Le travail des médias pour aider le PLQ est flagrant

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Le parti souverainiste se fait balayé et couper la tête. Le Parti gagnant est  un parti fortement fédéraliste et fortement corrompu.

 

Au début de la campagne, sur un ton virulent, M. Couillard affirme détester le Parti Québécois (langage inacceptable). Les médias ne s’en offusquent pas. Chef du Parti Libéral du Québec, il était auparavant ami avec  M. Porter, lui-même accusé de fraude et emprisonné au Panama. Les deux avaient enregistré une compagnie ensemble. Les médias ne s’en offusquent pas. M. Porter écrit une lettre pour affirmer que M. Couillard, fera un excellent premier ministre. Les médias ne s’en offusquent pas. Le Parti Libéral du Québec perd la trace de 400 000$ de ses goussets. M. Couillard affirme que ce n’est que dans les livres du parti. Les médias ne s’en offusquent pas. L’UPAC enquête sérieusement sur plus d’une dizaine de libéraux. Ce parti fraudait pour se financer. Il n’a rien changé de son fonctionnement. Plusieurs personnes du passé sont encore présentes. La commission Charbonneau après avoir éclaboussé injustement le Parti Québécois, arrête les comparutions pendant la campagne électorale dans le but évident d’épargner le PLQ. Les médias transmettent ces informations mais ne s’en offusquent pas.  

 

Par contre pour ce qui est du PQ, rien n’était bon pour les médias. Tout ce que ce parti faisait était critiquer et même ridiculisé. Ils présentaient Mme Marois comme quelqu’un de gauche alors que M. Couillard était présenté comme quelqu’un de solide.

 

Les deux partis étaient nez à nez dans les sondages. M. Péladeau se présente. Un tremblement de terre médiatique, les médias en parlent pendant 4 jours et le plus négativement possible. Un sondage sort. Les deux partis sont encore nez à nez ou presque. Arrive le premier débat des chefs, M. Couillard fait peur à la population en affirmant catégoriquement qu’il y aura un référendum avec le PQ au pouvoir. Alors que Mme Marois répond toujours : Référendum si les Québécois sont prêts.

 

Les deux jours suivants, les médias se font les porte-paroles de M. Couillard en faisant les mêmes affirmations en leurs propres noms. Les journalistes, les analystes et commentateurs  s’offusquent tous d’une possibilité de référendum. Aucune réponse du PQ n’est satisfaisante y compris : "Il n’y en aura pas de référendum". Puis, les sondages sortent : Cassure totale, le PQ dégringole, le PLQ prend une forte avance auprès des intentions de vote. Le PLQ, la CAQ, QS et les médias sans oublier derrière eux, les milieux financiers et d’affaires, tous ont finalement réussi à casser le PQ.

 

Celui-ci essaye de remonter la pente en attaquant le PLQ sur son absence d’éthique. M. Couillard traite le PQ de lanceur de bouettes et tous les médias ou presque y vont à qui mieux mieux pour affirmer la même chose en leurs propres noms. Ils réussissent à faire accroire à une grande partie de la population que le PQ est semblable aux libéraux du point de vue éthique. Sans compter qu’ils n’ont jamais ridiculisé la CAQ ou QS.

 

L’erreur du PQ a été de ne pas crier au scandale! Il a subi du bashing de la part des médias qui s’appuyaient gros comme le bras sur les sondages qui dans certains pays sont interdits pendant une campagne électorale.

 

 

 

 

 

 

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