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Etat islamique

  • L'EI s'ancre

     

    PalmyreL'EI conquiert deux villes. La cité antique de Palmyre en Syrie est finalement tombée, une seconde victoire en quelques jours, après la conquête de Ramadi en Irak. Washington admet qu'il s'agit de revers.

    Deux avancées prouvant que les capacités militaires de l’État islamique ne semblent pas affectées par les frappes aériennes. Daech met en doute l'efficacité de la stratégie américaine. En effet, selon le New York Times, les bombardements ont un impact très limité sur les finances de Daech. L'organisation gagne plus d'un million de dollars par jour, par diverses taxes, pillages, rançons, pétrole et dons de riches Sunnites. L'EI est peu dépensier et investit essentiellement dans la rémunération de son armée. 

    Ramadi 3Concrètement sur le terrain, l’EI s’ancre. Il possède maintenant deux routes terrestres à la frontière irako-Syrienne. Contrôle la presque totalité de la province sunnite d'Al-Anbar, couvrant un tiers de l'Irak et ce, aux frontières jordanienne, saoudienne et syrienne. 

    Pour reprendre Ramadi, l'Irak envoie 3.000 miliciens chiites. Ce sont eux qui ont repris Tikrit. Pendant ce temps, Daech renforce ses positions autour de la ville. Rappelons que Ramadi est la capitale de la province d'al-Ambar, région désertique de 140.000 km2, à cent kilomètres à l'ouest de Bagdad.

    En Syrie, les positions de l’État islamique sont toujours aussi solides, de la frontière irakienne jusqu'à Raqqa, mais aussi en région d'Alep. Sans compter les champs gaziers d'Arak et d'Al-Hel, en ajoutant quelques percées dans le Sud. À noter que la prise de Palmyre lui ouvre la voie vers Homs et Damas et qu'il contrôle maintenant la moitié du pays. 

    Tous ces récents événements contraignent Washington à repenser sa stratégie. Les Américains se demandent ce qui a bien pu dérailler et comment pourrait-il modifier le rapport de force sur le terrain.

    Le 2 juin, les membres de la coalition se retrouveront à Paris pour débattre sur le sujet. L’intervention au sol sera au cœur de la discussion. On sait que M. Obama s’y oppose fortement. Aussi, les intérêts régionaux devraient être difficiles à concilier. En effet, l'aide de l'Iran est indispensable, ce qui ne plaît pas du tout à son principal adversaire l'Arabie Saoudite. 

    Par contre, plus tôt cette année, l'EI perdait Kobané en Syrie et Tikrit en Irak et était également évincé de la ville d'Alep mais toujours présent dans la campagne autour de cette dernière municipalité.

  • Relance de l'État islamique

    Syrie palmyre panoramaDans la région de Homs, l’EI se trouve maintenant à seulement un kilomètre du joyau archéologique de Palmyre, la ville antique célèbre pour ses colonnades torsadées et ses tours funéraires vieilles de 2.000 ans. L’État islamique a pris possession d’une série de postes à l'armée syrienne, à l'extérieur de la ville.

    L'armée gouvernementale dépêche des renforts et son aviation bombarde les djihadistes. Dans les villages à la lisière de Palmyre, l'EI a exécuté 26 civils, dont 10 par décapitation pour collaboration avec le régime.

    En Irak, Daech a pris le contrôle de la majeure partie de Ramadi, capitale provinciale de la province d’A-lAnbar.

    Ramadi 2La chute de Ramadi, à 100 km de Bagdad, représente un revers majeur pour le gouvernement irakien qui avait promis que la reconquête d'Al-Anbar serait son prochain objectif. Le ministère de l'Intérieur a annoncé le début d'une contre-offensive et l'envoi de renforts.

    L'offensive djihadiste sur Ramadi a été lancée jeudi, le même jour que la diffusion, pour la première fois depuis six mois, d'un enregistrement audio du chef de l'EI, Abou Bakr al-Baghdadi.

    Cet enregistrement a été diffusé alors que des informations de presse indiquaient récemment que Baghdadi avait été grièvement blessé dans un raid aérien mené par les États-Unis. C’est la deuxième fois depuis le début de l’implication américaine dans cette guerre que l’armée américaine annonce avoir blessé le chef de l’EI.

  • L'EI qui est-il?

    Al-Qaïda survit parce qu'elle n'est pas ancrée à un territoire. En revanche, pour l'EI le territoire est primordial.

    L’EI utilise avec talent les moyens de communication et de propagande modernes. Par contre, il est en plein cœur de la tradition médiévale et la transpose à l'époque actuelle.

    Ce qui frappe, chez les chefs de l’EI c'est non seulement l’interprétation littérale, mais également le sérieux avec lequel ils lisent les textes sacrés. L'EI s'inspire de sources islamiques pour sa tactique de guerre et planifie ses agressions selon l'exemple du prophète Mahomet !

    Pour l'EI, les 200 millions de chiites sont infidèles ils doivent être tués. Parmi les sunnites il voit également plein d'infidèles : ceux qui fument, participent à des élections, boivent de l'alcool, ne prient pas, etc…

    Al-Qaïda ne s'occupe pas de la fin des temps, tout comme la majorité des musulmans, mais l'EI y croit et prêche qu'elle est proche. D'après ses propres comptes, Al-Baghdadi est le huitième (véritable) calife, et il a été prédit qu'après douze califes, Jésus viendra sauver les musulmans assiégés et inaugurera l'Apocalypse.

    L'EI s'inscrit dans une tradition musulmane d'apocalypse qui dit que les musulmans livreront une bataille décisive à Dabiq en Syrie contre l'impuissance des autres, les "croisés".

    Tout cela ne signifie pas que les leaders de l'EI n'ont pas de desseins politiques. Cependant, c'est que les leaders connaissent leurs écrits religieux et souvent mieux que leurs opposants. Ils savent formuler leurs pensées d'une façon souvent convaincante et attirante pour leur public cible.

    Sources : The Atlantic, L’Express.

  • Le monde occidental et le monde musulman

     

    Al-Qaïda visait Charlie Hebdo. L'Occident affirme que c'était sa liberté d'expression qui était visée. L'hebdomadaire paraît à 5 millions d'exemplaires comparés à 70.000 dans le passé. Une partie du monde musulman se sent insulté et descend dans la rue, à son tour. 

    Depuis plusieurs années, la religion musulmane est en pleine expansion. Sa jeune génération est très nombreuse (le même phénomène que les baby-boomers de l'Occident). Les pétrodollars affluent. Certains pays arabes deviennent très riches et les extrémistes s'activent. 

    Plus souvent qu'autrement le citoyen musulman n'a pas trop trop de choix. Soit qu'il subit  une dictature laïque ou une monarchie. Lorsque la démocratie se pointe, il choisit généralement l'Islam modéré (l'équivalant de la démocratie chrétienne). 

    Le citoyen occidental quand à lui, oscille entre la gauche  modérée et la droite modérée. Le phénomène nouveau qu’amène cette crise : est l'union de la droite, du centre et de la gauche pour défendre les valeurs communes à tous. Ainsi, l'État islamique et Al-Qaïda obligent l'Occident à définir ses propres valeurs fondamentales.

    Pendant ce temps Boko Haram attaque le Nigéria et le Cameroun. Le Tchad déploie son armée pour défendre les deux pays. 

  • 2014, l'année de l'État islamique

    4 janvier prise de Falloujah par l’EIIL en quelques jours.

    Février : Un émirat islamique est créé à Derna en Libye et vit encore aujourd’hui.

    9 juin, prise de Mossoul. Tout bascule. L’offensive nous prend tous par surprise, en commençant par l’armée irakienne, confrontée à l’effondrement. Les autorités autonomes kurdes s’emparent également de vastes territoires, y compris de la ville de Kirkouk.

    29 juin, proclamation du califat : à cheval sur l'Irak et la Syrie. Des groupes djihadistes du monde entier prêtent allégeance à L’EI. Il dispose du trésor de guerre de Mossoul, des revenus de la vente du pétrole et des armes lourdes abandonnées par l’armée irakienne. Malgré les appels à l’aide lancés par le gouvernement irakien, les États-Unis envoient quelques dizaines de conseillers militaires.

    Juin : Al Nosra et l’EI commencent une offensive dans le Nord du Liban. Celle-ci est toujours en cours mais n’aboutit pas réellement. 

    8 août. Premières frappes américaines. Tout bascule à nouveau. L’EI parvient à enfoncer le front tenu par les Peshmergas irakiens. Les djihadistes sont à trente kilomètres d’Erbil et s’emparent de Qaraqosh, première ville chrétienne d’Irak. Le drame des Yézidis de Sinjar, obligés de se réfugier par dizaines de milliers sur les hauteurs surplombant leur ville pour échapper au pire, finit par vaincre les réticences américaines. Les premiers bombardements américains visent les positions de l’EI en Irak.

    19 août. Exécution de James Foley. Face aux bombardements américains, l’État islamique réplique. Une vidéo montre l'égorgement de James Foley, journaliste américain. Ce sera le premier d'une série de quatre exécutions.

    6 septembre. Formation d’une coalition contre l’État islamique. Au total, plus de quarante pays y participeront à des degrés divers.

    15 septembre. Début de la bataille de Kobane. L’État islamique ambitionne de conquérir une enclave kurde qui lui permettrait de contrôler une longue bande de territoire le long de la frontière turque. Une percée fulgurante lui permet de s’emparer des dizaines de villages entourant la ville. Des dizaines de milliers de civils Kurdes se réfugient en Turquie.

    23 septembre. Premières frappes de la coalition en Syrie. Face à l’avancée des djihadistes à Kobané et face aux pressions de la communauté internationale, les États-Unis et certains de leurs alliés arabes débutent les frappes aériennes sur le territoire syrien.

    Commence alors un bras de fer diplomatique avec la Turquie pour qu’elle s’engage directement dans la bataille. Ankara s’y oppose, réclamant la création d’une zone tampon du côté syrien de la frontière, et des frappes aériennes contre Bachar el-Assad. Ce que rejettent les États-Unis.

    31 octobre. Kobané reçoit des renforts de la part des Peshmergas. Face aux pressions de la communauté internationale et face au risque de déstabilisation du Kurdistan turc, la Turquie autorise le passage de combattants du Kurdistan irakien. En novembre, le rapport de force s’inverse et l’EI est refoulé.

    Novembre-décembre. On assiste aux premiers succès militaires. L’État islamique tente en vain de s’emparer de la totalité de la ville de Ramadi, et perd le contrôle de la ville de Baïdji. Les Kurdes résistent et contrôlent la moitié de la ville de Kobané. Dans le nord, le 19 décembre, les Peshmergas parviennent à desserrer l’étau formé autour des monts Sinjar. Le #2 de l’EI est tué, grande perte pour eux. Un premier F-16 est descendu par l’État islamique. En Algérie, l'armée  abat le chef de l’État islamique, à l’origine de la décapitation de l’otage français Hervé Gourdel.

    Sources : 45e Nord.ca, Le 360, Afriquinfos, La Croix, dreuz.info, Le Figaro, France TV info, Le Journal de Montréal, Métro, Le Monde, Le Nouvel Obs, Observatoire syrien des droits de l'Homme, Paris Match, ICI Radio Canada, RFI, RTS info.

     

  • État islamique en perte de vitesse

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    Pour l'écrivain Philippe Labro, l'homme de l'année est plutôt à chercher du côté du pire. Il s'agit d'Abou Bakr al-Baghdadi, chef de l’État islamique. Il a bouleversé l'ordre mondial, a déclenché une intervention de plus de 60 pays contre lui, a monté une armée de 30 000 hommes terrorisant près de 8 millions d'habitants.

    Tunisie : Élection présidentielle, 2e tour : Essebsi 56% Marzouki 44%. Le cheval de bataille de M. Essebsi était "tout sauf les islamistes". Ses partisans accusent M. Marzouki d'être implicitement soutenu par le parti islamiste Ennahdha qui ne présente pas de candidat

    Syrie : Le gouvernement enregistre une forte hausse des demandes de passeports. Al Nosra met la main sur plus de 35 chars et 20 transporteurs de troupes lors de la prise de deux bases militaires dans la province d’Idleb.

    Alep - Course contre la montre de l’Armée Arabe Syrienne pour consolider l'encerclement de la zone rebelle, alors qu'un projet de gel des combats à Alep est à l'étude. Handarat est la dernière zone à reprendre dans le nord de la ville pour resserrer l’étau. Les affrontements se sont poursuivis dans la zone rurale d'al-Mallah. Les troupes syriennes ont réussi à avancer et à assiéger les zones détenues par les rebelles et de les isoler de la campagne qui est adjacente à la frontière turque, où transite l'approvisionnement des rebelles.

    Kobané - Les combattants kurdes progressent dans six quartiers. 

    L'Armée Arabe Syrienne a abattu un drone israélien dans la province de Qouneitra, près du plateau du Golan.

    Russie : Ces 18 derniers mois, Moscou a envoyé en Syrie, 30 avions chargés de 25 tonnes d'aide humanitaire, chacune.

    Irak - Dans le nord du pays, les djihadistes sont broyés par la plus grande offensive contre l’État islamique. 8.000 combattants kurdes ont libéré le Mont Sinjar. La victoire est amplifiée par l'annonce de la mort de plusieurs dirigeants importants et intermédiaires de l’EI, notamment Muslim al-Tourkmani, le gouverneur du nord de l'Irak et le #2 de l'EI.

    Abu muslim al turkmaniAncien général de l’armée de Saddam Hussein, ancien des services secrets et de la Garde Républicaine. Cet homme est une grande perte pour l’EI. Grand stratège militaire, il était probablement à l’origine du fait que des pans entiers de l’armée irakienne soient passés du côté de l’EI. Il est à l’origine également de multiples stratégies. Exemple : Pendant que les djihadiste quittaient Falloujha : Il faisait croire aux journalistes que la chicane était prise entre eux et les tribus sunnites. En fait, ils rejoignaient  la frontière irako-syrienne pour ensuite déferler sur tout le nord du pays. Il était l’exemple typique démontrant que les Arabes sont d’excellents guerriers.

    Les forces kurdes se trouvent maintenant à une quinzaine de kilomètres de Tal Afar, ville prise par l'EI en juin.

    Falloujah est sous la coupe de l'EI, qui y gère tous les aspects de la vie quotidienne : L'organisation a mis en place une administration, une justice. Les rues sont nettoyées tous les jours. L’EI fournit aux commerçants la farine et le riz pour les vendre à des prix coupés et a mis en place un système de générateurs électriques assurant le courant. Ce modèle serait appliqué dans toutes les zones tombées sous son contrôle.

    Bulgarie : Arrestation de 3 hommes en route pour la Syrie.

    Banque mondiale : Un document quantifie à 35 milliards de dollars, les pertes économiques dues au conflit sur six pays du Levant, soit la Turquie, la Syrie, le Liban, la Jordanie, l'Iraq et l'Égypte. À noter que 35 milliard de dollars, c’est le budget annuel de la Syrie.


    Sources : 20 Minutes, La Banque Mondiale, Courrier International, Le Devoir, France24, i24News, ici Radio-Canada, L’Orient-Le-Jour, Le Point, La Voix de la Russie, www.news.cné

  • Parler avec l'État islamique

    État islamique - M. O'Malley, professeur de l'Université de Boston, suggère t’entamer un dialogue avec l'État islamique. « Il n'est pas possible de l'éliminer. Il réapparaîtrait sous une autre forme. Je ne pense pas que l'Occident, comprenne l'EI et le degré d'attrait qu'il exerce sur certains jeunes dans le monde », a-t-il dit.

    Commençons par identifier certains  riches Saoudiens ou Qataris qui le financent, pour établir un premier contact. Puis nouons des relations aux échelons inférieurs du groupe avant de monter progressivement dans l'organigramme.

    M. O'Malley intégrerait des Sud-Africains et des Irlandais du Nord dans le processus de paix : « il n'y a pas mieux placé qu'une société divisée pour en aider une autre », dit-il.

    Trois hauts dirigeants de l’État islamique  ont été tués par les frappes aériennes.

    En Turquie, 80 millions de litres de pétrole de contrebande ont été saisis et plusieurs oléoducs installés par l’EI ont été détruits, déclare le ministre turc des Affaires étrangères en marge de sa visite à Téhéran.

    L'Iran accuse l'Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie de soutenir les rebelles et d'avoir favorisé l'État islamique et al-Nosra. Il demande à Ankara de ne pas laisser transiter les djihadistes étrangers sur son territoire pour se rendre en Syrie et en Irak.

     La Rusie fournit 25 tonnes d'aides humanitaire à la Syrie.

    Le Hezbollah a capturé un résident du sud Liban soupçonné d’être un agent de renseignement pour le Mossad. Un important dirigeant des Brigades Abdallah Azzam aurait également été arrêté par l'armée libanaise.

    Irak - Les peshmergas ont brisé le siège du Mont Sinjar. L'offensive terrestre kurde a débuté après d'intenses bombardements des avions de la coalition sur les positions de l'EI.

    Le Maroc vient de fournir des F-16 pour lutter contre l’EI.

    De violents combats entre forces des deux gouvernements libyens en concurrence, ont entraîné la fermeture des deux principaux terminaux pétroliers de la Libye.

    En Australie, une prise d’otages s'est soldée par la mort de trois personnes dont celle du forcené

    L’Allemagne enverra une centaine d’instructeurs militaires en Irak.


    Sources : al-Nashra,  Challenges, i24news, La Croix, France24, Jeune Afrique, Le Figaro; The Mirror, Le Monde, L’Orient-le-Jour, La Presse, Ria Novosti,  Le Soir, La Voix de la Russie, Wall Street Journal;

  • L'État islamique, l'État islamique

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    État islamique - Sur la bannière noire du drapeau de l’État islamique,  on peut lire, calligraphiée, la profession de foi des musulmans : « Il n’y a de dieu que Dieu et Mahomet est son prophète. » La chahâda, premier pilier de l’Islam, est aussi imprimée sur le drapeau de l’Arabie Saoudite sur fond vert et sur l'étendard d’al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaeda. Le noir sur l’étendard de l’EI rappelle la couleur portée par Mahomet dans ses expéditions guerrières.

    Chine - Ce pays propose de frapper l'État islamique avec ses moyens aériens ... mais pas sous le commandement américain. Cette proposition rompt avec l’habitude chinoise de  ne pas interférer dans les affaires internes d’autres pays. L’Empire du Milieu est le plus gros investisseur pétrolier d’Irak. La Corporation pétrolifère nationale chinoise a déjà été contrainte d’abandonner ses champs pétroliers en Syrie. Son appétit en ressources énergétiques lui impose une politique extérieure plus agressive. Elle en a les moyens : la Chine dispose du second budget militaire au monde

    Liban – Al Nosra : « Si les femmes otages ne sont pas libérées, un autre otage militaire sera liquidé. » Allusion faite à l’ex-femme du chef de l’EI, entr’autre. Aussitôt dit, aussitôt fait : Un des soldats prisonniers est exécuté. Quelques minutes plus tard, l’organisation attaque plusieurs postes de l'armée. Celle-ci rétorque par bombardements massifs. Ces deux armées se chatouillent ainsi depuis l’été.

    Pendant ce temps, l'EI et al-Nosra empêchent les chrétiens de Ras Baalbeck de se rendre sur leurs terres. D’où la construction de 12 miradors par les Britanniques pour contrer les djihadistes.

    Syrie – Le président el-Assad recevait le vice-ministre russe des Affaires étrangères, relançant pour ainsi dire  le processus de paix. La Russie cherche toujours à réunir le régime et les différents groupes d’opposition dans le but de négocier la « fin de la guerre », rien de moins. « À Istanbul, j’ai rencontré des Syriens de l’opposition», a dit le responsable russe. 

    Deraa - Les forces gouvernementales y ont bombardé Al Nosra. Deux correspondants et un cameraman syriens ont été tués. Un missile de l’armée les a ciblés et explosés.

    Deir ez-Zor - L'État islamique consolide l’encerclement de l'aéroport militaire. Il vient d’y prendre un village adjacent de telle sorte que les soldats syriens n'ont plus qu'une seule route de ravitaillement terrestre. Naturellement, les djihadistes n’ont pu s’empêcher de décapiter deux têtes au passage.

    Idlib – Dans cette province, al Nosra percute et saisit trois postes de contrôle du gouvernement.

    Alep - Les forces du régime progressent encore et toujours à Handarat, menaçant d’avantage l’unique et seule route d’approvisionnement des rebelles encerclés.

    Irak – Un record : Des millions de pèlerins chiites à Kerbala sous un imposant dispositif de sécurité, du jamais vu.

    Libye - Fajr Libya a tenté mais sans succès de prendre la région pétrolière d’Al-Hilal (Croissant de lune en arabe). Les islamistes avançaient sur trois axes lorsque l’aviation militaire les a complètement bousculés, déboussolés et déroutés.

    France - Les services antiterroristes ont démantelé une filière d’acheminement de candidats au djihad vers la Syrie, procédant à une dizaine d’interpellations.

    Grande Bretagne - Dès janvier, des centaines de soldats britanniques entraîneront des militaires kurdes et irakiens.

    Inde – Un agent de recrutement de  l’EI est arrêté. 

    Sources : Reporters sans frontière; France : Aleteia, Libération, RFI; Grande Bretagne : The Telegraph; Liban : L’Orient-le-Jour;  Québec : 45e Nord.ca, La Presse; Syrie : Orient Tv, Sana;

  • État islamique, ce qui s'en vient...

    État islamique - Les États-Unis doivent se préparer à des années de lutte et un retour au terrorisme sur leur sol, préviennent trois experts. Riedel, McLaughlin anciens de la CIA et Hoffman de l’université Georgetown affirment : « Chez l’Ei, les volontaires arrivent au rythme de 1.000 par mois, 12.000 par année, 30 à 50.000 au total. De notre côté, nous entraînerons 5.000 hommes en Syrie, faites le calcul. Certes, l’aviation américaine arrête leur progression mais c’est insuffisant. La prochaine étape, leur expansion vers le nord du Liban.»

    Liban- Les affrontements sont fréquents entre l’armée libanaise et Al Nosra ou l’EI à Ersal, dans la vallée de la Békaa, une enclave sunnite dans un environnement chiite et chrétien, au nord du Liban. Ersal est aujourd’hui encerclée par l’armée et le Hezbollah. Les djihadistes retranchés dans les montagnes détiennent une trentaine de soldats. Ils en ont déjà assassiné cinq. 

    Des hommes armés ont ouvert le feu et brûlé des tentes dans un camp de réfugiés syriens au nord du Liban.

    Syrie - Le président  el-Assad  soutient les efforts de la Russie sur son projet de négociations entre régime et opposition.

    Alep - Des mortiers artisanaux surnommés "canons de l'enfer", propulsant des bonbonnes de gaz remplies d'explosifs, tirés par les rebelles, ont tué 311 civils, dans les quartiers  favorables à el Assad, rapporte l'OSDH. L'agence de presse SANA évoque l'utilisation de telles armes à Deraa, dans le sud du pays. Les forces gouvernementales larguent de leur côté, par hélicoptère des barils d'explosifs sur les zones insurgées, environ 300 civils tués.

    Jordanie - Un nombre croissant de citoyens de la ville de Maan affichent leur soutien à L’EI.

    Iran – Les ministres iranien, irakien et syrien des Affaires étrangères se sont réunis à Téhéran. Il en est ressorti une solution régionale pour lutter contre l’EI et éviter l’intervention des forces étrangères.

    Israël – La semaine dernière, l’aviation militaire a frappé un convoi d’armements et un dépôt d’armes en Syrie.

    Suisse - Un djihadiste parti en Syrie pour combattre au côté de l’EI a été condamné à 600 heures de travail d'intérêt général avec sursis, assorties d'une psychothérapie.

    Source : France : Égalité Réconciliation, Le Figaro, Le Temps, Orient XXI, RFI; Israël : The Times of Israël; Luxembourg : L’Essentiel; Québec : 45eNord.ca, Le Devoir; Suisse : Le Matin; Syrie : Sana;

  • La coalition internationale

    États-Unis – M. Ashton Carter devient le nouveau secrétaire à la défense pendant que les conseillers de M. Obama, favorisent la ligne « Iraq first ».

    Coalition - Chaque pays a ses priorités et chacun reste maître du rythme de sa participation à la lutte contre l’EI. Les alliés des États-Unis au sein de la coalition se sont engagés à envoyer 1. 500 militaires pour former les troupes irakiennes et kurdes.

    Syrie-

    Alep - EI et al-Nosra y sont absents. La ville est divisée depuis 2012 entre loyalistes à l'Ouest et rebelles à l'Est. L’armée cherche à couper la route d'approvisionnement des rebelles au Nord. Ces rebelles font parties du Conseil du commandement de la révolution (CCR), une coalition d'une vingtaine de groupes modérés, laïques ou islamistes.

    Damas veut limiter le cessez-le-feu à la ville même alors que les rebelles veulent l'étendre jusqu'au passage de Bab al-Hawa, à la frontière turque, leur seule route de ravitaillement. La Russie et l’Iran soutiennent Damas. La France et la Turquie soutiennent les rebelles.

    Kobané - Les combattant(es) kurdes stoppent l’ennemi. Alors que la nuit tombe les tirs de mortiers s’intensifient. La tactique de l’EI, consiste à pilonner sans relâche, jusqu’à trouver une faille. Un général kurde fustige le laxisme diplomatique international envers la Turquie.

    État islamique – Selon le chercheur et consultant sur les questions islamistes, Romain Caillet: Peu de Sunnites sont sur la même longueur d’onde que l’État islamique. Mais beaucoup d’entre eux pensent que, malgré ses défauts, l’EI constitue le seul espoir d’être maîtres chez eux.

    En 2007, les Américains avaient fait alliance avec les tribus sunnites contre les djihadistes, ces tribus espéraient une autonomie après le départ des Américains. Ce qu’ils n’ont pas obtenu. Les Chiites s’étant  emparés totalement du pouvoir.

    Malheureusement, l’EI gère mieux les territoires conquis que les autres rebelles, qui laissent souvent le chaos s’installer. On constate également que les ralliements de rebelles venant de l’Armée Syrienne Libre vers Daesh continuent.

    Une entente locale est intervenue dans le Nord de la Syrie entre l'État islamique et Al-Nosra pour lutter contre leurs ennemis communs.

    Liban – C’est confirmé, une des femmes du leader de l’EI, Saja al-Dulaimi, est détenue. Certains affirment qu’elle acheminait des fonds vers l’Ei, au Liban. Elle est accompagnée de sa fille mineure.

    Des analyses génétiques ont confirmé que l'enfant arrêtée en sa présence est la fille d'Abou Bakr al-Baghdadi. Al-Dulaimi aurait été mariée à Al-Baghdadi pendant trois mois, il y a six ans. A été arrêtée au même moment, une épouse d'un commandant djihadiste syrien.

    Le ministre de l'Intérieur avait envisagé un échange entre les femmes détenues, et les militaires retenus par l'EI dont Quatre ont été mis à mort, deux par décapitation.

    Égypte - Les voyageurs égyptiens de 18 à 40 ans se rendant en Turquie et en Libye, doivent maintenant obtenir une autorisation du département des passeports.

    La journaliste Mona Iraqi présentatrice télé de l'émission "El Mostakhbi" (Ce qui est caché) est à l'origine de l'intervention policière qui a capturé 40 présumés homosexuels. On la  voit filmant les visages de ses victimes. On se croirait en plein territoire nazi.

    France -  Deux adolescents ont été arrêtés en Hongrie, ils s’en allaient rejoindre l’EI.

    Sources : Belgique : La Libre Be;  France : Agence France Presse, France Info, i24news, Le Monde, L’Humanité, Ouest France;   Liban : L’Orient Le Jour;  Québec : 98’5, Huffington Post, La Presse;  Syrie : al-Watan;

  • L'État islamique : 3 mois plus tard

    Depuis 3 mois, l'Ei cherche surtout à consolider ses positions dans le "Sunnistan", c'est à dire, les régions à majorité sunnite. La coalition a certes réussi à stoppé l'État islamique à Kobané en Syrie, et a aidé l'armée irakienne à reprendre la ville de Baïji avec sa raffinerie ainsi que le barrage d'Adhaim, au nord de Bagdad. Baïji et sa raffinerie sont stratégiques pour le gouvernement irakien. Cela lui permet de sécuriser son approvisionnement pétrolier et d'isoler la poche sunnite de Diyala . 

    Plusieurs groupes djihadistes dans le monde ont récemment fait allégeance à l'EI. Daech a vraiment marqué des points avec le ralliement du groupe égyptien Ansar Beït el-Maqdiss (Les Partisans de Jérusalem), quelques 2000 combattants. Un autre ajout majeur : les djihadistes libyens de la région de Derna qui ont étendu leurs opérations militaires. 

    Irak - "Pour l'EI, ses vrais bastions sont les secteurs de Mossoul, Tikrit, Falloujah et Diyala. Dans ces régions, "non seulement les bombardements de la coalition ne l'affaiblissent pas mais ils le renforcent, en particulier en raison des dégâts collatéraux causés par ces frappes et celles de l'armée irakienne", explique Arthur Quesnay, chercheur spécialiste de l'Irak. "Les autres groupes rebelles sunnites, pourtant rétifs aux velléités hégémoniques de Daech, sont amenés à se solidariser avec lui. Parallèlement, les Etats-Unis ont été incapables d'empêcher la transformation de l'armée nationale irakienne en une armée au service des intérêts chiites", constate le chercheur. Celle-ci a par ailleurs délégué une partie des opérations militaires à des milices chiites. Dans les zones de contact, le résultat est une sorte de nettoyage ethnique des villages à population mixte. Ce qui renforce la cohésion des sunnites autour de l'EI

    Syrie - Hormis Kobané les positions de l'EI en Syrie, sont demeurées stables depuis trois mois, selon Thomas Pierret spécialiste de la Syrie. L’Armée syrienne libre et Al-Nosra, affilié à Al-Qaida, contrôlent Beit Jinn, régulièrement pilonnée par les raids de l'aviation syrienne. Les insurgés tiennent aussi le passage de Kuneitra, point d’entrée vers le Golan occupé par Israël. Un peu bizarre, cette alliance entre l'ASL et Al Nosra

    Al-Nosra a lancé une vaste offensive pour prendre le contrôle de la ville de Sheik Miskin, située dans la province de Deraa. Cette ville est tenu par l'Armée Arabe Syrienne d'Assad et constitue un carrefour stratégique dans le sud de la Syrie.

    Libye - Des armes et des munitions ont été livrées par l’Égypte, l’Algérie, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite au gouvernement libyen, reconnu par la communauté internationale. Celui-ci a effectué des raids aériens sur l’aéroport de Mitiga, dans le but de priver Fajr Libya de soutien étranger. Benghazi, est déjà libérée à 80 % des islamistes. 

    Qatar - Selon l’agence Reuters, le Qatar, qui abrite depuis au moins un an une base d’entraînement pour des commandos évoluant sous le sigle de l’Armée syrienne libre, s’apprête à former des combattants islamistes. Reuters évoque l’opposition des Émirats arabes unis à ce projet, laissant entendre que les islamistes sélectionnés sont des membres des Frères musulmans susceptibles d’intervenir dans d’autres États que la Syrie.

    Source : Le Figaro, Le Quotidien du Peuple, Radio La Voix de la Russie, Le Monde.

  • L'état islamique en Syrie et en Libye

    ÉTAT ISLAMIQUE - Les vidéos, images et messages qui permettraient de localiser les unités de l'EI sont désormais proscrits par l'organisation : Selfies, combats saisis sur le vif, pick-up lancés sur les routes...

    Les djihadistes pillent sans relâche les sites archéologiques de Syrie et d'Irak. Le but : renflouer leurs caisses. Les œuvres d'art sont vendues sur le marché noir.

    Syrie - Selon Canoe.ca, divers sites internet, dont celui de la CBC, ainsi que ceux des journaux britanniques, The Independent et The Telegraph ont été piratés par l'Armée électronique syrienneChicago Tribune, CNBC et Forbes ont aussi été attaqués. Créée en 2011, l'Armée électronique syrienne est sympathique au régime d'al Assad. Ce groupe a déjà attaqué des sites comme CNN et l'AFP.

    Damas et Moscou ont affiché leur appui aux efforts de l'émissaire de l'ONU pour geler les combats à Alep. Le ministre russe des Affaires étrangères a en revanche écarté l'idée d'une conférence internationale pour relancer les négociations entre protagonistes et estimé qu'une telle relance prendrait du temps. La Russie a envoyé en Syrie, 30 avions d’aide humanitaire. Moscou soutient les efforts du gouvernement syrien à défendre les chrétiens.

    L'Observatoire syrien des droits de l'homme, affirme que les autorités syriennes ont mené près de 2 000 raids aériens en Syrie depuis octobre. 

    Selon l'ONG, 527 civils oent été tués et près de 2 000 blessés dans ces frappes visant douze des quatorze provinces syriennes. 

    Libye - L'EI prend pied en Libye. L'enjeu de la visite du président égyptien à Paris est la Libye. Pour M. al-Sissi comme pour le président Hollande. Il s'agit d'éviter que le pays ne tombe aux mains des groupes djihadistes. Sissi estime qu'il faut réintervenir militairement. 

    Les institutions (justice, police, administration) sont quasi inexistantes. La Libye a deux gouvernements rivaux. Tous deux impuissants et paralysés. Il y a d’abord le gouvernement que reconnait la communauté internationale. C’est un gouvernement de technocrates et soutenu par les milices de Zentan. Il s’est établi à Tobrouk après avoir été chassé de Tripoli.

    A Tripoli, siège le gouvernement parallèle dominé par les islamistes. Pour Saïd Haddad, expert de la Libye, "L’état libyen est une fiction et n’existe plus en tant que tel.  Il y a certes  un pouvoir qui est reconnu par la communauté internationale mais qui est assez faible face aux milices islamistes qui contrôlent Tripoli, Bengazi et Misrata." Ansar al-Charia, affiliée à l'EI, contrôle une grande partie de Benghazi et la ville côtière de Derna. 

    Grande Bretagne - Deux frères londoniens ont été condamnés à quatre ans et demi et trois ans de prison pour s'être rendus dans un camp d'entraînement terroriste. Un Français a déjà été condamné pour le même motif. 

  • L'État islamique

    France - La France déploie six Mirage 2000-D en Jordanie, s'ajoutant aux neuf Rafale déjà basés aux Emirats arabes unis, pour lutter contre l'État islamique d'IrakUn 2e Français a été identifié parmi les bourreaux de l’EI. Un Belge avait également été reconnu.

    État islamique - "Depuis sa percée fulgurante au printemps dernier, l'EI a tenté de faire peur avec le spectre de la chute de Bagdad. Il n'a jamais été question pour l'EI d'envahir les régions chiites. Il n'envisage pas non plus d'affronter les Kurdes d'Irak."estime Thomas Pierret, spécialiste de la Syrie.

    Daech cherche surtout à consolider ses positions dans le Sunnistan, les régions à majorité sunnites. En avançant quelque peu sur les territoires chiites et kurdes, il s'assure que les combats aient lieu en territoire ennemi. Une fois que les Chiites et les Kurdes auront reconquis leurs territoires, il est loin d'être certain que ceux-ci voudront continuer en territoire sunnite. 

    Le groupe sait, depuis sa création, avancer à la mesure de sa puissance et patienter avant d'avancer ses pions. Il a fait du slogan baqiya, (demeurer) sa ligne de conduite: On reste et on attend.

    Cependant sa transformation d'un petit groupe rebelle de taille modeste en une armée presque conventionnelle, dotée de gros moyens logistiques, le rend plus vulnérable aux frappes aériennes de la coalition.

    Syrie - 11 000 personnes ont bénéficié de l'amnistie générale décrétée par M. Assad et sont sorties de prison. Pour sa part, l'Observatoire Syrien des Droits de l'Homme avance le chiffre de 7 000 amnistiés. 

    Iran - Le gouvernement iranien a démenti qu'un de ses ingénieurs nucléaires ait été assassiné en Syrie la semaine dernière, comme l'a affirmé l'OSDH, rapporte l'agence de presse iranienne Irna.

     

  • Kobané, les Kurdes attaquent. Le Conseil de Coopération du Golfe crée une armée.

    Rocket launched by islamic state forces flies over kobani 5152429Rocket tiré par l'EI dans Kobané.

    Selon l'Orient Le Jour, journal de Beyrouth, Kobané passe présentement de la défensive à l'attaque. En effet, après avoir coupé une route de ravitaillement à l'EI dans la banlieue sud, les YPG ont repris carrément le sud de la ville, puis maintenant six bâtiments dans le nord, précise l'OSDH, une organisation non-gouvernementale qui suit le conflit, grâce à un réseau d'informateurs sur le terrain. 

    Un cérémonial est devenu quotidien depuis deux mois, dans deux villages turcs devant la frontière. Ils forment une longue chaîne humaine face à Kobané et entonnent des chants à la gloire du PKK et des YPG. Depuis un petit promontoire, retranchés dans leur fortin, des soldats turcs les observent sans broncher.

    Selon un journaliste kurde syrien, qui se trouve du côté turc de la frontière, les avions de la coalition ont mené sept raids nocturnes très intenses. Les explosions ont été entendues à 20 km à la ronde, faisant trembler les voitures des journalistes présents à la frontière.  

    1.200 personnes, ont été tuées en l'espace de deux mois à Kobané, rapporte l'Observatoire Syrien des Droits de l'Homme, dont 712 djihadistes de l'EI, 398 combattants kurdes, 27 civils kurdes et 16 rebelles de l'Armée syrienne libre.

    Le gouvernement syrien lui, a commencé à mener des raids contre les villes contrôlées par l'EI dans le Nord-Est du pays.

    Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) regroupant six pays du golfe Persique dont l'Arabie saouditeOman, le KoweïtBahreïn, les Émirats arabes unis et le Qatar, crée une armée commune de 500 000 hommes et souhaite signer des accords d'assistance militaire en cas d'attaque, avec le Maroc, la Jordanie, l'Égypte et le Pakistan. Il est probable que l'on s'achemine tranquillement vers une nouvelle carte des acteurs régionaux, et un déclin de l'influence occidentale dans la région. 

    Les enquêteurs de la cellule belge contre le terrorisme pensent avoir reconnu un Belge dans la dernière vidéo de décapitation de groupe publiée cette fin-de-semaine par l’État islamique révèle Het Laatste Nieuws. Les services secrets français pensent également avoir reconnu un Français.

     

  • L'État islamique s'agrandit et commet des crimes contre l'humanité

    Il y a un an, cette carte brandit par l'État islamique, je la trouvais farfelue. Aujourd'hui, je me rend compte qu'ils sont sérieux.

    Etat islamique 5Un message audio diffusé jeudi sur Internet, attribué à al-Baghdadi, chef de « l'État Islamique », dément les rumeurs de sa mort. La voix affirme que L'État islamique est maintenant implanté dans cinq autres pays de la région dont l’Arabie Saoudite, le Yémen, l’Égypte, la Libye, et l’Algérie. À cette heure, l’authenticité de la voix n’a pas été confirmée. (Mais, c'est sûrement celle de Baghdadi).

    La Commission d'enquête sur les crimes en Syrie, mise en place par les Nations Unies, accuse L'État Islamique de commettre des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre à grande échelle, dans les territoires qu'il contrôle. La Commission établit une longue liste de crimes, documentés par 300 témoignages, en passant par des massacres de masse contre des groupes ethniques et religieux, par des décapitations et de l'esclavage sexuel...etc...

    Selon l'Associated Press, l'État islamique et Al-Nosra auraient signé un accord d'alliance afin de permettre des attaques communes contre Assad et l'Armée syrienne libre, au Nord de la Syrie. Al-Nosra vient tout juste de rompre le traité de non-agression face à l'ASL

    L'État islamique est apparu dans le conflit syrien en 2012. Il vient de lancer sa propre monnaie et d'exécuté un de ses hauts dirigeants condamné pour détournement de fond, le décapitant et le crucifiant, annonce l'OSDH. 

  • État islamique : aujourd'hui

    Syrie - Selon la chaîne de télévision panarabe al-Mayadeen, à el-Qalamoun, au nord de Damas, l'armée syrienne a pris d'assaut les positions d'al-Nosra.

    Libye - La ville de Derna est la première enclave de l'État islamique hors d’Irak et de Syrie. Ils y ont une mosquée, un tribunal islamique, une police... La ville est connue pour avoir été un foyer insurrectionnel d’islamistes hostiles au pouvoir de Mouammar Kadhafi. 

    Maroc - Arrestation de  6 militaires marocains pour appartenance à l'État islamique. 

    Égypte - Deux policiers et trois soldats ont été tués par balle jeudi dans deux attaques différentes, dans le nord du Sinaï.

  • Les forces anti État islamique semblent avoir le vent dans les voiles

    Irak

    Les Américains ont décidé de mettre principalement l'emphase sur l'Irak, là où ils ont la meilleure possibilité d'obtenir des gains. 23 raids aériens ont été effectués depuis lundi. Des conseillers  militaires américains ont pour la première fois été déployés dans la province d'Al-Anbar, signe tangible de la “nouvelle phase” annoncée par les Etats-Unis dans leur lutte contre l'État islamique. Leur déploiement est maintenant à hauteur de 3 000 conseillers. 

    Selon le site internet du chef du gouvernement irakien, 26 officiers de l'armée irakienne ont été limogés et 10 autres mis à la retraite pendant que 18 nouveaux commandants ont été nommés. La télévision officielle irakienne annonce la reprise de Beiji, à 250 kilomètres au nord de Bagdad. La porte est donc ouverte pour reprendre également la ville voisine de Tikrit.  

    La rumeur, qui entoure le sort du chef de l'EI, Abou Bakr al-Baghdadi, depuis les raids de la coalition qui ont visé la semaine dernière "un convoi de dix véhicules qui transportaient peut-être des chefs de guerre" selon le Pentagone, s'épuise.

    Syrie

    Kobané : « Les YPG ont mené une attaque durant la nuit (leur spécialité), sur la route Halanj-Kobané au sud-est de la ville et coupé ainsi cette voie d’approvisionnement de l’EI », a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme. L'YPG avait déjà repris le sud de la ville.

    Alep : Les rebelles que l'on dit modérés, islamistes comme séculaires, y sont désormais coincés entre le régime de Bachar Al-Assad qui avance d'un côté, et l'État islamique de l'autre. Une seule route leur est encore accessible pour se ravitailler ou se ressourcer en Turquie.

    Liban

    PowerNous assistons à une  surenchère sur les livraisons d’armes à fournir à l’armée libanaise par l’Iran et l’Arabie Saoudite. L'accord signé en début de semaine entre le mouvement Amal et le Hezbollah, sous l'égide de la Syrie et de l'Iran, aide à la stabilité du pays. 

    Des Power rangers du Hezbollah sont apparus dans le paysage libanais. Il s'agirait d'une nouvelle entité d'élite de ce mouvement.

    Jordanie

    Des responsables de sécurité jordaniens évaluent à 1.300 le nombre de salafistes ayant rejoint les mouvements djihadistes depuis les bombardements américains en Irak et en Syrie. Le courant djihadiste jordanien est généralement estimé à 4.000 membres.

    Égypte

    Une bombe a explosé à une centaine de mètres d'un palais présidentiel du Caire, une autre dans un wagon de train et une troisième dans un wagon de métro. Les attaques, d'abord cantonnées au nord du Sinaï, ont rapidement gagné la capitale égyptienne. Des assaillants à bord de plusieurs embarcations ont attaqué un navire de la marine militaire égyptienne en Méditerranée. Le navire a pris feu et quatre des embarcations utilisées par les agresseurs ont été détruites. 

    Europe

    Allemagne : Huit personnes de nationalité allemande, sont soupçonnées d'avoir participé à une série de cambriolages et d'avoir utilisé leurs butins pour financer l'envoi de nouveaux combattants volontaires vers la Syrie.

    Suisse : Une cellule de recrutement pour l'État islamique a été démantelée.

     

     

     

  • Après trois ans de guerre civile, qui contrôle le territoire syrien

    Le chef du renseignement militaire israélien, estime à 80% les combattants de l’opposition syrienne d'obédience islamiste. Al-Nosra et l’État islamique combattent pour une théocratie.

    Jusqu’au mois d'août, al-Nosra et les rebelles pro-démocratiques combattaient côte à côte l'EI et le régime. Mais la donne a changé fin septembre, lorsque Al-Nosra s'est retrouvé visé par les bombardements américains. Alors, il a tourné ses armes contre ses anciens alliés. 

    Selon l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme, Al-Nosra branche officielle d'al-Qaidas'est emparé de trois villages dans la province d’Idleb, dans le Nord-Ouest de la Syrie. Ces trois localités étaient jusqu’à présent sous le contrôle du mouvement Hazem et du Front Révolutionnaire Syrien, armés en partie par les États-Unis. Ces deux composantes de l'opposition démocratique à Bachar el-Assad ont été expulsées de leur fief, une défaite symbole. Après cette déroute, le FRS et Hazem voient leur force de frappe se réduire et n’apparaître qu'au sud du pays à Deraa. 

    Le Times of Israel nous apprend que sur le plateau du Golan, par jeu de dominos, l’Armée Syrienne Libre (pro-démocratique) force Al-Nosra à quitter la zone frontalière d'Israël et la pousse vers le régime d’Assad plus à l’Est dans la banlieue ouest de DamasAl-Nosra a abandonné les villages qu'il contrôlait dans la province de Quneitra. À l’heure actuelle, l’ensemble de cette province est sous le contrôle de l’ASL, à l’exception de la capitale provinciale et d'une ville druze, qui sont restées fidèles au régime d’Assad. Ce dernier triple ses bombardements sur l'ASL

    Selon Laurent Fabius, la coalition engagée dans la lutte contre l'État islamique en Syrie doit désormais tourner ses efforts vers la ville d'Alep, dans le Nord-Ouest du pays. Cette ville est tenue en grande partie par les rebelles pro-démocratiquesLe ministre français des Affaires étrangères estime que ce bastion de l'opposition syrienne est presque totalement encerclé par les forces d'Assad.

    Dans le Nord-Ouest du pays, nous assistons présentement à la déconfiture des forces démocratiques au profit des forces dictatoriales d'Assad qui viendront surement à bout des forces théocratiques d'Al-Nosra. 

    Sur le Plateau du Golan, ce sont les forces démocratiques qui ont expulsé les forces théocratiques. Deux poches importantes appuient les forces dictatoriales.

    Dans l'Ouest région alaouite, ce sont les forces dictatoriales d'Assad qui l'emportent. Forces, ne l'oublions pas qui restent à la défense des Alaouites, Chiites, Druzes et Chrétiens orthodoxes.

    Dans le Sud région sunnite, les forces démocratiques contrôlent les alentours de Deraa, là où avaient commencé les manifestations pacifiques pro-démocratiques qui s'étaient propagées à travers tout le pays. Manifs réprimées dans le sang et la mort par le régime dictatorial, d'où l'origine de la guerre civile. À cet endroit, la rébellion démocratique est fortement appuyée par un base d'entrainement financée par les Américains et installée de l'autre côté de la frontière, en Jordanie. Les forces gouvernementales bloquent ces forces démocratiques et les talonnent.

    Dans l'Est et le centre, régions sunnites, le fief de l'État islamique.

    Dans le Nord-Est, les forces théocratiques de l'EI envahissent le territoire kurde. Les Kurdes syriens appartiennent à la démocratie de gauche. Kobané est située dans cette région.

  • Menace d'implosion en Turquie. La Libye et l'Égypte pourraient suivre.

    Forbes publie son classement annuel des personnalités les plus puissantes du monde. Notons, l’arrivée d’Abou Bakr al-Baghdadi, le Calife de Daech, en 54ème position. 

    Obama double son contingent militaire en Irak

    Le président des États-Unis a autorisé l'envoi de 1 500 conseillers militaires américains supplémentaires en Irak pour entraîner les forces irakiennes et kurdes.

    Le djihad en Egypte 

    L’État Islamique, appelle ses partisans à propager le djihad en Egypte, au cœur du Caire, en se servant du désert du Sinaï comme base arrière. Il a également appelé les Djihadistes à «cibler les Coptes», minorité chrétienne, "Les suivre et les tuer est l’une des principales façons de servir la cause", est explicitement écrit sur les sites Web de l'EI. En Libye, des guerriers avec le drapeau islamique de Daech ont été aperçus dans certaines villes.

    La Turquie proche de l'implosion 

    Selon L'Orient le Jour, journal de Beyrouth, la Turquie joue serré en Syrie. Volontiers ambiguë, très critiquée, la ligne turque s'oppose frontalement à celle des États-Unis et des Occidentaux. Ceux-ci ont fait de l'État islamique leur principal ennemi tandis qu'Ankara s’inquiète de l'activité kurde. Le président turc qualifie de «terroristes» le principal parti kurde de Syrie (PYD), de même que le PKK, Parti des travailleurs du Kurdistan de TurquieIl redoute une victoire Kurde à Kobané et ne veut pas de l'indépendance de la Rojava, la partie kurde de Syrie. 

    Pressé par ses alliés d'intervenir, le régime islamo-conservateur turc, a du faire une concession, un geste symbolique, en autorisant le passage sur son territoire de 150 Peshmergas irakiens, pour renforcer la défense de Kobané. Ce convoi a été accueilli par des foules kurdes turques en liesse, provoquant l'embarras du gouvernement. Avec leur ligne pro-capitaliste et conservatrice, les Kurdes d'Irak ont quand même offert à la Turquie l'occasion de démontrer qu'elle était anti-PKK et non pas anti-kurde. 

    La crise de Kobané menace de faire dérailler les pourparlers de paix entamés avec le PKK. Le mois dernier, la politique syrienne d'Ankara a provoqué de violentes manifestations pro-kurde en Turquie, plus de 30 morts. La plupart lors de heurts entre Kurdes et le mouvement islamiste Huda-Par. De sa prison, le chef du PKK M. Öcalan a prévenu que la chute de Kobané signifierait la fin du processus de paix. « C'est la Turquie qui a ouvert la porte à l'EI », a accusé, le chef militaire du PKK, M. Bayik.

    L'Institut international d'études stratégiques  qualifie la crise de «coup majeur aux espoirs de résolution de la question kurde en Turquie». L'International Crisis Group met en garde "le conflit syrien pourrait rouvrir les vieilles failles ethniques de la Turquie". Il appelle le gouvernement et le PKK à «définir un objectif commun qui va au-delà d'une simple survie du processus de paix».

    Le quotidien Hürriyet révèle que M. Öcalan et les services de renseignements turcs ont repris leur pourparler. De son côté, M. Bayik s'est dit prêt à solliciter un médiateur. «Ni nous, ni la Turquie, ne parviendrons à leurs fins par la guerre, il faut une solution politique.» a-t-il confié. 

    Les Kurdes de Turquie éprouvent de plus en plus de ressentiment contre leur gouvernement. Pendant que les islamistes d'Huda-Par ressentent de plus en plus d'hostilité envers eux. Deux pays viennent d'imploser: la Syrie et l'Irak, la Turquie pourrait bien devenir le troisième.

    Kobané

    Les Peshmergas équipés de pièces d'artillerie et de véhicules blindés ont pu pilonner des positions de l'EI autour de la ville et reprendre plusieurs villages des alentours mais la situation n'a guère évolué sur la ligne de front. L'est de la ville est toujours aux mains des combattants de l'EI tandis que les Unités de protection du peuple (YPG) et leurs alliés tiennent l'ouest.

     

  • La communication de l'État islamique

     

    La communication de l'EI

    La propagande de l’EI affiche son drapeau, avec ses écritures blanches sur fond noir. Pour la plupart des Occidentaux, ces écritures ne sont pas compréhensibles, mais en tant que symbole, il est aisément reconnaissable et se diffuse facilement sur les médias sociaux.

    Dans la stratégie du groupe, les messages diffusés dans les réseaux virtuels doivent être repris par les médias traditionnels pour avoir leur plein impact. De plus, le passage de ces messages dans les médias traditionnels crée des controverses : on débat à savoir si l’on doit les diffuser ou non dans les journaux ou à la télévision. On fait dès lors naître une nouvelle sur une nouvelle ! C’est l’effet multiplicateur que recherchent les stratèges djihadistes.

    C’est une approche de masse. Le groupe applique un principe de base du marketing : Gardez votre marque bien en évidence. On nous montre des choses horribles commises par les infidèles comme des enfants gazés en Syrie par Bachar al-Assad ou des bombardements de villages par la coalition en Irak. 

    C’est une véritable confrontation qui s’annonce sur Internet. Hier les Etat-Unis ont appelé les membres de la coalition internationale qui luttent contre l’État Islamique à lutter aussi sur le web. Le but : Vaincre le système de communication de l’Etat Islamique.

    la coalition menée par les Etats-Unis peine à freiner l'avancée des djihadistes, notamment dans l'ouest de l'Irak.

  • Syrie : La CNS contrôlée par les Qataris et les Saoudiens

    Ahmed Toumeh, le chef du gouvernement de la Coalition nationale syrienne (CNS), qui réunit l'opposition syrienne modérée soutenue par les Occidentaux, a été réélu à ce poste après un bras de fer entre Doha et son rival saoudienToumeh a le soutien du Qatar, des Frères musulmans et des Turcs, Le problème du CNS : Il a besoin d'argent et cet argent vient des puissances régionales. Toumeh a été élu par 63 voix sur 65 votes exprimés sur 109 membres.

    Le gouvernement en exil, formé en novembre 2013, est installé provisoirement dans le sud de la Turquie. La Coalition nationale syrienne (CNS), avait élu, le 9 juillet dernier, Hadi Al Bahra appuyé par l'Arabie saoudite, comme président.

    À la reprise des cours cette semaine, les écoliers des territoires occupés par l'EI, ont droit à de nouveaux programmes. Les professeurs ne peuvent plus enseigner la musique, l’art, le sport, l’histoire, les sciences sociales, la philosophie et la psychologie. Dans la même foulée, la théorie de l’évolution et les sciences dures sont aussi proscrites.  Les filles et les garçons doivent être séparés, élèves comme professeurs. L’Etat islamique impose aussi que les filles couvrent leur visage d’un voile. Des hommes armés sont chargés de faire respecter les consignes. Une bombe à retardement selon certains étudiants.

    Pendant ce temps, le front est toujours stable à Kobané.

     

  • Liban, avant-veille de guerre civile

    Carte liban 0

    Conflit armé entre l'armée libanaise et des djihadistes à Tripoli, en ce moment.

    Selon Radio France Internationale, le Liban s'enfonce tranquillement vers la guerre civile. 

    En effet, 5 000 djihadistes essentiellement d'Al Nosra et un peu de l'EI ont établi, une importante infrastructure militaire dans les montagnes de l'Anti-Liban, adossée aux montagnes syriennes du Qalamoun, à savoir, dépôts d'armes et de munitions, hôpitaux de campagne, ateliers de réparation etc... 

    Sporadiquement les djihadistes lancent des attaques contre les positions de l'armée libanaise et du Hezbollah. Ce dernier s'est déployé de manière à empêcher toute avancée des djihadistes vers les villages chiites qu'il protège.  

    L'armée libanaise pour sa part, pilonne à l'artillerie des concentrations de combattants qui s’avancent vers ses positions. Dans une interview accordée au quotidien Le Figaro, le chef des forces armées libanaises le général Kahwaji  avertit qu'Al Nosra envisage « d'arriver jusqu’à la mer, sans avoir pu, cependant, parvenir à cet objectif, que ce soit en Irak ou en Syrie. La seule solution qui leur reste, c’est le Liban. » « Daech  a l’intention de s'emparer des armes dont il a besoin, en attaquant, tout comme il l'a fait en Irak, les bases de l’armée libanaise », a-t-il ajouté. Une fois la mer atteinte, c'est que l'EI peut se ravitailler par bateaux.

    Les djihadistes peuvent compter sur l'appui de cellules dormantes qui sont entrées en mode opératoire. Depuis le début septembre, pas un jour ne se passe sans que des grenades ne soient lancées contre des postes de l'armée. Dans certains quartiers, les murs sont recouverts de slogans à la gloire du groupe EI et d'al-Nosra. Le tout, accompagné d'une campagne de propagande, invitant les soldats sunnites à déserter l'armée libanaise

    Cette dernière multiplie les perquisitions, notamment dans les campements de réfugiés syriens. Deux mille suspects ont été arrêtés depuis le mois d'août et quantités d'armes et de munitions saisies. Après la Jordanie et la Turquie, le pays du Cèdre verrouille à son tour sa frontière pour éviter le chaos engendré par l’excès de réfugiés.

    Dans certaines localités chrétiennes et druzes frontalières de la Syrie, sentant la soupe chaude, des jeunes se regroupent, s'arment et s’entraînent. Des scènes qui rappellent étrangement l'ambiance de l'avant-veille de la guerre civile libanaise de 1975.

    Pour clore le tout, les chasseurs israéliens multiplient les vols à basse altitude dans le Sud Liban. Ce dernier vient d’ailleurs de porter plainte auprès du Conseil de sécurité.

  • L'État islamique résiste toujours en Syrie et en Irak

    02 211

    La Turquie, qui entretient de bonnes relations avec le Kurdistan irakien, a autorisé le passage de 200 Peshmergas sur son territoire. Ils devraient arrivés la semaine prochaine à Kobané. Ankara n’a pas cédé à la pression des Kurdes de Turquie qui souhaitent, eux aussi, combattre aux côtés de leurs frères de Kobané. 

    Selon M. Moslem, co-président du Parti de l'Union Démocratique (PYD), principale formation politique kurde syrienne, les discussions se poursuivent entre M. el Akidi, chef de l'Armée Syrienne Libre, et le bras armé du PYD. "Politiquement, nous n'avons rien contre l'ASL (...) mais à mon avis, si elle veut nous aider, elle doit ouvrir un second front à Tel Abiad ou Djarablous", deux villages proches de Kobané, afin de desserrer l'étau autour de la ville" a-t-il précisé. Le chef de l'ASL lui, affirme que 1 300 soldats "se rendraient à Aïn al-Arab (Kobané en arabe) dans les prochaines 36 heures", en passant par la Turquie. 

    L'EI tente de nouveau de progresser vers le poste-frontière de Mursitpinar, seul lien de Kobané avec la Turquie et l'extérieur. Les djihadistes visent également les combattants kurdes ayant repris la colline stratégique de Tel Shaïr, bombardée la veille par la coalition où flotte désormais le drapeau vert, jaune et rouge des YPG.

    Pendant ce temps, après des mois de combats, l'Armée Arabe Syrienne de M. Assad reprend Morek dans l'ouest de la Syrie, sur la route entre Hama et Alep, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). L'armée de l'air syrienne  intensifie ses raids à travers le pays, du sud-ouest vers la Méditerranée en passant par Damas. Elle a détruit à l’atterrissage 2 des 3 avions militaires de l'EI.

    En Irak, la France intensifie ses frappes. Il s'agit de son septième raid. La frappe a permis de détruire des bâtiments dans lesquels les djihadiste «produisaient leurs pièges, leurs bombes, leurs armes pour attaquer les forces irakiennes», a déclaré le chef d'état-major des armées françaises. 

    En dépit de l'appui aérien international, l'EI a enregistré des avancées en Irak ces derniers jours. Dans le nord, ils assiègent à nouveau le Mont Sinjar, où s'étaient réfugiés depuis le début août des milliers de civils de la minorité yazidie fuyant devant l'avancée du groupe extrémiste. 

    L'armée irakienne pas prête

    Plus au sud, Daech s'est emparé d'une nouvelle zone de la province d'Al-Anbar, à l'ouest de Bagdad. L'armée irakienne ne sera pas en mesure de lancer une grande offensive pour reprendre le territoire cédé à l'EI avant plusieurs mois, a indiqué un responsable de l'armée américaine sous couvert de l'anonymat. Plusieurs experts ont déjà souligné que les frappes de la coalition seraient plus efficaces si l'armée irakienne donnait le tempo sur le terrain en passant à l'offensive et en forçant l'EI à réagir comme c'est le cas à Kobané. 

    Au total, en Syrie et en Irak, où la coalition opère depuis le 8 août, plus de 600 raids aériens ont été menés et plus de 1 700 bombes larguées, selon le commandement militaire américain chargé de la région (Centcom).

    À Ankara, La plupart des consulats des pays de la coalition ont reçu des colis suspects avec une mystérieuse poudre jaune à l'intérieur.

  • Kobane, la ligne du front est stable

    Les lignes du front entre l'EI et les forces kurdes n'ont pas bougé depuis une semaine et "je pense que les défenseurs kurdes (...) vont être en mesure de résister", a souligné un responsable américain de la Défense sous le couvert de l'anonymat.

    Les forces du régime de Bachar el-Assad apportent une aide militaire et logistique aux Kurdes défendant la ville syrienne de Kobané contre l'État islamique, selon le ministre syrien de l'Information.

    « Ma préférence va à l’Armée syrienne libre et en deuxième lieu aux peshmergas », a déclaré jeudi le président turc Erdogan, rappelant qu’à ses yeux le PYD syrien n’est rien d’autre qu’une organisation terroriste et donc qu’aucune aide ne devrait lui être apportée.

    Le président turc, a également annoncé que les défenseurs kurdes de la ville avaient accepté le renfort de 1 300 combattants de l'ASL, des rebelles syriens soutenus par les Occidentaux.

    M. Moslem, co-président du Parti de l'union démocratique (PYD), principale formation politique kurde syrienne, a démenti un tel accord. "Nous avons déjà établi le contact avec l'ASL, mais aucun accord du genre de celui mentionné par M. Erdogan n'a encore été conclu", a-t-il dit.

    La Turquie avait autorisé jeudi le passage sur son territoire de quelques 200 peshmergas kurdes d'Irak pour venir soutenir la résistance de Kobani. Nul ne les a aperçus encore.


     

  • 200 Peshmergas irakiens aideront Kobané

    L’ONU appelle la Turquie à faciliter la défense de Kobané en Syrie

    Les jours de Kobané semblent à nouveau comptés. Repoussés un temps, les djihadistes de l'Etat islamique (EI) sont repartis à l'assaut de la ville syrienne. Equipés d'armes lourdes et de chars, ils contrôleraient désormais plus d'un tiers de la ville, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

    Le président turc Erdogan permet à 200 combattants peshmergas kurdes irakiens de passer à travers la Turquie pour aider à la défense de Kobané. Erdogan s'exprimait ainsi après que les législateurs kurdes irakiens aient approuvé un plan pour envoyer les combattants, marquant la première incursion militaire de la région semi-autonome d'Irak dans la guerre de Syrie. 

     

  • Attentat au parlement d'Ottawa

    Attentat  au parlement d'Ottawa, un suspect, vole une auto, tue un militaire. Le parlement est fermé, un suspect a été abattu (shot and kill) à l'intérieur de l'édifice principal. Un deuxième suspect blessé près de la bibliothèque. La police a pris le contrôle de la situation. Une immense opération policière est en cours, soutenue par les forces armées et des tireurs d'élite. Le ministre est en sécurité. Il y aurait 2 ou 3 suspects, un tué, un blessé et un en fuite, semble-t-il. La traque continue...

    La police a confirmé qu'il ya eu trois attaques. Elle demande de ne pa mettre de photos ou de films en ligne pour ne pas aider le fuyard. Un des trois attaquants est en fuite. C'est confirmé par la police.

    M. Harper a été extirpé par ses gardes du corps du parlement.

    Il y a deux jours un militaire avait été tué et un autre blessé à Saint-Jean-sur-le-Richelieu. Le terrosiste a été tué par la police à la fin d'une poursuite.

  • Cherche peshmergas désespérément

    Après la nouvelle offensive lancée lundi soir par l'État islamique, le premier ministre turc a répété que l’aide promise à Kobane devait être civile, destinée à la population et non aux organisations terroristes que sont pour lui le PKK et le PYD. Autrement dit, la Turquie, après avoir autorisé le passage des peshmergas, serait-elle en train de faire marche arrière ou de gagner du temps ?

    L'EI a tenté avec force d'avancer dans le centre et le nord de la ville. Il y a eu deux attaques-suicides. Les combats ont fait 17 morts dans les rangs djihadistes et cinq du côté kurde, selon l'OSDHL'État islamique tente depuis plusieurs jours d'asphyxier davantage Kobané. 

    Pour quand les renforts? Ça urge M. Erdogan !

    Le président turc, M. Erdogan, a estimé mercredi que les Etats-Unis avaient eu tort de parachuter une aide militaire aux combattants kurdes défendant la ville syrienne de Kobani, car une des trois cargaisons d'armes larguées est tombée entre les mains de l'EI.

    Quand à moi, l'erreur est humaine. Ce n'est pas pour ça qu'il faut arrêter d'aider les Kurdes.

    Bz1goofcmaaxnok

  • Alliance informelle entre les États-Unis et l'Iran contre Daech

    L'agence russe, Ria Novosti, fait état d'une alliance informelle entre l'Iran et les Etats-Unis, dans le but de lutter contre Daesh. Citant l'ancien directeur du département pour l'Irak, au Conseil de la sécurité nationale des Etats-Unis : «Nous sommes dans une situation exceptionnelle, sur la base de laquelle, à court terme, nos intérêts seront, presque, similaires à ceux de l'Iran, en Irak. Donc, nous sommes, d'une manière non officielle, dans une alliance avec l'Iran», a déclaré Douglas Ollivant. 

    Les forces de l’Organisation irakienne Badr sont, actuellement, en lutte contre Daesh, dans le Nord et le Nord-Est, dont Salaheddine, Diyali et la ceinture de Bagdad.  

    Suite au retour de la sécurité et du calme à Ramadi, le gouvernement irakien y a levé l'état de siège.

  • Un djihadiste loup solitaire au Canada

    Martin rouleau 4L'un des deux militaires blessés hier par Martin «Ahmad» Rouleau, à Saint-Jean-sur-Richelieu, a succombé à ses blessures ce matin.

    Le militaire avait été gravement blessé après avoir été happé par la voiture de Martin "Ahmad" Rouleau alors qu'il se trouvait en compagnie d'un collègue militaire, dans le stationnement d'un centre commercial. Son collègue a aussi été blessé, mais on ne craint pas pour sa vie.

    Martin assad rouleauMartin "Ahmad" Rouleau, qui aurait foncé délibérément sur les deux militaires, a quant à lui été abattu par la police peu de temps après, au terme d'une poursuite en voiture. Les agents ont fait feu sur lui alors qu'il tentait, de poignarder une agente. L'homme abattu était lié au djihad islamique et était surveillée de près par les autorités sécuritaires du gouvernement fédéral.

  • Médicaments et armes parachutés à Kobane

    Bz1goofcmaaxnok

    Un premier parachutage de médicaments et d'armes a été effectué par les Américains pour les combattants kurdes de Kobané, l'YPG. Il est clair qu'Obama pense qu'à Kobané, les bottes qui vaincront l'EI dans cette ville seront celles de l'YPG.

    Pour la première fois depuis le début de l'offensive de l'EI, trois avions cargos C-130 américains ont largué à l'aube des armes, des munitions et du matériel médical, sur les positions des Unités de protection du peuple (YPG), qui contrôlent environ 50% de Kobané. Les équipements largués sont fournis par les autorités kurdes d'Irak. 

    Il s’agit d’aider les combattants kurdes à résister à l’offensive lancée par Daesh le 6 septembre dernier. «Il serait irresponsable pour nous, et en même temps moralement très difficile de tourner le dos à une communauté combattant» Daesh, a estime le secrétaire d’Etat américain, John Kerry. 

    La Turquie repense sa stratégie 

    La Turquie a effectué un revirement en annonçant qu’elle autorisait désormais les combattants kurdes d’Irak à rejoindre Kobané via son territoire. Une décision d’autant plus surprenante que le président turc Erdogan qualifie le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), dont le YPG est proche, de terroriste. 

    135 frappes américaines ont touché l'EI à Kobané. 

  • Kobane résiste toujours

    Bz1goofcmaaxnok

    Kobané tient tête à l'Etat islamique. Les forces kurdes ont réussi à repousser ce samedi un nouvel assaut des djihadistes. Par contre, l'EI accentue sa pression sur la ville.

    Les combattants kurdes, aidés des frappes aériennes, ont infligé des pertes importantes à l'État islamique, qui occupe 50% de la ville syrienne de Kobané après plus d'un mois de combats.

    L'EI a perdu 31 combattants entre samedi et dimanche matin, dont 15 dans les bombardements de ses positions par les avions des Etats-Unis et de leurs alliés, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

    L'ONG a également fait état d'au moins 70 corps de jihadistes rapatriés en quatre jours dans un hôpital sous contrôle jihadiste dans la province de Raqa, et de sept victimes dans les rangs kurdes.

    La bataille pour le contrôle de la troisième ville kurde de Syrie, où les jihadistes sont entrés le 6 octobre, continue à se mener rue après rue, s'apparentant à une guérilla urbaine. L'EI est parvenu à progresser un peu vers le centre de Kobané tandis que les Kurdes poussaient dans l'est, a précisé l'OSDH.

    Turquie 3

  • Kobane , Les Kurdes reprennent du terrain

    Bz1goofcmaaxnok

    Période de flottement à Kobane. L'information de l'avancée des Kurdes dans la ville n'a pas été reprise par la majorité des médias occidentaux. 

    Selon Radio France Interntional et l'YPG, les combattants kurdes repoussent les djihadistes à la périphérie de la ville. Ils ont repris plusieurs quartiers et ont reçu l'aide des Kurdes d'Irak et d'anciens de l'Armée Syrienne Libre. Les Américains continuent leurs bombardements ce qui freine les djihadistes.

    Selon France 24, l'EI a envoyé des renforts et accentue la pression sur les Kurdes avec une nouvelle offensive.

  • KOBANE, revirement total...

    Un revirement total, aujourd'hui, d'après la BBC, les résistants kurdes ont libéré la ville de Kobane, sans l'aide de la Turquie. 

    Kobane est presque entièrement libre ce vendredi.

    Les extrémistes ont abandonné toutes leurs positions à l'intérieur de la ville, à l'exception de deux petites poches de résistance dans l'est d'après la commandante kurde Baharin Kandal. Daech est repoussé à la périphérie de la ville.

    Cependant, la BBC a également indiqué qu'il est clair qu'on se bat toujours. Il y a également eu plusieurs frappes aériennes cet après-midi par la coalition menée par les USA.

    D'après Rudaw Media Network, le drapeau de l'État islamique ne flotte plus sur Kobane !

  • KOBANE : Revirement de situation

    Selon Radio France Internationale, jeudi, 14 bombardements ont frappé la région de Kobane et 18 autres en début de semaine. 19 édifices, 2 postes de commandement, 3 positions de combattants et 3 francs-tireurs ont été mis hors de combat. Des centaines de morts chez les djihadistes selon le porte-parole du Pentagone, l’amiral Kirby, qui a aussi expliqué que Kobane était devenue le symbole international de la résistance à l’organisation islamiste EI et qu’il était donc important d’essayer de la sauver. 

    Les Kurdes syriens semblent avoir repris du terrain grâce à l’intensification des frappes aériennes, mais Kirby reconnait que la ville peut encore tomber aux mains des forces de l'EI. Washington n’a pas pour le moment l’intention d’armer et de former les milices kurdes. Par contre, d'anciens soldats de l'Armée Syrienne Libre prêtent aujourd'hui main-forte aux combattants kurdes de l'YPG. Les Américains essayant de ménager la chèvre et le choux entre Turcs et Kurdes. À noter que les pertes du côté kurdes sont lourdes. 

    Deuxième bonne nouvelle, une évolution historique dans les relations entre Kurdes de Syrie et d’Irak. Hier soir, le parlement de l’administration régionale autonome du Kurdistan irakien a, pour la première fois, reconnu les trois cantons autonomes kurdes de Syrie et adopté un protocole de coopération bilatérale qui comprend l’envoi immédiat d’armes à la ville assiégée de Kobane.

    Nous assistons, espérons-le à un revirement de situation en ce moment !

  • L'YPG résiste et stop l'EI à Kobane

    Selon RFI, au 30e jour du siège de Kobane, les frappes de la coalition commencent à payer, par leur quantité, 22 en deux jours, un record depuis le début de la campagne de bombardements. Par leur qualité, les bombardements sont désormais guidés par des renseignements précis donnés en temps réel par l'YPG. La coordination entre les Kurdes et l’armée américaine est une réalité. Ce qui permet aussi aux combattants kurdes de contrattaquer dès les premiers instants après les frappes, une tactique qui prend les djihadistes par surprise au moment où ils sont plus vulnérables.

    Les troupes de l’organisation État islamique ont été quasiment repoussées hors de la ville de Kobane (hormis sur le front est). Le point de passage, vital, de Mürsitpinar, vers la Turquie, a été préservé, et les Kurdes ont repris mardi une colline stratégique, à 5 kilomètres à l’ouest de l’agglomération, ainsi que la colline de Mishtenur surplombant le centre-ville, dont ils avaient perdu le contrôle il y a dix jours. L’avancée des djihadistes est aujourd’hui stoppée, ils sont même  forcés de reculer. C'est un mince espoir pour les Kurdes.

    Le groupe extrémiste contrôle toujours près de la moitié de la ville. Rien n'est encore joué. 

  • Turquie bombarde le PKK

    La Turquie a bombardé le PKK dans le sud de la Turquie. 

    Les rivalités qui opposent depuis plusieurs jours les Kurdes et Ankara sont montées d’un cran en ce début de semaine. Les forces de sécurité ont déclaré intervenir à la suite de trois jours d’attaques menées par des combattants du PKK contre un poste de police dans le village de Daglica, dans le sud-est du pays. 


    En plus de ne pas attaquer l'État islamique à Kobane et de ne pas fournir ses bases militaires aériennes aux Américains pour bombarder l'EI, en plus de bloquer la frontière pour que le PKK ne puisse aider le YPG à Kobane, je crois que nous pourrions dire que la Turquie aide directement Daech.  

  • Les mesures d'EI pour échapper aux frappes de la coalition

    D'Après info-Palestine, l'EI possède dans ses rangs plusieurs commandants militaires qui sont des vétérans de la guerre Irak-Iran et des premières et secondes guerres du Golfe.

    En s’appuyant sur des chefs militaires de grande expérience, l'EI a augmenté son efficacité en matière de guerre au sol. Peu après juin 2014, Daech est passé à des tactiques militaires plus élaborées basées sur la division du champ de bataille en plusieurs fronts, chacun couvert par 300 à 350 combattants. 

    L’organisation utilise la tactique d’attaquer à certains moments, puis de reculer à d’autres, pour préserver la vie de ses soldats. Elle attaque à nouveau le même endroit lorsque passer à l’offensive devient avantageux. 

    Depuis que la coalition bombarde, le matériel lourd a été transféré vers les déserts de Baaj et de Rabia. Les combattants ont reçu l’ordre de ne plus se déplacer en convois, de ne plus se réunir dans les mosquées, les écoles ou les camps militaires. Les bataillons ont été divisés en brigades, chacune de 50 combattants, qui se déplacent par groupes de dix. Le commandement des batailles sur les fronts a été transféré à des commandants de second rang et le haut commandement s’est mis hors d’atteinte. 

    Les fonds saisis dans les banques ont été répartis. Ils sont estimés à plus d’un milliard de dollars. L'État islamique a fait passer en contrebande des centaines de millions dans des comptes bancaires d'Europe, en Malaisie, et dans des pays du Golfe, pour les investir dans des projets profitables, tout cela pour financer l’organisation au cas où elle perdrait ses champs de pétrole et de gaz.

    Les djihadistes ont cessé de se servir des téléphones portables, d’Internet et du GPS. Les membres d’ISIS, ont abandonné leurs quartiers généraux puis creusé des tranchées dans les cours des résidences abandonnées pour s’y cacher pendant les frappes aériennes.

  • Kobané contrôlée à 40% par l'EI

    L'État islamique exécute un journaliste irakien. 

    Yezid Sayigh, du Carnegie Middle East Center de Beyrouth, met en garde Washington contre le risque de réveiller l'anti-américanisme dans le monde musulman, malgré les efforts de dialogue et d'apaisement de l'administration de Barack Obama après l'ère George W. Bush. L'EI est devenu le symbole de la résistance contre les puissances occidentales pour ceux qui sont pleins de ressentiment envers l'Occident. 

    Le département d'état américain, tout en prônant la politique des bombardements ciblés, admet que l'EI réussit à grossir, à se renforcer, à recruter et à se financer.

    Les djihadistes renforcent leur emprise sur Kobané.

    L'Etat islamique contrôle maintenant plus de 40% de Kobané, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Les djihadistes ont pris le contrôle du carré de sécurité à Kobané qui comprend le complexe militaire des Unités de protection du peuple (YPG, principale milice kurde syrienne), la base des Assayech (forces de sécurité kurde) et le siège du conseil local de la ville.

    Kobane 1

  • Kobané résiste malgré tout !!!

    Le Canada rentre en guerre contre l'État islamique !

    Les combattants kurdes continuent de contrôler les 2/3 de Kobané, assiégée par l'État islamique. Les États-Unis et leurs alliés ont intensifié leurs frappes, a indiqué l'armée américaine. Le porte-parole du Pentagone avertit que les frappes aériennes seules ne suffiraient pas à sauver la ville. Empêcher la chute de Kobané n'est pas un objectif stratégique pour les États-Unis.

    De violents combats se produisent actuellement après que l'EI a lancé une offensive pour reprendre les zones qu'il avait perdues, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Au moins 412 personnes ont été tuées dans les combats, mais le bilan pourrait s'avérer beaucoup plus lourd.

    Kurdes

    La colère des Kurdes de Turquie contre Ankara ne dérougit pas.

    La population kurde de Turquie est descendue massivement dans les rues depuis lundi à l'appel de son principal parti politique. Au moins 14 personnes sont mortes dans le sud-est de la Turquie lors d'affrontements entre les forces de l'ordre et les manifestants kurdes dénonçant l'inaction d'Ankara contre les djihadistes. Pour la première fois depuis plus de 20 ans, les autorités d'Ankara ont été contraintes d'imposer un couvre-feu strict dans six provinces du pays peuplées en majorité de Kurdes pour tenter d'y ramener le calme. Pour M. Erdogan président de la Turquie, le PKK (parti politique kurde de Turquie) est plus dangereux que l’Etat islamique. 

    D'après le frère du leader emprisonné du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan aurait déclaré au gouvernement qu'il ne considérerait plus le processus de paix lancé pour résoudre la question kurde en Turquie comme étant en vigueur si l'exécutif ne prenait aucune mesure d'ici le 15 octobre. 

    La diaspora kurde est dans la rue depuis deux semaine dans presque toutes les villes européennes, mais aussi au Canada, en Australie et au Japon pour protester contre les attaques barbares et appeler la communauté internationale à agir immédiatement avant qu'il soit trop tard.

    La Turquie a appelé à la création d'une zone sécurisée du côté syrien à la frontière turco-syrienne, où des dizaines de milliers de Syriens ont fui les combats en tant que réfugiés. Elle a également souhaité voir établir "une zone d'exclusion aérienne" dans la région frontalière syrienne limitrophe avec la Turquie pour que cette dernière se protège de la violence en Syrie.

    Le secrétaire d'état américain John Kerry et son homologue britannique Philippe Hammond ont annoncé qu'ils réfléchiraient à l'idée de la création d'une zone tampon du côté syrien à la frontière turco-syrienne pour accueillir et protéger les civils déplacés. 

    Le premier ministre irakien Haydar Ebadi refuse toute intervention terrestre de forces étrangères à l’intérieur de son pays, sous prétexte de combattre Daesh. Le premier ministre turc Davutoglu a assuré que son pays ne mènera aucune action en Irak sans l’accord du gouvernement de Bagdad. Selon lui, les  forces turques auront une mission défensive et non offensive. 

  • Kobané !!!

    L'État islamique a reçu des renforts en hommes et en véhicules blindés Humvees. Il avance vers le centre-ville.

    L'EI sait que les frappes ont lieu la nuit, alors ils se dispersent et cachent leur arsenal. Les combats ont atteint le centre-ville. Les Turcs sont prêts à attaquer au sol. Ils ne veulent pas y aller seul et les Américains refusent, se rappelant 2003.

    N'oublions pas que la création de l'État islamique est une conséquence de l'intervention américaine en Irak en 2003, sans mandat de l'ONU, sous un faux prétexte (l'affirmation de la possession d'armes chimiques par Saddam Hussein était fausse et nous le savions à l'époque). Guerre qualifiée par beaucoup de guerre illégale. Le président Bush (fils) affirmait qu'Hussein était pro-Al-Quaïda, ce qui était ridicule. Sans oublier les tortures et sévices que les prisonniers irakiens ont subis à la prison d'Abou Ghraib de la part des soldats américains.

    La prise de Falloujah par l'État islamique a été provoquée, le 30 décembre 2013 dernier par le démantèlement à Ramadi, d'un camp de protestataires sunnites anti-gouvernementaux.

    En 2004, l'armée américaine, avait elle-même eu énormément de difficulté à reprendre la ville de Falloujah. Une première tentative avait échouée. La deuxième fut la bonne. 100 soldats américains y ont perdu la vie.

    Le 15 avril 2003, les troupes américaines ouvrent le feu à Mossoul sur des manifestants pacifiques dénonçant leur présence en Irak, la fusillade fait au moins dix morts chez les civils.

    L'EI a la complicité de certains éléments de l’armée irakienne, dirigés par Izzat al-Douri, une des plus hautes autorités politiques d’Irak sous Saddam Hussein.

    La situation est chaotique et catastrophique, alimentée par les tensions confessionnelles Sunnites/Chiites.

    Pour toutes ses différentes raisons, je ne crois pas que les bottes des soldats occidentaux doivent frotter le sol en Syrie ou en Irak. Ce doit être les Kurdes, l'Armée Syrienne Libre, l'armée irakienne qui doivent faire le travail. L'armée turque doit fermer sa frontière avec la Syrie pour empêcher le ravitaillement en combattants étrangers et en matériel à l'État islamique.  

     

  • La duplicité turque

    "La terreur ne sera pas stoppée (...) tant que nous ne coopérerons pas en vue d'une opération terrestre", a déclaré M. Erdogan président de la Turquie. Mais qu'est-ce qui l'empêche d'agir? Elle ne veut pas y aller seul. 

    Mais comment se fait-il que Daech exécute les otages occidentaux et que les otages turcs, eux, ont été libérés sans la moindre égratignure?

    Selon le quotidien britannique The Times,  les 49 otages turcs auraient été échangés contre 180 prisonniers djihadistes, dont deux Britanniques. Nous pouvons probablement ajouter à cette entente que la Turquie accepte les 180 000 réfugiés Kurdes sur son territoire, pendant que l'État islamique exécute un nettoyage ethniqe dans la région de Kobané. Sans oublier que l'armée turque ferme le passage de sa frontière aux Kurdes turcs qui veulent aider les Kurdes de Kobané. 

    L’État islamique a implanté ses troupes tout au long d'un large pan de la frontière turco-syrienne. Mais jusqu’à présent, la poche résistante de Kobané l'empêche de contrôler une bande de territoire continue de 100 kilomètres entre Jarabulus et Tell Abyad. 

    Depuis le début de la guerre civile syrienne, de nombreux djihadistes ont pour la plupart transité impunément par la Turquie pour rejoindre les combattants de l'EI, en franchissant cette frontière poreuse. L’État islamique n’a jamais lancé de campagne contre la Turquie, comme c'est le cas en Irak, en Syrie et comme il le tente maintenant au Liban et bientôt si possible en Jordanie où des sympathisants l'attendent. 

    Pour la Turquie, défendre Kobané, reviendrait à se battre aux côtés du PKK, dont une branche tient la ville. Or, le parti des travailleurs kurdes (PKK) reste l’ennemi juré de la Turquie. Le premier but du premier ministre turc demeure toujours le renversement d'el Assad plutôt que celui de l'EI.

    Si la Turquie rejoint la coalition internationale, elle continue de jouer un double jeu. Le Parti des travailleurs kurdes, le PKK  accuse Ankara de duplicité depuis le début des opérations. Il menace de rompre le traité de paix qui le lie à elle, si celle-ci laisse tomber Kobané aux mains de l'EI. Rappelons que depuis 26 ans le conflit entre l'armée turque et les kurdes a fait 46 000 morts. La Turquie ne veut pas d'un état kurde. 

    Faut-il rappeler que ce pays fait partie de l’OTAN et qu’il aspire à rejoindre l’Union européenne ? On verra dans les jours qui viennent où et comment Ankara interviendra si nécessaire en Syrie et en Irak contre les groupes terroristes. N'oublions pas que si l'État islamique attaque la Turquie, l'OTAN rentre en guerre contre lui, les troupes au sol et tout, la clause D'artagnan ! Un pour tous et tous pour un ! Comme ce fut le cas pour l'Afghanistan. 

    La guerre risque de reprendre de plus bel entre les Kurdes et la Turquie. L'Occident risque de requérir la fermeture de la frontière turque face à l'État islamique pour empêcher son ravitaillement en hommes et en matériels. Techniquement, la Turquie a sûrement les moyens d'accomplir les deux missions à la fois. Elle a une armée efficace, bien équipée et dont les soldats et l'opinion publique n'ont pas peur de la mort contrairement aux Occidentaux. Ce qui peut toujours changer en cours de route. Elle demandera sûrement en échange une éventuelle participation à l'Union européenne.

    Sauf que cette fois-ci, l'opinion publique occidentale risque fortement d'être en faveur des Kurdes et que l'État islamique ne laissera pas la Turquie fermer sa frontière sans réaction. Ce sera la guerre. Entre temps, à Kobané, les drapeaux noirs se multiplient. La ville tombe.

    Depuis deux ans, Assad (dictateur sanguinaire) a raison sur ces deux points : Il se bat contre des terroristes et des étrangers. Deuxièmement, la guerre civile syrienne est une poudrière pour toute la région.

     

  • Carte de la Syrie : La guerre civile en détail. Affrontement au Liban

    Cliquez sur ce lien pour avoir accès à la carte de la Syrie et savoir qui contrôle les différents territoires : Points rouges : L'Armée Arabe Syrienne. Points verts : Rebelles soit l'Armée Syrienne Libre ou Al Nosra (Al QuaÏda). Points jaunes : Kurdes. Points noirs : L'État islamique. 

    en.wikipedia.org/wiki/Template:

    Le régiment d'artillerie de la 20e brigade blindée de l'armée turque a été placé en alerte maximum dans la région de Kobané pour prévenir toute agression terroriste sur leur territoire, rapporte l'agence de presse officielle AnadoluPilonnée de jour comme de nuit par l'artillerie lourde et les chars de l'EI, Kobané tient toujours, Kobané tient encore. À un contre cent, il ne reste plus que des combattants accrochés à des lambeaux de murailles.

    À court de vivres, à court de munitions. Ils ont repoussé la première offensive djihadiste de juillet, les voilà devant le deuxième assaut de ceux que l'on nomme là-bas et avec raison, «les coupeurs de têtes». Une combattante kurde a mené dimanche un attentat suicide contre une position de l'EI aux abords de Kobané, faisant plusieurs morts, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). 

     

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    Les combats entre l'Etat islamique et les combattants kurdes (YPG) font rage dans trois quartiers à l'entrée Est de la ville où l'EI a hissé son drapeau. Il y a combat de rue.

    Au Liban pas trop loin de la frontière syrienne, l'État islamique a attaqué le Hezbollah qui a réussi à repousser l'agression. L'armée libanaise s'est déployée dans la zone des affrontements. 

    Des F-16 néerlandais commencent à survoler les zones de combats en Irak et le premier bombardement d'un F-16 belge a eu lieu de même que le premier bombardement de l'Australie.

     

  • L'actualité de la guerre à l'État islamique, aujourd'hui :

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    Manifestation monstre de soutien pour Kobané à la frontière turco-syrienne du côté turc.

    Les Kurdes sont les seuls capables de combattre efficacement l’État islamique, sur le terrain. Selon moi, la coalition devrait mieux les armer. Surtout que finalement, l'armée turque n'agit pas. L'EI resserre son étreinte sur la ville syrienne kurde de Kobané même s'il est freiné par les frappes aériennes de la coalition et la résistance Kurde. Une combattante kurde a mené un attentat suicide contre une position de l'EI aux abords de Kobané, faisant plusieurs morts, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

    Les Peshmerga irakiens reprennent à l'EI, la ville nommée Rabia, point de passage stratégique entre l'Irak et la Syrie.

    En 2004, un document américain avait envisagé en partie le scénario actuel de l’État islamique. Selon le Sunday Times, un manifeste, écrit par un officier supérieur  de l’EI appelle l’organisme à se préparer à une guerre contre l’Iran et la Syrie en proposant une alliance impossible avec la Russie pour connaître les installations nucléaires iraniennes.

    Selon RTS INFO Les talibans pakistanais se sont ralliés samedi au groupe État islamique. L'EI semble être en train de supplanter Al Quaïda.

    Un second lot de chasseurs Sukhoï russes qui seront pilotés par des irakiens arrive en Irak. Les sukhoï et les Apachs russes s'avèrent particulièrement efficaces dans les zones de combat à Tikrit, Salaheddin et à Mossoul.

    Human Rights Watch demande une enquête sur sept éventuels morts civils causés par des missiles américains dans la province d'Idlib en Syrie. 

    Toujours en Syrie, selon Iran French Radio, le Hezbollah a effectué des raids avec des drones contre Al Nosra à Qunettara. Au Liban près de la ville d’Ersal, le Hezbollah a repoussé une attaque d'Al Nosra.

  • Gain d'Assad à Alep ! L'EI une tête tombe ! Kobané peut tomber !

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               Manifestation de soutien pour Kobané à la frontière turco-syrienne

    Alan Henning 47 ans, chauffeur de taxi britannique qui avait tout laissé pour rejoindre une mission humanitaire en Syrie, otage depuis dix mois, a été égorgé par l’État islamique, en riposte aux frappes britanniques en Irak. l'EI montre un autre otage, américain celui-là, Peter Kassig 26 ans, et menace d'en faire sa prochaine victime. 

    L'Armée Arabe Syrienne d’Assad progresse au nord d'Alep, menaçant d'assiéger complètement les secteurs tenus par les rebelles soit l’Armée Syrienne Libre (démocrate) et Al Nosra (Al QuaÏda), indique l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.

    Le président Bachar al-Assad mène la prière de l'Aïd al-Adha à la mosquée Nouaman ben Bachir à Damas, a indiqué l'agence officielle SANA.

    L’EI n'est plus qu'à quelques centaines de mètres de Kobané qui peut tomber d’un moment à l’autre malgré les frappes de la coalition et la défense de la ville par les Kurdes. Un massacre dans cette ville, signerait la fin du dialogue Ankara-PKK. En effet, le leader kurde emprisonné Abdullah Öcalan avertit que les négociations de paix entre le PKK et l'état turc tourneraient court si la population kurde de Kobané, venait à être massacrée.

    Y aurait-il les bons Kurdes qu'on aide ceux d'Irak et les mauvais Kurdes ceux qu'on aide plus ou moins, ceux de Kobané ?

     

     

  • La guerre à l'État islamique au jour le jour

    Le Canada participera à des frappes aériennes en Irak.

    l'Australie se joint aux frappes aériennes contre l'EI en Irak.

    Le Parlement danois a voté en faveur de l’envoi de sept avions de chasse F-16 en Irak.

    Au nord de la Syrie, l'État islamique encercle toujours la ville de Kobané dont le coeur est la cible des tirs de mortier des jihadistes depuis ce matin, a constaté une journaliste de l'AFP. La ville a vécu son bombardement le plus violent depuis le début de l'assaut jihadiste. La Turquie a déclaré qu'elle n'accepterait pas la capture de la ville par l'ÉI.

    Le parlement turc autorise une possible intervention de son armée en Syrie et en Irak et permet l'utilisation de son territoire par des troupes des pays de la coalition. Le gouvernement islamo-conservateur d’Ankara a toutefois fait savoir clairement qu’il ne prendrait pas de mesures immédiates après ce vote. En fait, la Turquie veut ériger une zone tampon en Syrie à la frontière turque. Cette motion serait davantage motivée par le désir de contenir les Kurdes en Syrie. 

    Damas considèrera toute intervention militaire turque en Syrie comme une agression.

    En Iran, les drones des forces armées survolent nuit et jour,  les frontières est et ouest du pays.

    Les forces irakiennes ont repoussé un assaut de l'État islamique dans la ville de Doulouiya, au nord de Bagdad.

    Le groupe Junud Al-Khilfah, opérant dans l’est algérien, annonce son allégeance à l’État islamique.

    Entre parenthèse : (La Suède va reconnaître l'Etat de Palestine).

  • el Assad progresse contre l'Armée Syrienne Libre

    Depuis le début des frappes, le gouvernement de Damas est informé à l'avance des opérations de la coalition et se réjoui de voir la communauté internationale se mobiliser enfin contre des "terroristes" qu'il dénonce depuis trois ans et demi. Washington, qui depuis 2011 présente el Assad comme le principal obstacle à la paix en Syrie, reconnaît le tenir informé mais récuse toute coopération avec lui et demande toujours son départ.

    L’armée Arabe Syrienne  profite des frappes aériennes de la coalition contre l'État islamique dans l'est du pays pour intensifier ses opérations dans l'ouest contre l’Armée Syrienne Libre soutenue par les États-Unis. L’armée de l'air syrienne bombarde les positions de l’ASL dans les provinces de Hama, Idlib, Homs et Alep, et autour de la capitale Damas. Elle a repris la ville d'Adra al Omalia, entre Damas et Homs. 

  • La Turquie autorise son armée à intervenir en Syrie et en Irak

    La ville syrienne kurde de Kobané frontalière avec la Turquie est presque totalement vidée de ses habitants, les djihadistes de l’État islamique se trouvant à moins d’un kilomètre de l’entrée Est de la ville. Ils pénètrent actuellement dans les faubourgs.

    La Turquie rejoint la coalition anti-État islamique. Le parlement turc autorise une possible intervention de son armée en Syrie et en Irak. La motion débattue par le parlement autorise également l'utilisation du territoire turc par des troupes des pays de la coalition. Dans les prochaines heures, le président et les chefs militaires devront définir les modalités de l'engagement turc auprès de la coalition internationale. En fait, la Turquie veut ériger une zone tempon en Syrie à la frontière turque. Cette motion serait davantage motivée par le désir de contenir les Kurdes en Syrie que de vraiment lutter contre l'EI.

    IstambulSelon AWDNews, à Istanbul, sous les yeux des policiers turcs, une manifestation de soutien au peuple syrien s’est tranformée en manifestation de soutien à Daesh (Etat Islamique). 

    Cemil Bayik, chef du KCK, branche politique du PKK affirme dans un entretien avec The Monitor:  "Il en ressort que la Turquie poursuit ses relations avec Daesh et que la Turquie ne va pas résoudre le problème kurde dans le nord. Parce que la Turquie qui soutient les attaques de Daesh contre Kobani, et qui visent à la dépeupler, et milite en même temps pour la création d’une zone tampon, ne peut pas rompre ses liens avec Daesh." 

  • Kobané, Liban, Syrie, Irak même combat

    La ville syrienne kurde de Kobané frontalière avec la Turquie est presque totalement vidée de ses habitants, les djihadistes de l’État islamique se trouvant à moins d’un kilomètre de l’entrée Est de la ville. Ils pénètrent actuellement dans les faubourgs. Le parlement turc autorise une possible intervention de son armée. 

    IstambulSelon AWDNews, à Istanbul, sous les yeux des policiers turcs, une manifestation de soutien au peuple syrien s’est tranformée en manifestation de soutien à Daesh (Etat Islamique). 

    Selon Al-Jazeera, des avions syriens ont bombardé les repaires de terroristes à Erssal, dans le Nord-Est du Liban après un double assaut des terroristes contre les positions de l'armée syrienne, à Qalamoun. 

    Selon le quotidien L’Orient-le-Jour, l’armée libanaise a repoussé ce matin des hommes armés qui tentaient de s’infiltrer dans la vallée de la Bekaa.

    La France a décidé de mobiliser trois Rafale supplémentaires et une frégate anti-aérienne dans le golfe arabo-persique dans le cadre des opérations militaires contre l'EI.

    Selon Radio-Canada, même si le gouvernement canadien maintient qu'aucune décision n'a été prise, un signe montre que la Défense nationale canadienne se prépare à l'éventualité de frappes aériennes en Irak contre l’État islamique. Des sources confirment qu'une décision pourrait être annoncée vendredi.

  • Kobané, en difficulté, Homs, Bagdad, l'EI revient aux voitures piégées

    En Syrie, l'État islamique poursuit son avancée. Neuf combattants kurdes auraient été décapités. L'EI est maintenant aux portes du centre-ville de Kobané. 90% des habitants ont fui. L'EI bombarde la cité avec son artillerie. La coalition bombarde l'EI avec ses avions pendant que les forces kurdes essayent de les contenir. Chars turquie facebookC’est pourquoi les blindés turcs attendent à la frontière. Ils entreront en opération probablement jeudi, une fois l’approbation du parlement turc acquise. Le chef de l'état M. Erdogan s’est engagé à ce que l'armée turque combatte l’État islamique. Aujourd'hui dans la ville de Homs (centre), reprise en grande partie par le régime, au moins 39 personnes, en majorité des enfants, ont été tuées dans un double attentat à la voiture piégée devant deux écoles du quartier Akrama. Les victimes sont en majorité des Alaouites.

    Pendant ce temps en Irak, l'entrée en action de l'aviation de la coalition a permis aux kurdes de lancer une offensive sur trois fronts et de reprendre aux Islamistes une ville frontalière et des villages dans le nord du pays.  La Grande-Bretagne y a participé, y allant de ses premières frappes aériennes. L'armée irakienne résiste toujours à une offensive de l'EI à 50 kilomètres de Bagdad. L'explosion de trois voitures piégées hier soir dans des quartiers chiites de Bagdad ont fait 13 morts et 41 blessés.

    Barack Obama a admis avoir sous-estimé l'État islamique. Le Canada est en train d'étudier attentivement les options qui s'ouvrent à lui.

     

  • La Turquie prête à intervenir en Syrie

    L'État islamique s'est  rapproché à près de cinq kilomètres de konabé dans l’après-midi de lundi malgré le renfort de 1 500 Kurdes et les bombardements de la coalition. L'EI a pris le contrôle de 67 villages kurdes et a contraint 160 000 Kurdes syriens à trouver refuge en Turquie. Ankara va solliciter le feu vert du Parlement pour intervenir en Syrie et en Irak. Ses blindés sont alignés à la frontière syrienne. 

    En Irak, les Kurdes lancent une offensive sur trois fronts. L'armée irakienne ,elle, résiste à une offensive de l'État islamique à seulement 50 kilomètres de Bagdad.

    Barack Obama admet avoir sous-estimé l'État islamique.

  • Nous sommes partis pour une vraie guerre totale contre L'EI

     

    L'Iran menace d’intervenir en territoire irakien si les combattants de l'État islamique s'approchent de sa frontière. Les États-Unis, la France, la Grande Bretagne et plusieurs pays arabes bombardent l’EI et s’attaquent à son revenu.

    Joseph Henrotin, expert en art de la guerre et chargé de recherches au Centre d’analyse et de prévision des risques internationaux (CAPRI), estime que le projet de l'EI est susceptible de réussir et je le cite : "Nous sommes partis pour une vraie guerre totale".

    Mais comment renverser l'EI? Pour détruire cette organisation, la seule opération aérienne ne suffira pas. L'adversaire se réarticule, transforme ses positions fixes, en un agencement mouvant. Il faut donc des combattants au sol.

    Defile de smpatisants de l ei a mossoul le 23 juin dernier

               Manifestation pro État islamique à Mossoul, le 23 juin dernier.

    La présence de troupes occidentales en terre musulmane reviendrait à la logique des croisades. Ce que l'EI compte bien se servir. Les combattants au sol, doivent être musulmans et sunnites pour la plupart, plus spécifiquement, Syriens, Irakiens, Kurdes ou à la limite, venant des autres pays arabes.

    N'oublions pas que la création de l'État islamique est une conséquence de l'intervention américaine en Irak en 2003. Sans mandat de l'ONU, sous un faux prétexte, l'affirmation de la possession d'armes chimiques par Saddam Hussein était fausse et nous le savions à l'époque.

    Cette Guerre a été qualifiée par beaucoup de guerre illégale. Le président Bush (fils) affirmait qu'Hussein était pro-Al-Quaïda, ce qui était complètement ridicule. Sans oublier les tortures et sévices que les prisonniers irakiens ont subis de la part de certains gardes d'une prison américaine. 

    Les djihadistes de l'EI sont déterminés à mourir pour leur combat. Jusqu’à maintenant ils continuent de dominer la situation mais contre une coalition bien organisée et bien huilée, ils ne feront pas le poids. 

    Aux Philippines, l'armée déploie des renforts dans le sud où le groupe islamiste Abu Sayyaf, rallié à l'EI en juillet, menace de tuer l'un de ses deux otages allemands.

    Les États-Unis ont commencé le 8 août à bombarder les positions de l'EI en Irak et lancé un mois plus tard une coalition d'une cinquantaine de nations (sans Damas, Téhéran ou Moscou), élargissant les opérations à la Syrie le 23 septembre avec cinq alliés arabes (Jordanie, Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Bahreïn, Qatar).

    Cinq pays européens ont décidé d'engager des avions en Irak (France, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Danemark, Belgique) mais Paris est pour l'instant seul à avoir participé à des raids. Le Canada fournit une soixantaine de conseillers militaires aux Kurdes d'Irak. L'Australie fournit également une aide militaire.

    1 500 combattants kurdes ont traversé la frontière turque en direction de Kobané. La coalition frappe également EI autour de la même ville. Par contre, plusieurs branches d'Al Quaïda ont rejoint l'EI.

  • Qui finance la guerre civile syrienne ?

    L’État islamique contrôlerait 35% de la Syrie. 8 millions de personnes vivraient sous son contrôle total ou partiel. Selon la CIA, l’organisation posséderait 31 000 hommes de toutes nationalités, bien organisés, bien entrainés, bien équipés et bien payés.

    L’EI détiendrait un trésor de guerre estimé à 2 milliards de dollars. Sa récente offensive irakienne lui a permis de faire main basse sur les liquidités détenues par les banques situées dans les villes conquises. Le pillage de la banque centrale de Mossoul en Irak a rapporté à lui seul plus de 600 millions de dollars.

    Le groupe s’autofinance également grâce aux champs de gaz et de pétrole situés dans les zones conquises  ainsi qu’aux impôts, kidnappings, ventes d’antiquités et contrebande.

    Les djihadistes peuvent aussi compter sur des donations en provenance des pays du Golfe et ont reçu l'aide involontaire de l'Occident qui soutenait les rebelles contre Bachar el-Assad. Ces rebelles ont rejoint aujourd’hui, en partie les rangs de l’EI.

    Malgré les récentes frappes aériennes en Syrie, au coût de 50 millions de dollars par semaine, la vente de pétrole sur le marché noir continuerait de rapporter près de 3 millions de dollars par jour aux djihadistes.

    Environ 12 champs pétroliers sont entre leurs mains. Leur production quotidienne serait d’environ 150 000 barils. Une partie de ce pétrole est embarquée pour le bassin méditerranéen et l’Europe. Il est liquidé à rabais, autour de 25 $ le baril, quatre fois moins cher que le prix officiel.

    Pour faire des gains au sol, les Américains misent sur l’ASL, organisme laïque formé par le Front des révolutionnaires de Syrie et le groupe Hazem, environ 15 000 combattants. S'ajoutant d'autres petits groupes ainsi que L'état-major de l'ASL qui n'est plus influent sur le terrain. Leur but étant un état civil, sans idéologie religieuse.

    Ces modérés reçoivent des fonds de riches hommes d'affaires syriens et des pays du Golfe. On leur reproche souvent leur manque d'organisation, leur corruption et l'absence d'une stratégie de guerre claire. Ils sont sous-équipés.

    L'EI depuis 2013, les a chassé de l'Est et d'une partie du Nord, tandis que le régime les a repoussés du Centre et les talonnent au Sud. L’armée de l’air d’Assad mène quotidiennement des frappes contre l’ASL. Les Kurdes perdent du terrain à Kobané malgré les frappes aériennes de la coalition contre eux.

    L’ASL réclame d’ailleurs des armes lourdes, des missiles antitanks et des blindés. Elle n’a fait aucun gain depuis le début des frappes américaines en Syrie.

    Cependant, en plus de leur base en Jordanie, ils viennent d’acquérir une base au Kurdistan syrien et une autre en Arabie saoudite. L’ASL recevra 90 millions de dollars d’aide, venant de la coalition anti-État-islamique, dont 40 millions des États-Unis.

    Obama lui, réclame le feu vert du congrès au déblocage d'une aide de 500 millions de dollars afin d'aider l’ASL. Le congrès en étudie le projet, redoutant que les armes tombent aux mains d’Assad et de l’EI.

    À noter que le gouvernement d’Assad reçoit quelques dizaines de milliards de dollars d’assistance de la Russie et de l’Iran,  sous forme de prêts ou de dons.

  • L'État islamique, devient-il l’ennemi de la planète ?

    L'État islamique s’est autoproclamé, état théocratique. Cependant, la communauté internationale ne le reconnaît absolument pas.  

    L’EI prône un régime basé sur une interprétation rigoureuse de la charia (loi islamique). Il contrôle la majeure partie sunnite d’Irak et de Syrie. Plus tard, s’il continue ses gains, il atteindra les parties sunnites du Liban et de la Jordanie.

    Il est en outre présent dans le sud de la Turquie, semble déjà avoir établi une présence au Liban, et peut-être en Jordanie. Il a des sympatisants à Gaza, dans le Sinaï, en Indonésie, Arabie saoudite, Philippines, Algérie et j’en passe...

    Récemment dans un communiqué, il demandait, à Al-Qaïda, aux groupes armés islamistes et à tous les Sunnites de lui prêter allégeance.

    Cet organisme rejette la démocratie et le nationalisme, qualifiés d'ordures de l'Occident.  Il considère l'Iran comme son principal ennemi et se montre particulièrement hostile aux Chiites qu’il déteste, au point non seulement de vouloir les tuer, mais de le faire.

    Être un Turkmène, un Shabak, un Yézidi, ou un chrétien dans une région contrôlée par l’EI, peut signifier la perte d’emploi, de la liberté ou même de la vie. La minorité chrétienne doit notamment payer un impôt équivalent à 250 dollars par mois, par personne.

    La rumeur veut que des femmes yézidies aient été vendues, le 16 août 2014 sur la place publique de Mossoul, au prix moyen de 150 dollars chacune. Après avoir lapidé, exécuté, fusillé, décapité, fouetté, crucifié, des centaines d’Irakiens et de Syriens, après avoir décapité 4 Occidentaux, l'État islamique appelle maintenant au meurtre des citoyens des pays de la Coalition.

    Est-ce que ça vous rappelle quelque chose ? Est-ce qu’on pourrait affirmer sans le moindre d’un doute qu’il s’agit d’un groupe fasciste, raciste ? Se poser la question est y répondre…

    Je ne crois pas pour autant que l'Occident doit envoyer des troupes au sol. Ce travail doit être effectué par les Syriens, les Irakiens, les Kurdes ou à la limite, par les pays arabes. Supposons que le problème soit inversé. Inventons un autre monde où la situation se passerait chez nous, par des intégristes chrétiens. Les Musulmans pour nous aider les bombarderaient. Je ne crois pas que nous serions heureux de voir arriver leurs armées au sol et nous imposer des valeurs musulmanes sans le savoir. C'est la même chose pour eux et je les comprend.

    N'oublions pas que la création de l'État islamique est une conséquence de l'intervention américaine en Irak en 2003, sans mandat de l'ONU, sous un faux prétexte (l'affirmation de la possession d'armes chimiques par Saddam Hussein était fausse et nous le savions à l'époque). Guerre qualifiée par beaucoup de guerre illégale. Le président Bush (fils) affirmait qu'Hussein était pro-Al-Quaïda, ce qui était ridicule. Sans oublier les tortures et sévices que les prisonniers irakiens ont subis de la part des soldats américains. 

  • Ce qui semble être la stratégie américaine en Syrie

    Qui aurait dit il y a un an à peine, en août 2013, en plein bombardements chimiques d’Assad contre les rebelles, que non seulement les Américains ne bombarderaient pas le gouvernement syrien, mais qu’un an plus tard, ils bombarderaient eux-mêmes les rebelles.

    Ces bombardements américains contre l’État islamique en Syrie, constituent, un autre point tournant à l’intérieur de la guerre civile syrienne.

    L’affaiblissement de l’EI augmentera les chances de l’Armée Syrienne Libre(démocrate) de renverser l’État islamique dans la partie sunnite de la Syrie. L’ASL possède déjà une base en Jordanie, où elle est entrainée par les Américains. De là elle contrôle, de peine et de misère, la région de Deraa au sud de la Syrie, tout en étant fortement talonnée par les forces d’Assad. Cette ville a lancé le mouvement de manifestations anti-Assad en mars 2011. 

    Les États-Unis viennent de lui construire une autre base, celle-ci au nord, au Kurdistan syrien. L'aide provenant des Américains s'intensifiera. D’ici quelques mois, l’ASL devra faire des gains au sol. Il en va de sa survie. Le travail sera de longues haleines !

    Naturellement, pour lui couper l’herbe sous le pied, L’Armée Arabe Syrienned’Assad, est en train d'intensifier ses attaques meurtrières contre l'ASL,partout en Syrie.

  • Bombardements en Syrie : 120 morts chez l'EI

    La guerre contre l'Étatislamique a monté d'un cran.

    M. Obama affirme qu'elle prendra du temps mais qu'il ne laissera aucun sanctuaire à l'EI.

    D'après l'AFP, les civls habitant près des positions de l'EI en Syrie, prennent la fuite. Les frappes menées au moyen d'avions de chasse, de bombardiers et de missiles Tomahawk ont visé des centres de l'EI dans le Nord et l'Est du pays. 120 morts chez les jihadistes.

    Le régime Assad est contraint d'accepter les frappes.

    La frontière avec la Turquie du côté de raqqa est fermée.

    Les combattants de l'EI se redéployent afin de ne pas se trouver trop nombreux dans un seul lieu. On peut voir les véhicules de l'EI circuler dans les rues et certains d'entre eux transportent des missiles antiaériens. 

    La Jordanie, Bahreïn, le Qatar, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont participé aux frappes. 

    Le Pentagone confirme avoir mené sans ses alliés, des raids sur des positions d'un autre groupe. Il s'agit de l'organisation Khorassan, composé de vétérans d'Al-Qaïda qui coopèrent avec Al-Nosra en utilisant ses bases et ses ressources.

     

  • 30 frappes sur plusieurs positions de l'État islamique en Syrie

     

    Missile cruiser uss philippine sea launches a tomahawk cruise missile while conducting st

          Missiles tomahawk tirés de la mer Rouge.

    Pour la première fois, l'aviation militaire américaine et 5 partenaires arabes ont mené avant l'aube 30 raids aériens contre l'État islamique en Syrie, a annoncé le Pentagone. Washington annonce avoir effectué également 22 frappes à la frontière de l'Irak.

    En outre, la coalition a frappé des positions du Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaida, dans le nord de la Syrie, tuant trente de ses combattants et huit civils.

    20 frappes, dans la province de Raqqa, 20 membres de l'EI ont été tués sur 2 positions qui ont été totalement détruites avec les véhicules d'après des sources civiles, médicales et militaires à travers la Syrie.

    En plus de déplacer leurs armements lourds, l'État islamique abandonne les bâtiments où ils ont installé leurs administrations, pour limiter leurs pertes. Ils évacuent également leurs familles hors des villes, pour les mettre à l'abri.

    Les djihadistes ne sont pas déployés de manière visible dans les rues. Les rues sont vides et les gens effrayés.  

    L'OTAN dit n’avoir rien à voir avec l'opération des USA contre l'EI en Syrie.

    L'EI s'est taillé une réputation ultra-violente, en se livrant à des lapidations, des décapitations, des exécutions et des crucifixions.

     

  • L'état islamique nargue les USA ! Message vidéo et radio

    Alors que les États Unis frappent l'EI en Syrie, le groupe terroriste nargue les USA en leur annonçant un nouveau Vietnam ! 

    En voici la vidéo. C'est la deuxième en se servant de l'otage britannique : John Cantlie

    https://www.youtube.com/watch?v=s-rBoO1vmUg

    Dans un message audio de 42 minutes sur Internet le porte-parole de l'État islamique  Shaykh Abu Muhammad al-Adnani affirme en s'adressant au président Obama :

     "Est-ce que c'est tout ce que vous êtes capable de faire ... vous êtes pas capable de descendre au sol?"

    Fait à noter : Les Américains avaient informé le représentant de la Syrie auprès des Nations Unies que des frappes allaient être menées contre l'État islamique à Raqa.

  • Les Américains bombardent l'État islamique en Syrie

    Selon le quotidien américain The New York Times, ces opérations sont menées par des avions de combats américains et des drones Predator et Reaper, avec l’appui aérien de plusieurs pays arabes dont l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, la Jordanie et le QatarDes missiles de croisière Tomahawk ont également été lancés. 

    Ces raids visent des dépôts d’armes et des bâtiments de l'État islamique. Toujours selon le New York Times, Raqqa, centre du pouvoir de l'EI, a été visé, de même que la frontière entre la Syrie et l'Irak. 

    Les Américains avaient informé auparavant le représentant de la Syrie auprès des Nations Unies que des frappes allaient être menées contre l'État islamique à Raqa.

  • La progression de l'EI vers Kobani est stoppée

    "Des combats sont toujours en cours mais la progression de l'EI vers l'est de Kobani est stoppée depuis la nuit dernière", a dit Redur Xelil, porte-parole du groupe de défense kurde YPG, joint par Skype par l'agence Reuters. 3 000 Kurdes Syriens sont retournés à Kobané pour combattre après avoir placé leurs familles en sécurité en Turquie.

    De violents combats se poursuivent ce 22 septembre, au nord, au sud et à l'est de la région de Kobané. Les YPG, avec l'appuie des combattants du PKK, commencent à repousser les djihadistes, même si la ville reste assiégée. Le PKK a appelé à la mobilisation générale, soulignant sa détermination de repousser toutes les attaques.

    Parallèlement les combattants kurdes syriens ont lancé des attaques visant les jihadistes de Daesh dans l'ouest de Sêrékaniyé (Rass al-Aîn), à 180 km de Kobané, libérant la majorité du district de Mabruka. 

    Le quotidien Birgun a de son coté révélé l’existence d'un hôpital djihadiste en plein Antep en Turquie, une ville frontalière avec la Syrie. Cet établissement aurait une capacité d'accueil totale de 75 lits. 

  • Appel de l'État islamique contre la Coalition anti-État-islamique

    Le chef de l'État islamique appelle à tuer tout ressortissant des États Unis, de la France, de l'Australie, du Canada et de la coalition anti-État-islamique.

    Le front à Kobané en Syrie semble se stabilisé malgré la fuite de 130 000 réfugiés kurdes en Turquie. Malgré que la Turquie empêche les Kurdes de Turquie de passer en Syrie pour aider leurs concitoyens. Nous assistons à un nettoyage ethnique contre les Kurdes de la part de l'EI.

  • Kobani en Syrie, le front est stable

    L'avancée de l'État islamique vers Kobani est présentement stoppée par les Kurdes. 

    KobanQuelques 130 000 Kurdes syriens, viennent se réfugier en Turquie, fuyant la poussée des djihadistes dans le nord-est de la Syrie. La Turquie héberge actuellement 1,2 million réfugiés syriens. 

    Kobani, troisième ville kurde de Syrie, est entièrement assiégée par l'EI qui renforce son contrôle sur une large portion de la frontière turque, pour assurer son approvisionnement. L'État islamique progresse et se trouve à une dizaine de kilomètres seulement de l'agglomération. Il est en train d'effectuer un nettoyage ethnique faisant fuir la population kurde pour y installer les siens.

    Ypg forceEn ce moment, la région de Kobani est aux prises avec l’attaque la plus barbare de son histoire. Les femmes et les enfants ont quittés la ville et fuient en Turquie. "L'EI est venu dans notre village et a menacé tout le monde. Ils l'ont bombardé et ont détruit les maisons. Ils ont décapité ceux qui sont restés", raconte un réfugié. Après le passage d’un groupe de militants du PKK la nuit dernière, environ 600, avec armes et bagages, Ankara a décidé de fermer la frontière dans le sens des départs vers la Syrie, piégeant en même temps nombre de Kurdes syriens venus mettre leur famille à l’abri et pensant retourner chez eux défendre leur ville, d'où les heurts entre force de l'ordre turque et Kurdes. La Turquie vient donc de fermer la frontière aux Kurdes voulant prêter mains fortes à Kobani. La Turquie a peur que par la suite, les Kurdes de Syrie viennent aider les Kurdes de Turquie.

    E i 01Pendant ce temps, l'État islamique recrute sans gêne en Turquie.  Plus de 1000 Turcs font aujourd'hui partie des forces de l'EI. Des familles entières auraient récemment décidé d'aller vivre dans les territoires contrôlés par cette organisation. L'État islamique fait miroiter une vie idéale pour les familles avec des parcs et des piscines. Ça fait partie de leurs techniques de recrutement.

    La Turquie elle, refuse de faire partie de la coalition anti-État-islamique. Son économie va bien et fait de bonnes affaires avec les pays arabes. Elle refuse systématiquement toute ingérence militaire de sa part dans les pays arabes pour ne pas leur rappeler son ancien empire : l'empire Ottoman. 

    Cependant, elle veut à tout prix la destitution de Bachar el Assad en Syrie. 46 de ses concitoyens ont été pris en otages à Mossoul en juin. L'information avait été conservée secrète, Erdogan étant en élection, qu'il a d'ailleurs gagnée. Aujourd'hui, l'EI libère ses otages turcs. Cela ressemble à un deal entre eux et les autorités turcs, non?

    De toute évidence, la Turquie, ménage la chèvre et le choux.

    1ère photo : enfant réfugié. 2e : confusion à la frontière. 3e : renfort kurde.

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  • Une nouvelle vidéo de l'EI pendant que 60 villages kurdes de Syrie passent à l'État islamique

    Pho95c886f4 3f47 11e4 a37a a8511ff8baeb 805x453Une nouvelle vidéo de l'État islamique : L'otage filmé sous différents angles, un journaliste britannique,  incite à regarder les «prochains programmes», digne d'une série américaine. Une vidéo scénarisée pour un public occidental. Ça ressemble à un changement de stratégie de la part l'EI. Les décapitations de 3 occidentaux en représaille aux bombardements américains, ayant mené à une coalition contre l'EI.

    Sur le plan militaire, les djihadistes de l'État islamique ont capturé 60 villages kurdes dans le nord de la Syrie près de la frontière turque, poussant les civils à fuir leurs maisons dans la crainte de représailles ultra-violentes de la part des extrémistes. 

    KobanLa Turquie ouvre ses portes aux réfugiés Kurdes de Syrie. 45 000 d'entre eux s'y sont réfugiés depuis vendredi. 49 otages turcs, prisonniers de l'État islamique ont été libérés. La Turquie avait déjà annoncé qu'elle ne participera pas à la coalition anti-État islamique. Faut-il faire un lien? Peut-être que l'EI veut installer les siens sur le territoire délaissé par les Kurdes? 

    Aïn al-Arab (Kobane, en kurde), la troisième ville kurde du pays, défendue par des milliers de combattants kurdes, est désormais prise en tenaille. Samedi, des affrontements étaient en cours au nord et à l'est de la ville. Les djihadistes de l'EI, qui disposent de chars, de véhicules blindés, de pièces d'artillerie et de lance-roquettes, ne se trouvent plus qu'à 15 km de la cité. Toutes les formations kurdes de la région ont été appelées en renfort. 

    Les combattants kurdes syriens, les YPG constituées de femmes et d’hommes, ont créé dans cette région, avec l’Armée syrienne libre (ASL), un centre d’opérations conjoint baptisé Bourkan al-Firat (Euphrate). Le but est de chasser l’État Islamique qui mène une campagne de nettoyage ethnique et religieux. 

    Carte rojava

    L'EI a agit avec rapidité et surprise avant que le centre d'opération ne devienne véritablement effectif. Pour cette offensive, les forces de l'EI avaient préalablement retiré plusieurs troupes de la province de Deir Ezzork située à l'Est près de la frontière irakienne. 

    L'EI redéploye ses forces en Syrie en prévision des frappes américaines. Dans la ville de Rakka, la capitale de l'État islamique, les Islamistes déplacent chaque jour leurs positions pour éviter d'être la cible de raids aériens. L'organisation s'efforce de brouiller les pistes sur sa stratégie au sol.

    La ville de Rakka a d'ailleurs été bombardée par l'aviation militaire syrienne, le gouvernement syrien commençant à cibler le groupe plus fréquemment.

    En plus de déplacer leurs armements lourds, l'État islamique abandonne les bâtiments où ils ont installé leurs administrations, pour éviter d'en faire des cibles. Ils évacuent également leurs familles hors des villes, pour les mettre à l'abri.

    Les djihadistes ne sont pas déployés de manière visible dans les rues. Les rues sont vides et les gens effrayés. Malgré tout, les djihadistes essaient d'offrir à leur population, les services qu'un état leur rendrait normalement. 

    L'EI s'est taillé une réputation ultra-violente, en se livrant à des lapidations, des décapitations, des exécutions et des crucifixions.

    Pour sa part, Washington a mené 176 raids aériens sur l'État islamique de l'Irak depuis le 8 août.

     

  • La guerre à l'État islamique

    Le nombre exact d'Occidentaux détenus en Syrie et en Irak par l'État islamique est officiellement inconnu. Fin août, le quotidien britannique The Telegraph estimait qu'une vingtaine d'entre eux étaient entre leurs mains.

    Les Américains continuent leurs bombardements et frappent pour la première fois l'État islamique près de Bagdad, à Sadr al-Youssoufiya, à 25 km au sud-ouest de la capitale iraquienneSadr al-Youssoufiya est située au bord de l'Euphrate, entre le bastion jihadiste de Fallouja et la zone d'affrontements de Jourf al-Sakhr, où l'armée irakienne appuyée par des milices alliées a du mal à  tenir. Les djihadistes de l'État islamique ont pour objectif de couper la route de Jourf al-Sakhr et d'isoler Bagdad.

    Une autre frappe américaine a détruit six véhicules de l'EI près de Sinjar, dans le nord de l'Irak. Depuis le 8 août, les forces américaines ont mené au total 162 raids aériens contre l'EI.

    La France effectue ses premiers vols de reconnaissance au dessus de l'État islamique. L’Australie s’apprête à déployer plus de 600 soldats et une dizaine d’avions militaires. 

    L'Arabie saoudite vient de terminé une clôture de 900 km la séparant de l'Irak. Elle se protège ainsi des infiltrations de l'État islamique sur son territtoire. 

    Un nouveau groupe armé algérien, les « Soldats du califat », a annoncé qu’il rompait avec Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et prêtait serment d’allégeance à l’Etat islamique. 

  • L'État Islamique forme un état

    Que les djihadistes de l'État Islamique soient des égorgeurs faisant régner la terreur est indiscutable. Ils ne décapitent pas seulement des Occidentaux mais aussi des locaux.

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    L’EI a exprimé sa volonté de créer un État. Il l’a manifestée au lendemain de la prise de Mossoul, le 10 juin, en appelant les fonctionnaires à reprendre le travail avant d’en exclure peu après les chrétiensLorsqu’il s’est autoproclamé calife dans une mosquée historique de Mossoul, leur chef a lancé un appel aux ingénieurs, médecins et militaires à venir rejoindre l’État Islamique.

    A ce jour selon des témoignages de récents réfugiés, la vie continue dans une relative normalité dans tous les territoires conquis par l’EI et ce, en dépit d’une charte en 16 points totalement ahurissante. J'imagine facilement que l'effet terreur y est pour quelque chose. l’ÉI n’a pas de Constitution autre que la charia.

    Armee iraquienne

    Armée iraquienne

    Une force qui a défait en quelques heures l’armée irakienne et les forces de sécurité, formés à coups de milliards par les États-Unis. A l’évidence, des stratèges compétents conseillent l’EI, probablement d’anciens officiers supérieurs de l’armée et des services secrets de Saddam Hussein qui ont rejoint l’organisation islamiste.

    Dix pays arabes ont accepté de rejoindre la coalition de Barack Obama pour aller combattre l'État Islamique. Pour la première fois, l'Arabie Saoudite paraît se porter à l'avant-garde du combat contre cet ennemi. Menacé à ses frontières, le royaume saoudien combat en fait un adversaire qu'elle a contribué à faire naître. Car il ne faut pas oublier que la montée en puissance de l'EI doit beaucoup à l'Arabie Saoudite et à sa volonté de répandre le wahhabisme dans le monde musulman.

    Vingt-sept pays réunis à Paris, ont promis de soutenir par tous les moyens, y compris militaires, la lutte de Bagdad contre l'Etat islamique, sans pour autant annoncer de mesures concrètes.

     

  • L'État islamique décapite un Britainique

    Une troisième vidéo, diffusée samedi 13 septembre et montrant l'assassinat du Britannique David Haines, après celui des Américains James Foley et Steven Sotloff, est calquée sur le même modèle que les deux précédentes.

    Dans les trois vidéos, le bourreau s'exprime en anglais, avec une voix similaire et semble gaucher. Il pourrait s'agir de la même personne. Londres cherche à identifier celui que la presse surnomme « Djihadi Jon » et qui pourrait être un ressortissant britannique.

    La présidence française a condamné dimanche, dans un communiqué, "l'odieux assassinat de David Haines".

    Telechargement 3Fait à noter, il n'y a pas que les Occidentaux qui se font décapiter. Certtains locaux le sont aussi. Où ils sont décapités, exécutés ou torturés.

  • Tous contre l'État Islamique

    Etat islamique

    L'État Islamique possède entre 20 000 et 50 000 guerriers dont 12 000 étrangers. Nous sommes tous d'accord, ce sont des terroristes.

    Ça me rappelle Bachar al Assad qui a toujours affirmé se battre contre des terroristes et des étrangers pendant que l'Occident croyait que les rebelles étaient démocrates. L'Armée Syrienne Libre l'est mais ne contrôle qu'une partie de la région sud de la Syrie soit la ville de Deraa près de la frontière Jordanienne. Environ 400 rebelles de cette municipalité viennent de se rendre à l'Armée Arabe Syrienne en échange d'une amnistie.

    C'est la fantaisie selon laquelle nous pouvons soutenir une opposition modérée en Syrie. Oui, il y a un groupe de modérés qui est opposé au régime de Bachar al-Assad. Mais ce groupe n'a jamais joui d'un large appui et il n'a jamais eu des capacités militaires importantes. Et quand nous leur avons fourni des armes, une bonne partie d'entre elles se sont retrouvées entre les mains des djihadistes.

    Bien sûr, le pouvoir syrien est vil et brutal, mais l'État Islamique utilise une violence extrême, à une échelle inimaginable.

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    L'État Islamique exécute, pend, crucifie, coupe des têtes et pas seulement celles des Américains, une violence extrême. Il impose un mode de vie islamiste, extrémiste, aux populations sous son contrôle. 

    Radicaux de l etat islamique

    Les États-Unis interviennent, bombardent l'État Islamique en Irak et pense être sur le point de le faire en Syrie. Cependant, les Russes et les Syriens étudient la possibilité de le faire eux-même.

    Les Occidentaux et l'Iran arment les Kurdes et l'Irak. Les frappes aériennes américaines ont permis, aux milices chiites soutenues par Téhéran et les forces kurdes, de briser le siège d’Amerli. Selon la BBC, le Guide suprême l’ayatollah Ali Khamenei, a autorisé le général Qasem Souleimani, qui dirige la force d’élite Al-Qods, à coordonner les opérations avec les forces américaines, irakiennes et kurdes. Les Russes et l'Iran, eux, soutiennent la Syrie. 

    On peut prédire facilement, la fin éventuelle des terroristes. Ce que l'on ne sait pas encore, c'est quand? Et encore moins où cela nous mènera-t-il? Les Sunnites et les Chiites s'haïssent pour se tuer. Certains d'entre eux sont en train de le pratiquer sur le terrain. Au sortir de cette guerre, ils ne s'aimeront pas d'avantage.

    La solution est sûrement, un état sunnite formé des parties sunnites d'Irak et de Syrie mais non sous l'égide de l'État Islamique. Par contre, les gouvernements Occidentaux, la Russie de même que l'Iran n'y sont pas friands. Cette région demeurera donc déstabilisée encore pour quelques temps.

    Si l'État Islamique est affaiblie par les Américains, l'Armée Arabe Syrienne en bénéficiera certainement. Est-ce que l'État Islamique coupera d'autres têtes? Est-ce qu'il interviendra aux État-Unis ou en Europe? S'il le fait, il accélèrera sa propre destruction. S'il devient plus humain, il augmente ses chances de survie mais il ne le deviendra pas sans perdre son aile dure, celle qui a les armes à la main.

     

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  • Réactions à l'État Islamique

    L'État islamique (EI) mène une campagne systématique de nettoyage ethnique dans le nord de l'Irak, où il se livre également à des exécutions de masse, dénonce Amnesty International.

    Les ministres des Affaires étrangères des pays arabes se sont mis d'accord pour prendre les mesures nécessaires pour affronter les groupes terroristes y compris l'Etat islamique.

    Après l'exécution de deux journalistes américains, le président Obama asure que l'Etat islamique, responsable d'atrocités en Irak et en Syrie, finira par être vaincu, notamment grâce à la constitution d'une vaste alliance internationale. Neuf pays s'unissent autour des États-Unis : la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, la Pologne, le Danemark, l’Italie, la Turquie, l’Australie et le Canada. L'aviation militaire américaine bombarde des positions de l'État Islamique.

    En effet, l'avancée fulgurante de l'État islamique en Iraq et en Syrie, nous a tous pris par surprise. Pourtant, dès le début de son existence, ce mouvement affirmait vouloir unir les parties sunnites de l'Irak, de la Syrie, du Liban et de la Jordanie.

    Août 2014, les combattants de l'État islamique, affrontent l'armée libanaise à Ersal. Les assaillants ont été repoussés vers le jurd libanais, près de la frontière Syrienne.

    En même temps, dans le sud de la Jordanie, la ville de Maan échappe au contrôle des autorités jordaniennes. Pauvreté, insécurité et extrémisme religieux y forment un terreau pour l'État Islamique. Il y recrute déjà des djihadistes et ambitionne d'ajouter la fragile monarchie hachémite à ses conquêtes. 

    L'État Islamique menace Vladimir Poutine en raison de son soutien au régime syrien et le met en garde contre le déclenchement d'une guerre dans le Caucase du Nord. L’aviation de l'armée arabe syrienne a bombardé samedi la ville de Rakka, capitale de l’Etat islamique (EI) dans le nord de la Syrie. 

    Les revenus de l'État islamique serait de l'ordre de 2 millions de dpllars par jour, surtout dû aux champs pétroliers sous son contrôle et à la contrebande entre la Syrie er l'Irak de même qu'entre la Jordanie et l'Irak. 

  • L'État Islamique dans la mire des États-Unis

    EiLe président américain Barack Obama a assuré vendredi que l'Etat islamique, responsable d'atrocités en Irak et en Syrie, finirait par être vaincu, notamment grâce à la constitution d'une vaste alliance internationale. Neuf pays s'unissent autour des États-Unis: la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, la Pologne, le Danemark, l’Italie, la Turquie, l’Australie et le Canada. En effet, l'avancée fulgurante de l'État islamique en Iraq et en Syrie, nous a tous pris par surprise. Pourtant, dès le début de son existence, ce mouvement affirmait vouloir unir les parties sunnites de l'Irak, de la Syrie, du Liban et de la Jordanie.

    Il vient tout juste d'attaquer des positions de l'armée libanaise. En même temps, dans le sud de la Jordanie, la ville de Maan échappe au contrôle des autorités jordaniennes. Pauvreté, insécurité et extrémisme religieux y forment un terreau pour l'État Islamique. Il y recrute déjà des djihadistes et ambitionne d'ajouter la fragile monarchie hachémite à ses conquêtes. 

    L’aviation syrienne a bombardé samedi la ville de Rakka, capitale de l’Etat islamique (EI) dans le nord de la Syrie.

    BAbou Bakr Al-Baghdadi, est son chef (photo ci-contre, l'une des deux seules connues). Il ne semble craindre personne et joue sur tous les tableaux à la fois. Washington offre 10 millions US pour des informations pouvant mener à sa capture. Le régime syrien et l'Arabie saoudite le veulent mort. Il est devenu un incontournable des crises syrienne, iraquienne et peut-être même bientôt libanaise et jordanienne.

    L'État Islamique vient tout juste de menacer Vladimir Poutine en raison de son soutien au régime syrien et le met en garde qu'il pourrait y avoir des  actes terroristes et le déclenchement d'une guerre dans le Caucase du Nord.

    Abou Bakr a commencé par défier le chef d'Al Quaïda. Déjà ce n'est pas exactement la chose à faire, si on aspire à une vie tranquille. Il a coupé les liens avec Al-Qaïda et affronte ses anciens alliés sur le terrain syrien. L'État Islamique croise régulièrement le fer, contre Al-Nosra resté fidèle à Al-Qaïda et plus souvent qu'autrement l'emporte. 

    Il existe des divergences fondamentales entre l'État Islamique et al-Zawahiri, chef d'Al-Qaïda. Comme sur le statut religieux des chiites dans le monde arabe, que Zawahiri refuse d'excommunier. Il y a ensuite une divergence générationnelle : au sein d'al-Qaida, l'expérience de référence reste celle du djihad afghan contre les Soviétiques dans les années 1980 ; pour les partisans de l'État Islamique, c'est le djihad en Irak contre les Américains, dans les années 2000.

    Cette génération est plus violente, plus radicale, mais aussi plus efficace en matière de communication, de combat, de financement et d'organisation. Au final, l'EI est beaucoup plus attractif pour la jeune génération de djihadistes. Al-Qaida prône un djihad déterritorialisé, où l'Occident est l'ennemi principal. L'EI, quant à lui, établit sa domination sur un territoire, en établissant immédiatement ses institutions, notamment ses tribunaux et sa police religieuse, sans attendre la fin du conflit.

    On sait peu de choses sur celui qu'on surnomme le fantôme en raison de son extrême discrétion. Né en Irak en 1971, Al-Baghdadi porte plusieurs noms d'emprunt et vivrait en ce moment en Syrie. Des militants ont affirmé qu'il se couvre le visage d'un foulard même en présence de ses proches collaborateurs. 

    Abou Bakr al-Baghdadi est actif depuis l'invasion de l'Irak par les Américains en 2003. Sa marque de commerce est l'efficacité. Plusieurs djihadistes étrangers rejoignent ses rangs pour cette raison. Plus de 2 000 Européens l'ont rejoint. Lorsqu'il attaque une ville, il vise immédiatement les banques, là où est l'argent et les bases miitaires, là où est l'armement. Il instaure immédiatement un impôt à la population.

    L'État Islamique vend du pétrole et des armes au régime de Bachar al-Assad. Ses positions de chaque côté de la frontière irako-syrienne lui permettent de faire du trafic de toutes sortes. Sa force de frappe est en tout cas indiscutable sur le terrain, ce qui fait croire qu'il jouit possiblement du soutien d'individus puissants. Il est hostile aux chiites, considérés comme des ennemis de l'intérieur. 

    Combattants islamiquesLes combattants de l'EI sont plutôt bien payés. Ils sont très efficaces, bien équipés et n'ont pas peur de risquer leurs vies. La contrebande de pétrole irakien et syrien constitue leur principale source de financement qui rapporte plusieurs millions de dollars. Le groupe bénéficie également d'entrées d'argent grâce aux rançons d'otages et à des saisies auprès des commerçants et des banques. Ils ne bénéficient pas du soutien d'un état, mais ils peuvent compter sur des dons privés émanant principalement du Golfe. 

    L'EI compte des Irakiens qui ont une très bonne connaissance du terrain, mais aussi de nombreux Syriens formés par trois ans de guerre contre Bachar al-Assad. La présence de djihadistes français et belges dans ses rangs vient d'être clairement établie. D'autres combattants ont été formés en Tchétchénie et en Afghanistan. Dans leur offensive, ils libèrent les prisonniers des villes irakiennes tombées entre leurs mains afin de grossir leurs rangs. L'EI peut compter sur le soutien de certaines tribus et de segments de la communauté sunnite, exaspérés par la politique du gouvernement central.

    On constate qu'au sein d'al-Qaïda, dans la péninsule arabique (AQPA), plusieurs responsables yéménites de haut niveau affichent désormais leur soutien à l'EI, ce qui laisse penser que la prochaine scission aura probablement lieu au sein de l'AQPA. Plusieurs organisations djihadistes à Gaza et dans le Sinaï ont explicitement déclaré leur soutien à l'EI. 

    L’effort de guerre des forces syriennes se concentre davantage contre le Front Al-Nosra soutenu par le Qatar et contre le Front Islamique soutenu par l'Arabie Saoudite que contre l'État Islamique.

    Jusqu'à maintenant, l'État Islamique s'en sort très bien malgré que l'aviation militaire iraquienne vient d'annoncer la mort du bras droit d'Abou Bakr Al-Baghdadi et même si l'aviation militaire américaine semble le freiner quelque peu dans ses attaques contre les Kurdes qui sont maintenant armés par l'Iran. Les Peshmergas kurdes reprennent maintenant du terrain.

    Amerli ville chiite située à 160 km au nord de Bagdad, a été libérée dimanche soir après avoir été encerclée durant deux mois par l'État islamique. Même scènes de liesse ce lundi dans la localité de Souleimane Bek, 15 km plus au nord.

    L'État Islamique torture et exécute, les civiles sunnites qui n'acceptent pas leurs lois, des militaires, des Chiites, des Chrétiens et des Kurdes. Il est répressif envers les femmes. Leur férocité fait en sorte qu'on leur obéit. Mais cette force peut devenir leur faiblesse. La population pouvant finir par se rebeller. 

    Une autre erreur consiste à attaquer les autres communautés. Il devrait se contenter des territoires sunnites. S'il était moins radical, cela l'aiderait mais alors, il aurait probablement moins de combattants. 

    Ses exactions le porteront probablement vers sa perte.