Âpres négociations entre Russes et Américains
- Par rousseau-philippe
- Le 06/01/2022
- Dans International
La Russie est prête à discuter, mais demeure inflexible par rapport à sa ligne rouge ukrainienne. Les États-Unis sont prêts à discuter, mais sans concession. Le seul but commun est le renforcement de la stabilité et de la sécurité du continent européen. De sorte que malgré tout, il y a quand même une chance de succès.
Le climat de tension perdure entre la Russie, l'Ukraine et l'OTAN. Nord Stream 2 est prêt à fonctionner et à livrer du gaz en Europe selon le président russe, mais l’Allemagne a suspendu sa certification.
Le secrétaire d'État américain met en garde contre des conséquences importantes si la Russie envahit l'Ukraine. Il affirme qu'il est très difficile de faire des progrès avec un pistolet sur la tempe de l’Ukraine. Antony Blinken exhorte la Russie à réduire la pression sur l'Ukraine pour obtenir des avancées diplomatiques.
Le vice-ministre des Affaires étrangères de la fédération de Russie : "J'espère que ce n'est qu'une tactique de négociation", se référant à la position publique ferme de Washington. Il essaye d'évaluer dans quelle mesure les Américains sont réceptifs ou non à leurs demandes. Il ajoute qu'il serait contre-productif de décrire comment la Russie réagirait si les pourparlers entre Moscou et les États-Unis échouaient.
Vladimir Poutine quant à lui, affirme que le résultat est nécessaire immédiatement et que ce n'est pas une figure de style : "Nous ne pouvons même pas parler de mois," dit-il. Le président russe a quand même suggéré qu'une réponse militaire pourrait suivre, comme le déploiement de nouvelles armes près de la frontière, bien qu'il n'ait pas donné de détails. Il a aussi affirmé que toute sanction économique imposée à la Russie, entraînera une rupture complète des relations entre les deux superpuissances nucléaires. Cependant, la Russie et les États-Unis soulignent qu'il n'y a pas de gagnants dans une guerre nucléaire. De sorte qu'il n'est pas question d'aller jusque là. Juste avant Noël, plus de 10 000 soldats russes ont quitté la frontière ukrainienne pour regagner leurs bases permanentes, mais d'autres convois son arrivés.
Si l'Ukraine devient membre de l'OTAN, la Suède et la Finlande, qui ne sont actuellement pas membres de l'OTAN, mais pourrent y adhérer en cas d'urgence, demanderont de devenir eux aussi membres à part entière de l'Alliance.
Le 7 janvier, les ministres des Affaires étrangères des pays de l’OTAN tiendront une réunion d’urgence par visioconférence pour discuter des tensions autour de l’Ukraine et de la sécurité en Europe. Des pourparlers entre la Russie et les États-Unis commenceront les 9 et 10 janvier à Genève, suivis le 12 d’une rencontre Russie-OTAN, puis le 13 d’une réunion dans le cadre de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) - 57 pays membres qui œuvrent pour la prévention des conflits, la gestion des crises et le relèvement post-conflits en Europe et en Eurasie. Tous les pays d'Europe en sont membres sans exception, de même que tous les États de l'Union Européenne et de l'OTAN.
À suivre...
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