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L'Irak au bord du cataclysme économique...

Moustafa al kazimi

Moustafa al kazimi, nouveau Premier ministre d'Irak

Moustafa al-Kazimi 53 ans, ancien chef du renseignement irakien, ayant ses entrées autant à Washington qu'à Téhéran, est devenu premier ministre d'Irak, le 6 mai dernier. Sur 329 députés, 255 ont fait le déplacement pour accorder leur confiance à 15 ministres sur un cabinet qui en compte normalement 22. Les postes-clés du Pétrole et des Affaires étrangères sont toujours vacants.

M. Kazimi a tissé des liens avec des dizaines de nations. Il a été longtemps perçu comme l’homme de Washington, avant de tisser aussi d’étroits liens avec Téhéran. L’homme a développé des talents de négociateur et de médiateur.

Pour mettre fin à la contestation populaire, il s’est engagé à libérer les manifestants arrêtés, promettant justice et dédommagement aux proches des plus de 550 tués. Il s’est engagé à faire rendre des comptes à tous ceux ayant versé du sang irakien. 

Par ailleurs, le nouveau Premier ministre irakien a appelé le Parlement à adopter la nouvelle loi électorale nécessaire au scrutin anticipé promis par son prédécesseur. Le nouveau gouvernement se présente donc comme un cabinet de transition.

Washington a accordé au nouveau Premier ministre, quatre mois supplémentaires pour continuer à se fournir en gaz iranien, sans subir de sanctions. Bagdad doit aussi achever une ligne électrique du Koweït jusqu'au sud de l'Irak, pour importer 500 MW d'électricité du Golfe et non d'Iran, grand ennemi des États-Unis.

Le Premier ministre a décrété que les salaires de mai seraient payés dans les temps. Aussi pour trouver les quatre milliards de dollars nécessaires pour payer les huit millions de fonctionnaires et pensionnés du pays, M. Kazimi s'active. L’Irak est au bord du cataclysme économique et politique.

Il a reçu au palais gouvernemental l’ambassadeur de Turquie, soulignant l’importance de la coopération avec la Turquie en économie et dans la lutte contre le terrorisme.

Puis, il a reçu l'ambassadeur de Chine. Ce dernier a confirmé la volonté de son pays de continuer à développer des relations avec l'Irak et a réitéré la position chinoise, en ce qui concerne le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale irakienne.

Pour sa part, le nouveau chef du gouvernement irakien a dit apprécié le soutien de la Chine dans la lutte contre la COVID-19 et qu'il espérait renforcer la coopération économique afin de résoudre la crise actuelle entraînée par la chute du prix du pétrole. Il a également exprimé l'espoir d'attirer des investissements d'entreprises chinoises dans les domaines de l'énergie et de l'agriculture.

Le ministre irakien des finances pour sa part, a entrepris une tournée autour du Golfe persique et a rencontré les ministres saoudiens des Finances, de l'Énergie et des Affaires étrangères, plaidant auprès d'eux un soutien financier immédiat. Le ministre doit également se rendre au Koweït et aux Émirats arabes unis pour récolter également de l'aide financière.

Sources : AFP; El Watan; France24; Le Figaro; L’Orient le Jour; TRT; Xinhuanet.

 

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