Dans la course à la chefferie du PQ, un choix s'impose...

 

Cjwirr5uoaarfp6Le Parti Québécois est présentement composé d'une équipe renouvelée possédant un potentiel énorme, si lors de la prochaine élection, cette équipe prend la bonne décision.

Jean-Martin Aussant renonce à la course à la chefferie et appuierait Véronique Hivon. Celle-ci propose de faire la promotion de l'indépendance avant de faire un référendum. Martine Ouellet promet un référendum dans le premier mandat d'un gouvernement péquiste. 

Alexandre Cloutier, attendra d'avoir le "profond sentiment" d'être prêt avant de promettre un référendum sur la souveraineté. Ce qui peut ressembler éventuellement à la position de Jean-François Lisée : pas de référendum au premier mandat mais un, au deuxième.

Pourquoi « pas de référendum » en 2018? Parce que les gens n’en veulent pas, et qu’il commence à se faire tard pour mettre au point une campagne électorale basée sur la promesse de tenir une consultation référendaire qui construirait un pays.

Nicolas Marceau ne se présente pas à la chefferie, mais propose un choix entre la souveraineté et un fédéralisme renouvelé. 

N'oublions pas qu'au début de la dernière campagne électorale, les sondages donnaient le PQ légèrement en avance sur le PLQ et la souveraineté obtenait 40% des votes. Puis, tout d'un coup, PKP se présente et se prononce sans équivoque en faveur de la souveraineté. S'en suit un tremblement de terre médiatique de quatre jours. L'ensemble des médias, surtout la télévision, autant RC que LCN essayent de saper la réputation de PKP.

Arrive le premier débat des chefs, M. Couillard fait peur à la population en affirmant catégoriquement qu’il y aura un référendum avec le PQ au pouvoir. Alors que Mme Marois répond toujours : "Référendum si les Québécois sont prêts".

Les deux jours suivants, les médias se font les porte-paroles de M. Couillard en faisant les mêmes affirmations que lui, en leurs propres noms. Les journalistes, les analystes, les commentateurs s’offusquent tous d’une possibilité de référendum. Aucune réponse du PQ n’est satisfaisante y compris : "Il n’y en aura pas de référendum". Puis, les sondages sortent à nouveau : Cassure totale, le PQ dégringole, le PLQ prend une forte avance auprès des intentions de vote. Le PLQ, la CAQ, QS, les médias, les milieux financiers et d’affaires, tous ont finalement réussi à casser le PQ.

De toute évidence, si nous continuons à promettre un référendum dans le premier mandat, nous nous en allons vers une défaite qui, cette fois-ci, sera d'autant plus cinglante que l'option souverainiste n'en survivra probablement pas. Une forte majorité de la population n'en peut plus d'entendre parler de référendum depuis plus de quarante ans. 

Nous risquons d'autant plus de laisser Couillard au pouvoir et de ce fait, il continuera pendant un deuxième mandat à détruire le Québec. Les dégâts seront de plus en plus difficiles à réparer. 

Je voudrais simplement rajouter: En 1935, Maurice Duplessis et le parti conservateur du Québec a 16 députés, Paul Gouin et l'Action Nationale Libérale 26, le parti libéral 42. Le parti conservateur et l'Action Nationale Libérale forment une coalition : L'Union Nationale. En 1936, un an après, l'Union Nationale remporte l'élection. L'Action Nationale Libérale se fait entièrement gobée par Duplessis.

Non seulement le PQ doit mettre entre parenthèses la souveraineté, mais il doit oeuvrer à une forme d'alliance soit avec la CAQ ou QS. Il en sortira gagnant.

Pendant le premier mandat, nous devrons travailler à construire un Québec fort. Ce Québec devra être si fort que l'indépendance en deviendra la suite logique pour l'ensemble de la population.

 

 

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