Syrie, comment se fait-il que nous en soyons rendus là ?
- Par rousseau-philippe
- Le 17/09/2015
- Dans Syrie
M. Assad que je qualifierais de despot éclairé...intelligent mais despot quand même...
Un régime totalitaire ne laisse aucune place à l’opposition. Despotique, il la maltraite au point de la mettre en prison, de la torturer et de la tuer, alors elle disparaît. Ce qui en reste s’exile car sa survie en dépend. Elle s’éloigne et prend de moins en moins de place. Subséquemment, le gouvernement acquiert un pouvoir absolu.
Non seulement l’injustice s’installe mais elle parvient à régner totalement sans subtilité, aucune. D’une main de fer sans gant de velours, elle atteint un paroxysme qui semble inébranlable. L’opposition civile totalement muselée, végète et vivote à peine. Elle se ferme la gueule, se mord les dents. L’injustice inébranlable prospère à une vitesse hallucinante.
L’opposition civile se meurt de telle sorte qu’une autre opposition comble le vide tranquillement et sûrement. Cette autre opposition, elle est religieuse. Plus difficile pour un despote même éclairé de mettre des religieux en prison. Lorsqu’on empêche les religieux de s’exprimer, ils se radicalisent et là on a la chance de fesser dessus, grâce à leur extrémisme radical.
Certes, un pouvoir totalitaire peut durer quarante ou cinquante ans mais il n’y a qu’une seule et unique façon de le tuer et cette façon est violente, tellement violente qu’elle amène le chaos avec elle. C'est ce qu'on appelle un système non civilisé.
Le pouvoir civilisé, lui, peut durer dix ou vingt ans. Certes, il sera tué un jour, lui aussi mais d’une façon non violente. On appelle ça la démocratie. Mais j’imagine que tous les despotes de ce monde s’en foutent éperdument.
La tolérance a bien meilleur goût. Elle permet à la société de vivre en paix, loin du chaos et près de la prospérité.
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