remplaçant russe. 

    Situation militaire  

    Selon le ministère russe de la défense, l'OTAN se concentre sur la préparation d’un conflit armé à grande échelle avec la Russie. La Fédération de Russie est clairement identifiée, comme la principale source de menace pour la sécurité de l'organisation. Les provocations de l’Alliance de l’Atlantique Nord près des frontières russes peuvent avec une forte probabilité, se transformer en un conflit armé. Récemment, l’OTAN est passée à la pratique de provocations directes, chargées d’un risque élevé d’escalade vers une confrontation armée. Un exemple, le 23 juin dernier, le destroyer britannique HMS Defender a pénétré les eaux territoriales russes au large de la Crimée. Le fait que le navire militaire britannique était appuyé par un avion de reconnaissance stratégique américain RC-135, indiquait clairement que l'OTAN voulait en fait connaître la façon de répondre de l'armée russe. Celle-ci n'est pas rentrée dans le panneau et n'a répondu qu'avec des coups de semonces d'un garde-côte. 

    Le ministère russe a également souligné qu’après le retrait des États-Unis du Traité sur les missiles à moyenne et courte portée, l’OTAN a ignoré l’initiative du président russe visant à imposer un moratoire sur le déploiement de nouveaux missiles à moyenne et courte portée en Europe et la possibilité d’élaborer des mesures de vérification mutuelle pour éliminer les préoccupations existantes. Le déploiement de tels missiles en Europe n’est pas susceptible de renforcer la sécurité de l’OTAN, conclu le ministère russe de la défense. De sorte que la Russie envisage la possibilité de déployer des bases militaires et des missiles à Cuba et au Venezuela. 

    Pour l'OTAN, une guerre est fortement possible en Europe, si l'armée russe déployée à la frontière de l'Ukraine, passe à l'action. 

    Donbass 

    Moscou parle peut-être en exagérant de 125 000 soldats ukrainiens déplacés vers le Donbass. Le président ukrainien Zelensky affirme : "Mon armée est prête, s'il le faut, à combattre. Ce qu'on sait, c'est que l'armée ukrainienne a transféré des véhicules militaires sur toute la ligne du front.

    Parfois, des avions américains de reconnaissance entrent dans la zone d'identification de la défense aérienne des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, s'approchant d'eux à environ 40 kilomètres. La République populaire autoproclamée de Lougansk a déployé des missiles sol-air Buk de fabrication russe, pour contrer les missiles de croisière Tomahawks, les bombes intelligentes et les drones d'attaque. L'Ukraine ne possédant pas de missiles air-sol de longue portée, efficaces contre les missiles sol-air Buk, possède à la place entre 12 et 36 drones d'attaque Bayraktar TB2 de fabrication turque, ayant fait ses preuves lors des guerres en Syrie, en Libye et au Haut-Karabakh. Ils sont efficaces contre le système de missiles sol-air Buk, mais ces derniers le sont aussi contre les drones turcs. 

    Crimée

    6 000 hommes sont venus renforcer le contingent russe de Sébastopol. Les effectifs russes y sont maintenant estimés à 20000. La Russie a aussi déployé ses systèmes de défense antiaérienne et antimissile S-400 d'une portée de 400 km, un des fleurons de son industrie militaire. Le S-400 est présentement très efficace en Syrie. Aucun appareil volant n'ayant osé faire le pigeon d'argile devant cette arme. Comme Washington estime que Moscou a atteint le contrôle opérationnel en Crimée, l'armée ukrainienne a déployé ses systèmes anti-aérien S-300 près de cette région et l'armée américaine a déployé ses systèmes de fusée d'artillerie à haute mobilité en Roumanie, capables de frapper les principales installations militaires russes en Crimée.

    Un avion de reconnaissance américain a été perçu près des côtes. La Russie aurait alors utilisé pour la première fois dans cette région, ses armes électroniques. Ce qui ce serait avéré semble-t-il profitable, puisque la mission de reconnaissance de l'avion semble avoir été perturbée. Décollés d'une base aérienne d'Allemagne, accompagnés d'un avion ravitailleur et d'un avion de contrôle d'attaque, des avions militaires de l'OTAN sont apparus près de la Crimée, faisant un exercice. 

    Mer Noire

    La présence dans les eaux de la mer Noire de navires militaires non régionaux de l’OTAN, a pris un caractère permanent. Un avion de reconnaissance britannique au-dessus de la mer Noire, s'est dirigé vers la frontière russe. L'avion de manière inattendue s'est redéplacé rapidement vers l'espace aérien ukrainien. Compte tenu des interruptions dans son fonctionnement GPS, cela laisse à croire que l'appareil a fait face au dispositif de guerre électronique mobile russe Krasukha. Des avions de combat de l'OTAN survolent régulièrement la mer. L’utilisation des avions de reconnaissance autant de l'OTAN que russe y a augmenté de 60 %. 

    Pays baltes

    Le Danemark y a envoyé quatre chasseurs F-16 et deux navires de guerre supplémentaires pour renforcer les forces navales de l'OTAN. 

    Biélorussie

    La Biélorussie a massé un nombre de troupes indéterminées à la frontière ukrainienne, peut-être conjointement avec la Russie; de sorte que l’Ukraine a envoyé 8 500 militaires à la frontière biélorusse. 

    Russie 

    100 000 militaires russes avec équipement moderne sont à la frontière ukrainienne dans 4 bases militaires. Des images satellites américaines d'un camp militaire situé près de Yelnya, indiquent qu'il y a environ un millier de véhicules militaires seulement dans ce camp. Des trains remplis de matériel militaire y arrivent toujours et la Russie renforce sa défense aérienne à plusieurs niveaux.

    Quotidiennement, des avions de reconnaissance militaires américains volent près de la Russie et perçoivent le déploiement de l'armée russe, dans le but d'éventuelles frappes opérationnelles. ​​​​​​​En revanche, les experts affirment que les systèmes de guerre électronique déployés près des frontières russes, empêcheraient les États-Unis de recevoir leurs données satellitaires, de sorte que leurs missiles n'atteindraient pas leurs cibles.  

    Le sous-marin américain "USS New Mexico" équipé de missiles de croisière Tomahawk, s'est approché de la frontière nord de la Russie, surveillé de près par des navires et des sous-marins russes. Pour le moment, il ne s'aventure plus en dehors des eaux territoriales norvégiennes. La Russie surveille en permanence ses mouvements. Il semble que la Russie soit armée de contre-mesures électroniques qui peuvent désactiver les systèmes de navigation du sous-marin ou supprimer ses communications avec le commandement de la marine américaine. 

    Méditerranée

    Le porte-avions "Harry S. Truman" et cinq navires de guerre américains opèrent en Méditerranée entre la Grèce et l’Italie, plutôt que d'entamer leur mission dans le Golfe persique. Ils se pratiquent à frapper les troupes russes stationnées le long de la frontière ukrainienne. Le porte-avions est équipé de F-35 furtifs, qui ont fait leurs preuves lors de bombardements en Irak. De sorte que la Russie a envoyé près de l'armada, naviguant à une profondeur le rendant non repérable, le sous-marin "Novorossiysk" armé de missiles de croisière Kalibr, l'équivalant des missiles Tomahawks américains. Ils ont fait leurs preuves lors de la guerre syrienne. Utilisé comme arme anti-navire le missile est faiblement détectable, vole la majeure partie de son trajet à une vitesse subsonique, tout en atteignant un sprint supersonique à l'approche de sa cible, effectuant des manœuvres évasives. Il est d'une précision hors du commun.

    Les avions américain Boeing P-8A Poséidon anti-sous-marin cherchent sans succès le "Novorossiysk". Ils l'auraient perçu une fois, entre Malte et la Sicile, puis l'auraient perdu. Il est possible que le sous-marin vogue maintenant près des côtes syriennes ou en Méditerranée centrale. Chose certaine, il n'a pas franchi le Bosphore ou le canal de Suez, ni Gibraltar. Un remorqueur de sauvetage russe se trouve également en Méditerranée pour venir à sa rescousse en cas de besoin. Un avion russe Tu-154M vole dans la même zone que les Poséidons, pour intercepter et/ou brouiller les ordres ou informations des systèmes américains de communication. Le sous-marin russe aurait tourné aux alentours du porte-avions pendant sept jours, sans être perçu. 

    Mer Baltique

    Des systèmes américains de fusée d'artillerie à haute mobilité ont été déployés près de la mer Baltique, probablement en Pologne, dans le but d'effectuer des frappes sur la région de Kaliningrad, ville russe située dans une enclave territoriale, qu'on appelle l'oblast de Kaliningrad, totalement isolée du reste du territoire russe, entre la Pologne et la Lituanie. La Russie y a installé des missiles Iskander à capacité nucléaire, un système de missile balistique à courte et moyenne portée de nouvelle génération. Des navires de guerre russes se déplacent constamment sur cette mer. 

    Mer de Barents

    Mer de l'océan Arctique située au nord de la Norvège et de la Russie, le Kremlin y déploie ses nouveaux missiles hypersoniques furtifs anti-navire Zircon. D'une portée de 1 000 km, sa vitesse atteint 8 fois la vitesse du son. Les Américains ne possèdent pas encore l'équivalent de cette arme, mais ca viendra. 

    Mer d'Okhotsk

    Mer de l'océan Pacifique, située à l'est des îles Kouriles. La côte de Sibérie est située au nord. Des bombardiers américains y sont apparus à plusieurs reprises, pratiquant des frappes contre les installations militaires russes. À chaque fois l'aviation militaire russe les a perturbés quelque peu. Le Ministère de la défense de la Fédération de Russie signale qu'un exercice militaire russe y ait présentement effectué, dû à l'activité récente des avions de combat de l'US Air Force et de l'armée de l'air japonaise. 

    Hawaï 

    Le navire de guerre russe Karelia transportant de l'équipement de renseignement électronique et de suppression électronique, a forcé les Américains à interrompre leurs essais de missiles prévus pour tester un nouveau système de défense anti-missile.

    Côtes américaines

    Est apparu très longtemps au large des États-Unis et sans se faire remarquer, un sous-marin nucléaire russe de classe Borei, un des plus puissants au monde, si non le plus puissant au monde, armé de 16 missiles balistiques Boulava, arme principale des forces stratégiques navales russes d'une portée supérieure à 8 000 km. Chaque missile possède 16 ogives nucléaires pour un total de 160. Il n'a été possible d'établir son emplacement, que lorsqu'il l'a voulu, soit au moment où il a décidé de retourné à sa base. C'était pour rappeler aux Américains son existence. 

     

    Armes nucléaires 

    Le 3 janvier, pour rassurer l'opinion publique mondiale, les membres permanents du conseil de sécurité de l'ONU, soit la Russie, les États-Unis, la Chine, la France et le Royaume-Uni, se sont engagés à prévenir la guerre nucléaire et à éviter la course aux armements. Ils affirment qu'une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne dois jamais être menée. Les armes nucléaires doivent servir à des fins défensives, de dissuasion et de prévention de la guerre. 

    Les 5 devaient se rencontrés en janvier pour discuter du traité de non-prolifération de l'armement nucléaire, signé en 1968 par 190 pays. La réunion a été reportée sine die. En 1986, on comptait plus de 70 000 armes nucléaires. Plus que 13 000 en 2021. Une baisse de 82% en 35 ans. La Russie en possède 6257, les États-Unis : 5550; à eux deux, ils possèdent 90% de l'inventaire mondial. Chine : 350; France : 290; Royaume-Uni : 195; Pakistan : 165; Inde : 160; Israël 150; Corée du Nord de 30 à 60. L'Iran est possiblement en voie de l'obtenir. 

     




       
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  • 13 janvier 1941, décès de James Joyce

    139010896 450247056356723 8827707662453157275 n 1Né dans une famille bourgeoise catholique de Dublin, qui n'était pas particulièrement aisée, à cause de la loyauté du père envers la cause républicaine dans une ville dirigée par les Britanniques, James Joyce se détache de l'Irlande et mène une vie d'errance à travers l'Europe, en passant par Zurich, Trieste, Rome, Paris...

    Il s'éloigne d'une Irlande étouffante gouvernée par une religion répressive et une politique nonchalante. Il révolutionne la littérature du XXe siècle avec son roman-fleuve "Ulysse" (1922). Qualifié de « cathédrale de la prose », "Ulysse" est considéré comme l'un des romans les plus importants de la littérature moderne, figurant même à la 1re place dans la liste des cent meilleurs romans de langue anglaise du XXe siècle établie par la Modern Library en 1998.

    Le roman relate les pérégrinations de Leopold Bloom (Ulysse) et Stephen Dedalus (Télémaque) à travers la ville de Dublin, lors d'une journée ordinaire.

    Une conversation entre Hemingway et son chauffeur, Hemingway : "Ulysse, il s'agit d'un jour à Dublin, en 1904, un jour vu du point de vue de plusieurs personnes, notamment Stephen Dedalus, Buck Mulligan, Leopold Bloom et sa femme Molly."

    Son chauffeur : "En regardant l'épaisseur du livre, ça a dû être une journée d'enfer."

    Sources :

    Encyclopédie Hérodote et

    "James Joyce - un portrait, « Il était une fois et un très bon moment c'était…» James Joyce" de Steve Newman.

    Photos : Quarante Five Downstairs