Syrie : Solution à la guerre civile
- Par rousseau-philippe
- Le 25/10/2015
- Dans Syrie
Dernière mise à jour : 11 heures
Bachar al Assad : "Ni les autorités syriennes, ni même les Américains ne s’attendaient à une telle efficacité des frappes aériennes russes".
Un Syrien sur deux est une victime directe de la guerre. 320.000 morts, 4 millions de personnes qui ont fui le pays et 7 millions de déplacés à l'intérieur.
L'armée syrienne se préparerait à une grande offensive dans le Sud.
"Assad accepte des élections anticipées»
Le président syrien veut des élections présidentielles anticipées, si le peuple syrien en soutient l'idée et si le pays est d'abord libéré du terrorisme.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères déclare que les discussions avaient quelque peu progressé mais que de nouvelles consultations étaient nécessaires.
Il a réaffirmé la position de l'Arabie saoudite selon laquelle l'avenir de la Syrie doit s'envisager sans le président syrien Bachar al Assad.
Carter décrypte les erreurs de Washington en Syrie
Jimmy Carter a transmis à la Russie les positions de l'EI en Syrie. Il a fait la connaissance d'Assad à Londres, où le futur numéro un syrien menait ses études.
"J'ai remarqué que Bachar ne demandait jamais conseil ou information à ses subordonnés". Il était presque impossible pour Assad de changer d'avis, surtout sous la pression, note M. Carter. Washington ne tient pas compte de ce trait de caractère du leader syrien.
Il rappelle qu'avant les protestations de 2011, la Syrie représentait un bon exemple de relations harmonieuses entre de nombreux groupes ethniques et religieux, dont les Arabes, Kurdes, Grecs, Arméniens et Assyriens, qu'ils soient Chrétiens, Juifs, Sunnites, Alaouites ou Chiites.
Mais lorsque les protestataires ont exigé des réformes, Assad y a vu une tentative de renversement du pouvoir légitime et a recouru à une violence inutile. Il a été soutenu tant par les forces armées que par la majorité des Chrétiens, Juifs, Chiites, Alaouites, ajoute M. Carter.
D'autre part, l'exigence des États-Unis d'entamer un règlement pacifique par la démission d'Assad était inacceptable. La Fondation Carter en avait averti Washington.
Les arguments de Poutine prennent du poids à l'étranger
Les Etats-Unis et la Russie, conjointement avec l'Iran, la Turquie et l'Arabie saoudite pourraient formuler une proposition unie pour trouver une solution à cette crise. Malheureusement, des divergences persistent entre ces cinq pays, déplore Jimmy Carter.
Sur ce point, l'homme se dit complètement solidaire avec Vladimir Poutine, qui estime justement que seule une telle alliance des cinq pays donnerait une chance de mettre fin à ce conflit.
Sources:
Reuters : Assad accepte les élections anticipées, 25/10/15
Zonebourse : Syrie-L'Arabie saoudite signale des progrès dans les discussions, 25/10/15
Sputnik : L'ex-président Jimmy Carter décrypte les erreurs de Washington en Syrie, 25/10/15
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