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Course PQ : La survie du parti et du mouvement souverainiste

 

Telechargement 3En 2014, lors de la dernière campagne électorale du Québec, le Parti Québécois menait faiblement devant les libéraux, selon les sondages. Puis, PKP est arrivé en pleine campagne avec le poing levé pour la souveraineté. Tremblement de terre médiatique de cinq jours, du jamais vu. Il réveille l'élan nationaliste de plusieurs Québécois. C'est l'euphorie.

Alors, le parti libéral du Québec met tout son poids sur la "peur intrinsèque d’un référendum", entraînant dans son sillage la presque totalité des analystes politiques de tous les médias, qui répétaient à qui mieux mieux leur propre "peur d'un référendum"Tremblement de terre médiatique de cinq jours, du jamais vu.

Le PQ demeure avec sa position soit, un référendum s'il y a une situation gagnante. La possibilité d'un référendum était vraiment très très mince. Il y avait très très peu de chance que Mme Marois déclenche un référendum si elle gagnait l'élection. Je pense même qu'il n'y en aurait pas eu du tout de référendum. Malgré cela, la majorité de la population qui veut mettre au pouvoir la stabilité au lieu de l'instabilité, décide de ne rien risquer. Le vote tourne. Un revirement subit s'effectue. Le Parti Québécois est cassé. Il obtient le 2ème pire score de son histoire.

Par la suite PKP remplace Mme Marois comme chef. Encore une fois, s'il y avait des élections, les sondages le donnent gagnant contre les libéraux. Ces mêmes libéraux avec ces mêmes médias s'y mettent encore une fois. Ils font peur à la population. Même si PKP ne s'est jamais véritablement servi de ses médias pour faire la promotion de l'indépendance, du moins pas à grande échelle. Ces gens trouvent qu'il contrôle beaucoup trop de médias et doit mettre ses avoirs sous fiducie ou carrément en vente, une campagne d'attaque est mise en branle,  libéraux, caquistes, solidaires et médias ensemble.

Cette fois-ci, ils mettront plus d'un an avant d'en arriver à casser le vote de PKP et que les sondages donnent enfin les libéraux gagnants contre lui. Malgré sa position en tant que PDG médiatique, il n'a jamais réussi à retourner les médias vers la neutralité. Il abandonne son poste pour ses enfants. Une course à la chefferie s'en suit.

Martine Ouellet candidate à la chefferie, analyse la défaite brise-coeur de 2014. Si le PQ avait répondu aux attaques des médias et des libéraux, en défendant hardiment le référendum, elle pense que le Parti Québécois aurait ainsi obtenu un meilleur score. Ouellet pense aussi qu'elle peut gagner la course à la chefferie, deux mauvaises analyses.

Cloutier est verbo-moteur. Il parle beaucoup sans être concret. L'establishment pense qu'il ralliera les jeunes. Il me fait penser à Boisclair qui était supposé rallier les jeunes lui aussi. Ce fut un échec total.

Plamondon-lui, se fait connaître et probablement que l'avenir lui appartient.

141103 as3bb tlmep lisee2 sn635Jean-François Lisée a compris qu'il ne faut pas de référendum à la prochaine élection pour se débarrasser de Couillard, qui détruit le Québec à une vitesse grand V. Ce qui ne l'empêche pas de préparer et de construire le chemin vers l'indépendance.

Il semble hors de tout doute raisonnable que ce soit Jean-François Lisée qui l'emportera au 2e ou 3e tour, même si c'est serré entre lui et Cloutier.

Cette course est historique. Il en va de la survie du parti et aussi du mouvement souverainiste. Nous sommes dans un système à deux partis. Nous en avons quatre en ce moment, dont trois gros partis. Un des deux gros partis de l'opposition disparaîtra dans les prochaines années. Si le PQ se lance en élection en brandissant : " On fait un référendum ", c'est lui qui disparaîtra. Il a de meilleure chance de survie avec Lisée et même avec lui, ce n'est pas gagner d'avance. Il faudra travailler fort.

 

 

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