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Liban

  • Tension entre les armées israélienne et libanaise

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    L'armée israélienne a tenté de construire un poste dans la zone libanaise occupée de Khalat Al-Mahafir. L'armée libanaise est intervenue promptement, pointant les Israéliens avec leurs armes. Les forces de l'ONU se sont immédiatement interposées entre les deux camps, pour empêcher toute dégradation de la situation. L'armée israélienne s'est alors retirée. 

    Sources : Agence de presse nationale du Liban; Al-Masdar news; Times of Israel.

    Photo : Les armées libanaise et israélienne se tenant en joue pendant que les forces de l'ONU s'interposent entre les deux.

     

  • Les avions militaires israéliens ont survolé le Liban

    Aviones israelies

    Ce matin l'armée de l'air israélienne a effectué des vols de reconnaissance le long de la frontière syrienne au Liban, forçant les unités de défense antiaériennes syriennes à relever le niveau d'alerte. Ceci une semaine à peine après le bombardement du gouvernorat d'Alep.

    Selon une source à Damas, les avions de combat israéliens auraient été aperçus dans la région de Jabal Al-Sheikh (Mont Hermon), dans l'est du Liban, où le Hezbollah est présent.

    Des avions militaires israéliens ont également été perçus survolant le sud-Liban, qui abrite plusieurs factions palestiniennes autour de la ville côtière de Saïda (Sidon).

  • Le Hezbollah reprend le Qalamoun

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                                        Al Nosra au Qalamoun

    L’armée libanaise à l’arrière en appui, le Hezbollah et l’armée syrienne ont lancé une offensive de grande envergure dans le Qalamoun. Chaîne de montagnes à cheval entre le Liban et la Syrie, à plus de 2.000m d’altitude, 800 km² où  s’étaient retranchés 3.000 combattants du Front al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaeda, soutenue par la Turquie. Malgré qu’Al Nosra y ait construit de véritables bunkers, sa résistance ne fut pas aussi imposante que prévue. En effet, une grande partie d’entre eux ont tout simplement fui les combats.

    H2Il faut dire que le Hezbollah y a mis le paquet : lance-roquettes multitubes, missiles antichars russes Kornet, missiles iraniens Burkan et même l’utilisation de drones. Le Hezb fonctionne par petites unités mobiles de sept personnes. Il attaque surtout à partir de 4 heures le matin. Pendant la journée, il bombarde les positions ennemies à l’artillerie lourde. Avec l'appui de l'armée de l'air syrienne, il a pris plusieurs positions à l’ennemi, dont Tallet Moussa, la plus grande base d'Al-Qaeda dans ce coin de pays ; un sommet stratégique qui  a été conquis en seulement quelques heures. 

    Le Hezbollah entend ainsi sécuriser ses villages de la plaine de la Bekaa, un de ses principaux fiefs, qui était constamment la cible de lance-roquettes, depuis le Qalamoun. La conquête de la région, lui permettrait aussi de faciliter le transport de ses troupes vers le sol syrien, et d’étendre sa zone d’intervention jusqu’à Idlib, en Syrie, tout en protégeant les arrières du régime syrien, soit la Ghouta orientale.

    H5Le «Parti de Dieu», avec 5.000 combattants impliqués, est le principal allié militaire du régime syrien. Il est déjà implanté dans la région de Homs, le sud de la Syrie, la côte alaouite et les banlieues d’Alep. Fait à noter, les milices chiites venues d'Irak seraient retournées dans leur pays combattre l'EI. Elles auraient été remplacées en sol syrien, par des milices iraniennes. 

    Cette conquête revêt une dimension psychologique importante. En effet Assad, après plus d'un an, de victoires successives face aux rebelles, recule depuis mars dernier. Le régime et ses alliés ont besoin de victoires, après les cuisantes défaites d’Idlib et de Jisr al-Choughour sans compter la prise de Palmyre par l’État islamique.

    Le Hezbollah dont 700 de ses soldats auraient péri en Syrie, médiatise ses succès militaires. Al-Manar, sa chaîne télévisuelle, relaye les avancées des combattants à coup de clips spectaculaires, abreuve l’antenne d’entretiens de spécialistes sur les combats en cours et retransmet certaines funérailles symboliques de combattants. La milice chiite d’ordinaire secrète, a même organisé une visite de journalistes étrangers au Qalamoun. Même si les combats se poursuivent, le Hezbollah aurait déjà repris la majeure partie des positions adverses. Les rebelles se replieraient en périphérie du village libanais d’Ersal, bastion sunnite.

    S1Parallèlement, l'armée syrienne progresse vers Jisr al-Choughour, proche de la frontière turque et à la périphérie de la province de Lattaquié,  fief du régime et des Alaouites. Ville du nord-ouest, où le régime veut sauver 250 soldats syriens et leurs familles assiégés dans un hôpital. Les forces du régime se trouvent à deux km de leur but.

    A Alep (nord), ex-capitale économique du pays, L'armée de l'air largue quotidiennement des barils d'explosifs sur les secteurs rebelles de cette deuxième ville du pays, tandis que les insurgés tirent des obus sur les quartiers tenus par le régime.

    Et la guerre continue…continue…continue…

      https://youtu.be/dSMRPWg8OV8

      https://youtu.be/WTgdgfgvzpM

     

    Sources :

    Libération : Le Hezbollah en quête du Qalamoun. Thomas Abgrall  28/05/2015. 

    L’Orient le Jour : Le Hezbollah affirme avoir pris "la plus grande base à Qalamoun" Anonyme.  03/06/2015.

  • Liban : L'Offensive au Qalamoun

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    Le Hezbollah et l'armée syrienne sont à l'offensive contre al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, dans la région du Qalamoun. Large de 15 kilomètres, le Qalamoun s'étend sur 70 kilomètres, le long de la frontière libano-syrienne, à l'est du Liban.

    Le Hezb et l'Armée Arabe Syrienne y poursuivent leur progression, occupant une série de collines du côté syrien de la frontière où les djihadistes y sont implantés depuis 4 ans. Ils sont 3.000 et occupent environs 450 km2 du Liban, soit 5% de sa superficie. À partir de cette région, ils menacent la capitale syrienne et constituent une épine implantée dans la plaine libanaise de la Bekaa, un des principaux fiefs du Hezbollah.

    L'objectif est de prendre ce maquis islamiste, qui est complètement encerclé par les armées syrienne, libanaise et du Hezbollah. Ce dernier avec l'Armée Arabe Syrienne a repris près de 60 km2.

    L'armée libanaise, déployée face à la partie nord du Qalamoun, ne participe pas à l’opération mais adopte un déploiement défensif. Elle a reçu les premières livraisons d'une commande d'armes françaises financées par l'Arabie saoudite, le tout d'une valeur de trois milliards de dollars. La livraison s'étalera sur quatre ans. Le but est de permettre à l'armée libanaise d'avoir un arsenal dissuasif contre les djihadistes.

    Cette livraison d'armes françaises ne représente qu'environ 10% des besoins de l'armée libanaise. Elle est perçue comme une récompense de l'Arabie saoudite à la France, toujours restée fermement opposée à Bachar el-Assad.

    Notons également que le Hezbollah aurait transféré une grande partie de son infrastructure militaire à l'intérieur des villages chiites du Liban-Sud, près de la frontière israélienne.

  • Liban, chronique d’une bataille annoncée

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    La bataille du printemps aura lieu dans le Qalamoun

    Les observateurs font état de l'imminence de cette opération, qui sera lancée sur la base du principe de surprise, d'où le secret qui entoure la date du début de l'offensive.

    Il semble qu’elle aura lieu en direction du Qalamoun. De concert avec l'armée syrienne, l'armée libanaise s’y prépare, tout comme le Hezbollah. Ils veulent assurer la protection des frontières communes libano-syriennes, en expurgeant Qalamoun des djihadistes.

    Les deux armées syrienne et libanaise ne cessent de se concerter et de coordonner leurs actions. Le Hezbollah joue le rôle de communicateur entre les deux.

    Ceci étant dit, le Hezbollah n'a pas, encore, mis en état d'alerte ses effectifs, à la Békaa. Cependant il a mis en place un bataillon spécial. Des combattants du Hezb viennent de sortir de plusieurs mois d'entraînement, dans les champs de Rima, près de Yabroud.

    Du côté de l'armée syrienne, après avoir encerclé les terroristes et fermé toutes leurs voies d'approvisionnement, on s'attend à ce que la zone d'Al-Zabdani soit le point de départ de la grande bataille, d'autant plus que les terroristes sont encerclés, du côté des monts de l'Ouest, où le Hezbollah a renforcé ses positions.

    L'objectif étant de s'emparer des monts-Ouest et de se diriger vers l'Ouest. Ce fait poussera les terroristes à se replier dans le centre, ce qui facilitera leur encerclement.

    L’offensive contre Qalamoun est retardée, car la priorité est donnée, en ce moment, à Alep.

    Une chose est sûre : le triangle Hezbollah/armée libanaise/armée syrienne a pris forme, il s'est  consolidé et il agit, désormais, avec autorité.

    Les forces armées libanaises ont réussi à reprendre un nombre de "sites stratégiques" dans les zones orientales de la ville frontière d'Arsal aux mains des militants fondamentalistes ainsi qu'à contrôler totalement certains des sites qui étaient utilisés par des organisations terroristes pour s'infiltrer et attaquer les postes de l'armée, a affirmé  l'armée libanaise.

    Sources : al-Akhbar (quotidien),  Al-Hadath, Cameroon voice, Mondialisation.ca.

  • Le Liban contrôle Al Nosra et l'EI

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    Le Liban fait face à des attaques djihadistes et à la présence d'1,2 million de réfugiés syriens, soit le tiers de sa propre population. L’État islamique et le Front al-Nosra déploient 3.000 combattants à la frontière libano-syrienne. Ils font cause commune et se partagent à l’amiable le contrôle de cette région montagneuse.

    LibanFace à eux, l'armée libanaise déploie 5.000 hommes, appuyés par des blindés, l'artillerie et des hélicoptères de combat, des centaines de combattants du Hezbollah et des groupes paramilitaires, composés d'habitants des villages avoisinants.

    Ce front est en activité permanente. Les djihadistes y mènent des attaques contre les positions de l'armée pour dégager leurs lignes de ravitaillement et tenter de prendre des localités libanaises. Les Libanais bombardent sporadiquement les positions des djihadistes qui manquent de munitions et d'armes.

    Liban 2L’armée libanaise a reçu d'importantes quantités d'armes de la part des États-Unis et attend la mise à exécution d'un contrat de 3 milliards de dollars d'armes françaises, payées par l'Arabie saoudite.


    Source : L’Orient-Le Jour, RFI

  • Les forces anti État islamique semblent avoir le vent dans les voiles

    Irak

    Les Américains ont décidé de mettre principalement l'emphase sur l'Irak, là où ils ont la meilleure possibilité d'obtenir des gains. 23 raids aériens ont été effectués depuis lundi. Des conseillers  militaires américains ont pour la première fois été déployés dans la province d'Al-Anbar, signe tangible de la “nouvelle phase” annoncée par les Etats-Unis dans leur lutte contre l'État islamique. Leur déploiement est maintenant à hauteur de 3 000 conseillers. 

    Selon le site internet du chef du gouvernement irakien, 26 officiers de l'armée irakienne ont été limogés et 10 autres mis à la retraite pendant que 18 nouveaux commandants ont été nommés. La télévision officielle irakienne annonce la reprise de Beiji, à 250 kilomètres au nord de Bagdad. La porte est donc ouverte pour reprendre également la ville voisine de Tikrit.  

    La rumeur, qui entoure le sort du chef de l'EI, Abou Bakr al-Baghdadi, depuis les raids de la coalition qui ont visé la semaine dernière "un convoi de dix véhicules qui transportaient peut-être des chefs de guerre" selon le Pentagone, s'épuise.

    Syrie

    Kobané : « Les YPG ont mené une attaque durant la nuit (leur spécialité), sur la route Halanj-Kobané au sud-est de la ville et coupé ainsi cette voie d’approvisionnement de l’EI », a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme. L'YPG avait déjà repris le sud de la ville.

    Alep : Les rebelles que l'on dit modérés, islamistes comme séculaires, y sont désormais coincés entre le régime de Bachar Al-Assad qui avance d'un côté, et l'État islamique de l'autre. Une seule route leur est encore accessible pour se ravitailler ou se ressourcer en Turquie.

    Liban

    PowerNous assistons à une  surenchère sur les livraisons d’armes à fournir à l’armée libanaise par l’Iran et l’Arabie Saoudite. L'accord signé en début de semaine entre le mouvement Amal et le Hezbollah, sous l'égide de la Syrie et de l'Iran, aide à la stabilité du pays. 

    Des Power rangers du Hezbollah sont apparus dans le paysage libanais. Il s'agirait d'une nouvelle entité d'élite de ce mouvement.

    Jordanie

    Des responsables de sécurité jordaniens évaluent à 1.300 le nombre de salafistes ayant rejoint les mouvements djihadistes depuis les bombardements américains en Irak et en Syrie. Le courant djihadiste jordanien est généralement estimé à 4.000 membres.

    Égypte

    Une bombe a explosé à une centaine de mètres d'un palais présidentiel du Caire, une autre dans un wagon de train et une troisième dans un wagon de métro. Les attaques, d'abord cantonnées au nord du Sinaï, ont rapidement gagné la capitale égyptienne. Des assaillants à bord de plusieurs embarcations ont attaqué un navire de la marine militaire égyptienne en Méditerranée. Le navire a pris feu et quatre des embarcations utilisées par les agresseurs ont été détruites. 

    Europe

    Allemagne : Huit personnes de nationalité allemande, sont soupçonnées d'avoir participé à une série de cambriolages et d'avoir utilisé leurs butins pour financer l'envoi de nouveaux combattants volontaires vers la Syrie.

    Suisse : Une cellule de recrutement pour l'État islamique a été démantelée.

     

     

     

  • Liban, avant-veille de guerre civile

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    Conflit armé entre l'armée libanaise et des djihadistes à Tripoli, en ce moment.

    Selon Radio France Internationale, le Liban s'enfonce tranquillement vers la guerre civile. 

    En effet, 5 000 djihadistes essentiellement d'Al Nosra et un peu de l'EI ont établi, une importante infrastructure militaire dans les montagnes de l'Anti-Liban, adossée aux montagnes syriennes du Qalamoun, à savoir, dépôts d'armes et de munitions, hôpitaux de campagne, ateliers de réparation etc... 

    Sporadiquement les djihadistes lancent des attaques contre les positions de l'armée libanaise et du Hezbollah. Ce dernier s'est déployé de manière à empêcher toute avancée des djihadistes vers les villages chiites qu'il protège.  

    L'armée libanaise pour sa part, pilonne à l'artillerie des concentrations de combattants qui s’avancent vers ses positions. Dans une interview accordée au quotidien Le Figaro, le chef des forces armées libanaises le général Kahwaji  avertit qu'Al Nosra envisage « d'arriver jusqu’à la mer, sans avoir pu, cependant, parvenir à cet objectif, que ce soit en Irak ou en Syrie. La seule solution qui leur reste, c’est le Liban. » « Daech  a l’intention de s'emparer des armes dont il a besoin, en attaquant, tout comme il l'a fait en Irak, les bases de l’armée libanaise », a-t-il ajouté. Une fois la mer atteinte, c'est que l'EI peut se ravitailler par bateaux.

    Les djihadistes peuvent compter sur l'appui de cellules dormantes qui sont entrées en mode opératoire. Depuis le début septembre, pas un jour ne se passe sans que des grenades ne soient lancées contre des postes de l'armée. Dans certains quartiers, les murs sont recouverts de slogans à la gloire du groupe EI et d'al-Nosra. Le tout, accompagné d'une campagne de propagande, invitant les soldats sunnites à déserter l'armée libanaise

    Cette dernière multiplie les perquisitions, notamment dans les campements de réfugiés syriens. Deux mille suspects ont été arrêtés depuis le mois d'août et quantités d'armes et de munitions saisies. Après la Jordanie et la Turquie, le pays du Cèdre verrouille à son tour sa frontière pour éviter le chaos engendré par l’excès de réfugiés.

    Dans certaines localités chrétiennes et druzes frontalières de la Syrie, sentant la soupe chaude, des jeunes se regroupent, s'arment et s’entraînent. Des scènes qui rappellent étrangement l'ambiance de l'avant-veille de la guerre civile libanaise de 1975.

    Pour clore le tout, les chasseurs israéliens multiplient les vols à basse altitude dans le Sud Liban. Ce dernier vient d’ailleurs de porter plainte auprès du Conseil de sécurité.

  • Les frontières du Liban




    La frontière israélo-libanaise sous tension. 

    Le Hezbollah a pour la première fois depuis 2006 revendiqué très clairement l’explosion d’une bombe contre une patrouille israélienne, faisant trois blessés. L’explosion  s’est produite sur les collines de Chebaa occupée illégalement par l’armée israélienne. À la suite de cette attaque, les Israéliens ont bombardé deux positions du Hezbollah.

    Un membre du Hezb, avait été tué le 5 septembre dernier alors qu'il démantelait un engin d'espionnage israélien au sud du Liban.

     

    Frontière libano-syrienne

    Al Nosra a lancé une vaste offensive dimanche contre 10 bases du Hezbollah dans l'est du Liban, donnant lieu à de violents combats. Le Hezb a répliqué, infligeant de lourdes pertes aux assaillants. Sans tarder, Al Nosra a vite été contraint de quitter les positions libanaises qu’il avait conquis dont celle d’Oum Kharaj.

    Il se peut qu’Al Nosra soit tombé dans un guet-apens, le Hezb ayant feint de diminuer sa présence dans la région.