La force de frappe des rebelles syriens pro-démocratique augmente

Syrie

L'aviation syrienne a bombardé Al Bab, une ville du nord du pays contrôlée par l'État islamique, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'hommeDes officiers syriens parlent de missiles à tête chercheuse thermique tirés sur eux par l’EI, et disent qu’une partie du trafic radio de l'État islamique est effectué en langue tchétchène et géorgienne. 

Des patrouilles de surveillance syriennes annoncent percevoir des avions non identifiés, volant de nuit,  en provenance de la Turquie. Ils ne savent pas si ce sont des drones ou des avions,  ni si ces machines sont américaines. Les officiers syriens parlent aussi de nouvelles armes antichars TOW qui sont apparues aux mains des rebelles (ASL).

Moaz al Khatib, qui a dirigé, de sa création en novembre 2012 à sa démission en mars 2013, la Coalition nationale syrienne,  s'est entretenu avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et a demandé le départ d'Assad.

 

Kobané

"Les Unités de Protection du Peuple (YPG) avancent à travers rues et bâtiments dans le sud de Kobané après de multiples combats contre l'EI ", a annoncé l'OSDH. La ville est défendue par des milices kurdes aidées par des Peshmergas irakiens et des rebelles syriens (ASL).

Irak

Le chef du groupe armé État islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, a été touché par une frappe aérienne, ont rapporté les autorités irakiennes, ce que n'a pas confirmé le PentagoneL'armée américaine a annoncé samedi des raids aériens menés la veille près de Mossoul, seconde ville d'Irak contrôlée par l'EI et où étaient rassemblés, selon Washington, des chefs de l'organisation ultra-radicale. Elle n'a cependant «pas pu confirmer si le chef de l'EI était présent ». (Comprendre qu'il n'y était pas. C'est une tactique classique, faire accroire qu'on a blessé ou tué le  chef ennemi pour qu'il communique et qu'on essaie de le localiser. Ça fonctionne rarement mais ce n'est pas perdu que d'essayer.)

 

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