Gaza

Gaza israel

Mise à jour 25/072014

La Mauritanie éxige la fin des massacres.

Les vols vers Tel Aviv repris.

Mise à jour 24/072014

Plus il y a de morts, moins les occidentaux sont compatissants envers Israël. 

Des employés de l'ONU tués dans le bombardement d'une école.

La médiation piétine. Le principal point d'achoppement porte sur la levée du blocus imposé sur Gaza depuis 2006, réclamée par le Hamas et refusée par Israël.

777 morts du côté palestinien, dont une grande majorité de civils. Du côté israélien, 34 morts dont  32 soldats et 2 citoyens.

Le Mali décrète une journée de deuil nationale pour Gaza.

L’ONU lance une enquête sur l’offensive israélienne. La France débloque 11 millions d’euro d’aide humanitaire. Le Hamas : Pas de cesser le feu sans la fin du blocus.

Mise à jour 23/07/2014

16ème jour de conflit, toujours pas de trêve.

Depuis le début des hostilités, quelques 1 700 impacts de roquettes ont été comptabilisés, et environ 420  projectiles ont été détruits en vol.

L’armée  israélienne a découvert 28 tunnels, avec 60 entrées. Leur destruction est un des objectifs stratégiques d’Israël.

Pour la deuxième nuit consécutive, un Palestinien a été tué en Cisjordanie occupée où les manifestations de soutien à Gaza gagnent en ampleur depuis quelques jours.

Israël poursuit son pilonnage sur Gaza. Le Hamaz continue le sien sur Israël. 29 militaires israéliens, deux civiles tués, des milliers d'Israéliens fréquentent quotidiennement les abris, l'économie est perturbée, les vols vers Tel Aviv annulés. Du côté palestinien, 80% des victimes sont civiles. 650 morts, 3 600 blessés, 100 000 déplacés, des quartiers annihilés, des enfants meurent.

Lors des cinq dernières semaines, trois adolescents israéliens ont été assassinés en Cisjordanie, un jeune palestinien a été brûlé vif, un adolescent américain a été brutalement frappé par la police israélienne et plus de 40 enfants de Gaza sont morts sous les raids aériens israéliens. 

Les appels au cessez-le-feu ne fonctionnent pas. Nos gouvernements échouent. Les entreprises occidentales continuent à investir dans la colonisation illégale d’Israël qui confisquent des terres à des familles arabes pour y installer des familles juives.

Une directive européenne empêchant le financement des colonies illégales a causé tout un émoi au sein du gouvernement israélien. La décision du fonds de pension néerlandais PGGM de se retirer des colonies illégales suite à un appel des citoyens a également créé une tempête politique. 

Israël occupe, colonise, bombarde, attaque et contrôle l’eau, le commerce et les frontières d’un état libre et reconnu par les Nations Unies. À Gaza, Israël a créé la plus grande prison à ciel ouvert, puis lui  impose un blocus.

Si Israël refuse de mettre fin aux occupations illégales de terres palestiniennes, le monde doit agir pour lui rendre le coût insupportable.

ABP, le fonds de pension néerlandais, investit dans les banques israéliennes qui financent la colonisation de la Palestine. D’énormes banques comme Barclays financent les fabricants d’armes israéliens. Le géant de l’informatique Hewlett-Packard fournit des systèmes de surveillance sophistiqués pour contrôler les mouvements des Palestiniens. Et  Caterpillar produit des bulldozers qui sont utilisés pour détruire des maisons et des fermes palestiniennes.

17 pays de l'UE alertent les entreprises sur le risque lié aux relations commerciales avec les entreprises israéliennes installées dans les territoires occupés.

Certains membres de l’UE, comme la France, la Grande Bretagne, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie, déconseillent à leurs entreprises de se livrer à des échanges commerciaux avec les entreprises israéliennes installées dans les territoires occupés. Depuis le début du mois de juillet, ils sont 17, soit une majorité de l'UE, à rappeler qu'il existe des risques liés aux activités économiques et financières dans les colonies israéliennes. Le mouvement a été vivement critiqué par le ministre israélien des Affaires étrangères,

Cette décision est l’occasion de rappeler le caractère illégal de l’occupation des territoires occupés par Israël, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Elle présente toutefois une ambiguïté. Officiellement, l’UE n’interdit pas les relations commerciales avec les entreprises israéliennes installées dans les territoires occupés. Elle se contente de déconseiller l’achat et la vente de biens en provenance de ces colonies.

Une des sociétés françaises visées par les recommandations pourrait être la banque franco-belge Dexia, dont l’État français détient une majorité du capital. Après l'achat d’une banque israélienne, Dexia a en effet des activités de financement dans le secteur de la construction, dont certaines à Gaza et en Cisjordanie. D’autres entreprises européennes ont préféré se retirer de projets controversés, comme la société de chemins de fer allemande ou la société des eaux néerlandaise.

Ce durcissement de ton de l’UE à l’égard d’Israël se fait en toute discrétion.

Source : EurActiv.fr, France24, Avaaz.org, Haaretz, Les Échos.fr

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