Les rouges conservateurs
- Par rousseau-philippe
- Le 25/04/2015
- Dans Québec
Lors de la dernière campagne électorale, le parti libéral du Québec a mis tout son poids sur la peur intrinsèque d’un référendum, entraînant dans son sillage la presque totalité des analystes politiques de tous les médias, qui répétaient à qui mieux mieux, leur propore peur d'un référendum. Il a également réussi à associer, les accusations de corruption et de collusion à son égard, comme étant du lançage de bouette. Il a aussi promis haut et fort la création de 250 000 emplois lors de son mandat, s’il est élu.
Après un peu plus d’un an au pouvoir, non seulement, il ne crée pas d’emplois mais il s’obstine à créer l’austérité. Austérité de laquelle, il s’était volontairement abstenu de parler pendant la campagne électorale. Cette austérité amène des lots de pertes d’emplois. Quand il coupe, il coupe forcément des emplois. Ces emplois coupés au public entraîneront forcément d’autres coupures d’emplois au privé. Des gens qui perdent leurs emplois, gagnent beaucoup moins d’argent et en dépensent beaucoup moins, ce qui entraîne d’autres pertes d’emplois.
Sans compter, qu’il se trouve à diminuer les services à la population. Il est fort à parier que les gens les moins nantis deviendront forcément plus pauvres.
Il n’a aucune politique d’envergure pour faire avancer la langue française, aucune politique pour faire avancer une charte qui défendrait nos acquis auxquels nous tenons tous, comme l’égalité entre l’homme et la femme, la démocratie, etc… Il n’a aucune politique culturelle, aucune politique environnementale, ou si peu.
Surtout et j’insiste, il n’a aucune, mais absolument aucune politique, pour récupérer l’argent que nous contribuables, nous nous sommes faits voler par les corrupteurs. Encore plus, aucune politique pour essayer le moindrement de récupérer l’argent de plusieurs nantis qui non seulement ne payent pas leurs impôts à leur juste part mais mettent ces argents à l’abri de ces dits impôts, dans des abris fiscaux. On parle ici de plusieurs milliards de dollars.
Ce parti s’en tient uniquement à des concepts, comme l’emploi, l’économie, les vraies affaires. Il se présente comme l’expert en ces domaines. Pourtant pendant les années Charest, l’économie du Québec n’a progressé que de 1 ou 2%, pas plus.
Après avoir coupé les dépenses du gouvernement et avoir atteint le déficit zéro, il est fort à parier que dans la dernière année de son mandat, le parti libéral coupera alors dans les revenus de l’état, en offrant aux électeurs une diminution d’impôt, dont l’unique but sera de remporter les prochaines élections. Et c’est reparti. Il devra recouper les dépenses.
Les Anglos ont un nom pour ce genre de parti libéral. Il s’appelle ça : les « red torrey’s ». Les Francos eux, disent les « rouges conservateurs ».
On est loin du parti libéral des années soixante, celui de la révolution tranquille, qui construisait une société. On en est très loin. Pour ma part, je pense que nous sommes en train d'entrer dans une deuxième ère de grande noirceur, après celle de Duplessis, celle de Couillard.
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