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2014, l'année de l'État islamique

4 janvier prise de Falloujah par l’EIIL en quelques jours.

Février : Un émirat islamique est créé à Derna en Libye et vit encore aujourd’hui.

9 juin, prise de Mossoul. Tout bascule. L’offensive nous prend tous par surprise, en commençant par l’armée irakienne, confrontée à l’effondrement. Les autorités autonomes kurdes s’emparent également de vastes territoires, y compris de la ville de Kirkouk.

29 juin, proclamation du califat : à cheval sur l'Irak et la Syrie. Des groupes djihadistes du monde entier prêtent allégeance à L’EI. Il dispose du trésor de guerre de Mossoul, des revenus de la vente du pétrole et des armes lourdes abandonnées par l’armée irakienne. Malgré les appels à l’aide lancés par le gouvernement irakien, les États-Unis envoient quelques dizaines de conseillers militaires.

Juin : Al Nosra et l’EI commencent une offensive dans le Nord du Liban. Celle-ci est toujours en cours mais n’aboutit pas réellement. 

8 août. Premières frappes américaines. Tout bascule à nouveau. L’EI parvient à enfoncer le front tenu par les Peshmergas irakiens. Les djihadistes sont à trente kilomètres d’Erbil et s’emparent de Qaraqosh, première ville chrétienne d’Irak. Le drame des Yézidis de Sinjar, obligés de se réfugier par dizaines de milliers sur les hauteurs surplombant leur ville pour échapper au pire, finit par vaincre les réticences américaines. Les premiers bombardements américains visent les positions de l’EI en Irak.

19 août. Exécution de James Foley. Face aux bombardements américains, l’État islamique réplique. Une vidéo montre l'égorgement de James Foley, journaliste américain. Ce sera le premier d'une série de quatre exécutions.

6 septembre. Formation d’une coalition contre l’État islamique. Au total, plus de quarante pays y participeront à des degrés divers.

15 septembre. Début de la bataille de Kobane. L’État islamique ambitionne de conquérir une enclave kurde qui lui permettrait de contrôler une longue bande de territoire le long de la frontière turque. Une percée fulgurante lui permet de s’emparer des dizaines de villages entourant la ville. Des dizaines de milliers de civils Kurdes se réfugient en Turquie.

23 septembre. Premières frappes de la coalition en Syrie. Face à l’avancée des djihadistes à Kobané et face aux pressions de la communauté internationale, les États-Unis et certains de leurs alliés arabes débutent les frappes aériennes sur le territoire syrien.

Commence alors un bras de fer diplomatique avec la Turquie pour qu’elle s’engage directement dans la bataille. Ankara s’y oppose, réclamant la création d’une zone tampon du côté syrien de la frontière, et des frappes aériennes contre Bachar el-Assad. Ce que rejettent les États-Unis.

31 octobre. Kobané reçoit des renforts de la part des Peshmergas. Face aux pressions de la communauté internationale et face au risque de déstabilisation du Kurdistan turc, la Turquie autorise le passage de combattants du Kurdistan irakien. En novembre, le rapport de force s’inverse et l’EI est refoulé.

Novembre-décembre. On assiste aux premiers succès militaires. L’État islamique tente en vain de s’emparer de la totalité de la ville de Ramadi, et perd le contrôle de la ville de Baïdji. Les Kurdes résistent et contrôlent la moitié de la ville de Kobané. Dans le nord, le 19 décembre, les Peshmergas parviennent à desserrer l’étau formé autour des monts Sinjar. Le #2 de l’EI est tué, grande perte pour eux. Un premier F-16 est descendu par l’État islamique. En Algérie, l'armée  abat le chef de l’État islamique, à l’origine de la décapitation de l’otage français Hervé Gourdel.

Sources : 45e Nord.ca, Le 360, Afriquinfos, La Croix, dreuz.info, Le Figaro, France TV info, Le Journal de Montréal, Métro, Le Monde, Le Nouvel Obs, Observatoire syrien des droits de l'Homme, Paris Match, ICI Radio Canada, RFI, RTS info.

 

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