Les conséquences de l'entente entre l’Union Européenne et la Grèce
- Par rousseau-philippe
- Le 16/07/2015
- Dans Grèce
(Vous trouverez mes commentaires entre parenthèses)
L'entente :
- Une garantie de l’indépendance de l’agence statistique du pays (elle sera indépendante de l’État mais sera-t-elle vraiment indépendante des financiers?)
- Réforme de la taxe de vente et de l’assiette fiscale (augmentation des taxes et des impôts donc des revenus de l’État)
- Réforme du régime de prestations à la retraite (retraite retardée, diminution des prestations donc diminution des dépenses de l’État)
- Réforme du système de justice civile avant le 22 juillet pour le rendre plus efficace (pas certain) et économique (diminution des dépenses de l’État mais probablement du service également)
- Réforme du marché intérieur pour permettre, par exemple, d’ouvrir les commerces le dimanche, de prolonger les périodes de soldes, de modifier le marché du lait et de la boulangerie (ce qui pourrait augmenter les affaires et les revenus de l’État par les taxes et impôts)
- Réforme du marché du travail, notamment des négociations collectives, des actions syndicales et de la réglementation du licenciement collectif (moins de pouvoir aux syndicats et aux travailleurs donc : bas salaires = moins d’impôts et de taxes, moins de revenus pour l’État, à moyen et long terme)
- La création d’un fonds – basé en Grèce – chargé de privatiser les actifs grecs pour générer 50 milliards d’euros (très grande augmentation des revenus à très court terme dans le but de rembourser les financiers au plus vite sans se soucier du bon fonctionnement de l’économie à long terme)
- La privatisation du réseau de transport d’électricité, à moins d’une solution de rechange également efficace (très grande augmentation des revenus de l’État à court terme mais diminution des revenus de l’État à moyen et long terme)
- La privatisation du réseau de transport public (même constatation que pour l’électricité, en plus on peut prévoir une baisse du service puisque les lignes déficitaires ne seront pas tolérées)
-L’élimination des prêts à trop faible rendement et le resserrement de la gouvernance des banques
- La réduction des coûts de la fonction publique (baisse d’emploi donc baisse des dépenses mais aussi baisse des revenus pour ce qui est des taxes et impôts puisque les gens qui perdent leurs emplois dépensent moins)
- Le retour des trois institutions superviseures des réformes, soit la Banque centrale européenne, le Fonds monétaire international et la Commission européenne: le gouvernement doit consulter ces institutions avant de soumettre au Parlement ou à la Population tout projet de loi lié à l’entente. (Très grande perte d’autonomie du gouvernement grec donc de la Démocratie)
- Des lois assurant des coupes «quasi automatiques» si le gouvernement n’atteint pas les objectifs fixés en matière d’excès budgétaires
(Et la Démocratie dans tout ça? L’Union Européenne n’a pas été du tout impressionnée par le Référendum! Les financiers veulent être remboursés et faire de l’argent avec les taux d’intérêt le plus tôt possible sans se soucier du bon fonctionnement de la société grecque.)
Source : Métro, Le Monde,
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