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Nous sommes partis pour une vraie guerre totale contre L'EI

 

L'Iran menace d’intervenir en territoire irakien si les combattants de l'État islamique s'approchent de sa frontière. Les États-Unis, la France, la Grande Bretagne et plusieurs pays arabes bombardent l’EI et s’attaquent à son revenu.

Joseph Henrotin, expert en art de la guerre et chargé de recherches au Centre d’analyse et de prévision des risques internationaux (CAPRI), estime que le projet de l'EI est susceptible de réussir et je le cite : "Nous sommes partis pour une vraie guerre totale".

Mais comment renverser l'EI? Pour détruire cette organisation, la seule opération aérienne ne suffira pas. L'adversaire se réarticule, transforme ses positions fixes, en un agencement mouvant. Il faut donc des combattants au sol.

Defile de smpatisants de l ei a mossoul le 23 juin dernier

           Manifestation pro État islamique à Mossoul, le 23 juin dernier.

La présence de troupes occidentales en terre musulmane reviendrait à la logique des croisades. Ce que l'EI compte bien se servir. Les combattants au sol, doivent être musulmans et sunnites pour la plupart, plus spécifiquement, Syriens, Irakiens, Kurdes ou à la limite, venant des autres pays arabes.

N'oublions pas que la création de l'État islamique est une conséquence de l'intervention américaine en Irak en 2003. Sans mandat de l'ONU, sous un faux prétexte, l'affirmation de la possession d'armes chimiques par Saddam Hussein était fausse et nous le savions à l'époque.

Cette Guerre a été qualifiée par beaucoup de guerre illégale. Le président Bush (fils) affirmait qu'Hussein était pro-Al-Quaïda, ce qui était complètement ridicule. Sans oublier les tortures et sévices que les prisonniers irakiens ont subis de la part de certains gardes d'une prison américaine. 

Les djihadistes de l'EI sont déterminés à mourir pour leur combat. Jusqu’à maintenant ils continuent de dominer la situation mais contre une coalition bien organisée et bien huilée, ils ne feront pas le poids. 

Aux Philippines, l'armée déploie des renforts dans le sud où le groupe islamiste Abu Sayyaf, rallié à l'EI en juillet, menace de tuer l'un de ses deux otages allemands.

Les États-Unis ont commencé le 8 août à bombarder les positions de l'EI en Irak et lancé un mois plus tard une coalition d'une cinquantaine de nations (sans Damas, Téhéran ou Moscou), élargissant les opérations à la Syrie le 23 septembre avec cinq alliés arabes (Jordanie, Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Bahreïn, Qatar).

Cinq pays européens ont décidé d'engager des avions en Irak (France, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Danemark, Belgique) mais Paris est pour l'instant seul à avoir participé à des raids. Le Canada fournit une soixantaine de conseillers militaires aux Kurdes d'Irak. L'Australie fournit également une aide militaire.

1 500 combattants kurdes ont traversé la frontière turque en direction de Kobané. La coalition frappe également EI autour de la même ville. Par contre, plusieurs branches d'Al Quaïda ont rejoint l'EI.

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