Articles de rousseau-philippe

  • Le chef de l'EI aux Philippines, bel et bien mort

     

    Abu dar cnnphDes tests d'ADN prouvent que le dirigeant philippin de l'État islamique, "Abu Dar", est véritablement décédé.

    Selon "The Guardian" , Abu Dar avait été déclaré mort en mars dernier après des affrontements dans la ville de Turaban, près de Marawi. «Nos homologues américains ont confirmé sa mort», a déclaré le commandant de l'armée des Philippines à Marawi.

    En 2017, Abu Dar était le cerveau des opérations de l'État islamique au Philippines. Il s'était emparé d'une grande partie de la région de Marawi. Après 5 mois de combat acharné, l'armée philippine l'a vaincu et ce sans ambiguïté, le forçant à s'échapper dans les montagnes.

     

  • Idleb : Plus grand bombardement russe de cette année

    DefaultSyrie 
    L’aviation militaire russe est devenue plus active au cours des dernières 48 heures. Elle a lancé au moins 30 frappes sur l'ouest et le sud du gouvernorat d’Idlib, visant plusieurs zones, y compris la principale voie d'approvisionnement de Hay'at Tahrir Al-Sham, soit l’autoroute Idlib-Alep, près d’Ariha.

    Plus d’une dizaine de frappes aériennes ont frappé les djihadistes dans les villes de Basanqoul, Arbaeen et Urum Al Jouz.

    Elle a aussi frappé l'État islamique dans les gouvernorats d’Idlib, Homs et Deir Ezzor, près de l'autoroute Palmyre-Deir Ezzor.

    C'est sans doute la plus grande attaque menée par l'aviation militaire russe cette année, d'après Al Masdar News.

  • Où est Abou Bakr al-Baghdadi ?

    Topelement 2Abou Bakr al-Baghdadi fait régulièrement état de rumeur. En effet, les Forces Démocratiques Syriennes (FDS) viennent de déclarer à la chaîne arabe Russia Today, que le chef de l’État islamique se cache présentement dans le gouvernorat d’Idlib, au nord-ouest de la Syrie. Jforum.fr, le portail juif francophone ajoute, que les FDS affirment qu'il se trouve parmi les rebelles soutenus par la Turquie.

    Abou Bakr al-Baghdadi, l'homme le plus recherché de la planète, ancien calife de l'État islamique, ne dirige plus aujourd'hui que des troupes disloquées, qui ne peuvent elles-mêmes le localiser. Diabétique et blessé au moins une fois, l'Irakien prend désormais plus que jamais les traits de son surnom, le "fantôme".

    Selon Hicham al-Hachémi, spécialiste des mouvements djihadistes, il ne serait plus entouré aujourd'hui, que de son frère plus âgé Joumouaa, son chauffeur et garde du corps Abdellatif al-Joubouri qu'il connaît depuis son enfance et son estafette Seoud al-Kourdi. Ils seraient tous les quatre dans la badiya, zone désertique allant du centre de la Syrie jusqu'à l'Irak. Il se déplacerait entre al-Baaj (nord-ouest de l'Irak) et Hajin en Syrie.

    Al-Baghdadi n'a fait qu'une seule apparition publique en juillet 2014 à la mosquée al-Nouri de Mossoul, grande ville du nord de l'Irak, reprise en juillet 2017. L'homme le plus recherché de la planète a déjà survécu à plusieurs attaques aériennes de la part de la Syrie, de l’Irak, des États-Unis et de la Russie. Les deux super-puissances ayant déjà affirmé l'avoir tué, estiment aujourd'hui que sans preuve formelle de sa mort, il vaut mieux le considérer comme étant toujours vivant.

    Le quotidien britannique "The Gardian" indique que le 3 novembre 2016, lors de l'assaut de l'armée irakienne et des forces kurdes d'Irak contre Mossoul, le calife a parlé pendant 45 secondes à ses hommes dans un talkie-walkie, se faisant ainsi repérer.

    Il aurait été victime le 10 janvier dernier d'une tentative d'assassinat, par des combattants étrangers de l'État islamique. Ce se serait passé dans un village près de Hajin, ville syrienne à la frontière de l'Irak, Il y aurait eu échange de coups de feu entre des combattants étrangers et les gardes du corps du chef terroriste, qui s'est alors réfugié dans le désert.

    L'attaque aurait été commandité pat Abou Muath al-Jazairi, un combattant étranger. Sa tête est maintenant mise à prix par l'EI. Cette attaque n'a cependant pas été confirmée par l'organisation terroriste, ni par aucun service secret, occidental ou russe.

    Dans son dernier message sonore de 54 minutes en septembre 2017 diffusé par l’agence de presse de l'EI, le chef de l'Etat islamique avait appelé ses combattants, alors acculés de toutes parts en Syrie et en Irak, à résister face à leurs ennemis. Baghdadi s'exprimait par radio, une fois l'an.

    Selon le Sunday Times, lors d'un raid en avril 2018, les autorités turques ont arrêté à Izmir en Turquie, Kasir al-Haddawi, un proche du chef de l'EI, alors qu'il tentait de fuir vers l'Europe caché parmi des réfugiés. Kasir al-Haddawi, était émir de la province syrienne de Deir Ezzor, lorsque celle-ci était sous l'égide de l'EI.

  • L'armée syrienne frappe les djihadistes dans le nord-ouest

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    L’Armée syrienne lance des frappes massives sur le sud d’Idlib, le sud-ouest d’Alep et le nord de Hama.

    À l'aide de missiles sol-sol et d'obus d'artillerie, celle-ci bombarde le groupe Jaysh Al-Izza près du poste d'observation turque de Morek. Elle bombarde également les djihadistes de Khan Al-Assal, dans le sud-ouest d’Alep et de Khan Sheikhoun dans le sud d'Idlib.

    Hay'at Tahrir Al-Sham a vivement réagi, en tirant plusieurs missiles et obus d'artillerie sur les positions de l'armée syrienne dans le nord du gouvernorat de Hama.

    Al-Masdar News affirme que la probabilité d'une réduction des hostilités dans le nord-ouest de la Syrie est mince, car Hay'at Tahrir Al-Sham et ses alliés cherchent à gagner du terrain au sud d'Idlib et au nord de Hama.

  • Syrie, Alep : L'artillerie turque attaque les Kurdes qui ripostent

    Des chars de l armee turque positionnes a oncupinar pres de la ville de kilis pillonnent le 16 fevrier 2016 la frontiere avec la syrie 5516719Syrie, nord du gouvernorat d'Alep
     

    À l'aide d'artillerie lourde, l'armée turque frappe le YPG kurde près de Tal Rifa'at, les incitant à réagir avec leur propre barrage de projectiles.

    Cette attaque intervient 48 heures après le retrait des forces de police russes de Tal Rifa'at et des villages environnants.

    L'Armée syrienne toujours active dans la région de Tal Rifa'at, a averti l'armée turque de ne pas se déplacer dans les parties tenues par le gouvernement syrien.

    L'armée syrienne refuse de se retirer des villes de Nubl et Al-Zahra'a malgré les avertissements de l'armée turque.

  • Alep : Les pro-Turcs attaquent les Kurdes

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    Le Front de Libération National (FLN) soutenu par la Turquie a lancé des tirs nourris et des obus d’artillerie, en direction des Unités de Protection du Peuple (YPG) dirigées par les Kurdes. près de la ville de Kaljibrin. Cela a engendré une riposte immédiate de la part de ces derniers.

    Les tensions entre YPG et FLN s'intensifient dans le gouvernorat d'Alep, après que l'armée turque a envoyé des renforts sur les lignes de front de Jarabulus et de Manbij.

    Ankara considère le YPG comme des terroristes, ce qu'ils ne sont pas.

  • La Russie et la Turquie se rapprochent de plus en plus

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    Quelques jours après la visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président turc Recep Erdogan a rencontré lui aussi le président russe Vladimir Poutine.

    Selon Maxim A.Suchkov, rédacteur en chef de la couverture Russie / Moyen-Orient d'Al-Monitor, s'il y a un dirigeant du Moyen-Orient qui rencontre Poutine plus souvent que Netanyahou, c'est le président turc. En 2018 Erdogan a eu 13 réunions et 8 conversations téléphoniques avec son homologue russe. Netanyahu a rencontré 13 fois Poutine depuis 2015.

    Poutine et Erdogan ont souligné la hausse de 15% du commerce mutuel qui est maintenant estimée à 25 milliards de dollars, fixant la barre à atteindre à 100 milliards. D'ailleurs,
    de grands projets sont en cours, comme la centrale d'Akkuyu et le pipeline Turkish Stream.

    En 2018, le commerce dans le secteur de l'agriculture a augmenté de 7%, atteignant 3 milliards de dollars. Les investissements mutuels s’élèvent à environ 20 milliards de dollars et.les deux pays mette en oeuvre une plateforme d'investissement commun d'un milliard de dollars.

    Selon Amur Gadzhiev, directeur du Centre de recherche sur la Turquie moderne, si on regarde qui était présent dans les délégations respectives, on voit que Moscou et Ankara tiennent vraiment à porter les relations bilatérales à un niveau qualitativement nouveau.

    Cette visite intervient à un moment où les États-Unis augmente la pression sur la Turquie, à la suite de l'achat par Ankara du système anti-aérien russe S-400. En réponse, Poutine propose qu'Erdogan approfondisse davantage la coopération militaire entre les deux pays.

    Cependant, les attentes concernant le nord-est de la Syrie et Idlib, n'ont pas trouvé solution. Erdogan a clairement expliqué que la Turquie ne supporterait jamais les forces kurdes dans le nord-est de la Syrie.

    Moscou a fait savoir qu'il n'était pas satisfait de l'échec de la Turquie à mettre en œuvre l'accord Sochi sur Idlib, mais Poutine est patient et comprend toutes les complications auxquelles Ankara est confrontée.

    Récemment, les ministres de la défense russe et turc se sont rencontrés pour en discuter. Ils n'ont pas réussi à créer un centre de surveillance commun et la résolution de la crise à Idlib ne sera pas aussi rapide que prévue, mais ils pensent y arriver.

    Sur la plupart des questions sensibles à Ankara, Moscou cherche toujours à exprimer de l'empathie qu'Erdogan ne trouve ni avec les États-Unis et ni avec l'Europe.

    La réunion visait à examiner les relations bilatérales au-delà du dossier syrien. Les propos de Poutine suggèrent qu'il croit sincèrement que les deux problèmes de sécurité syriens actuels - Idlib et le Nord-Est - seront réglés bientôt ou plus tard. En effet, la Turquie et la Russie peuvent se permettre de prendre du temps.

  • Libye : Les combats

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    Depuis le 4 avril, le maréchal Haftar, l'homme fort de l'Est de la Libye, a lancé une offensive sur Tripoli, qui abrite le siège du gouvernement d'union nationale (GNA).

    Les deux camps se livrent une guerre de communication sur les réseaux sociaux. Chaque état-major estimant faire des avancées sur le terrain.

    Les forces pro-Haftar semblent avancer sur deux axes, par le sud et le sud-est, tandis qu'à l'ouest, la route côtière est défendue par les pro-GNA, à l'est par les combattants de la ville de Misrata, également pro-GNA.

    Des combats font rage au sud-est de Tripoli, des tirs à l'arme lourde sont entendus dans le secteur d'Ain Zara. Ça tape fort ! indique une résidente des lieux. Un autre résident, usager de Facebook, indique que de nombreuses familles ont emprunté à la levée du jour les sentiers au milieu des fermes pour sortir d'Ain Zara.

    À une trentaine de kilomètres au sud de la capitale, l'aéroport international de Tripoli inutilisé depuis 2014, est aussi le théâtre de combats. Coupée à la circulation civile, la route n'est empruntée que par les véhicules militaires du GNA et par les ambulances de retour du front. Des tirs à l'arme lourde sont entendus près de l'aéroport.

    En raison des combats, l'émissaire de l'ONU en Libye a annoncé le report sine-die de la conférence nationale inter-libyenne.

    Quatre milices armées assurent la défense du gouvernement d'union nationale de la capitale, des groupes armés qui ont combattu Khadafi en 2011. Jusqu'à tout récemment, ces milices étaient divisées, avec des conflits récurrents entre elles. Une donne qui a changé depuis l'offensive du maréchal Haftar.

    Reste à savoir combien de temps tiendra, cette union de circonstance des milices armées du gouvernement d'union nationale, dans une lutte pour le contrôle de la richissime Tripoli.

  • La route de la soie : Le plan Marshall de la Chine

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    La "route de la soie" de la Chine est l'équivalent du "plan Marshall" des États-Unis, d'il y a 70 ans.

    On estime que la Chine a dépensé plus de 35 milliards de dollars pour construire la ceinture économique de la nouvelle route de la soie, visant à relier la Chine à l'Europe par le biais de la terre et la route de la soie maritime, dans le but de relier la Chine à la Méditerranée via l'océan Indien, le golfe, la mer Rouge et le canal de Suez.

    Selon Manuel Almedia analyste politique et consultant spécialisé sur le Moyen-Orient, ancien rédacteur en chef du journal Asharq Al-Awsat, titulaire d'un doctorat en relations internationales de la London School of Economics and Political Science, le président chinois Xi Jinping a promis 20 milliards de dollars de prêts aux pays arabes et plus de 100 millions de dollars d'aide financière au Liban, la Jordanie, la Palestine, la Syrie et le Yémen. La Chine et les pays arabes vont également mettre en place un consortium de banques pour gérer un fonds de 3 milliards de dollars.

    Ceci pour la relance des industries et la coopération dans les domaines du pétrole, du gaz, du nucléaire et des énergies renouvelables, ces mesures visent à promouvoir le développement régional en tant que force stabilisatrice et pacificatrice. Le président chinois a également déclaré que la Chine souhaitait former un partenariat stratégique avec la Ligue arabe afin de devenir "le gardien de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient".

    Ce n'est qu'un début, car le tout est présenté par Manuel Almedia, comme étant l'abandon progressif de la position traditionnelle chinoise de non-ingérence, au profit d'une approche engagée, mais toujours prudente.

    En effet en 2016, la Chine est devenue le principal investisseur étranger dans le monde arabe, avec 32% des investissements, soit 30 milliards de dollars. Les États-Unis représente le troisième investisseur avec 7 milliards de dollars.

    En juillet 2017, la Chine a ouvert sa première base militaire à l'étranger à Djibouti. Stratégiquement située à la porte de la mer Rouge menant au canal de Suez, la base est conçue pour soutenir la participation de la marine chinoise à des missions humanitaires et à la lutte contre la piraterie.

    Selon Manuel Almedia, la route de la soie est l'équivalent du plan Marshall des États-Unis. De 1948 à 1952, des milliards de dollars d'aide économique des États-Unis ont contribué à la reconstruction d'après-guerre de l'Europe occidentale. Bien que son impact économique a été exagéré, son importance politique et géostratégique est incontestable.

    Le président américain Truman a étendu le plan aux pays asiatiques, dont la Chine. Aujourd'hui, c'est la Chine qui est à la pointe des grandes conceptions géostratégiques et économiques. Avec l'Eurasie comme base, l'initiative chinoise de la "Route de la soie" sera aussi importante que le plan du secrétaire d'état américain George Marshall, d'il y a sept décennies.

  • Les avions militaires israéliens ont survolé le Liban

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    Ce matin l'armée de l'air israélienne a effectué des vols de reconnaissance le long de la frontière syrienne au Liban, forçant les unités de défense antiaériennes syriennes à relever le niveau d'alerte. Ceci une semaine à peine après le bombardement du gouvernorat d'Alep.

    Selon une source à Damas, les avions de combat israéliens auraient été aperçus dans la région de Jabal Al-Sheikh (Mont Hermon), dans l'est du Liban, où le Hezbollah est présent.

    Des avions militaires israéliens ont également été perçus survolant le sud-Liban, qui abrite plusieurs factions palestiniennes autour de la ville côtière de Saïda (Sidon).

  • L'aviation russe bombarde HTS à Idlib

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    En réaction aux attaques de Hay'at Tahrir Al-Sham (HTS) contre les forteresses gouvernementales de Mhardeh et d'Al-Suqaylabiyeh, dans le nord du gouvernorat de Hama, l'aviation militaire russe a de nouveau frappé HTS et ses alliés dans le gouvernorat d'Idlib.

    Selon Al Masdar News, l'armée de l'air russe a principalement bombardé le sommet de la montagne de Nabi Ayoub dans la région de Jabal Al-Zawiya, détruisant certaines cachettes et la base de communication de HTS.

    L'armée russe a une ligne rouge en ce qui concerne les attaques contre Mhardeh et Al-Suqaylabiyeh. Chaque fois que ces deux villes sont attaquées par HTS, l’armée russe réagit en frappant le gouvernorat d'Idlib.

  • Les FDS hissent leur drapeau sur Baghouz

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    Les Forces Démocratiques Syriennes (FDS), à grande majorité Kurdes, ont annoncé la fin du califat de l'État islamique en Syrie. En effet, elles ont hissé leur drapeau sur Baghouz, dernier fief de l'EI dans l’est syrien.

    Les derniers combattants de l'EI étaient principalement des étrangers : Pour la plupart, Tunisiens, Marocains et Égyptiens, mais aussi quelques milliers venus de France, de Russie, de Belgique et de dizaines d’autres pays.

    Le dernier assaut contre Baghouz, lancé début février, était la phase finale d’une opération déclenchée en septembre 2018.

    Depuis janvier, plus de 67.000 personnes ont quitté la poche de l’EI, dont 5.000 combattants arrêtés après leur reddition. Les civils, la plupart des familles de combattants, ont été transférés dans des camps comme Al-Hol.

    En six mois, 630 civils dont 210 enfants et 160 femmes ont été tués. 1.600 combattants de l'EI et 730 des FDS ont également péri.

    Selon les experts, de nombreux combattants de l’EI resteront disséminés dans le désert, s’étendant du centre syrien jusqu’aux zones désertiques d'Irak. Des cellules dormantes de l'EI continueront à mener des attentats meurtriers. Selon eux, l’EI a déjà entamé sa mue en organisation clandestine.

    « Tout ce que les membres de l'EI ont à faire, est de baisser les armes, se fondre dans la population et fuir », estime John Spencer du Modern War Institute de l’académie militaire de West Point, aux États-Unis.

  • Prélude d'une offensive militaire à Idlib

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    Plusieurs avions de combat russes Sukhoi Su-35 ont décollé de la base aérienne de Hmeymim en Syrie pour participer à un exercice militaire.

    Lors de cet exercice, les avions utilisent leurs fusées éclairantes pour éviter les tirs ennemis. Les hélicoptères de transport militaire Mi-8 ont également participé à l'exercice.

    Cet exercice, ajouté au plus grand bombardement russe de l'année sur Idlib, plus l'utilisation pour la première fois cette année d'hélicoptères russes MI-8, plus l'augmentation d'armements lourds acheminés à l'armée syrienne par la marine russe durant le mois de mars, plus le renforcement de l'armée syrienne à l'entour de la zone dite démilitarisée, mais qui en fait ne l'est pas, plus deux explosions dans la ville d'Idlib visant des ressortissants de Hayat Tahrir al Sham, tout ça m'inspire à penser, qu'on assiste présentement au prélude d'une grande offensive dans le gouvernorat d'Idlib.

  • L'armée syrienne augmente sa pression sur Idlib

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    Le gouvernorat d’Idlib est le dernier bastion entre les mains de Hayat Tahrir al Sham (HTS, anciennement al Qaïda). La conseillère du Président syrien Mme Shaaban, a affirmé que le gouvernement avait décidé de rétablir son contrôle sur ce gouvernorat, mais que la date et le moyen de le libérer étaient encore à l’étude. Aussi, l'armée syrienne a fortement augmenté sa pression sur HTS.

    D'ailleurs, les casques blancs ont déclaré que l'armée syrienne y a lancé 1 800 roquettes et obus, ainsi que 67 raids aériens durant le mois de février. 72 civils ont perdu la vie, 186 ont été blessés, 2 boulangeries, 9 écoles et 3 mosquées ont été endommagées. 334 écoles ont dû suspendre leurs cours en raison des bombardements et 25 000 familles ont dû quitter leur domicile. 

    ​La ville de Khan Sheikhoun, qui a essuyé le plus gros des tirs de missiles, est devenue une ville fantôme, ses habitants ont fui vers des camps de fortune, à la suite de frappes aériennes des aviations russe et syrienne.

    Par contre selon Reuters, HTS a pour sa part mené une attaque en vain, contre l’armée syrienne près du mont d’al-Qala, dans le nord du gouvernorat de Lattaquié, près du gouvernorat d'Idlib. 

    L'armée a aussi été attaquée dans le nord du gouvernorat de Hama par Ansar al-Tawheed, groupe soutenu par la Turquie. « Nous ne resterons pas les bras croisés », a déclaré l'armée syrienne dans un communiqué à la télévision d'état.

    Selon l'agence TASS, le ministre russe des Affaires étrangères, M. Lavrov, a enjoint la Turquie de respecter ses engagements en vertu de l'accord de Sotchi, qui exige que les groupes interdits soient expulsés de la zone tampon.

     

  • La démission de M. Zarif cache une lutte entre ultraconservateurs et modérés

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    Le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif, qui était le négociateur en chef iranien pour l'accord conclu sur le nucléaire iranien en 2015, entente qui a mis fin à 12 ans de crise majeure entre l'Iran et le Groupe 5+1 (Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Allemagne et Russie), M. Zarif dis-je, a annoncé sa démission. Il s'est adressé au personnel de son administration en disant espérer que sa démission permettra au ministère des Affaires étrangères de retrouver son statut, sans s'exprimer sur les véritables raisons de sa démission. 

    Selon l'agence de presse iranienne Irna, une majorité de députés ont écrit au président pour le presser de refuser la démission de son ministre. Réagissant à la rumeur selon laquelle un grand nombre de diplomates s'apprêteraient à démissionner si son départ était accepté, M. Zarif a appelé ses collègues à s'abstenir. 

    Zarif est le visage de la politique de détente du président Rohani, toujours pourfendue par les ultraconservateurs d'Iran. Dans son dernier combat pour défendre la politique du gouvernement face aux ultras, M. Zarif a appelé un organe de contrôle du système politique iranien, à ne pas faire dérailler les efforts entrepris par le gouvernement pour "se conformer aux critères internationaux contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme"D'ailleurs Ali Motahari, premier vice-président du Parlement estime, que la principale raison de la démission du ministre des Affaires extérieures, est due à l'interférence de certains organismes (ultraconservateurs)

    Le Gafi, "organisme intergouvernemental de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme" accorde à l'Iran un dernier délai pour qu'il se conforme d'ici le mois de juin aux critères internationaux en la matière, sous peine de sanctions. Le non respect des engagements pris par le gouvernement iranien sur ces sujets, risque de faire capoter le système de troc imaginé par l'Union européenne pour permettre à Téhéran de continuer à commercer avec l'Europe en contournant les sanctions américaines. 

    S'exprimant sur le sujet devant la banque centrale --sans aborder le cas de M. Zarif--, M. Rohani assure que le guide suprême lui avait dit plusieurs fois, qu'il n'était pas opposé aux lois votées sur ces questions par le parlement, actuellement bloquées par des organismes ultraconservateurs chargés de contrôler les travaux du parlement. Alors qui est contre ces lois, se demande le président ? « On ne peut laisser le sort du pays entre les mains de 10 à 20 personnes et se coucher devant chacune de leurs décisions.» ajoute-t-il.

    N'oublions pas que les ultraconservateurs d'Iran veulent la confrontation avec l'Occident, tout comme les ultraconservateurs occidentaux. 

     

  • L'Iran impose sa vision sur le détroit d'Ormuz

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    « Nous réitérons que tant que notre pétrole est exporté en passant par le détroit d'Ormuz et qu'il n'y a aucun obstacle au départ et à l'arrivée de nos navires, la voie navigable restera ouverte », déclare le commandant Tsangiri, commandant de la marine iranienne, cité par l'agence de presse Tasnim.

    « L'Iran, en tant que gardien du détroit d'Ormuz qui en a le plein contrôle, devrait pouvoir vendre son pétrole », a-t-il poursuivi.

    Les remarques de ce commandant faisaient allusion aux sanctions imposées par les États-Unis sur les exportations du pétrole iranien.

  • Lavrov : Police militaire russe à la frontière turco-syrienne

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    Pour Moscou, la patience a des limites. Dans une interview à la télévision vietnamienne et chinoise, le chef de la diplomatie russe M. Lavrov a signalé que 70% du gouvernorat d'Idlib est tenu par des terroristes. Selon lui, il est impensable de maintenir indéfiniment ce dernier foyer de terrorisme sur le territoire syrien.

    Sergeuï Lavrov a ajouté que la création d’une zone tampon dans le nord de la Syrie sera abordée lors des discussions prévues avec les autorités turques, la semaine prochaine. « La Turquie est considérablement préoccupée par les possibles risques à ses frontières. À ce jour, on peut quand même constater une certaine tendance positive, liée entre autres au fait que l’armée syrienne, appuyée par la police militaire russe, s’est dirigée vers ce secteur. Certains accords entre les États-Unis et la Turquie ont commencé à prendre forme », a-t-il poursuivi.

    Il a ajouté que la police militaire russe pourrait être déployée dans la zone tampon à la frontière syro-turque. Il y aurait aussi une possibilité que la Turquie agisse du côté syrien, sur certains tronçons de la frontière seulement. « Une concertation sur le format définitif de cette zone tampon, avec la participation de militaires, est sur le point de s’achever. Elle tiendra compte de la position de Damas et prendra compte des intérêts turcs », a-t-il ajouté.

    Selon le ministre, aucune mesure militaire n’est prévue pour l’instant. « La Russie, l’Iran et la Turquie n’envisagent pas de mener des hostilités sur le territoire syrien. Moscou et Téhéran agissent en Syrie sur l’invitation de Damas. Ankara est préoccupé par la menace à la sécurité turque, mais les autorités syriennes protestent contre la présence militaire turque en Syrie », rappelle-t-il. 

  • Le premier sommet Ligue arabe-Union européenne

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    L'Union européenne et la Ligue arabe ont cherché à trouver un terrain d'entente sur les questions de sécurité et les conflits régionaux au Yémen, en Syrie et en Libye lors de leur premier sommet conjoint dans la station balnéaire de Charm el Cheikh, en Égypte.

    La présence du roi Salman d'Arabie saoudite a épargné aux Européens de devoir composer avec celle de son fils, le prince héritier Mohamed ben Salman. 

    Le sommet ne devrait donner lieu à aucune initiative concrète, y compris sur la Syrie dont l'éventuelle réintégration à la Ligue arabe continue de diviser ses membres.

    Le projet de déclaration finale évoque avec la plus grande prudence la question des droits de l'homme, au moment où les partisans du président égyptien Abdel Fattah al Sissi, hôte du sommet, ont entamé un processus de réforme de la Constitution destiné à lui permettre de se maintenir au pouvoir jusqu'en 2034, au lieu de 2022.

     

  • Le président Assad se rend en Iran

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    Dans le plus grand secret, le président syrien Bachar Al Assad s'est rendu à Téhéran. Les médias iraniens ont indiqué qu'il a été reçu par l'ayatollah Khamenei et le président Rohani. Le général Soleimani, chef de la force Al Qods, chargée des opérations extérieures notamment en Syrie, a assisté aux deux rencontres.

    L'ayatollah Khamenei a annoncé que l'Iran allait poursuivre son aide à la Syrie. Il a aussi lancé une mise en garde contre toute présence américaine entre la Syrie et l'Iran en ajoutant qu'il fallait combattre une telle présence.

    D'après l'agence de presse syrienne SANA, le président syrien a félicité Sayed Khamenei et le peuple iranien pour le 40e anniversaire de la Révolution iranienne. Il a aussi remercié l'Iran pour tout l'aide qu'il a apporté à la Syrie pendant la guerre, De son côté, l'ayatollah a félicité le président Assad, le peuple syrien et les forces armées pour les victoires réalisées. Les deux parties se sont dites satisfaites des relations entre les deux pays.

    L’entretien a également porté sur les efforts faits dans le cadre du processus d’Astana, dans le but de mettre fin à la guerre déclenchée contre la Syrie. Le président Rohani a fait part au président al-Assad des résultats de la dernières rencontre à Sotchi, entre les trois pays garants dans le cadre du processus d’Astana. Les points de vue étaient concordants vis-à-vis des moyens de réaliser l’unité nationale, l’indépendance et la souveraineté de la Syrie.

    Les deux présidents al-Assad et Rohani se sont mis d’accord sur la poursuite de la coordination bilatérale à tous les niveaux.

    Depuis le début de la guerre il y a huit ans, le président Assad ne s'était rendu qu'en Russie.

  • La tension monte entre l'Inde et le Pakistan

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    La tension monte entre l'Inde et le Pakistan, après un attentat-suicide au Cachemire indien, dans lequel 41 militaires indiens ont perdu la vie. L'attentat a été revendiqué par le groupe islamiste Jaish-e-Mohammed, établi au Pakistan.

    L'Inde accuse le Pakistan de soutenir les infiltrations de militants islamistes, ce qu'Islamabad dément.

    Les chefs du Jamaat-e-Islami, l'organisation religieuse la plus importante de la région et de la Conférence Hurriyat, une coalition de partis politiques locaux, qui soutiennent toutes deux les revendications des musulmans au Cachemire indien, ont été arrêtés. Figurent parmi eux, Abdul Hamid Fayaz, l'homme fort du monde musulman au Cachemire indien.

    Les autorités indiennes y envoient 10.000 militaires de plus, pendant que le Premier ministre indien renouvelle ses mises en garde contre le Pakistan. De son côté, le Premier ministre pakistanais prévient que son pays ripostera à toute attaque de la part de l'Inde. Le président américain pour sa part, qualifie de très dangereuse cette escalade.

    La région est disputée depuis 1947 par deux puissances nucléaires et est considérée comme l’une des plus militarisées au monde. Environ 8 000 personnes sont portées disparues depuis le début de la résistance armée et 2018 a été l’année la plus meurtrière en 10 ans.