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La réponse confidentielle américaine à la Russie, publiée !

1 218Une des pages que le journal espagnole El Pais a publiée de la réponse écrite et confidentielle des États-Unis et de l'OTAN sur les garanties de sécurité de la Russie, malgré le fait que Washington avait demandé à Moscou de ne pas la publier afin de laisser place à des négociations confidentielles. On ne sait pas comment cette réponse confidentielle s'est retrouvée à la disposition d'El Pais, mais des sources en ont confirmé l'authenticité.

Réponse écrite confidentielle américaine 

Les États-Unis sont prêts à entamer un dialogue avec la Russie sur les questions de maîtrise des armements dans le domaine des missiles à moyenne et courte portée ;

Les États-Unis sont prêts à entamer des discussions avec la Russie sur les obligations mutuelles de limiter le déploiement d'armes et de forces de missiles offensifs en Ukraine ;

Les États-Unis et l'OTAN ont déclaré à la Fédération de Russie qu'ils prendraient des mesures pour s'abstenir de déployer des armes nucléaires en Europe de l'Est ;

Les États-Unis sont prêts à envisager des mesures supplémentaires pour prévenir des incidents avec la partie russe en mer et dans les airs ;

Les États-Unis sont prêts à discuter avec la Russie d'un mécanisme pour confirmer le non-déploiement des missiles de croisière Tomahawk en Roumanie et en Pologne. 

Les États-Unis ont cependant rejeté une des principales demandes de Moscou, en refusant de fermer la porte de l'OTAN à l'Ukraine et à limiter son expansion.

Les conditions avancées par les États-Unis et l'OTAN ne satisfont donc pas les exigences russes, mais les experts estiment que les États-Unis et l'Alliance sont prêts à envisager de réduire les tensions dans leurs relations avec la Russie. 

Réponse écrite confidentielle russe 

La Maison Blanche a d'ailleurs annoncé que le Kremlin avait donné une réponse écrite aux propositions américaines écrites visant à réduire l'escalade de la crise ukrainienne; en insistant sur le fait que discuter du contenu de la réponse russe en public ne serait pas utile, rapporte l'agence américaine "Associated Press". De sorte que les États-Unis tout comme la Russie, semblent vouloir résoudre leurs différends par le dialogue. 

Selon l'agence de presse russe RIA, la réponse confidentielle écrite de Moscou serait fort possiblement que la Fédération de Russie ne cédera à aucune proposition, qui ne garantit pas la sécurité de Moscou et de ses alliés Européens de l'Est, au niveau des frontières ukrainiennes. Vladimir Poutine a d'ailleurs affirmé que Moscou demande à l'Ukraine la mise en place des accords de Minsk et le rejet de l'adhésion des pays de l'Europe de l'Est à l'OTAN.

Après l'annonce du déploiement de 3000 militaires en Europe de l'Est par Washington, le chef du Kremlin ordonne le déploiement de navires espions en Mer Noire et le déploiement de sous-marins nucléaires en plusieurs points stratégiques, rapporte l'agence de presse russe RIA.

M. Poutine affirme que si l'Occident ne veut pas discuter avec Serguei Lavrov, ministre russe des affaires extérieures, il discutera avec Sergueï Schoïgou, le ministre de la défense. 

Négociation russo-ukrainienne sur le Donbass 

Parallèlement, des négociateurs russe et ukrainien, réunis à Paris avec des médiateurs français et allemand, ont affirmé dans un communiqué commun leur - respect inconditionnel d'un cessez-le-feu - entre forces ukrainiennes et souverainistes pro-Russes dans le Donbass à l'est de l'Ukraine, promettant de se revoir à Berlin dans une semaine.

Le gouvernement américain estime la guerre possible

Mais renforçant le sentiment d'une guerre possible, Washington a exhorté ses ressortissants en Ukraine, à partir maintenant afin d'éviter d'être piégés dans une zone de conflit. Le 23 janvier dernier, ce sont les familles des diplomates américains à Kiev, capitale ukrainienne, qui ont quitté les lieux. C'est maintenant au tour des familles des employés du gouvernement américain en poste en Biélorussie, de commencer à quitter ce pays très proche de la Russie. 

La semaine dernière lors d’un appel téléphonique, le président ukrainien a exhorté le président américain à ne plus annoncer une guerre éminente avec la Russie, car cela nuit à l'économie ukrainienne. La Russie, qui a plus de 100 000 soldats bien armés à la frontière ukrainienne, nie vouloir l'envahir. 

Qu'en pense la population russe

Selon les derniers sondages du Centre Levada, 48% des Russes estiment que les États-Unis et l’OTAN sont responsables de la nouvelle escalade et 20 % affirment que le premier responsable en est le gouvernement ukrainien. Ils ne sont que 4% à incriminer le gouvernement russe. 28% ne savent pas. Parallèlement, 50% ont une opinion favorable de l’Ukraine. Si un conflit actif reprenait dans l’Est ukrainien entre l'armée ukrainienne et les souverainistes pro-Russes, 43% des Russes estiment que la Russie devrait intervenir, 43% pensent que non et 14% ne se prononcent pas. 37% croient qu’il y aura un conflit armé avec un pays voisin dans la prochaine année, alors que 53% estiment que ce ne sera pas le cas. Pourtant, 56% des Russes affirment que leur crainte principale est une éventuelle guerre mondiale.

 

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