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Les médias et la campagne électorale

Je n’irai pas par quatre chemins. La majorité des médias font bel et bien campagne pour le fédéralisme et le parti libéral du Québec de M. Couillard.

Au lendemain du premier débat, qu’est-ce que nous entendions sensiblement sur toutes les lèvres des médias (ceux de PKP compris): « 60% et plus des gens sont non seulement contre la souveraineté mais ils ne veulent même pas en entendre parler. » C’est ce que M. Couillard véhicule. Les médias s’en font son porte-parole et entonnent, non pas en son nom, mais en leurs propres noms, la même chanson, avec le même air, sans en changer un iota ; en s’appuyant gros comme le bras, sur les sondages évoquant que 60%, parfois 65% de la population, ne veulent pas entendre parler de la souveraineté pendant la campagne.

Dans ces mêmes coups de sondes, plus de 60% des gens ne voteront pas pour le PLQ ni même pour le PQ, pire encore, 85% d’entre eux ou à peu près, ne voteront pas pour la CAQ, sans compter que 90% ne donneront pas leur appuie à Québec Solidaire. Cependant personne ne livre l’idée qu’il ne faut pas parler de ces partis politiques. 35% à 40% des gens qui veulent entendre parler de souveraineté, c’est plus que ce qu’un parti politique obtiendra comme votes ou du moins les 3/4 d’entre eux assurément.

Au lendemain du 2e débat, les mêmes médias se perpétuent comme porte-paroles de M. Couillard en affirmant que les chefs de partis se sont lancés de la boue. C’est encore une fois, les propres paroles de M. Couillard, sa seule défense d’ailleurs, très faible. Je crois plutôt que pendant ce débat, les autres chefs de partis et surtout Mme Marois ont questionné, M. Couillard sur son intégrité?

M. Couillard est très chanceux d’avoir les médias, faisant campagne pour lui ; lui tout seul n’y arriverait pas, mais vraiment pas. Malgré tout, je continue de prévoir un gouvernement PQ, majoritaire.

Les sondages n’étant pas la réalité mais une perception de la réalité. Par exemple la veille de l’élection de 2012, le sondage du 3 septembre de la même année, répartissait ainsi  les votes : PQ 36%, PLQ 29% CAQ 25%, QS 6%. Le lendemain, aux élections de 2012, le PQ obtenait 32% des votes, le PLQ 31, la CAQ 27, QS 6, ON 2, et les autres 2. Les sondages ne sont pas scientifiques. Il y a assurément une marge d’erreurs. C’est clair comme de l’eau de roche.

Je crois sincèrement que cette fois-ci, les sondeurs sous-estiment le vote du Parti Québécois. Nous le verrons le 7 avril.

Il faut peut-être commencer à se questionner sur la légitimité de l’utilisation des sondages en campagne électorale. Dans certains pays, ils y sont interdits pendant les dites campagnes.

Pour aujourd’hui, je n’en dirai pas plus. Ça suffit. Je me calme…

À suivre…

Et je signe, Philippe Rousseau

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