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Moyen Orient

  • La Turquie, principale rivale de l'Arabie saoudite

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    La Turquie est devenue la principale rivale de l'Arabie saoudite, pour lui soutirer le titre de première puissance sunnite du monde musulman. En effet, les lignes de fractures géopolitiques entre ces deux poids lourds s'accentuent d'année en année. Les ambitions rivales des deux puissances sunnites alliées de Washington dessinent une nouvelle géopolitique régionale, qui semble favoriser la Turquie.

    Cependant en Égypte jusqu'à maintenant, la Turquie est perdante. Puisque Riyad est le principal soutien de l’Égypte du maréchal Sissi, tandis qu’Ankara est très proche des Frères Musulmans de Mohammed Morsi. Ce dernier avait d'ailleurs gagné la seule élection véritablement démocratique d'Égypte. Morsi a été renversé par le coup d’état de l’armée égyptienne, soutenu par l'Arabie saoudite.

    La Turquie est partisane d’un réchauffement des relations pacifiques avec son puissant voisin iranien, alors que l’Arabie de MBS fait la guerre par procuration à l'Iran des Ayatollahs. À ce sujet, l'avenir semble prometteur pour la Turquie.

    Riyad perd le Qatar comme allié en décrétant avec six de ses alliés, un embargo contre ce pays. La Turquie appuie le Qatar et ce dernier prête main-forte à la Turquie en injectant plus de 20 milliards de dollars d’investissements dans l'économie turque attaquée par l'économie américaine. L’émir al-Thani met au service de la Turquie son influence politique et sa puissance médiatique avec la chaîne Al Jazeera. Le Pakistan soutenant aussi le Qatar, se rapproche de la Turquie. Gagnant : La Turquie !

    Ankara, tout comme Doha, financent le Hamas palestinien et soutiennent la cause palestinienne au moment où le royaume wahhabite se rapproche spectaculairement d’Israël. Gagnant : La Turquie !

    Ankara et Doha signent un accord militaire comprenant une gigantesque base militaire turque au Qatar. Les forces spéciales turques assurent la protection du palais de l’émir al-Thani. Le Pakistan s'implique militairement, pendant que les Américains conservent leur importante base militaire, mais jusqu'à quand?

    En Syrie, les déboires de l’Arabie saoudite et la perte d’influence des États-Unis libèrent un espace pour la Turquie, dont le partenariat avec les États-Unis et l’Europe est en crise. Ankara se rapproche de Moscou et forme avec la Russie, l’Iran et le Qatar, une nouvelle alliance anti-occidentale. L’armée turque, deuxième armée de ­l’OTAN, se retrouve parfois en concurrence avec les autres membres de l’alliance. C’est le cas en Syrie.

    À l’opposé, l’axe États-Unis-Israël-Arabie saoudite-Emirats arabes unis-Égypte se renforce.

    La Turquie prend pied au Koweit, grâce à un accord militaire. En mer Rouge, elle installe ses positions, juste en face des côtes saoudiennes. Elle inaugure une base navale en Somalie et s’apprête à faire de même au Soudan, qui cède à la Turquie l’île de Suakinen en mer Rouge, pour y installer une base militaire. Or, cette île fait l’objet d’un litige territorial entre le Soudan et l’Égypte.

    La Turquie offrant une certaine démocratie, propose la stabilité avec l'Iran, qui offre aussi une certaine démocratie. La Turquie se rapproche de la Russie, qui offre une certaine démocratie. Tandis que l'Arabie offre le moyen âge et la dictature, en prônant la guerre et l'écrasement de l'Iran.

    Écrasement qui semble impossible à réaliser. À noter que les alliés occidentaux de Ryad offrent également une certaine démocratie, mais assurément ce n'est pas le cas de l'Arabie.

  • Le Pakistan, naissance d'une nouvelle super-puissance

     

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    Les Pakistanais exigent le retrait d'Islamabad de la coalition de Riyad

    Assistons-nous présentement à la naissance d'une nouvelle puissance mondiale qui défendra dorénavant les intérêts des Musulmans à travers le monde? Le Pakistan, avec le nombre de sa population, sa bombe nucléaire, son économie florissante et sa situation géographique, semble se glisser tranquillement dans un processus qui a le potentiel d'en faire le remplaçant de l'Arabie saoudite à ce sujet.  

    En avril 2015 le Parlement pakistanais avait voté à l'unanimité sa non-participation militaire à la guerre saoudienne contre le Yémen. Depuis l'escalade des tensions entre l'Arabie saoudite et le Qatar, la classe politique, les analystes et les médias pakistanais exigent maintenant le retrait politique de leur pays de la coalition militaire saoudienne faisant la guerre aux Chiites du Yémen. Cela intervient après la décision du Pakistan de déployer 20.000 militaires au Qatar.

    Depuis la visite de Donald Trump en Arabie saoudite, les tensions augmentent au sein du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP). L'Arabie saoudite accusant le Qatar d'aider les terroristes. Comprendre : le Qatar est trop ami avec l'Iran et les Frères musulmans.

    Nous assistons en ce moment, aux premiers pas en politique internationale du Pakistan, autre qu'avec ses voisins immédiats. La nouvelle politique internationale pakistanaise s'appuie sur une économie nationale grandissante. En effet, les investisseurs mettent en avant le potentiel de croissance du pays, mais aussi la stabilité du gouvernement perçu comme pro-affaires et la bonne santé du secteur bancaire. La Bourse de Karachi a obtenu un gain de 30 % en un an. 

    La nouvelle route de la soie et la collaboration du Pakistan avec la Chine favorise nettement l'économie pakistanaise. Ce pays est perçu comme une source potentielle de super-performance et de croissance. Le Pakistan n'est pas à la traîne, bien au contraire. 

    Depuis tout récemment il a rejoint l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS), structure inter-étatique consacrée aux questions de sécurité et de lutte antiterroriste. Les autres pays membres en sont la Russie, la Chine, le Kazakhstan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et l’Ouzbékistan.

    Le Pakistan, pays que tous les autres devront dorénavant considérer dans leur politique mondiale future.
     

  • L'affaire du Qatar

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    L’affaire du Qatar

    La guerre « Sunnites versus Chiites » vient de monter d’un autre cran. L'Arabie saoudite accuse le Qatar de financer les terroristes. Le Qatar subit donc un embargo de la part du clan de l'Arabie. Les Kataris se sont rués dans les magasins et ceux-ci sont dorénavant vides.

    L'Arabie saoudite et ses alliés du golfe persique entraînent dans le clan sunnite, moyennant leurs moyens financiers, Israël, l'Union européenne et l’Amérique du Nord ; contre l’Iran, la Syrie, le Hezbollah et les Houthis du Yémen qui eux entraînent la Russie et dans une moindre mesure la Chine dans le clan chiite.

    La Chine qui se tient en arrière-plan, prend clairement position en faveur de l’Iran et de la Russie, ses deux grands alliés politico-commerciaux. Son arrière-plan est aussi dû au fait que les États-Unis sont eux aussi un de ses partenaires commerciaux. Mais cette Chine est en devenir de remplacer les États-Unis en tant que première puissance mondiale, si ce n’est pas déjà fait.

    La Russie et la Chine ont commencé une compétition face à la Banque mondiale gérée par Washington et « La nouvelle route de la soie » que construisent les Chinois, demeure un indice économique en faveur de Bejing.

    On retrouve à l'intérieur de la lutte « Sunnites-Chiites » quelques pays assis entre deux chaises, dont la Turquie. Elle est membre de l’OTAN mais s’éloigne de plus en plus des Occidentaux pour rejoindre les Russes.

    La tentative du coup d’état militaire de 2016 serait l’œuvre de Fethullah Gülen réfugié aux États-Unis. Ce coup a poussé tranquillement la Turquie vers le clan russe. Les accusations de l’Arabie indiquant clairement que le Qatar finance les Frères musulmans viennent de pousser davantage Ankara (dirigée par les Frères musulmans) vers Moscou. D’ailleurs Erdogan parle en ce moment à Poutine au sujet du Qatar.

    L’Égypte pays laïc contrairement à l’Arabie, est, elle aussi assise entre deux chaises. Les militaires égyptiens ont réussi un coup d’état militaire contre les Frères musulmans qui avaient gagné les élections. Le Qatar finance les Frères musulmans. D’où l’alignement du Caire derrière l’Arabie. Cependant, l’année dernière l’Égypte a quand même effectué un exercice militaire naval avec la Russie.

    Le Qatar est maintenant assis entre deux chaises lui aussi. Il soutient les Frères Musulmans et a financé l’EI au moins jusqu'en juin 2014, mais n’oublions pas que l'Arabie Saoudite a financé al-Nosra en coopération avec la Turquie et le Qatar. C’est le Qatar qui avait demandé à al Nosra de changer son nom pour que ce soit plus facile de le financer. Le Qatar finance également le Hamas dans la bande de Gaza. D’où Tel-Aviv présent dans le clan saoudien.

    Le Qatar est le seul pays membre du Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui maintient des relations diplomatiques avec Téhéran. La récente rencontre entre Trump et les Saoudiens avait pour objectif non seulement de vendre pour des milliards de dollars en armes à l'Arabie, mais aussi de créer une sorte d'Otan arabe dans le but de contrer l'Iran.

    En fait, c'est surtout le rapprochement Qatar-Iran qui inquiète les Saoudiens. Le Qatar tire sa richesse d'un champ de gaz offshore qu'il partage avec l'Iran, il a donc intérêt à ménager Téhéran. Le ministre des affaires extérieures du Qatar est maintenant en communication avec Poutine.

    En ce moment, la guerre entre Sunnites et Chiites est le principal conflit mondial. L’initiative guerrière est venue du clan sunnite. Le clan Chiite se défend. Mais il ne faudrait pas que le tout dégénère en guerre mondiale.

  • Le Qatar isolé

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    L'Arabie saoudite, l'Égypte, les Émirats arabes unis et le Bahreïn rompent leurs relations avec le Qatar, accusé de soutenir le terrorisme comme Al-Qaïda, l'État islamique et les Frères musulmans.
    Le Qatar a également été exclu de la coalition militaire arabe qui combat les Houthis pro-iraniens au Yémen. Ces 4 pays ferment leurs liens terrestre, aérien et maritime avec le Qatar.
    Ce dernier soutiendrait également les chiites appuyés par l'Iran dans la province de Qatif au royaume saoudien, ainsi que la majorité chiite au Bahreïn.

    Le Qatar quand à lui, se plaint d'être victime d'une campagne de salissage.

  • Le Golan n'a jamais été aussi sous pression depuis la guerre de 1973.

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    Au cours de leur plus vaste offensive dans le sud de la Syrie, le Hezbollah, l’Armée Arabe Syrienne et des forces armées iraniennes se sont emparés de postes stratégiques à la lisière de la ligne tenue par Israël. La ligne de front se situe sur la frontière avec le plateau du Golan occupé par Israël. L’opération vise à casser les rebelles pro-israélien qui s’y sont installés. C'est la première fois que le gouvernement syrien affirme ouvertement et sans honte que des militaires iraniens se battent à leur côté.

    Le 18 janvier dernier, un général iranien et six combattants du Hezbollah y ont été tués lors d’un raid de l'aviation israélienne. l'Iran avait alors prévenu les Américains que leur réponse serait dévastatrice et qu'il ne pouvait laisser cette attaque israélienne impunie. Les Israéliens avaient alors demandé aux Iraniens de ne pas rétorquer pour ne pas dégrader d'avantage la situation.

    Près de 5.000 soldats du Hezbollah sont déployés actuellement en Syrie. D’importants convois blindés (T72) de l’armée syrienne font actuellement route vers la ville de Qunaïtra au Golan, près de la frontière israélienne. C'est probablement le général, Soheil al-Hassan, dit le "Tigre" qui dirige l'armée syrienne dans ce combat. Ce général est de plus en plus populaire chez les Chiites, les Alaouites, les Druzes et les Chrétiens de Syrie. On raconte même qu'il pourrait éventuellement succéder un jour à Assad, le "Lion".

    Or, dix jours après l'opération revenge du Hezbollah contre un convoi militaire israélien à Chebaa, M. Netanyahu s'est rendu au Golan pour rassurer ses troupes. Le Premier ministre d'Israël, en évitant de se rendre à Chebaa, a peut-être étalé sa crainte d'une confrontation avec le Hezbollah. Le PM israélien aurait voulu par ce geste montrer son refus d'exacerber les tensions sur la frontière libanaise. Selon Nasib Hoteit expert politique, Israël a toujours en tête la déclaration de Nasrallah, le chef du Hezbollah qui affirme que "les règles du jeu ont changé".

    Israël fait face au Hezbollah sur sa frontière libanaise, et jusqu'ici cette frontière constituait sa seule préoccupation. Ce qui devient inquiétant, c'est qu'au Golan syrien, Israël risque de faire face non seulement encore une fois au Hezbollah, mais aussi à l'Armée Arabe Syrienne et à une armée iranienne probablement les Pasdaransl'équivalent de la Garde Républicaine de Saddam Hussein, donc une force d'élite. Fait à noter, les Chiites ne se gênent pas pour faire mention que cette offensive pour reprendre le Golan syrien est dirigée par le Hezbollah.

    Golan hL'été prochain, les soucis sécuritaires d'Israël en feront une destination touristique à éviter. Et oui, la guerre est aussi économique. À force de bombarder sporadiquement chez son voisin la Syrie, Israël s'est attirée une pression militaire supplémentaire. Une plaisanterie circule en ce moment en Syrie : "Les terroristes possèdent une aviation militaire. C'est celle d'Israël". 

    Rappelez-vous, il y a quatre ans, au début de la guerre civile, Assad nous prévenait : "Si trop d'intervenants extérieurs se mêlent de la guerre civile syrienne, elle évoluera en une guerre régionale difficilement contrôlable".

    À cette époque, il n'y avait que les Russes pour affirmer qu'Assad fait parti de la solution. Ces dernières semaines, les Américains ont commencé à le dire en privé, puis en public mais pas trop fort. Maintenant, l'ONU l'atteste également. 

    Non seulement on peut, mais on doit, détester Assad, un tel dictateur aussi despote et sanguinaire. Par contre ceci ne l'empêche pas d'être un très grand géo-stratége.

    Si le régime syrien et les forces du Hezbollah soutenus par l'Iran réussissent à prendre l'ensemble du Golan syrien, le prochain objectif stratégique sera de construire une infrastructure pour empêcher Israël d'aider les rebelles. Les Syriens et le Hezbollah l'ont déjà réussi à la frontière libanaise. Puis ils travailleront pour sécuriser la frontière jordanienne. Au nord, depuis plusieurs mois, ils tentent de couper le ravitaillement d'Alep venant de Turquie. Réussiront-ils tous leurs objectifs ? C'est possible, peut-être en partie. Mais chose certaine, ce sera relativement long

    Lien sur la vue d'ensemble de la guerre civile syrienne, cliquez :

    en.wikipedia.org/wiki/Template:

    Ne manquez pas la suite sur ce blog, dans quelques jours...

    Sources : Chaine 1 TV israélienne, I24News, Iran French Radio, al-Manar (TV du Hezbollah), Nouvelles d’Arménie Magazine, OSDH (Observatoire Syrien des Droits de l’Homme), Le Point, 45e Nord, Sana (Agence officielle syrienne), The Times of Israël. L’Orient le Jour (Liban), Wikipedia.

     

  • Aux frontières de la mort

    Irak – Les Kurdes reprennent un site pétrolier de l’EI près de Kirkouk.

    Syrie - Réunis au Caire, différents groupes de l'opposition syrienne dont la Coalition Nationale sont parvenus à une position unanime sur le conflit qui ne doit avoir, selon eux qu'un règlement politique. C’est également ce que pense M. Assad.

    Aux négociations de paix à Moscou, le Comité de coordination nationale pour les forces du changement démocratique est présent, un mouvement toléré par Damas. En revanche, la Coalition nationale, principale force d'opposition en exil, n'a pas été invitée. Ces pourparlers se sont d'ailleurs achevés sans le moindre résultat concret.

    Pendant ce temps les Kurdes ont chassé l’EI de Kobané et de violents combats ont éclaté dans le nord du pays entre al-Nosra et le Hazzm, à proximité d'Alep. L'enjeu est le contrôle des territoires conquis par la rébellion modérée du mouvement Hazzm et convoités par al-NosraAu moins deux roquettes tirées depuis le Golan syrien se sont abattues dans la zone du plateau occupée par Israël, qui a aussitôt riposté avec son artillerie.

    Liban – Deux soldats israéliens ont été tués et sept blessés dans une attaque du Hezbollah contre un convoi de l’armée israélienne dans le secteur contesté des fermes de Chebaa. C'était la réponse du Hezb à l'attaque israélienne en Syrie contre lui. À Ras Baalbeck l’armée libanaise résiste à une attaque de l’EI.

    Libye - Les discussions sous l'égide de l'ONU sur l'avenir politique du pays ont repris à Genève. Le premier round avait débouché sur un accord pour appeler à une cessation des combats et former un gouvernement d'unité nationale. Le gouvernement internationalement reconnu et certains de ses opposants sont présents. Toutefois le gouvernement rival de Tripoli a refusé de s’y rendre, voulant que les discussions aient lieu en Libye.

    Tunisie – Le premier ministre a formé un gouvernement.  Ennahdha, parti islamiste, arrivé 2e aux élections, le refuse et voudrait un gouvernement d’unité nationale. Alors M. Essid, le Premier ministre a  dû intégrer dans ses rangs des représentants d’Ennahdha qui hérite du ministère de l’Emploi et de trois secrétariats d’État. 

    Nigéria - L’armée tchadienne, après avoir bombardé Boko Haram, a franchi la frontière nigériane et y traque les terroristes. Par contre les miliciens de Boko ont lancé une nouvelle attaque sur Maiduguri, la capitale de la province de Borno. 

    Japon – Les deux Japonais détenus par l’EI ont été assassinés.

    Sources : Les Échos.fr, Ici Radio-Canada, L’express, La Liberté, Mediapart, Le Monde, L’Orient-Le Jour, Palestine Solidarité, RFI, Sputnik international, La Voix de l'Amérique, Yahoo! Actualités.

  • L'Arabie saoudite

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    Le roi est mort. Vive le roi...


    L'Arabie saoudite, pays low profile, est beaucoup plus puissante qu'on se l'imagine. Monarchie islamique, contrôlée par la famille Saoud, elle abrite les deux plus importants lieux saints de l'islam dont La MecqueSa devise nationale : "Il n'y a de dieu que Dieu et Mahomet est son prophète". En fait : le premier pilier du Coran. Il est écrit sur son drapeau de même que sur le drapeau de l'État islamique. Le vert est la couleur de l'Islam. Le sabre représente la justice.

    L'Arabie a financé les guerres israélo-arabes, sans le dire. Son influence se précise plus particulièrement en 1973, lors de la guerre du Kippour entre l'Égypte et Israël. Le début de la guerre est favorable à l'Égypte qui détruit la ligne Bar-Lev d'Israël. Les États-Unis font alors parvenir de toute urgence, du matériel militaire important à Israël qui reprend l'initiative du combat et encercle l'armée égyptienne. L'Arabie saoudite défend la terre musulmane et rétorque par le choc pétrolier. L'OPEP, sous son influence, décrète l'augmentation du prix du pétrole de 70 % et la réduction de sa production. Aux États-Unis, les automobilistes font la file aux stations services. Le prix ne redescendra plus jamais comme avant mais la production augmentera. Les États-Unis en resteront muets.

    En 1980, l'Armée de l'URSS vient à la rescousse du gouvernement afghan pro-soviétique faisant face à une forte rébellion interne. Suite à l'invasion de l'armée rouge en terre afghane musulmane, l'Arabie saoudite deviendra le fer de lance de la rébellion afghane. Par Hosama Ben Laden, elle dirige l'afflux de combattants Moudjahidin venant de tous les pays arabes vers l'Afghanistan et les finance par l'achat d'armement américain. Elle installe ainsi au pouvoir les Talibans. L'Afghanistan a la même devise que l'Arabie saoudite. L'URSS en restera muette.

    Toujours low profile, suite au printemps arabe, l'Arabie saoudite finance la rébellion en Syrie. Le but : Y dégommer Assad, un Alaouite (minorité chez les Chiites). Elle finance l'État islamique sans le dire. Suite aux protestations des Occidentaux face à la terreur de l'EI. L'Arabie ne le finance plus et se construit même un mur pour se protéger de lui et des Chiites d'Irak.

    Plus récemment, le prix du pétrole baisse. Le roi d'Arabie meurt. Les médias occidentaux en profitent pour dire que c'est l'Arabie saoudite qui par son influence, fait baisser le prix du pétrole pour lutter non seulement contre le gaz de schiste américain mais aussi contre le pétrole de l'Iran et de la Russie. Chose certaine, ça n'aide pas la production du pétrole canadien non plus.

    En conclusion, l'Arabie saoudite est la première puissance du monde musulman sunnite et le défend. L'Iran est la première puissance du monde musulman chiite et le défend.

    La famille Saoud subirait de fortes pressions de la part de religieux importants pour jouer ce rôle. Elle essayerait d'en faire la balance avec les 5% de Saoudiens qui voudraient faire de ce pays, un lieu plus libéral.  C'est ce que dit la famille Saoud. 

    Chose certaine, en Occident, on perlera de plus en plus de ce pays et on l'aimera de moins en moins, à cause de son comportement interne se raprochant de l'État islamique. Vous savez, on décapite en Arabie saouditre aussi. La Justice vient de décapiter une femme pour adultère.

    Par contre, le silence de nos dirigeants occidentaux prouve que ce pays est plus puissant que l'on croit.

    En resterons-nous muet?

  • Les guerres musulmanes

    Syrie : Il semblerait que plus d'un millier de djihadistes aient été tués en trois mois par les frappes de la coalition.

    Bachar el-Assad a donné le coup d’envoi pour libérer la totalité de la localité de Jobar, aux confins de la Ghouta orientale. La situation a dégénéré à Hassakeh où les soldats syriens et les Kurdes YPG en sont venus au combat, pour la première fois. Le joueur de football anti-Assad, Basset Sarout, est passé dans les rangs de l'État islamique.

    Le nouveau président de la Coalition nationale de l'opposition syrienne, a exclu tout dialogue avec Damas. Malgré le fait que le départ du président el-Assad n’est plus, pour les Occidentaux, une condition sine qua non. Ceux-ci sont en train de signaler tranquillement aux Russes, leur appui à une solution qui verrait le président syrien cohabiter de façon transitoire avec une partie de l’opposition.

    Un hélicoptère israélien a effectué un raid, tuant un général iranien et cinq membres du Hezbollah dans la province de Quneitra. Ils étaient en mission de reconnaissance. Le Hezb a informé Israël qu’il pourrait riposter à tout moment. L’Iran lui, a menacé l’état hébreu d’une réponse dévastatrice. Israël ne s’attendait pas à tuer un aussi haut gradé.

    Kobané – Les kurdes syriens ont repris presque la totalité de la ville.

    Arabie saoudite : L'État islamique a tué, lors d'un attentat-suicide, le commandant des opérations frontalières de la zone nord-est de l'Arabie saoudite. L'événement a incité les autorités à intensifier les travaux d'érection du mur de 900 kilomètres, le long de sa frontière avec l'Irak.

    RoiLe roi d'Arabie saoudite est décédé d'une mort naturelle. C'est à lui que l'on doit la baisse du prix du pétrole pour lutter contre le gaz de schiste américain. J'imagine aussi que c'était pour lutter contre le pétrole canadien et russe. Son demi-frère le prince Salmane, 79 ans, lui  succéde sur le trône du premier pays exportateur de pétrole, qui est aussi un poids lourd au Moyen-Orient et sur la planète, ainsi que le berceau de l'islam.

    Irak : Les kurdes avancent dans la ville de Sinjar. Les forces irakiennes ont repris la ville de Doulouïya. Un général iranien, conseillé de l’armée irakienne, a été tué. Les ministres iranien et irakien de la Défense ont signé un accord selon lequel Téhéran aidera Bagdad à renforcer son armée. Les États-Unis eux, donnent 250 blindés à l’armée irakienne.

    Libye : L’armée libyenne respecte le cessez-le-feu annoncé par les  milices Fajr Libya, dans le but de soutenir les négociations entamées à Genève afin de mettre fin au conflit qui déchire le pays depuis la chute de Kadhafi.

    Iran : Les forces armées ont effectué un exercice comportant de vastes manœuvres militaires dans le sud-est du pays et en mer d’Oman, du détroit d’Ormuz jusqu’au Golfe d’Aden. L'Iran et la Russie renforcent leur coopération militaire.

    Liban : Les combats font rage entre les djihadistes et le Hezbollah à la frontière syro-libanaise. 

    Égypte : Destruction par les autorités égyptiennes d’un tunnel reliant Gaza au Sinaï.

    Yémen : Les milices chiites contrôlent la capitale Sanaa. Le président et le gouvernement ont démissionné.

    Nigéria et Cameroun : L’armée tchadienne se déploie pour stopper les attaques du groupe nigérian Boko Haram, sur le territoire du Nigéria et du Cameroun.

    Japon : Un des deux otages japonais a été décapité.

    Monde musulman – En réponse aux millions de manifestants français descendus dans la rue contre la tuerie de Charlie Hebdo, quelques millions de manifestants musulmans à travers le monde ont eux aussi pris la rue, s’opposant aux caricatures de l’Hebdo. Cette situation pourrait aider l’EI à recruter. Plusieurs sites informatiques occidentaux sont hacker par des intégristes.


    Sources : 45e Nord.ca, Le 360, Afriquinfos, La Croix, Dreuz.info, Le Figaro, France TV info, Le Journal de Montréal, Le Devoir, Métro, Le Monde, Le Nouvel Obs, Observatoire syrien des droits de l'Homme, L’Orient Le-Jour, ICI Radio Canada, RFI, RTS info.

  • Parler avec l'État islamique

    État islamique - M. O'Malley, professeur de l'Université de Boston, suggère t’entamer un dialogue avec l'État islamique. « Il n'est pas possible de l'éliminer. Il réapparaîtrait sous une autre forme. Je ne pense pas que l'Occident, comprenne l'EI et le degré d'attrait qu'il exerce sur certains jeunes dans le monde », a-t-il dit.

    Commençons par identifier certains  riches Saoudiens ou Qataris qui le financent, pour établir un premier contact. Puis nouons des relations aux échelons inférieurs du groupe avant de monter progressivement dans l'organigramme.

    M. O'Malley intégrerait des Sud-Africains et des Irlandais du Nord dans le processus de paix : « il n'y a pas mieux placé qu'une société divisée pour en aider une autre », dit-il.

    Trois hauts dirigeants de l’État islamique  ont été tués par les frappes aériennes.

    En Turquie, 80 millions de litres de pétrole de contrebande ont été saisis et plusieurs oléoducs installés par l’EI ont été détruits, déclare le ministre turc des Affaires étrangères en marge de sa visite à Téhéran.

    L'Iran accuse l'Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie de soutenir les rebelles et d'avoir favorisé l'État islamique et al-Nosra. Il demande à Ankara de ne pas laisser transiter les djihadistes étrangers sur son territoire pour se rendre en Syrie et en Irak.

     La Rusie fournit 25 tonnes d'aides humanitaire à la Syrie.

    Le Hezbollah a capturé un résident du sud Liban soupçonné d’être un agent de renseignement pour le Mossad. Un important dirigeant des Brigades Abdallah Azzam aurait également été arrêté par l'armée libanaise.

    Irak - Les peshmergas ont brisé le siège du Mont Sinjar. L'offensive terrestre kurde a débuté après d'intenses bombardements des avions de la coalition sur les positions de l'EI.

    Le Maroc vient de fournir des F-16 pour lutter contre l’EI.

    De violents combats entre forces des deux gouvernements libyens en concurrence, ont entraîné la fermeture des deux principaux terminaux pétroliers de la Libye.

    En Australie, une prise d’otages s'est soldée par la mort de trois personnes dont celle du forcené

    L’Allemagne enverra une centaine d’instructeurs militaires en Irak.


    Sources : al-Nashra,  Challenges, i24news, La Croix, France24, Jeune Afrique, Le Figaro; The Mirror, Le Monde, L’Orient-le-Jour, La Presse, Ria Novosti,  Le Soir, La Voix de la Russie, Wall Street Journal;

  • État islamique, ce qui s'en vient...

    État islamique - Les États-Unis doivent se préparer à des années de lutte et un retour au terrorisme sur leur sol, préviennent trois experts. Riedel, McLaughlin anciens de la CIA et Hoffman de l’université Georgetown affirment : « Chez l’Ei, les volontaires arrivent au rythme de 1.000 par mois, 12.000 par année, 30 à 50.000 au total. De notre côté, nous entraînerons 5.000 hommes en Syrie, faites le calcul. Certes, l’aviation américaine arrête leur progression mais c’est insuffisant. La prochaine étape, leur expansion vers le nord du Liban.»

    Liban- Les affrontements sont fréquents entre l’armée libanaise et Al Nosra ou l’EI à Ersal, dans la vallée de la Békaa, une enclave sunnite dans un environnement chiite et chrétien, au nord du Liban. Ersal est aujourd’hui encerclée par l’armée et le Hezbollah. Les djihadistes retranchés dans les montagnes détiennent une trentaine de soldats. Ils en ont déjà assassiné cinq. 

    Des hommes armés ont ouvert le feu et brûlé des tentes dans un camp de réfugiés syriens au nord du Liban.

    Syrie - Le président  el-Assad  soutient les efforts de la Russie sur son projet de négociations entre régime et opposition.

    Alep - Des mortiers artisanaux surnommés "canons de l'enfer", propulsant des bonbonnes de gaz remplies d'explosifs, tirés par les rebelles, ont tué 311 civils, dans les quartiers  favorables à el Assad, rapporte l'OSDH. L'agence de presse SANA évoque l'utilisation de telles armes à Deraa, dans le sud du pays. Les forces gouvernementales larguent de leur côté, par hélicoptère des barils d'explosifs sur les zones insurgées, environ 300 civils tués.

    Jordanie - Un nombre croissant de citoyens de la ville de Maan affichent leur soutien à L’EI.

    Iran – Les ministres iranien, irakien et syrien des Affaires étrangères se sont réunis à Téhéran. Il en est ressorti une solution régionale pour lutter contre l’EI et éviter l’intervention des forces étrangères.

    Israël – La semaine dernière, l’aviation militaire a frappé un convoi d’armements et un dépôt d’armes en Syrie.

    Suisse - Un djihadiste parti en Syrie pour combattre au côté de l’EI a été condamné à 600 heures de travail d'intérêt général avec sursis, assorties d'une psychothérapie.

    Source : France : Égalité Réconciliation, Le Figaro, Le Temps, Orient XXI, RFI; Israël : The Times of Israël; Luxembourg : L’Essentiel; Québec : 45eNord.ca, Le Devoir; Suisse : Le Matin; Syrie : Sana;

  • La coalition internationale

    États-Unis – M. Ashton Carter devient le nouveau secrétaire à la défense pendant que les conseillers de M. Obama, favorisent la ligne « Iraq first ».

    Coalition - Chaque pays a ses priorités et chacun reste maître du rythme de sa participation à la lutte contre l’EI. Les alliés des États-Unis au sein de la coalition se sont engagés à envoyer 1. 500 militaires pour former les troupes irakiennes et kurdes.

    Syrie-

    Alep - EI et al-Nosra y sont absents. La ville est divisée depuis 2012 entre loyalistes à l'Ouest et rebelles à l'Est. L’armée cherche à couper la route d'approvisionnement des rebelles au Nord. Ces rebelles font parties du Conseil du commandement de la révolution (CCR), une coalition d'une vingtaine de groupes modérés, laïques ou islamistes.

    Damas veut limiter le cessez-le-feu à la ville même alors que les rebelles veulent l'étendre jusqu'au passage de Bab al-Hawa, à la frontière turque, leur seule route de ravitaillement. La Russie et l’Iran soutiennent Damas. La France et la Turquie soutiennent les rebelles.

    Kobané - Les combattant(es) kurdes stoppent l’ennemi. Alors que la nuit tombe les tirs de mortiers s’intensifient. La tactique de l’EI, consiste à pilonner sans relâche, jusqu’à trouver une faille. Un général kurde fustige le laxisme diplomatique international envers la Turquie.

    État islamique – Selon le chercheur et consultant sur les questions islamistes, Romain Caillet: Peu de Sunnites sont sur la même longueur d’onde que l’État islamique. Mais beaucoup d’entre eux pensent que, malgré ses défauts, l’EI constitue le seul espoir d’être maîtres chez eux.

    En 2007, les Américains avaient fait alliance avec les tribus sunnites contre les djihadistes, ces tribus espéraient une autonomie après le départ des Américains. Ce qu’ils n’ont pas obtenu. Les Chiites s’étant  emparés totalement du pouvoir.

    Malheureusement, l’EI gère mieux les territoires conquis que les autres rebelles, qui laissent souvent le chaos s’installer. On constate également que les ralliements de rebelles venant de l’Armée Syrienne Libre vers Daesh continuent.

    Une entente locale est intervenue dans le Nord de la Syrie entre l'État islamique et Al-Nosra pour lutter contre leurs ennemis communs.

    Liban – C’est confirmé, une des femmes du leader de l’EI, Saja al-Dulaimi, est détenue. Certains affirment qu’elle acheminait des fonds vers l’Ei, au Liban. Elle est accompagnée de sa fille mineure.

    Des analyses génétiques ont confirmé que l'enfant arrêtée en sa présence est la fille d'Abou Bakr al-Baghdadi. Al-Dulaimi aurait été mariée à Al-Baghdadi pendant trois mois, il y a six ans. A été arrêtée au même moment, une épouse d'un commandant djihadiste syrien.

    Le ministre de l'Intérieur avait envisagé un échange entre les femmes détenues, et les militaires retenus par l'EI dont Quatre ont été mis à mort, deux par décapitation.

    Égypte - Les voyageurs égyptiens de 18 à 40 ans se rendant en Turquie et en Libye, doivent maintenant obtenir une autorisation du département des passeports.

    La journaliste Mona Iraqi présentatrice télé de l'émission "El Mostakhbi" (Ce qui est caché) est à l'origine de l'intervention policière qui a capturé 40 présumés homosexuels. On la  voit filmant les visages de ses victimes. On se croirait en plein territoire nazi.

    France -  Deux adolescents ont été arrêtés en Hongrie, ils s’en allaient rejoindre l’EI.

    Sources : Belgique : La Libre Be;  France : Agence France Presse, France Info, i24news, Le Monde, L’Humanité, Ouest France;   Liban : L’Orient Le Jour;  Québec : 98’5, Huffington Post, La Presse;  Syrie : al-Watan;

  • La guerre de Syrie et d'Irak

    Syrie - Le programme occidental d'entraînement des rebelles syriens modérés devrait démarrer au plus tôt en février, a déclaré M. Bahra, chef de la Coalition nationale syrienne basée en Turquie. La stratégie de M. Obama porte sur plusieurs années. Sa politique est de former des combattants pro-démocratique pour repousser Daech. Bahra, dont les troupes ne jouent plus qu'un rôle résiduel sur le terrain, estime que les États-Unis oublient de combattre Assad.

    Alep - L'émissaire de l'ONU en Syrie a mené des discussions avec différents groupes rebelles sur la mise en oeuvre d'un gel des combats dans cette ville, entre forces du régime et insurgés.

    Deir Ezzor – Après avoir attaqué une base d’aviation militaire du gouvernement, l’EI est contraint à la retraite, a déclaré l’Observatoire Syrien des Droits de l'Homme. Les combattants de l’État islamique se sont également retirés d’une montagne dominant Deir Ezzor après avoir subi d’intenses bombardements. L'EI contrôle à peu près tout l'Est de la Syrie sauf quelques points comme cet aérodrome.

    Deraa -  Al-Hassan surnommé le «Tigre», colonel et impitoyable artisan des reconquêtes du pays par l’Armée Arabe Syrienne, a inversé le cours de la bataille d’Alep, a repris le champ gazier d’Al-Chaer et également Morek. Il vient d'être envoyé à Deraa, là où les troupes loyalistes sont en difficulté. Al-Hassan, le plus populaire des Alaouites, serait un successeur potentiel d'Assad. 

    Damas - Israël a attaqué la Syrie en visant deux régions gouvernementales près de Damas : le secteur de Dimas et celui de l'aéroport international de Damas.

    Irak - Une entente tacite entre Américains et Iraniens.

    Les États-Unis agissent dans le Nord et l'Ouest irakien, en territoire sunnite. L'Iran dans le Sud et l'Est là où se trouve la population chiite. Il est possible qu'au sortir de cette guerre, les frontières soient redessinées. La partie chiite formant un pays satellite de l'Iran. Les parties sunnites d'Irak et de Syrie s'unissant. 

    Ramadi - L'EI n'a pas réussi à prendre le complexe gouvernemental dans le centre-ville.

    Allemagne - Une mosquée soupçonnée de soutenir l'État islamique a été fermée et un djihadiste a été condamné. La France, la Belgique et la Grande Bretagne ont déjà condamné 5 djihadistes. La Norvège vient d'en arrêter un. Si ce mouvement s'accentue, il est fort à parier qu'il devienne dissuasif. 

    Source - Belgique: 7sur7France : Le Figaro, Libération, Le Monde, Paris Match ; Liban : L'Orient Le Jour; Québec : 45e Nord, Le Devoir;

  • Trois mois de raids aériens contre l'État islamique

    Frederique lafargueSelon certains, ce genre de conflit dure généralement 10 ans. Il y en a presque 4 de passés. 

    État islamique - En réponse aux bombardements aériens, l'EI passe à l'offensive par bombardements d'opérations suicides. 

    Coalition - Des chasseurs iraniens ont bombardé l'État islamique en Irak. la coalition conduite par les États-Unis, qualifie ces frappes iraniennes de «positives». 

    Une soixantaine de pays ont participé à la première réunion des pays combattant l’État islamique. Ils affirment que les raids aériens en Syrie et en Irak : "commencent à porter fruits" et "stoppent l’avancée de l’EI". 

    "Nous n'avons constaté aucun changement", a au contraire déclaré le président syrien el-Assad. "On ne peut pas mettre fin au terrorisme par des frappes aériennes. Des forces terrestres qui connaissent la géographie et agissent en même temps sont indispensables".

    Après trois mois de frappes aériennes menées par la coalition internationale, Daesh a cédé peu de terrain au sein du « califat » selon des experts. S'il a perdu des villes situées en lisière de son territoire, il a consolidé ses positions dans les régions les plus acquises aux sunnites. Pour l'expert irakien Hicham al-Hachémi, la situation en Irak est celle d'une impasse.

    Les djihadistes ont perdus la ville de Jurf al-Sakhar. Ils ont également été évincés de deux villes proches de la frontière iranienne. L'armée irakienne a réussi à reprendre la plus grande raffinerie d'Irak à Baïdji et le barrage d'Adhaim. Par contre pour al-Baghdadi, l'envoi par les Américains de nouveaux conseillers militaires en Irak a montré que le groupe avait le vent en poupe. 

    De son côté, Anthony Cordesman, du Centre des études stratégiques et internationales, parle de « non-stratégie » américaine en Syrie. Ce qui permet à Bachar el-Assad de renforcer ses positions. Les frappes aériennes ont même aidé l'EI à rallié davantage de combattants.

    Syrie - Le chef de la diplomatie russe et la Haute représentante de l'Union Européenne des affaires étrangères ont évoqué la situation en Syrie et le processus de paix au Proche-Orient. Le président russe lui, s'est entretenu avec le ministre syrien des Affaires étrangères à huis clos, notamment sur la relance du processus de paix. Moscou soutient la proposition de l'envoyé spécial de l'ONU, prévoyant un cessez-le feu qui devrait débuter avec une réconciliation locale.

    Le Programme alimentaire mondial des Nations unies a décidé de suspendre son programme destiné à 1,7 million de réfugiés syriens puisque plusieurs donateurs n’ont pu respecter leurs engagements.

    Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, la guerre dépasse maintenant 200.000 morts, dont 130.000 combattants. Il faut y ajouter 300.000 détenus et 20.000 disparus. 

    Raqqa -  Les frappes aériennes de la Coalition ont touché une garnison utilisant du matériel de guerre électronique, ainsi qu'un système de brouillage électronique.

    Idlib - Al Nosra vient de prendre le contrôle d’une grande partie de la région.

    Deir el-Zor - Daech attaque une base de l'armée de l'air du gouvernement, un des tout derniers bastions tenus par le régime dans l'Est du pays. L'État islamique renforce son contrôle sur la province. 

    Kobane en ruineKobané - Un immense champ de ruine : Voila Kobané aujourd'hui. L'EI y subit toujours de fortes pertes. Sur Facebook, les Kurdes encouragent les Occidentaux à les rejoindre défendre la ville dont ils controlent maintenant à 75%. Un nouveau détachement de 150 Peshmergas est arrivé d'Irak.

    Alep - Les avertissements sur le risque de la chute de la ville se multiplient. En effet, au moment où les brigades rebelles chassent l’État islamique de la ville, l’aviation du régime entame une campagne de bombardements massifs sur les quartiers tenus par l’opposition. La menace d’encerclement s’est précisée, lorsque les forces gouvernementales ont reconquis la zone industrielle au Nord-Ouest et la localité d'Henderat.  

    Irak - Les officiers et les généraux irakiens se partagent le salaire de 50 000 soldats fictifs, a soutenu le premier ministre irakien. 

    Ramadi - L'EI contrôle 85 % de la province d'al-Anbar et tente toujours de conquérir le centre-ville de la capitale provinciale.

    Liban - Saja Douleimi, en état d'arrêt, semble être la seconde épouse d'al-Baghdadi. Elle aurait acheminé des fonds vers al-Nosra, en provenance du Qatar. Pour sa part, l'Irak soutient qu'elle est plutôt la sœur d'un terroriste irakien détenu en Irak. À noter que l'un n'empêche pas l'autre.

    Iran - Quelques centaines de miliciens chiites sont engagés au sol aux côtés de l’armée irakienne pour lutter contre les djihadistes. « Nous n’avons aucune peur de dire que nous avons sollicité notre voisin, l’Iran, dans la guerre contre Daech », a expliqué le ministre irakien des affaires étrangères. Le leader du Kurdistan autonome d’Irak confirme que Téhéran était « parmi les premiers pays à fournir des armes aux combattants kurdes »

    Égypte - L'ancien président égyptien Hosni Moubarak est acquitté  des accusations d'avoir causé la mort de centaines de personnes en réprimant le soulèvement populaire de 2011, le chassant du pouvoir.

    Source - ALGÉRIE : Le Temps d'Algérie, Akhbar Al Yaoum ; ARABIE SAOUDITE : Al Arabia ; FRANCE : L'Humanité, TF1News, L'Obs, Libération, Le Monde, BFMTV, Paris Match, Radio France Internationale ; LIBAN : As-Safir, L'Orient Le Jour ; QUÉBEC : Métro, La Presse, Huffington Post, 98,5 ; ROYAUME UNI : Daily News ; RUSSIE : Kommersant, Ria Novosti, La Voix de la Russie. 

  • L'état islamique en Syrie et en Libye

    ÉTAT ISLAMIQUE - Les vidéos, images et messages qui permettraient de localiser les unités de l'EI sont désormais proscrits par l'organisation : Selfies, combats saisis sur le vif, pick-up lancés sur les routes...

    Les djihadistes pillent sans relâche les sites archéologiques de Syrie et d'Irak. Le but : renflouer leurs caisses. Les œuvres d'art sont vendues sur le marché noir.

    Syrie - Selon Canoe.ca, divers sites internet, dont celui de la CBC, ainsi que ceux des journaux britanniques, The Independent et The Telegraph ont été piratés par l'Armée électronique syrienneChicago Tribune, CNBC et Forbes ont aussi été attaqués. Créée en 2011, l'Armée électronique syrienne est sympathique au régime d'al Assad. Ce groupe a déjà attaqué des sites comme CNN et l'AFP.

    Damas et Moscou ont affiché leur appui aux efforts de l'émissaire de l'ONU pour geler les combats à Alep. Le ministre russe des Affaires étrangères a en revanche écarté l'idée d'une conférence internationale pour relancer les négociations entre protagonistes et estimé qu'une telle relance prendrait du temps. La Russie a envoyé en Syrie, 30 avions d’aide humanitaire. Moscou soutient les efforts du gouvernement syrien à défendre les chrétiens.

    L'Observatoire syrien des droits de l'homme, affirme que les autorités syriennes ont mené près de 2 000 raids aériens en Syrie depuis octobre. 

    Selon l'ONG, 527 civils oent été tués et près de 2 000 blessés dans ces frappes visant douze des quatorze provinces syriennes. 

    Libye - L'EI prend pied en Libye. L'enjeu de la visite du président égyptien à Paris est la Libye. Pour M. al-Sissi comme pour le président Hollande. Il s'agit d'éviter que le pays ne tombe aux mains des groupes djihadistes. Sissi estime qu'il faut réintervenir militairement. 

    Les institutions (justice, police, administration) sont quasi inexistantes. La Libye a deux gouvernements rivaux. Tous deux impuissants et paralysés. Il y a d’abord le gouvernement que reconnait la communauté internationale. C’est un gouvernement de technocrates et soutenu par les milices de Zentan. Il s’est établi à Tobrouk après avoir été chassé de Tripoli.

    A Tripoli, siège le gouvernement parallèle dominé par les islamistes. Pour Saïd Haddad, expert de la Libye, "L’état libyen est une fiction et n’existe plus en tant que tel.  Il y a certes  un pouvoir qui est reconnu par la communauté internationale mais qui est assez faible face aux milices islamistes qui contrôlent Tripoli, Bengazi et Misrata." Ansar al-Charia, affiliée à l'EI, contrôle une grande partie de Benghazi et la ville côtière de Derna. 

    Grande Bretagne - Deux frères londoniens ont été condamnés à quatre ans et demi et trois ans de prison pour s'être rendus dans un camp d'entraînement terroriste. Un Français a déjà été condamné pour le même motif. 

  • L'État islamique et la guerre

    Syrie- D'après le journal Le Monde, l'aviation militaire syrienne a opéré plusieurs raids sur la ville de Rakka, fief de l'État islamique, tuant 63 personnes dont au moins 36 civils.

    L'EI a lapidé à mort deux jeunes hommes, affirmant qu'ils étaient homosexuels. Ce sont les premières exécutions pour ce motif. L'observatoire syrien des droits de l'homme rapporte que depuis le mois de juin 2014, l'État Islamique a tué 1432 Syriens en dehors des situations de combats. 

    Le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu avec M. Mouallem, le ministre syrien des Affaires étrangères. La Russie réitère sa volonté de proposer une plateforme moscovite pour des contacts entre des responsables du gouvernement syrien et un large spectre des forces sociales et politiques de la société syrienne. Selon les agences russes, la demande de Damas d'accélérer la livraison de missiles anti-aériens russes S-300 a dû être évoquée lors de cette visite de M. Mouallem à Moscou.

    Kobané - Les combattants des YPG (Unités de protection du peuple) progressent dans l’est et le nord-est de cette ville frontalière avec la Turquie, selon Nouvelles Arménie magazine.

    Les régions kurdes de Syrie ont promulgué aux femmes les mêmes droits que les hommes. 

    Libye - Selon La Presse, le plus grand quotidien français d'Amérique, la ville de Derna, transformée en émirat islamique est hors de tout contrôle des faibles autorités libyennes ; dans ce pays en proie au chaos, où deux parlements et deux gouvernements se disputent le pouvoir sur fonds de violences meurtrières. En août, Tripoli est tombée aux mains de Fajr Libya, une coalition de milices de l'ouest du pays, qui en a chassé les milices rivales de Zentan et y a installé un gouvernement parallèle. 

    Des forces loyales au gouvernement reconnu par la communauté internationale mènent actuellement des offensives à l'ouest de Tripoli ainsi qu'à Benghazi pour tenter de reconquérir les deux plus grandes villes du pays. 

    Irak - Daesh a lancé une importante attaque dans la province pétrolière de Kirkouk. Les djihadistes voudraient y saisirent les sites pétroliers.

    Ramadi - Les combats du centre-ville se poursuivent toujours.

    Liban - Le Hezbollah, a annoncé la libération d’un de ses membres contre celle de deux djihadistes d'al Nosra, sans préciser où l’échange avait eu lieu. Ce type d’échanges de prisonniers est extrêmement rare et s’il a lieu, il n’est habituellement jamais rendu public.

    Le chef druze libanais, Walid Joumblatt, connu pour son franc-parler, fait sensation depuis qu'il a rejoint Twitter, attaquant Bachar al-Assad ou raillant la vie politique. En trois semaines, il est devenu une star de Twitter, avec 30.000 abonnés enthousiasmés par son langage sans ambages.

     

  • Résultat aux élections présidentielles

    Tunisie essebsi  Tunisie marzouki  Tuniisie hammami

     Essebsi 39%              Marzouki 33%         Hammami 8%

    Succès moins important que prévu du candidat Essebsi 39%, chef du parti anti-islamiste Nidaa Tounèsdevant Marzouki 33%Score meilleur qu'attendu pour ce dernier, il y aura donc un deuxième tour plus serré que prévu, entre un candidat sortant, qui a tendu la main aux islamistes, et un ancien du régime Ben Ali. Déception pour le leader de gauche, M. Hammami, seulement 8%La forte polarisation entre Essebsi et Marzouki en aura été sans doute la cause.

    Le cheval de bataille de M. Essebsi était "tout sauf les islamistes". Sa formation politique, composite, en est d'ailleurs le reflet, elle rallie sous son étendard à la fois des bourguibistes et des syndicalistes connus.

    Par ailleurs, si Ennahdha ne présentait pas de candidat, l'ombre de son leader M. Ghannouchi planait aux côtés de M. MarzoukiEnnahdha avec ses 69 sièges contre 86 pour Nidaa Tounes se veut incontournable. En effet, si on veut gouverner dans ce pays il faut discuter avec eux.

  • Les remous entourant l'État islamique

    Houay husseinSyrie - Selon France 24, l’un des vétérans de l'opposition syrienne laïque, Louay Hussein, vient d'être arrêté. L'opposant est accusé "d'affaiblir le sentiment national et de propager des mensonges". M.Hussein avait déclaré que le régime "était en train de s'effondrer", appelant ses compatriotes "à œuvrer en vue de former une coalition représentant le pouvoir et l'opposition" pour se substituer au régime actuel.

    Selon Palestine Solidarité (site d'information sur la Palestine et le Moyen-Orient) deux projets diplomatiques distincts sont en cours. Le premier, souhaité par la France et la Turquie, consiste à geler le conflit d'Alep, où l'ASL (pro-démocratique) et certains autres groupes qui contrôlent l'Est, sont en passe d’être totalement encerclés par l’Armée arabe syrienne, qui tient les quartiers Ouest de la ville.

    Le deuxième projet, défendu par la Russie et l’Egypte, prévoit la tenue, à Moscou, d’une conférence inter-syrienne avec la participation de représentants du pouvoir et des personnalités de l’opposition.

    Kobane resistance 6Kobané - Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, les Kurdes (Unités de protection du peuple)  progresse dans le Nord-Est de la ville après avoir repris le Sud de la cité.

    Zahra - Selon l'OSDH, Al Nosra poursuit son attaque contre les localités chiites de Zahra et Nebbol, situés dans la province d'Alep. Les villages sont défendus par la Défense nationale (milice pro-régime) appuyé par le Hezbollah libanais. 

    Irak - Des commandos SAS britanniques mènent des missions nocturnes pour éliminer des djihadistes de l'État islamique. Ces opérations auraient permis de tuer 200 combattants, selon les révélations du Mail on Sunday. Le ministère de la Défense confirme la présence de soldats britanniques sur le sol irakien mais refuse de commenter l'action des forces spéciales.

    L'EI se rapproche du centre de Ramadi 

    Ramadi -  Dans la capitale de la province d'al-Anbar, de violents combats opposent l'armée irakienne, à l'État islamique  qui cherche à prendre le contrôle total de la ville. Selon l'Agence Anadolu, les combats les plus féroces se déroulent près de l'enceinte du gouvernement dans le centre de Ramadi. La coalition lance des frappes aériennes. Cinq avions chargés de matériel militaire sont arrivées en appui aux forces gouvernementales.

    États-Unis - Chuck Hagel, secrétaire à la Défense, seul républicain au cabinet d'Obama à la maison Blanche, a démissionné. Selon le New York Times, cette démission est en partie liée à des différends sur la stratégie à adopter contre l'État Islamique.

    État islamique - Selon Jeune Afrique : l'EI a sa star : Fatiha Mejjati, véritable icône du djihadisme au féminin. Elle a la responsabilité d'encadrer les femmes de Daesh et est surnommée Oum al-Mouminine (la mère des croyants). Vivant à Raqqa, on lui prête des liens privilégiés tant avec le calife autoproclamé qu'avec Omar al-Chichani, Premier ministre de l'organisation.

    Russie -  Selon le journal Kommersant, l'ambassadeur des États-Unis, a déclaré "La Russie et les États-Unis devraient renforcer leur coopération dans la lutte contre l'État islamique en Syrie."

    Pakistan - La présence symbolique de l'État islamique à travers le pays devient de plus en plus préoccupante. Des drapeaux noirs, des graffitis et des affiches arborant le logo de l'organisation fleurissent un peu partout dans les bidonvilles. 

  • Alep et Ramadi : Ça chauffe toujours !

    Alep - ville coupée en deux par la guerre, séparée par une ligne de front qui court du nord au sud. Entre ces deux zones : les snipers. Un point de passage périlleux a fermé il y a un an, à cause des francs-tireurs. Les rebelles contrôlent la moitié Est de la ville, le régime 40% et les Kurdes 10%. 

     "La route de la peur" 

    Un habitant d'Alep assis sur le toit d'un minibus passe devant un immeuble endommagé, le 20 novembre 2014 en Syrie
(c) Afp

    Turquie - Le Premier ministre turc a offert de l'aide militaire à l'Irak pour lutter contre l'État islamique.

  • Attaque surprise de l'EI à Ramadi, contre-attaque de l'armée iraquienne

    Irak - L'État islamique a lancé une offensive d'envergure vendredi, pour prendre entièrement la ville de Ramadi, à une centaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad. Cette ville est l'une des dernières zones urbaines dans la province sunnite d'al-Anbar à être encore en partie sous le contrôle des autorités irakiennes.  L'EI a lancé une attaque surprise depuis le nord, l'ouest, l'est et le sud. La majorité des quartiers périphériques de la ville sont tombés. Les forces gouvernementales irakiennes contrôlent toujours le centre-ville. L'armée irakienne, a lancé une contre-offensive samedi. Il y a des combats à la périphérie de la ville. La coalition y a mené des raids.

    Libye - Le président égyptien demande aux États-Unis et à l'Europe d'aider l'armée libyenne à vaincre les milices islamistes pour éviter que la Libye ne connaisse le sort de l'Irak et de la Syrie. "La Libye deviendra une terre d'accueil pour les islamistes et représentera un danger pour la stabilité de toute la région".

    Il a réaffirmé que l'Egypte apportait son soutien à l'armée libyenne mais n'était pas intervenue directement dans les combats. L'Egypte forme notamment sur son sol des combattants libyens anti-islamistes et partage des informations avec les services libyens. Selon certaines sources, des pilotes libyens aux commandes d'avions égyptiens ont bombardé des positions de l'EILa ville de Derna entre autre est sous le contrôle de l'État islamique.

    Turquie - Le vice-président américain Joe Biden a tenter sans succès d'obtenir le soutien du gouvernement turc à la coalition anti-État-islamique. La Maison Blanche a cependant souligné l'accord des deux pays sur « la nécessité de frapper et de défaire l'EI, de travailler à une transition du pouvoir en Syrie et de soutenir les forces de sécurité irakiennes et l'opposition syrienne modérée ».

    Dans les faits, le gouvernement turc a posé comme condition, la création d'une zone-tampon doublée d'une zone d'interdiction aérienne le long de sa frontière avec la Syrie. Ce que lui refuse les État-Unis. De son côté, la Turquie, refuse de fournir une aide militaire aux kurdes qui défendent la ville de Kobané, les considérant comme terroristes. Ankara estime que la menace djihadiste ne sera écartée qu'avec la chute du président syrien. Les Américains, eux, restent focalisés sur la lutte anti-djihadiste. 

    Iran - Selon l'AFP, la Chine double ses investissements dans les projets énergétiques d'Iran, passant de 25 à 52 milliards de dollars, incluant l'eau, l'électricité, le pétrole, le gaz et la pétrochimie. Soumis à de sévères sanctions internationales en raison de son programme nucléaire controversé, l'Iran s'est tourné vers la Chine, la Russie et la Turquie pour financer ses grands projets économiques.