Boko Haram perd toujours du terrain

 

Au Bénin, un colloque rassemble, des politiques, des universitaires et des responsables chrétiens et musulmans en vue de promouvoir la paix en Afrique noire, menacée par le groupe islamiste Boko Haram. Le Bénin aux côtés du Nigeria, du Tchad, du Cameroun et du Niger, fait partie de la force multinationale (8700 soldats) qui affronte actuellement Boko Haram dans le bassin du lac Tchad. Depuis plus d’un an, le groupe islamiste sévit dans ces pays. 

Le Tchad accueille un sommet consacré à la lutte contre le groupe terroriste, soit les dirigeants de la Communauté des États de l’Afrique Centrale. Ils ont pris l’engagement de mobiliser 50 milliards pour appuyer les efforts du Cameroun et du Tchad dont les troupes affrontent les éléments de Boko Haram, à qui elles infligent de lourdes pertes. Le QG de la Force multinationale est ainsi officialisé.

Deux corps expéditionnaires du Tchad se sont lancés à la poursuite de Boko Haram en terre nigériane. Des étrangers occupent des postes importants dans la hiérarchie des terroristes, affirme l'armée nigériane, après la prise de plusieurs camps de l'organisation islamiste dans le nord-est du pays.

Avions de chasseQuatre villages y ont été rayés de la carte par l’aviation militaire visant les combattants de Boko Haram délogés de leurs bastions. L’aviation nigériane bombarde souvent certaines places fortes de Boko Haram. Dans cette même région, Boko Haram lui, a envahi Gubio, à bord de camions et de motos, tuant des civils et brûlant des maisons.

Le Niger a décidé de prolonger l'état d'urgence dans le sud-est, afin de permettre aux forces militaires de répondre aux attaques du groupe.

Boko haramAu Cameroun, la province de l’Extrême-Nord subit des attaques répétées de la formation. Des villages sont pillés, des habitants sont tués, des maisons sont brûlées. La situation est telle que certains villages sont aujourd’hui déserts. Cette région accueille quand même des dizaines de milliers de réfugiés du Nigéria.

Au ralentissement économique s’ajoute la famine, car les populations fuient leurs terres. L’Extrême-Nord du Cameroun, à forte majorité musulmane, est la région la plus pauvre du pays. Ce territoire est considéré comme étant une zone de guerre. Le conflit mine grandement la prospérité économique de la région déjà très pauvre. Les échanges commerciaux avec le Nigeria, principal partenaire économique du pays, sont presque nuls.

Pendant que l’armée camerounaise lutte. Le gouvernement tente de dissuader les jeunes de rejoindre le mouvement clandestin. En effet, certains jeunes voient dans ce groupe terroriste un moyen de se sortir de la pauvreté. Ils s’enrôlent dans la nébuleuse, la plupart étant chômeurs. Le gouvernement met sur pied un programme d’emplois qui vise à leur garantir du travail pendant quelques mois. L’épargne qu’ils en dégagent est multipliée par trois par le pouvoir public, dans le but de leur permettre de se réinsérer socialement.

Sources : Afrik.com, Boursorama, Camer Post, La Croix, Le Figaro, French.people.cn, Ouestaf.com, Radio-Canada, Radio française internationale, 

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