Turquie et Russie négocient la suite du retrait américain
- Par rousseau-philippe
- Le 26/01/2019
- Dans Syrie
Entrée en force voici plus d'un an au nord de la Syrie, l'armée turque est présente à Afrin, Idlib, al-Bab et Jarablous, avec 80.000 hommes et des troupes supplétives rebelles, qui n'attendent qu'un signal pour prendre les provinces de Hassaké et Raqqa, sous prétexte de les libérer des YPG.
Erdogan en a discuté avec Poutine, tout en sachant que ses ambitions se heurtent aux Russes et Iraniens, qui eux, veulent le respect de la souveraineté et de l'intégrité syrienne.
« Nous nous attendons à ce que la promesse de créer une zone de sécurité pour protéger nos frontières des terroristes soit tenue dans quelques mois. Sinon, nous nous en chargerons nous-mêmes », a déclaré M. Erdogan à la télévision turque, au lendemain de son voyage à Moscou, où il a rencontré son homologue russe le président Poutine.
Les deux chefs d'état ont eu fort à faire pour transcender les difficultés apparues à Idlib où, malgré les engagements turcs, Hayat Tahrir al Sham, ex Al Nosra, contrôlent maintenant la totalité du gouvernorat.
D'ailleurs, l'aviation militaire russe a déjà commencé ses vols de reconnaissance au dessus d'Idlib. La Turquie veut peut-être échanger le gouvernorat d'Idlib contre Hassaké et Raqqa au détriment des Kurdes des YPG.
Option qui, dans un premier temps, pourrait obtenir l'aval aussi bien de Moscou que de Téhéran. Mais, n'oublions pas que les combattants kurdes ne sont pas encore balayés et que les troupes américaines ne se sont toujours pas retirées
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