M. Hamad corrompu ? Et le Parti Libéral, lui ?
- Par rousseau-philippe
- Le 07/04/2016
- Dans Québec
Sam Hamad, photo de l'émission Infoman
Jusqu'à tout récemment, les sondages donnaient Pierre Karl Péladeau (Parti Québécois) gagnant si des élections provinciales étaient déclarées.
Après avoir passé plus de deux ans à lutter contre la venue de Pierre-Karl Péladeau en politique, après avoir réussi à baisser sa popularité à un point tel qu'aujourd'hui, s'il y avait des élections, les libéraux l'emporteraient, les médias virent maintenant leur capot de bord.
Caricature de Paquette. Eux qui n'attaquaient jamais autant M. Couillard (Libéral) que M. Péladeau et pourtant Dieu sait qu'il y avait matière à le faire : Médecin en Arabie, salaire en paradis fiscal, scandale de M. Porter, aucune suite des recommandations de la commission Charbonneau (anti-corruption), mauvais contrôle de ses ministres et j'en passe des mûres et des pas mûres.
Depuis que la ministre Lise Thibault (ministre de la condition féminine), s'est déclarée non féministe, les médias enfin s'attaquent à juste titre et sans répit aux libéraux, comme ils le faisaient auparavant contre M. Péladeau. En effet, M. Barrette (ministre de la santé) refuse de s'excuser, pour des insultes lancées à Mme Lamarre (Parti Québécois). Suite à la pression médiatique, il s'en excuse. Mme Normandeau (ancienne vice-première ministre du Québec, sous les Libéraux) est arrêtée par l'Unité Permanante Anti Corruption (UPAC). Les médias n'en ayant probablement plus le choix, médiatisent fortement le tout.
Hamad dans l'émission Laflaque. Après que le chef de la deuxième opposition (Coalition Avenir Québec) M. Legault, ait qualifié à juste titre, les Libéraux de "pourris", quatre ministres se présentent tout à coup devant les médias pour faire accroire à la population que le gouvernement appliquera une dizaine des recommandations (sur soixante), de la commission Charbonneau. Parmi ces ministres, deux sont sans aucun doute douteux, Sam Hamad (président du Conseil du trésor et ministre responsable de l'Administration gouvernementale et de la Révision permanente des programmes) et Leitão (ministre des finances).
Quelques jours plus tard le scandale sort sur M. Hamad. En fait, il est au gouvernement non pas pour défendre les intérêts de la population, mais ceux de ses amis.
Comme le dit si bien la chanson : "Libérez-nous des Libéraux..."
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