Bombardements russes en Ukraine...

Visactu ukraine de nombreuses villes frappees par des missiles russes

L’attaque du pont de la Crimée (Pont de Kertch), sera-t-elle le déclenchement d’une nouvelle étape à l’intérieur de l’intervention militaire russe en Ukraine?

Pont de Crimée : infrastructure civile des plus importantes de la fédération de Russie; uniquement grâce à elle : voitures, poids lourds et trains, circulent très facilement entre la Crimée et les autres régions russes. Beaucoup de poids lourds venant de d’autres pays, y passent également. Ce pont est donc d’une importance capitale pour l’économie russe et celle de la Crimée.

La Crimée, anciennement partie intégrante de l’Ukraine et depuis le référendum de 2014, partie intégrante de la Russie; l’Ukraine n’a jamais oser s’attaquer sérieusement à la Crimée, partie intégrante de la Russie, comme elle l’a fait envers Donetsk et Louhansk, qui n’étaient pas parties intégrantes de la Russie et pourtant maintenant, forte de ses derniers succès militaires dans les 4 autres régions sécessionnistes, l’Ukraine vient de le faire, en sachant fort bien que cela augmenterait le niveau de difficulté ukrainien face à l’armée russe. L’Ukraine a dans la tête de récupérer ses 5 régions sécessionnistes contre le géant russe, qui lui subit très peu de dégâts sur son propre territoire, contrairement à l’Ukraine.

8 octobre : attaque du pont par l’Ukraine.

9 octobre : suite à une enquête approfondie du service de sécurité russe, le président russe confirme qu'il s'agit bel et bien d'un attentat terroriste visant à détruire les infrastructures civiles critiques de la Russie. Les services spéciaux de l'Ukraine sont derrière l'attaque. Les services spéciaux de l'OTAN y ont été impliqués. Preuve à l’appui, un camion a été rempli d'explosifs sur le territoire de la Bulgarie, membre de l’OTAN.

Toujours selon le Service de sécurité russe, l'Ukraine a également tenté de saper le gazoduc Turkish Stream, a mené des attaques de sabotage à la centrale nucléaire de Koursk, ainsi que dans d'autres installations de l'infrastructure énergétique et gazière stratégique russe (peut-être comprendre l’attaque sur Nord Stream).

Toujours est-il que depuis le 10 octobre, l'opération militaire russe en Ukraine augmente fortement la pression : Alertes aériennes partout en Ukraine; Frappes de représailles russes sur les infrastructures stratégiques des grandes villes ukrainienne, Kiev, Lviv, Dnipro, Khmelnitsky, Zhytomyr et une dizaine d’autres… Explosions et colonnes de fumée, nœuds ferroviaires ukrainiens endommagés et importantes interruptions d'électricité et d’Internet. La défense aérienne ukrainienne presque inexistante est totalement inefficace. L'ambassade américaine demande aux Américains de quitter l'Ukraine.

À Kiev, les frappes ont touché la rue du siège du Service de sécurité ukrainien, la rue des bâtiments gouvernementaux et le quartier général du régiment nazi Azov. Le pont Klitschko, près du bureau de l'Union européenne a été endommagé. Le consulat allemand a été fortement touché. À Kiev et Kharkov, le métro a servi d’abris pour la population.

La réponse à l'attaque terroriste sur le pont de Crimée est terrible, tout comme il y a quelques mois, la réponse au coulage du bâtiment amiral de la flotte de Russie en mer Noire, avait été aussi dévastatrice. Cette fois-ci, la Russie risque de se servir de l’attaque du pont, comme d’un point tournant dans son opération spéciale en Ukraine. Il semble devenir la raison pour la Russie d’augmenter la pression, un symbole du conflit qui entre dans une nouvelle étape.

Le discours politique russe tend à reconnaître l'Ukraine comme un État terroriste. Alors que le clan atlantiste revendique de plus en plus clairement la disparition de "la Russie de Poutine".

La Biélorussie et la Russie conviennent de déployer un groupe régional conjoint armé, pendant qu'une activité militaire ukrainienne s’accroît le long de la frontière biélorusse et que 200 000 nouveaux conscrits russes viennent tranquillement grossir les effectifs militaires russes.

Pendant ce temps, toujours les 9 et 10 octobre, l’armée ukrainienne poursuit ses offensives : les flèches ertes sur la carte.

Les frappes russes se poursuivent sur les installations énergétiques et les nœuds ferroviaires. 5 heures de bombardements le matin et depuis plusieurs salves régulières contre les infrastructures énergétiques et stratégiques en Ukraine…

 

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