19/09/ 1535, Cartier part de Stadaconé pour Hochelaga

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Lors de son 2e voyage au Canada, le 19 septembre 1535, Cartier et 50 mariniers partent de Stadaconé (Québec) avec un galion et deux barques, pour Hochelaga (Montréal). C’est une Première ! Ce sont des découvreurs et ils sont bien armés !

Jacques Cartier avec 110 hommes et 3 navires, fait escale à Stadaconé depuis le 14 septembre. C’est aussi une première !

L’agouhanna (chef) de la bourgade de 500 citoyens, Donnacona, les invitent à un banquet, en revoyant ses deux fils Taiguragny et Domagaya, revenu d’un voyage en France avec Cartier. Ces derniers sont contents de ce qu’ils y ont vu et racontent le bon traitement qui leur a été fait. Cartier apporte pains et vin, donne couteaux et pacotilles en verre. Les femmes autochtones dansent. Cartier en profite pour mentionner tout bonnement qu’il voudrait bien visiter Hochelaga (Montréal), puis revenir à Stadaconé.

Le 15, Donnacona fait remarqué aux Français que son groupe ne porte aucune arme, tandis que les Français portent des bâtons de guerre ! Cartier répond que c’est une coutume chez eux ! Puis Donnacona et Cartier font bonne chair ! À la fin du repas, les Iroquoiens crient trois fois, à pleine voix ! Cartier note que « c’était chose horrible à ouïr. » Taiguragny annonce à Cartier que contrairement à sa promesse, il n’ira pas à Hochelaga avec lui. Le fleuve sera trop mauvais. Ce à quoi Cartier répond que : « lui et ses hommes iront quand même, parce qu’il en a reçu l’ordre du roi, son maître ».

Le 17, les Iroquoiens apportent anguilles et autres poissons, dansent et chantent, font trois cris en signe de joie et d’alliance. Donacona donne à Cartier une fillette de dix ans et deux petits garçons plus jeunes. Chez les Iroquoiens, les échanges d’enfants sont considérés comme un geste de bonne foi dans les rencontres diplomatiques. Ils seront élevés comme des Français et pourront plus tard informer les Iroquoiens sur leur mode de vie.

Cartier donne deux épées à Donacona, qui lui demande de tirer une pièce d’artillerie. Cartier en fait tirer une douzaine. Les Iroquoiens hurlent et affirment que deux des leurs ont été tués par les tirs. Ils se retirent en voulant tuer. Cartier pour sa part, est certain à 100%, qu’il n’y a eu aucun mort, puisqu’il n’a jamais tiré sur eux.

Le 18, trois hommes déguisés en diables apparaissent et font tout pour dissuader les Français d’aller à Hochelaga. Leur Dieu Cuclouagny leur interdit. La glace et la neige vous en empêcheront et vous mourrez tous, disent-ils ! En guise de réponse, les Français en rient ! Les diables leur annoncent alors, que Donnacona n’enverra personne avec eux.

Le 19, Cartier et 50 mariniers partent quand même avec un galion et deux barques, vers l’inconnu ! vers Hochelaga ! Empruntant «Magtogoek» ( le chemin qui marche ), aussi appelé : le chemin du Canada (chemin des bourgades), le St-Laurent !

Selon les propres dires de Cartier : « Les plus belles et meilleures terres qu’il soit possible de voir…chênes, ormes, noyers, pins, cèdres, pruches, frênes, saules, osiers et vignes… grues, cygnes, outardes, oies, cannes, faisans, perdrix, merles, tourtes, chardonnerets, linottes, rossignols et alouettes, … ! »

… En plus, les autochtones naviguent vers le galion, comme si les Français étaient depuis toujours de la région ! Avec une extrême bonne humeur, ils apportent produits de pêche, de chasse et d’agriculture, en échange de marchandises françaises.

Cartier énumère sept agglomérations le long du St-Laurent, toutes sur la rive nord, d’Est en Ouest : Ajoaste, Starnatam, Tailla, Sitadin, Stadaconé, puis Tequenonday et Hochelay (Hochelaga), où il arrivera le 2 octobre !

À suivre le 2 octobre !

Source : Voyages de découverte au Canada, entre les années 1534 et 1542 de Jacques Cartier : Second voyage.

Carte : Communauté métropolitaine de Québec : Les paysages et l’occupation autochtone.

 

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