Attaque surprise de l'EI à Ramadi, contre-attaque de l'armée iraquienne

Irak - L'État islamique a lancé une offensive d'envergure vendredi, pour prendre entièrement la ville de Ramadi, à une centaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad. Cette ville est l'une des dernières zones urbaines dans la province sunnite d'al-Anbar à être encore en partie sous le contrôle des autorités irakiennes.  L'EI a lancé une attaque surprise depuis le nord, l'ouest, l'est et le sud. La majorité des quartiers périphériques de la ville sont tombés. Les forces gouvernementales irakiennes contrôlent toujours le centre-ville. L'armée irakienne, a lancé une contre-offensive samedi. Il y a des combats à la périphérie de la ville. La coalition y a mené des raids.

Libye - Le président égyptien demande aux États-Unis et à l'Europe d'aider l'armée libyenne à vaincre les milices islamistes pour éviter que la Libye ne connaisse le sort de l'Irak et de la Syrie. "La Libye deviendra une terre d'accueil pour les islamistes et représentera un danger pour la stabilité de toute la région".

Il a réaffirmé que l'Egypte apportait son soutien à l'armée libyenne mais n'était pas intervenue directement dans les combats. L'Egypte forme notamment sur son sol des combattants libyens anti-islamistes et partage des informations avec les services libyens. Selon certaines sources, des pilotes libyens aux commandes d'avions égyptiens ont bombardé des positions de l'EILa ville de Derna entre autre est sous le contrôle de l'État islamique.

Turquie - Le vice-président américain Joe Biden a tenter sans succès d'obtenir le soutien du gouvernement turc à la coalition anti-État-islamique. La Maison Blanche a cependant souligné l'accord des deux pays sur « la nécessité de frapper et de défaire l'EI, de travailler à une transition du pouvoir en Syrie et de soutenir les forces de sécurité irakiennes et l'opposition syrienne modérée ».

Dans les faits, le gouvernement turc a posé comme condition, la création d'une zone-tampon doublée d'une zone d'interdiction aérienne le long de sa frontière avec la Syrie. Ce que lui refuse les État-Unis. De son côté, la Turquie, refuse de fournir une aide militaire aux kurdes qui défendent la ville de Kobané, les considérant comme terroristes. Ankara estime que la menace djihadiste ne sera écartée qu'avec la chute du président syrien. Les Américains, eux, restent focalisés sur la lutte anti-djihadiste. 

Iran - Selon l'AFP, la Chine double ses investissements dans les projets énergétiques d'Iran, passant de 25 à 52 milliards de dollars, incluant l'eau, l'électricité, le pétrole, le gaz et la pétrochimie. Soumis à de sévères sanctions internationales en raison de son programme nucléaire controversé, l'Iran s'est tourné vers la Chine, la Russie et la Turquie pour financer ses grands projets économiques. 

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