Historique de la fête nationale du Québec

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Les origines de notre Fête nationale remontent à des temps immémoriaux, où les peuples célébraient le solstice d'été. Un grand feu de joie était allumé pour symboliser la plus grande journée de l'année. Puis principalement en France, on a associé à cette fête, St-Jean-Baptiste. 

Premier banquet de la Saint-Jean-Baptiste au pays

1827, le journaliste Ludger Duvernay développe l'idée de faire revivre une tradition interrompue depuis la Conquête, soit la célébration des fêtes de la Saint-Jean-Baptiste. Son but avoué est de doter le peuple canadien-français (notre nom à l'époque) d'une fête nationale.

24 juin 1834, Duvernay organise un banquet dans les jardins de l'avocat John McDonnell. Une soixantaine de personnes y participent dont le maire de Montréal, Jacques Viger, Louis-Hippolyte Lafontaine, Thomas Brown, George-Étienne Cartier... Plusieurs toasts sont portés au Parti patriote, aux États-Unis, à l'Irlande et aux Quatre-vingt-douze Résolutions. Ce banquet est un véritable succès et les journaux encouragent les gens à fêter la Saint-Jean-Baptiste dans leur village. Duvernay gagne son pari : l'année suivante, les célébrations de la Fête nationale se répandent. La feuille d'érable devient le symbole du Bas-Canada.

1836, au sein du Parti patriote, deux banquets sont organisés : un chez McDonnell et un à l'hôtel Rasco pour le groupe de Duvernay. En 1837, après avoir reçu les 10 résolutions de Russell, en réponse aux 92 résolutions proposées, le Parti patriote boycotte les produits importés d'Angleterre en guise de réponse. Durant les banquets, les produits locaux sont de mise et les leaders du Parti patriote encouragent la population à faire de même. 

La Rébellion des Patriotes de 1837-1838 provoque l’interruption des festivités pour une période de 5 ans. Duvernay s'exile en 1837 et ne revient au pays qu'en 1842
Le 9 juin 1843, Duvernay fonde l'Association Saint-Jean-Baptiste et invite publiquement la population à célébrer la fête nationale des Canadiens français. Cette année-là à Montréal, se tient le premier défilé à grand déploiement

1878, l’Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal adopte un air national pour les Canadiens français : "À la claire fontaine".

1884, à l’occasion du 50e anniversaire de l’Association Saint-Jean-Baptiste de Montréal, les festivités sont sans égal et s’étalent sur cinq jours.

1925, la Saint-Jean devient une fête officielle, déclarée par la législature du Québec comme étant un congé férié. Dans un Québec extrêmement religieux, on ne pouvait dissocier la religion de cette fête. Le petit Saint-Jean-Baptiste blond et frisé, avait sa place de choix dans les défilés.

Au cours des années 1930, Irlandais, Grecs, Italiens et Slovaques participent aux festivités de la Fête nationale ainsi qu’au Défilé, démontrant tout le caractère cosmopolite de Montréal.

1947, neuf Sociétés Saint-Jean-Baptiste se réunissent en congrès à Sherbrooke et décident de fonder la Fédération des Sociétés Saint-Jean-Baptiste du Québec. La Fédération participe à une vaste campagne, menant à l'adoption du fleurdelisé, comme drapeau officiel du Québec, le 21 janvier 1948. Pour la première fois cette année-là, la fête de la Saint-Jean-Baptiste est célébrée partout avec le fleurdelisé. 

Le Défilé de Montréal sera pour la première fois, diffusé sur les ondes de la télévision française de Radio-Canada en 1953. Pour l’occasion, le parcours du défilé est allongé de trois kilomètres : longeant la rue Sherbrooke, du boulevard Pie-IX à la rue Atwater.

1960 à 1970, les représentations religieuses s'effacent au profit des représentations culturelles et artistiques. Or, de tels changements ne se sont pas déroulés sans heurt. Les défilés de 1968 et 1969 ont été grandement bouleversés par des émeutes. L
es feux d'artifice et les feux de joie continuent à animer la nuit.

1972, la Fédération des Sociétés Saint-Jean-Baptiste du Québec devient le Mouvement national des Québécois. En 1976, le grand spectacle des plaines d'Abraham passe à la postérité sous le nom de « 1 fois 5 ». Il est présenté deux jours plus tard à Montréal, sur le Mont-Royal et remporte un succès phénoménal.

1977, le gouvernement René Lévesque proclame le 24 juin, jour de la Fête nationale du Québec. Cette journée sera la fête de toutes les personnes habitant le Québec. Ce faisant, le 24 juin revêt un aspect ouvert et laïque.


1984, le Mouvement national des Québécoises et Québécois obtient le mandat de la coordination de la Fête nationale du Québec et la gestion du Programme d'assistance financière, rejoignant ainsi la population de toutes les régions du Québec. Le MNQ détient toujours ce mandat qu'il remplit avec rigueur, transparence, efficacité.

1990, c'est le grand retour du Défilé à Montréal, après vingt ans d’absence. 

La Fête nationale du Québec, c'est : 750 projets répartis sur l'ensemble du territoire, 20 000 bénévoles, 1 050 spectacles, 700 jeux organisés pour toute la famille, 360 feux de joie et plus de 100 défilés.



 

 

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