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Ukraine : Les négociations sous fortes pressions

Carte ukraine v1Réunion de l'OTAN

« Les conditions russes sont inacceptables et le risque d’un nouveau conflit est réel », a prévenu le secrétaire général de l’OTAN à l’issue d’une visioconférence avec les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Alliance. « Nous devons nous préparer à la perspective que la consultation échoue », estime-t-ilLes ministres occidentaux appellent à la désescalade russe pour favoriser la diplomatie. « Nous sommes prêts à répondre avec force à une nouvelle agression russe. Mais une solution diplomatique est encore possible et préférable, si la Russie choisit cette voie », lance le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. 

Le Kremlin considère la déclaration du secrétaire général de l’OTAN, comme un refus de négocier, de sorte que des renforts militaires russes se dirigent de plus belle vers la frontière ukrainienne. D'énormes trains des Forces armées russes sont filmés, se dirigeant vers la frontière.

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 « La Russie a suffisamment d'armes pour forcer l'OTAN à négocier de manière indépendante avec la Russie. Compte tenu de la façon dont l'Alliance réagit déjà au déploiement de troupes russes près de ses frontières occidentales, il est logique de supposer que si vous déployez des missiles à moyenne portée, des systèmes de guerre électronique et des armes hypersoniques, il est peu probable que l'OTAN puisse tenir plus de six mois sous pression psychologique.", - souligne un spécialiste et annaliste russe. D'ailleurs, la Russie annonce qu'elle est prête à envoyer des troupes dans le Donbass, si Kiev tente d'y lancer une offensive. 

Les ministres russe et américain de la défense se sont parlés

Le ministre américain de la Défense s’est entretenu au téléphone avec son homologue russe. Ils ont discuté de la réduction des risques aux frontières de l’Ukraine. Il semble que la première condition des États-Unis pour négocier, soit la réduction de la pression exercée par les troupes russes et il semble que le Kremlin ait choisi non seulement de ne pas réduire la pression, mais plutôt de l'augmenter. Si Moscou réduit sa pression militaire maintenant, il réduit aussi son pouvoir de négociation. S'il l'augmente, il augmente son pouvoir de négociation. 

Les négociations 

Jusqu'ici, vu l'intolérance de Washington, on peut s'attendre à un échec. Et s'il y a échec, l'armée russe ne rentrera pas en Ukraine, mais au Donbass. Les Occidentaux disent que l'armée russe envahira l'Ukraine, parce qu'ils considèrent le Donbass comme faisant parti intégrante de l'Ukraine; alors qu'en réalité ce n'est pas le cas. Et si l'armée russe contrôle le Donbass, l'armée ukrainienne ne pourra plus jamais espérer le reprendre. Donc, la Crimée et le Donbass demeureront russe. L'Occident augmentera alors ses sanctions économiques contre le fédération de Russie, qui elle, rétorquera en rompant ses relations diplomatiques avec les pays sanctioneurs.

L'OTAN augmentera son matériel militaire aux frontières de la Russie, qui elle fera de même aux frontières des pays occidentaux. L'Ukraine apprendra à vivre sans la Crimée et le Donbass, sans l'accepter officiellement bien sûr. Mais Kiev n'essayera plus de récupérer le Donbass. Pour ce qui est, si l'Ukraine fera parti ou non de l'OTAN, cela dépendra si les États-Unis veulent augmenter leur présence militaire en Ukraine, à la frontière russe. Présentement, il y a des chances que oui. Déjà, le renforcement de la frontière ukrainienne face à la Russie, est financé à hauteur de 25 millions $ par les États-Unis. Mais, sans guerre dans le Donbass, plus le temps passe et plus le risque de guerre diminue. De sorte que dans un an ou deux, les deux côtés diminueront leur pression militaire et un jour, les relations diplomatiques reprendront. 

 

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