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Israël, les États-Unis versus l'Iran

Af2cb9c6fde4c646e97171a78846ab64Le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan a rencontré le premier ministre israélien Naftali Bennett, qui s’oppose à la relance des négociations sur le nucléaire iranien et à la levée des sanctions contre ce pays. Le conseiller américain estime qu’Israël et les États-Unis doivent s’assoir ensemble pour développer une stratégie commune face à l'Iran.

Par contre, l'État hébreux a déjà laissé entendre qu’il pourrait frapper la République islamique seul, sans l'aide des États-Unis. Le commandant des Forces militaires aériennes israéliennes Tomer Bar, qui entrera en fonction en avril, a déclaré qu’Israël est en capacité de réussir une attaque contre le programme nucléaire iranien. "Nous ne partons pas à zéro. Nous disposons d'avions F-35 et de milliers d’intercepteurs Dôme de fer, qui nous permettent d’être protégés à plusieurs niveaux." D'ailleurs, Israël aurait approuvé un budget de 5 milliards de shekels destiné à préparer l’armée à une éventuelle frappe contre le programme nucléaire iranien.

Un haut responsable de l'armée américaine a quant à lui déclaré, que dans le pire des scénarios possibles, en cas d’échec des négociations sur le nucléaire, des discussions seraient alors entamées entre les armées israélienne et américaine, dans le but de s’entraîner à détruire les installations nucléaires iraniennes. 

Le général Rashid, commandant de l'armée iranienne, a répondu que toute attaque israélienne fera l'objet d'une réponse écrasante. Selon lui, Israël ne peut frapper les bases nucléaires ou militaires iraniennes sans l’approbation des États-Unis, mais que de toute façon, toute agression militaire fera l’objet d’une réponse puissante, qui ciblera avec précision l’infrastructure utilisée pour mener l’attaque, y compris son endroit de départ et ses endroits de ravitaillement. 

D'ailleurs, un vaste exercice militaire de cinq jours a lieu présentement en Iran dans trois provinces du sud. Un test de défense au dessus d'une centrale nucléaire à Bouchehr. Un test de défense aérienne dans la région de Natanz dans le centre du pays, sans compter les exercices maritimes dans le golfe d'Ormuz et des tirs de missiles balistiques.

Pendant ce temps, Yitzhak Brik, général israélien à la retraite, réaffirme que l'armée israélienne n'est pas prête, car si elle attaquait les installations nucléaires iraniennes, non seulement l'armée iranienne répliquerait, mais aussi les groupes pro-iraniens au Liban, en Syrie, au Yémen, en Irak et dans la bande de Gaza. Tous peuvent tirer simultanément jusqu'à 3000 missiles par jour sur Israël. Il souligne que ce serait une guerre régionale sur plusieurs fronts, à laquelle Israël n'est pas bien préparé. 

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