Rencontre des présidents russe, turc et iranien

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Le trio qui se retrouvait pour la première fois depuis la décision de Washington de se retirer de Syrie, a éprouvé des difficultés à surmonter leur divergence sur le contrôle de certaines régions, comme Idlib et Manbij.

Moscou, Téhéran et Damas font pression sur Ankara pour lancer une offensive sur le gouvernorat d’Idlib, où Hayat Tahrir Al-Sham, lié à Al-Qaida, domine 90 % du territoire.

Ankara, qui a positionné ses troupes près de la ville de Manbij, veut instaurer une zone tampon qu'elle contrôlerait dans le nord de la Syrie et y chasserait les forces kurdes près de ses frontières, alors que Moscou, tout comme Téhéran, souhaite que les forces syriennes garantissent la sécurité de cette zone.

Ankara ne semble pas vouloir lâcher le morceau. Probablement qu'elle accepterait de laisser Damas contrôler Idlib en échange de la zone tampon au sud de sa frontière. Ce que Damas, Moscou et Téhéran ne semble pas près d'accepter.

À Idlib, l'armée syrienne ne peut pas attaquer HTS sans le consentement d'Ankara. Pour ce qui est de Manbij, l'armée syrienne et la police militaire russe empêche l'armée turque et ses alliés d'avancer.

Washington ne semble pas avoir de plan concret pour le retrait de ses 2 000 soldats. Mais s'ils veulent partir honorablement, c'est le temps puisque l'EI perdra très bientôt son dernier fief à l'Est de l'Euphrate. Si Washington revient sur sa décision, elle devra faire face à des attaques sporadiques sur ses troupes.

 

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