L'aide turque à l'EI en Syrie

 

 

Rapport de renseignement russe sur l’aide turque à l'EI

Avec l’aide des services secrets turcs, l’État islamique a créé un vaste réseau, dans une prison de Turquie du nom d'Antalya. Ce réseau recrute des personnes originaires des pays de l’ex-Union Soviétique, dans le but de les faire participer au conflit syrien et de les transférer éventuellement en Russie. Le recrutement s’effectue au vu et au su de l’administration pénitentiaire. 

En septembre 2015, mille hommes venus d’Europe et d’Asie centrale ont été transférés vers la Syrie, par le passage frontalier d’Alikaila, à partir du territoire turc. En mars 2014, le MIT (service de renseignement turc) a coordonné le transport de combattants de la Libye vers la Syrie.

Grâce aux appareils militaires turcs, depuis fin décembre 2015, les services spéciaux turcs transportent des combattants de l’EI, de Syrie au Yémen. Des centres de soins et de convalescence situés dans des régions turques proches de la frontière syrienne sont accessibles à des combattants blessés de l’EI. 

En janvier 2015, le groupe Brigade Soultan Abdoulhamid a reçu un entraînement à Bayır-Bucak, en Turquie, sous la direction des forces d’intervention spéciale de l’Armée turque. Les activités de ce groupe sont coordonnées avec celles d'al-Nosra dans la province syrienne de Lataquié. Le 21 septembre 2015, dans la ville syrienne de Tell Rifaat, l’opposition syrienne qui avait suivi un entraînement militaire dans un camp situé à Kırşehir en Turquie a livré des armes à al-Nosra.

Des livraisons d’armes sont acheminées à partir de pays étrangers vers le port turc d’İskenderun. Elles sont ensuite transportées jusqu’à Alep et Idleb en Syrie où elles sont distribuées à des bandes turkmènes et à al-Nosra.

Source :

Réseau Voltaire : Rapport de renseignement russe sur l’aide actuelle turque à Daesh, 18/02/16

 

 

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